Rivière ensanglantée

Dans le plus grand des silences, cette histoire date de la guerre opposant les Kenketsu au peuple Kumojin. Lors d'une nuit étoilée, Masashi était sur le point de cueillir les fruits de deux semaines de travail. Sa mission ? Capturer une membre du clan Uzumaki. Spécialisé dans le domaine de l'infiltration, il avait longtemps songé à infiltrer directement Konoha, mais la récente fusion entre ce même village et Iwa rendait la chose difficilement faible. Les Kirishitan étaient encore bien mystérieux pour le puissant Raikage et il détestait ne pas connaître la totalité des variables avant d'agir. Il s'était donc décidé à attirer sa cible avant de la récolter. Pour cela, il lui fallait effectuer plusieurs tâches. La première était simple, il se devait d'attirer l’appât et quoi de plus traditionnel que de provoquer un accident banal exigeant l'intervention d'une équipe de Konohajins ? Ne connaissant pas réellement le niveau moyen des membres de ce village, Masashi s'était décidé à ne pas attirer de trop gros colosses, il avait ainsi simplement empoisonné l'eau d'une rivière de façon naturelle afin d'attirer une équipe comportant un médecin. Pourquoi ? La raison était simple, les utilisateurs du Irou-Jutsu étaient généralement des adversaires relativement faibles et facilement neutralisables.

Bien évidemment, il fut attendre plusieurs jours et surveiller que la population civile soit suffisamment atteinte pour espérer la venue des Konohajins. Plusieurs fermes étaient touchées par le phénomène et étaient ainsi victimes de lourds maux de ventre suite à une consommation de l'eau de la rivière. Le goût était pourtant habituel et rien n'avait été trouvé par quiconque en remontant le cours d'eau. Masashi n'était pas un amateur et il avait délibérément fait pourrir plusieurs cadavres de biches en faisant en sorte de les positionner à des zones difficiles d'accès. Le Hattori était clairement doué dans le domaine et il n'était pas à son premier kidnapping, mais cette fois était différente, il comptait apprendre de la plus grande de ses erreurs ; Hattori Usagi.

Finalement, les Konohajins débarquèrent, 3 Shinobi. Ils semblaient chétifs et faibles. Une utilisatrice du Irou-Jutsu examinait l'eau et n'allait pas tarder à se mettre à la recherche d'un être putréfié. Elle finirait bien par tomber dessus et la surprise serait alors grande, elle finirait par admettre qu'un autre ninja s'était amusé à positionner un amas de cadavres à un tel endroit. Suite à cela, l'équipe allait devoir attendre qu'une journée passe afin de revérifier l'état des rivières avant de rentrer à Konoha. Et c'est exactement durant ce moment que Hattori Masashi comptait intervenir...

Cela faisait quelques jours que différents habitants du village se plaignirent de douloureux maux de ventre ainsi que de nausée. Après interrogation, le seul point commun trouvé entre tous ses patients était la consommation d'eau issue de la même source: une rivière située en amont du village qui prenait source haut dans la région boisée du village. Il fallait examiner ce cours d'eau et au plus vite.

Nous avons été trois ninjas, un de chaque clan, à se voir attribué la mission, celle de trouver la raison de l’empoissonnement du cours d'eau et réussir à vaincre le foyer infectieux. Naturellement, il fallait une médecine dans l'équipe et étant donné que j'étais celle qui avait traité le cas des patients, il se trouvait normal d’être celle qui se rendrait sur les lieux.
Il nous fallut une bonne heure avant d'atteindre le cours d'eau, et d’entamer les analyses de celle-ci. Mais la réponse à notre problème apparut bien rapidement. L'eau se montrait contaminée par ce qui devait vraisemblablement être des cadavres en décomposition. Ce n'était pas chose rare, il arrive bien trop souvent qu'un animal finisse par décéder au bord de l'eau et que la carcasse de celle-ci vienne rendre abjecte et dangereuse le cours d'eau. Il ne nous restait plus qu'à découvrir ou était la charogne et l'éloigné de la rivière. Alors, nous avions pris route en suivant les abords du ruisseau. Il nous fallut bien deux heures supplémentaires pour se rendre au lieu qui posait problème. Et nous n'étions pas pret pour notre découverte....
La rivière suivait son chemin entre deux falaises d'une hauteur d'environ cinq ou six metres, si abrupte que quiconque sans un minimum de contrôle du chakra ne pourrait y descendre. Ma conclusion était la suivante:

