La présence des ténèbres

J'avais suivis Sayuri a l'intérieur du temple afin de venir prendre soin de Miko. Et nous l'avions trouvé assise dans la salle commune. Il ne fait aucun doute que nous l'interrompions dans ses pensées. Et alors que je m'étais assis a ses cotés, elle vint chaleureusement apposer sa main sur mon genou. Le moindre signe de tendresse venant de sa part me réchauffait le coeur. Alors, je l'écoutais parler, entendant son discours bien que j'étais du meme avis que Sayuri...



Alors que Sayuri venait prendre ma main, de mon autre main libre, je lui caressa le dos affectueusement. Avant de proposer naturellement ceci:

Un bain, quelle bonne idée. Même si la jeune femme se doutait que son frère de lumière a ait peut-être juste envie de contempler son corps, la jeune femme en avait réellement besoin. Alors elle regarda Nagisa comme pour lui demander l'autorisation de faire ça avec Bok.



La jeune femme lui fit un sourire en se resserrant contre Bok. La jeune femme semblait ressentir le besoin d'une présence masculine. Pas une présence sexuelle, mais une présence lui apportant du réconfort après ce qui venait de se passer. Après l'accord de la prêtresse Sayuri prit Bok par la main le dirigeant lentement jusqu'à la salle de bain. Là elle retira ses vêtements et pénétra dans l'eau à la limite d'être brûlante. Et lui dit.

J'entendis les paroles de mes deux adeptes, tous deux semblaient d'accord sur un point: il fallait anéantir la menace au risque que ça soit la menace qui nous anéantisse... Peut-être avait-il raison ? Si jamais il m'arrivait malheur, qui donc pourrait propager la bonne parole ? Sayuri, certainement, mais, qui pourrait user de la lumière pour tous les convaincres ? M'Efforcant à ne pas penser à cela, je serai la main que m'avait offerte Sayuri....





Alors, afin d'illustrer mes dires, j'exécutai quelques mudras et une zone du sol vint à être totalement dépourvu de lumière, seules les ténèbres y régnaient... Suite à cela, Bokyoku proposa à Sayuri d'aller se décrasser. Et j'apercu dans le regard de la rouquine une demande de s'adonner à Bokyoku... Par mon simple regard, je lui fis comprendre qu'elle était totalement libre de s'offrir à lui puisque tous deux étaient des enfants de la lumière....

Je restai interdit quelques instants lorsque Miko fit apparaitre les ténèbres devant eux... Cette femme avait véritablement un talent pour illustrer chacun de ses dires, mais bien plus impressionnant, elle semblait réellement puiser ses pouvoirs des Dieux Kagayaku et Warui... Puis, je me laissai emporter par la main de Sayuri jusqu'au bain. Je la regardai tendrement durant l'instant où elle ôta ses vêtements avant de l'imiter. Je fis passer ma chemise par le dessus de ma tete, exhibant fièrement mon torse et m'assis sur un tabouret pour faire glisser mon pantalon ainsi que mon caleçon... Je déposai ma canne sur le bord de la baignoire avant de rejoindre Sayuri dans l'eau chaude....



Je malaxai mon genou douloureux dans l'eau. Je n'avais plus le moindre problème à assumer ma nudité au sein du temple... Pour tout vous dire, ceci était une pratique courante en cet endroit, il n'était pas rare d'y croiser Sayuri où Miko à demi-nue se balader dans les pièces. D'ailleurs, bien que je n'aie jamais évoqué le sujet avec les deux femmes, je savais qu'elles deux s'adonner aux plaisirs charnels ensemble. Leurs gémissements nocturnes n'étaient guère trompeurs...

Sayuri commença à se frotter pour éliminer le sang sur son visage et sur son corps. Bok soulevait un sujet intéressant. Les pièges était une mauvaise idée, mais un jardin et pourquoi pas également un élevage, ça c'était une bonne idée. Déjà parce que des bêtes comme des porcs par exemple pourrait manger les ossements en cas d'ennuis similaires.



