Il n'y a pas moyen de dormir tranquillement dans ce village ? telle furent les premières pensées qui traversèrent mon esprit embrumé alors que l'on tambourinait frénétiquement à ma porte. Décidément, cela faisait peu de temps que Yasuo était parti pour Kiri -emportant le jeune Jin avec lui- que déjà je regrettais de ne pas être parti à sa place. Il avait finement joué son coup celui-là. Non seulement il parti pour une expédition en dehors du village mais en plus il échappait à toute les tâches administratives qui aurait du lui revenir -et qui pour la peine m'était confier.
Vivement que ce soit à mon tour d'aller m'amuser en dehors du village, pensais-je.
Cependant, une nouvelle vague de bruit -provenant d'une main frappant énergiquement à ma porte- me fit revenir à la réalité. On avait, semblait-il, besoin de moi. Alors, sans faire attendre mon visiteur nocturne, j'ouvris la porte. Il s'agissait d'une jeune femme rousse, aux courbes sèches mais aux yeux de velours, paniquée, qui se tenait à présent devant moi. Après c'être présenté à moi de façon formelle -et bien trop rapidement pour que je puisse saisir son nom- elle m'informa que la présence du Kage de Konoha était requise dans les geôle du Village et qu'une affaire urgente et de la plus haute importance m'y attendait.
Intrigué, je pris à peine le temps de me changer et je parti en direction de la prison. Sur le chemin, la jeune femme, qui semblait se détendre, commença à m'expliquer la situation. Elle me parlait de vampires, de trahison, d’arrestation et de demande d'explication. Décidément, Yasuo avait bien choisit son moment pour disparaître à Kiri.
Après de longues minutes de déplacement dans les rues de Konoha puis dans les sombres couloirs de la prison, je fus conduis à celle qui avait procéder à l’arrestation des vampires et du traître. On m'informa de son nom: Uzumaki Kazami. Ainsi, c'était une membre de mon clan qui avait permis de stopper cette intrusion. J'en était presque fière -après tout je n'y était pour rien. Cependant, on m'informa, ensuite, du nom du traître. Et, a son évocation, je sentis mon sang ne faire qu'un tour. Et, sans même prendre la peine de regarder ce qu'il ce passait à l'intérieur de la cellule, je me mis à rentrer dans la cellule. Je vis alors la jeune femme, que je supposais être Kazami, tenir celle de Nakatsu.
« Lâche ce traître ! Il doit répondre de ses actes devant moi avant d'être jugé. Et ce ne sera surement pas à toi que reviendra la tâche de l'exécuter si cela doit avoir lieu. »
J'avais presque crié à la jeune femme de la lâcher. Et, ma colère avait guider ma voix jusqu'à ce qu'à la fin de mes paroles. Je devais savoir ce qu'il c'était passé. Et je voulais connaitre la vérité de la bouche de cet homme.