Peu de temps après la propagation de ce mal, les deux Hokages ne tardèrent pas à convoquer une équipe de trois shinobis pour enquêter sur la source de ces maux. Le trio était composé d'un ninja médecin et d'une escorte de deux autres ninja spécialisés dans des domaines différents et la mission avait pour but d'élucider le mystère sur l'empoisonnement de la rivière. Peu équipé pour cette simple mission de reconnaissance et enquête, le groupe traversa la forêt sans mal jusqu'à la rivière où le médecin effectua ses premiers prélèvements. Pendant ce laps de temps, Kara faisait ce qu'elle savait faire de mieux : observer. Non pas sa partenaire de mission, mais les alentours afin d'une part de voir si elle ne remarquait pas un détail troublant sur l'éventuelle origine de l'empoisonnement ou bien un mouvement qui aurait pu être suspect dans leur périmètre.

Les analyses faites, le groupe s'accorda sur le fait qu'il fallait remonter le cours d'eau pour retrouver des cadavres en décomposition ; source plus que probable de cette forte concentration en bactéries et donc l'origine de cet empoisonnement. Restait plus qu'à déterminer si ce dernier était volontaire ou le simple fruit du hasard d'une mère nature à l'humour tendancieux. Il ne fallut pas moins de deux heures aux shinobis, malgré leur expérience du terrain, pour atteindre le point concerné. Kara regarda les falaises qui s'élevait devant eux avec les nombreuses charognes qui déversaient asticots et fluides organiques dans le cours d'eau. Aucun doute, ce n'était pas naturel. Et le médecin parvint à la même conclusion qui leur exposa juste après.



Kara tourna lentement sur elle même pour observer les alentours, un mauvais présentiment s'empara d'elle mais elle le garda pour elle. Sans doute était elle paranoïaque.

Un grand mal avait atteint le village caché de la feuille, en effet : de nombreuses personnes avaient déclarés subir de nombreux maux de ventre après avoir bu l'eau d'une source commune. Le mal était déjà fait, malheureusement et il fallait faire au plus vite avant que toute cette histoire ne prenne réellement des proportions que personne n'avait pu anticiper.

Pour cette mission, Ikki fut convoqué en compagnie de deux autres shinobis du village, membres de grands clans. Peut-être était-ce également une manoeuvre pour montrer qu'il fallait oublier les rancoeur du passé, Chikara et Uzumaki devaient marcher main dans la main, accompagné par leur nouveaux alliés, les Kirishitan.

Évidemment, il accepta cette missive avec plaisir, voulant apprendre les mystérieux arts de l'iroujutsu. Côtoyer quelques personnes maîtres en ce domaine ne pourrait pas lui faire de mal.

Remonter le problème jusqu'à sa source était la solution la plus logique, et le petit groupe finit par trouver plusieurs cadavres en décomposition, après plusieurs théories, la plus probable était sûrement qu'un homme avait orchestré tout ça.

Tel un fantôme, le ninja observait la scène sans pouvoir être aperçu. Ils n'entendait rien des dires, mais il comprenait parfaitement les possibles réactions face à un tel acte. Il était plus que certain que les différents membres de cette équipe deviennent paranoïaque et à terme, cela pouvait jouer dans la faveur du Hattori. Un tel combat est purement psychologique et il use d'armes psychologiques. Les yeux jaunâtres de l'individu était à peine visibles dans la pénombre, il observait tout ceci en prenant soin d'être éloigné et s'empêchant d'agir.

Masashi le savait mieux que quiconque, cette mission était déjà une réussite, mais il était impensable d'agir sans précaution. Une Uzumaki était présente, elle semblait relativement jeune et elle était sûrement fertile. Le Hattori était dorénavant conscient qu'il se devait de garder de tels individus dans son village et il allait bien évidemment user de son pouvoir pour que tout fonctionne correctement. Cette femme pourrait être ainsi la porteuse du flambeau et il finira par le confier à autrui.