La jeune femme se fit glisser, et vint poser sa tête sur le torse de Bok, et entoura son ventre avec ses bras. Elle se blotti fortement. Même si elle semblait maîtriser, elle avait besoin de se sentir en sécurité maintenant.

Sayuri approuva mon idée de jardin et rajouta même l’hypothèse de rajouter un élevage. Ceci était une bonne idée. Puis, doucement, elle vint se glisser contre mon corps, posant délicatement sa tete contre mon torse et entourant de ses bras mon abdomen. Alors, délicatement, je vins lui caresser sa longue chevelure à l'aide de mes doigts. Tout en lui murmurant pour la rassurer:



Ma main se laissa glisser sur les reins de la jeune femme afin de la serrer contre mon corps. Je voulais du plus profond de mon âme que ma soeur de lumière puisse se sentir en sécurité contre moi, bien qu'en réalité, c'était elle qui était la plus forte des deux... Je déposai un léger baisé sur son front avant de lui dire:

Sayuri se sentait bien, en paix dans les bras de son frère de lumière. Les deux avaient finalement bien plus en commun que ce que leur première rencontre avait laissé présager. Ils été d'accord sur énormément de chose, et il pourrait très vite devenir une épaule sur laquelle Sayuri viendrait s'appuyer dans les moment difficiles.



La jeune femme se dressa légèrement, jusqu'à atteindre le visage de Bok. Elle vint alors tendrement capturer ses lèvres, avant de revenir se mettre contre son torse.



La jeune femme aurait pu s'unir à lui dans le bain, l'idée était plus que presente dans son esprit, mais elle ne voulait pas brusquer le jeune homme. Peut-être ne la voyait il pas ainsi.

Sayuri se redressa et vint tendrement apposer ses lèvres au mien, un simple baiser, délicat. Ce n'est pas sans dire que j'ai lutté pour que mon membre inférieur ne réagisse pas à se baiser et à la vue de son corps de déesse entièrement nu contre moi... J'en profitai pour regarder à nouveau sa marque qu'elle arborait fièrement entre ses seins. Les contours de sa cicatrice étaient bien plus nets que la mienne. Puis, elle revint se poser contre moi en évoquant le fait qu'il serait temps d'aller s'occuper de notre nouveau jardin... Je ne voulais pas... Ou du moins, pas de suite. J'appréciais le moment que l'on passait ensemble et je voulais que celui-ci puisse durer.





Et doucement, j'attrapai le visage de Sayuri avec mes mains afin de venir l'embrasser à nouveau, tendrement... Certains pourraient trouver cela étrange de s'appeler "frère" ou "soeur" mais à la fois d'être si proche physiquement, mais pour nous, il n'y avait rien de mal le dedans... Seulement deux être partageant leurs amours l'un envers l'autre. Par amour, n'entendez nullement un couple, mais juste un amour sincère pour l'humain, pour son prochain... Nous savions l'un et l'autre que nous pouvions totalement compter sur chacun. Miko avait réussi à créer un environnement convivial en ce temple. Un endroit unique ou seulement le partage, le bonheur et la joie régnait...

Sayuri passait un bon moment en compagnie de l'Uzumaki, et alors qu'il venait lui rendre son baiser, la jeune femme n'eut pas envie que le moment s'arrête. Cependant le jeune homme le fit s'arrêter en venant le remercier. La jeune femme lui mis le doigt sur la bouche pour le faire terre et vint l'embrasser de nouveau. Elle avait besoin de ce contact physique pour se sentir mieux. D'ailleurs sans demander l'avis du jeune homme maintenant qu'il lui avait prouvé ne pas être contre, elle s'offrit toute entière à lui. Durant de longue minutes les deux ne firent plus qu'un dans cette baignoire. Bok n'avait peut-être pas eu tellement le temps de réagir, mais Sayuri avait prit les chose en main.

