Une période de paix

Fin d'année, la neige tombe de temps en temps sur Konoha et les arbres sont intégralement dénudés. Heureuse comme jamais, Hinae s'occupe aujourd'hui de la jeune Gaikotsu Akiko. Cette jeune vie qui avait eu la chance de survivre à l'attaque du terrible Gaikotsu Masaru. Cela datait dorénavant de plus d'année. Depuis cette époque, l'ancienne Chikara réitérait les tentatives afin de reprendre contact avec son senseï ; Chikara Shiro. Malheureusement, celui-ci était introuvable et il ne répondait plus au moindre message. Hinae se faisait une raison, celui-ci était sûrement décédé en tentant de transmettre son nindo. La vie était cruelle et les hommes sages n'étaient malheureusement plus que des reliques d'un passé dorénavant si lointain.

Malgré le fait qu'elle semblait nager dans un bonheur incessant, la jeune femme ressentait comme un doute constant. Il y a peu, elle s'était réveillée en sueur avec l'impression d'être observée. Il n'en était finalement rien. Pour autant, elle le savait, quelque chose ne tournait pas rond dans son entourage. Mais qui ? Quoi ? Pourquoi ? Elle ne pouvait le savoir. Il était l'heure du repas, les gyozas étaient prêts. Ouvrant la porte de la chambre de Akiko avant d'y rentrer, Hinae prit la parole :


Comme à son habitude, le sourire de Hinae était plein de bonté.

Depuis quelques jours, Akiko ne s'amusait plus. Elle se renfermait sur elle-même sans réellement savoir pourquoi. Dans ce bonheur omniprésent, cette sensation devenait trop forte. La Gaikotsu était incapable de mettre les mots sur ses maux. Se mettant soudainement à pleurer, sa mère adoptive ne tarda pas à l'enlacer.


Bien évidemment, la jeune femme ne pouvait croire de telles paroles, mais elle doutait surtout de sa propre identité. La chose en elle était obscure et puissante.

Hinae mentait à moitié. Elle entendait effectivement des voix la nuit, mais c'était celle de son amie, Gaikotsu Bakura. Cette histoire date de plusieurs mois, elle lui demandait de tuer la jeune Akiko... Lui disant que le mal est en elle et qu'elle finirait par ressembler au terrible Gaikotsu Masaru. La Chikara était bien évidemment incapable de faire cela et elle doutait sincèrement de la véracité des propos durant un rêve. Prenant l'enfant dans ses bras, elle lui dit tout naturellement :



Souriant ensuite, elle reprit avec un peu moins de sérieux :

Après cette courte dose d'humour, la petite regarda sa mère adoptive :


Akiko avait perdu ses premiers parents lors du départ des armées de Kiri pour Kumo. Dorénavant, elle se sentait de nouveau bien. Heureuse d'être ici.


Elle se leva et fouilla dans son placard pour trouver une robe plus colorée. Akiko voyait ce jeune homme comme un véritable héro des temps modernes et elle ne pouvait pas s'empêcher de l'aduler.