Cette journée était sur le point de se terminer. Masashi était plus que certain que les Konohajins allaient camper dans les environs pour tester de nouveau la potabilité de l'eau. Le moment était proche...

Nous étions tous d'accord pour dire que cet acte était d'origine humaine et intentionnel, un esprit dérangé comme l'avait précisé Kara... Bon, il fallait donc rester prudent, ceci pouvait tout simplement se montrer un piège afin d'attirer une équipe hors du village. Mais l'heure était à déplacer ses dépouilles afin d'enlever la source du problème. Bien évidemment, il nous faudrait camper sur place afin de repratiquer des analyses de l'eau le lendemain....



Il fallut une bonne heure afin de débarrasser ses dépouilles du nid d'eaux et d'ensevelir les restes. Tout ce temps passait avait laissé la nuit approchée. Alors, je lançai à mes équipiers:

Suivant les instructions de la médecin et chef d'équipe, il était impératif de déplacer les cadavres de la source d'eau afin de stopper la propagation et pouvoir procéder à de nouveaux tests le lendemain. Kara resserra sa queue de cheval d'une main ferme et ajusta son masque sur son visage pour se protéger des odeurs de putréfaction.



Acquiesca-t-elle avant de se saisir d'une des pattes de la première biche à portée pour la tirer au sol sur plusieurs mètres. Durant l'heure qui s'écoula, le groupe dégagea les cinq cadavres et à l'aide de leurs techniques diverses et de leurs talents variés ils les regroupèrent au fond d'un trou creusé pour l'occasion. Ce lieu improvisé faisait office de sépulture pour ces pauvres créatures qui n'avaient eut que pour malchance, le seul fait de croiser la route d'un taré.
Après avoir refermé ce puits, l'Uzumaki posa sa main sur le sol et agrippa une poignée de terre qu'elle jeta sur celle fraîchement retournée ; un signe de respect qui guidera ces âmes. Elle se redressa par la suite et aida à établir le campement.



Kara regarda Sawako, puis Ikki, dans l'attente d'une réponse. Sa réflexion désignait le fait que celui qui possèdait un tel atout pourrait se renseigner sur l'éventuelle position de l'individu. Une fois le campement de fortune établi, Kara s'auto-désigna pour prendre le premier tour de garde. Ils aillaient devoir se relayer pour surveiller la zone jusqu'à l'aube.



Et elle s'exécuta. Non loin du reste du groupe, perchée dans un renfoncement de la falaise afin d'avoir vue à 180° par rapport à celle-ci, la shinobi s'installa et commença à aiguiser ses kunaïs pour s'occuper.

Depuis que le petit groupe s'était attelé à créer un campement de fortune, Hattori Masashi observait la scène avec la plus grande des patiences. Il le savait, il ne pouvait point se jeter tête baissée dans l'action sans cerner son environnement. Effectivement, son objectif était de capturer la Uzumaki tout en évitant de se faire repérer par le premier venu. Bien évidemment, il pourrait aisément tenter un assassinat des différentes cibles présentes, mais il souhaitait se réserver une image bien différente aux yeux de cette rousse. L'Empereur de Kumo avait décidé d'être plus appliqué que pour le cas Uzumaki Usagi.

Se faufilant rocher après rocher, le Raïkage constata la présence de plusieurs pièges. Ils étaient présents dans l'objectif d'alerter les Konohajins, ils étaient donc relativement suspicieux. Le Shinobi se déplaça très lentement tout en imaginant plusieurs scénarios. En cas d'alerte, Masashi devait pouvoir se contenter de neutraliser le médecin du groupe. Il se devait de faire en sorte de la rentre suffisamment mal pour ne pas offrir une autre possibilité au combat restant. Après avoir habilement fait le tour, le ninja se retrouva derrière la Uzumaki, il posa alors un simple Kunai au niveau de sa jugulaire.


Le Hattori était clair et il ne souhaitait pas passer par 4 chemins... Comment allait-elle le prendre ?

L'oeil vif et l'ouïe attentive au moindre son, la shinobi scrutait les environs malgré l'épaisse nuit noire qui régnait. Même la pleine lune, reine des cieux de son éclat d'argent, n'arrivait pas à éclairer suffisament bien le périmètre. Kara devait donc se fier à tous ses sens pour tenter de discerner un évènement qui serait inhabituel ; mais une telle vigilance nécéssitait beaucoup de concentration et d'énergie et tout cela se faisait sentir chez la jeune konohajin.