Prenant fin dans une explosion de joie, la fusion des deux prit fin, et la jeune femme essoufflé vint de nouveau se mettre contre le torse de Bok en lui disant.



La belle rousse se calinait contre lui, elle aurait aimé que ce moment dure pour toujours, mais ce n'était pas possible.

Ses doigts fins vinrent se déposer contre mes lèvres et me contraindre au silence avant que ce soit ses lèvres qui prirent la place. Ainsi, tous deux semblaient d'accord pour s'offrir l'un à l'autre. Je la pénétrai d’un seul mouvement fluide, comme une épée glisse dans son fourreau jusqu’à la garde. Je sentais les désirs qui envahissait ma bouche, semblable au goût sucré du miel sur un gâteau. Notre rythme s'accélérait, de la même façon qu'un orchestre montre au crescendo jusqu'à ce que Sayuri haleta de plaisir. Les mains de la jeune femme s'agrippèrent à mes muscles du dos tandis que ses jambes se nouèrent autour de mes reins. Alors, je me cambrai et mon corps se crispa. Je profitai du souffle chaud de la rouquine dans mon cou pendant que mes mains se baladaient sur ses hanches. Durant un court instant, j'eus peur que Nagisa nous est entendu, puis, je me rassurasse, conscient que ceci ne l'importunerait guère...

Épuisé, nos deux corps restaient coller l'un à l'autre, prolongeant ainsi l'instant de calme et de bonheur qui nous avait envahis. Mais comme toutes choses avaient une fin, Sayuri émit le fait que désormais, il était temps de se mettre au travail. Par cela, elle évoqua bien évidemment le "jardin".



Nous sortions tous deux du bain, traversant ainsi la pièce commune entièrement nu sous l'oeil approbateur de Nagisa. Non pas que nous aimions nous exhiber mais uniquement qu'il nous fallait des vêtements propres à enfiler... Ainsi, une fois vêtus convenablement, nous nous rendions sur les lieux où les corps avaient été enterré et bruler...

Sayuri avait passé un bon moment, mais le temps n'était plus à la détente. Elle sorti donc du bain, traversant la pièce avec Bok, ne manquant pas de venir donner un tendre baiser sur la bouche de Nagisa soulevant son voile en fermant les yeux, alors que Bok avait quitté la pièce. Une façon de lui montrer que l'union n'était pas qu'avec elle, mais que l'amour lui appartenait à elle seule.

Puis la jeune femme alla s'habiller et rejoint son compagnon de lumière à l'extérieur.



La jeune femme semblait avoir totalement zappé la tendresse entre elle et Bok. Elle lui parlait comme avant, comme ci rien ne s'était passé. L'amour n'était que pour Miko, lui il l'avait seulement aidé à ce détendre.

Nous nous trouvions tous les deux betements debout face à la terre retourner. Sayuri émettait l'hypothèse où il faudrait donner une forme plus rectangulaire à notre futur jardin. Alors, je m'emparai de la pelle qui nous avait servi au préalable à reboucher le trou et lança à Sayuri:



Je m'y connaissais en jardinage, j'avais depuis longtemps la main verte, bonne certes, je n'étais pas connu pour faire pousser des artichauts et des carottes. Ma spécialité c'était la Taima, une herbe aux vertus psychotrope, vous savez, l'herbe que l'ont peu fumé et qui vous détend et vous pose tranquillement... Bah c'est ça le Taima ! D'ailleurs, aucun doute n'existait quant au fait que dans notre nouveau jardin, cette plante aurait sa place... Je gardais toujours quelques graines dans mon sac au cas ou où devais quitter ma maison, hé ben, je pourrai toujours en refaire pousser ailleurs. Bon, ce n'est pas illégal de faire pousser le Taima, mais ce n'est pas ce qu'il y a de mieux vu non plus...