L'hokan vint s'agenouiller au pied du gamin, offrant ainsi son visage au-devant du sien. Et le rouquin entama un petit discours concernant la mort, selon lui, il pouvait la déceler dans le regard du Kirishitan. Certes, il ne se trompait pas, mais là où il avait faux, c'était que le gamin n'en éprouvait aucune tristesse, rancœur ou autres sentiments négatifs... Non, la seule mort qu'il pouvait apercevoir en Tomohiko était celle de son sensei Hakizura, et c'était lui qui lui avait offert, d'un pic dans le coeur. Bien que la mort de cette personne était une tristesse dans le fond, la seule chose qui en restait était la fierté d'avoir été son dernier éleve et d'avoir eu l'honneur de lui ôter la vie dignement ! C'est donc dans cette seule optique qu'il répondit au Kage:
« Je suis navré d'apprendre le décès de vos parents et dû choque que cela a dû etre de les voir périr sous votre regard. »
Et alors qu'il prononçait cette formule de politesse, le Konohajin recula de quelques pas, arma quelques aiguilles et les projeta en direction du gamin. Que s'attendait-il ? Que le soldat riposte . Si celui-ci avait le malheur d'éviter ou de contrer cette attaque, aucun doute que Kimino continuerait d'attaquer afin de le pousser dans ses retranchements... Et agir ainsi irait a l'encontre de son ordre : ne pas combattre ou faire une démonstration de force. Ainsi, il me lui restait plus qu'une solution, encaisser l'attaque... Alors que les deux aiguilles approchèrent à grande vitesse du gamin, qui restait inerte, celui-ci placa son bras gauche au-devant de son tronc, ou les aiguilles vinrent finir leur course, planter dans l'avant-bras du gamin. Ramenant son bras le long de son corps, Tomohiko ne laissa transparaître aucune douleur, aucune gêne, rien... Pour être sincère, Hakizura l'avait mutilé, torturer à de si grande reprise et de manière bien plus violente, que le gamin c'était totalement accoutumé à la souffrance.
« Kimino-Sama... Je m'excuse a nouveau, mais j'ai reçu un ordre auquel je ne peux me soustraire. »
Alors, le gamin arracha de son avant-bras les deux aiguilles qui y avaient pénétré et avança d'un pas afin de les restituer à leur propriétaire.
« Mon éducation est misée sur l'honneur, ainsi, jamais je ne détournerai un ordre accepté ou m'y soustrairais. »