Le moindre bruit ramenait ses sens en alerte et provoquait chez elle un pique d'adrénaline. Se saisissant de son kunai elle accentuait sa vision sur l'endroit où elle avait entendu le son, avant de se rendre compte que ce n'était qu'un rongeur ou le vent dans les feuillages. Elle devait souffler, respirer profondément, elle le savait. A trop agir ainsi ce n'est pas une mission qui allait la tuer mais le stress lui même. Elle n'avait d'autres choix que de se reprendre ; pour Konoha ; pour Kimino. Il lui avait confié cette mission car il avait confiance en elle et en son potentiel, elle ne pouvait pas le décevoir.

Et puis elle pouvait compter sur les quelques pièges installés et habillement dissimulés. De plus n'importe quel ninja, de ce pays ou d'un autre, connaissait la réputation des forêts entourant Konoha, donc elle ne courrait aucun risque. C'était ce que la jeune femme tentait tant bien que mal de se persuader, tout en faisant les cents pas autour de son petit lopin de roc lui servant de tour de guet.
Elle fini par relativiser et alors qu'elle s'apprêtait à s'assoir, elle se retourna vivement, arme à la main pointée en direction de ...



Sa phrase chuchotée à elle-même fut interrompu par la froideur du métal. Un frisson lui parcouru l'écchine tandis qu'un coup d'oeil furtif s'assura que ce n'était pas une mauvaise blague d'Ikki.
Par réflexe elle voulu plaquer ses mains sur son cou mais la voix aussi froide que la lame lui déconseilla vivement de bouger. Alors elle se figea, avec cette présence dans son dos qui lui glaçait le sang.

Comment était-il apparu si soudainement ? Une téléportation ? Impossible, ce genre de jutsu nécéssitait de la préparation ou une importante émanation de chakra. Alors que chez cette homme ... rien, le néant, comme si il était sorti de nul part, comme si il avait toujours été là. Et si c'était le cas ? Et si tout cela avait été calculé ? Prévu à l'avance ?
calme-toi Kara, calme-toi ... Demande-toi ce qu'il ferait dans ces moments là ?

Elle répondit en chuchotant, se disant que réveiller les deux autres ne feraient que provoquer sa mort prématurée. Son ton n'était pas amical et malgré le fait qu'elle essayait de garder le contrôle sur sa peur, sa voix trahissait une anxiété. Elle déglutit, faisant frotter sa glotte sur le métal, lui rappelant que sa vie ne tenait qu'à un fil, qu'à cet inconnu.

Entre le son de la rivière ruisselant et celui du vent s’engouffrant dans la falaise, la discussion semblait se dissiper dans l'air. Totalement recouvert de noir, Masashi était quasiment imperceptible. Il ressentait une certaine crainte dans la voix de la Kunoichi, rien de plus normal dans un tel cas. Les yeux jaunâtres du Hattori perforaient les lieux, le moindre mouvement était observé par le puissant Kage de Kumo. Écoutant avec une certaine attention, l'homme prit son temps pour répondre, pensant chaque mot avec une certaine parcimonie.


Le Raïkage jouait sur un tableau relativement risqué, la Kunoichi possédait de nombreuses raisons de rester au sein de Konoha, mais lesquelles ? De simples relations ? Un appartement ? Un chien ? Des choses futiles dans la vie d'un ninja. Masashi souhaitait lui en offrir bien plus, il comptait enfin se servir de la force d'un démon pour pouvoir surpasser Gekido dans son savoir. Le Hattori ne sentait bien évidemment plus faible, mais une telle arme était impressionnante et Kumo était justement en perte de vitesse en tant que force militaire. Approchant lentement le Kunai de la peau froide de la Kunoichi, l'homme aux yeux de vipère reprit :


La demande était claire. L'homme entièrement vêtue de noir ne souhaitait pas passer par quatre chemins et d'une façon ou d'une autre, il comptait bien gagner son droit.

Kara écoutait attentivement les propos de l'homme qui se disait missionner pour Kumo. Elle s'exclama, avec une voix toujours basse pour ne pas ébruiter la conversation jusqu'aux oreilles de ceux qui pourraient précipiter sa mort contre leur gré.



Malgré la situation elle ne pu s'empêcher de répondre ironiquement, sans doute à cause du stress causé par la pression de la lame toujours sur sa gorge. La jeune rousse se remuait de temps à autres mais sentait bien que la présence de l'homme et la menace du kunaï empoisonné l'empêchait de trop gigoter. Elle était cernée avec littéralement un couteau sous la gorge. Que pouvait-elle faire ? Trahir Konoha ? Sacrifier sa vie ? Kara lança un regard vers les deux silhouette endormie en contre-bas, loin de se douter de se qui se tramait actuellement quelques mètres au dessus d'eux.

Un millier de pensées traversaient l'esprit de l'Uzumaki qui n'arrivait pas à se concentrer. Que devait-elle faire ? Que ferait-il ? Lui, dans une situation similaire ? Il la protégerait. Il les protégerait tous. C'est pour celà qu'elle devait réagir, et vite. Elle posa lentement sa main, tremblante, sur le bras de l'homme qui tenait l'arme. Bientôt tout ceci allait être terminé. Elle ferma les yeux, une larme roulant le long de sa joue, en pensant à la soirée de la veille. Sa discussion avec son ami et Hokage, Kimino. Lui qui avait été toujours là pour elle, l'était encore une dernière fois, il l'avait aidé inconsciemment à prendre la meilleure décision. Voilà, elle n'avait plus qu'à pousser l'arme pour la serrer contre sa peau et à tourner vivement la tête pour se trancher la carotide. Ainsi les plans de l'homme menaçant ne pouvait qu'échouer. Pas d'Uzumaki, pas de réceptacle.

Pardon Kimino ...

Ce fut ses dernières pensées en tant qu'Uzumaki, en tant que Konohajin. Les yeux clos, elle soupira une dernière fois avant de cloturer l'échange par cette action sans retour. Elle ouvrit les yeux et donna sa réponse à son ravisseur, d'une voix tranchante.



Donner sa vie pour son village, de belles paroles quand on sait qu'on ne peut plus sauver qui que ce soit après avoir passé l'arme à gauche.
L'utime façon de protéger ceux qu'elle aimait. De protéger son village était de le suivre. Ainsi il n'enlèverait pas un autre Uzumaki, et elle contiendrait cette énergie pour la retourner contre Kumo.

Insolence et stupidité, les Uzumaki étaient dorénavant des ignares incapables de réfléchir avec bon sens. Masashi se sentait si supérieur en entendant un tel discours, cette femme semblait totalement mettre de côté la raison de vie d'un Shinobi bafouant même la raison d'être un tel acteur au sein du village. Un ninja était bien évidemment présent pour défendre son village, mais le monde était dorénavant bien différent. Un Shinobi se devait se s'améliorer et d'offrir le meilleur de lui-même pour espérer survivre dans un monde de barbares. Masashi semblait la laisser faire, mais il ne tarda pas à saisir un second Kunaï au sein de sa main libre. Lorsqu'elle accepta, il découvrit un énième vice à Konoha, la lâcheté. Cette femme disait avoir des convictions et ne pas souhaiter vivre sous le joug ennemi, et pourtant...

Dorénavant, le Kage était certain de se limiter à deux manières de soumission ; la peur ou potentiellement la richesse. Il n'était peu probable qu'elle se soumette grâce à des petits cadeaux et la peur n'avait absolument pas marché sur Usagi... Bref, cette oppression n'était que trop longue et malgré une réussite mitigée, il était temps de s'en aller avant qu'un membre de l'équipe vienne à se réveiller. Soudainement, un bruit au niveau des dortoirs se fit entendre, Masashi lança un Kunaï de sa main gauche par réflexe au niveau de l'entrée du dortoir Konohajin. Il ressentait bien une énergie, mais était-elle exactement placée à cet endroit ?


Le ton du Shinobi était calme, si une victime était touchée, elle tomberait rapidement dans les vapes et elle finirait pas succomber plusieurs jours plus tard. Il indiqua alors de son Kunaï restant le chemin à suivre. Espérant que la femme soit sérieuse et ne s'amuse pas à volontairement activer les pièges, Masashi gardait tout de même en main son arme.