Ré-ouverture Daichi Ramen

Un fidèle ? Le terme était vraiment insuffisant pour décrire ce type. Il habitait dans ce Ramen et l'ouverture du nouveau restaurant n'était qu'une excuse pour ne pas manger les plats de sa femme. Hinae connaissait ce vieux depuis toujours et malgré ses yeux rouges, l'homme ne semblait tout aussi accroc aux ramens du vieux Daichi.



Le "surp" traditionnel de tout bon mangeur de ramens était sûrement le bruit qui avait le plus manqué Hinae durant sa désertion. Aujourd'hui, elle ne l'écoutait plus avec dégoût, mais avec nostalgie d'un passé révolu. Initialement, l'ouverture devait se faire le lendemain, mais le vieux avait été perfide en l'avançant afin de profiter de l'après annonce. C'était bien connu, les Uzumaki et les Chikara aimaient se taquiner face à un bon bol de ramens ! Hinae se fichait de l'annonce du Kage, sa fille était dorénavant sa seule préoccupation. D'ailleurs, celle-ci était cachée dans les cuisines en train de dessiner un monstre qui mange des ramens... Elle se moquait sûrement de ce vieillard accroc à la bouffe. Un jeune rentra alors dans le petit restaurant :

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Le patron se fit entendre à son tour, on ne le voyait que de dos et il ne se retournait que rarement, mais Daichi était un homme aimable et très apprécié au village. Pour le moment, seul le vieux était là, les clients n'allaient sûrement pas tarder et ce jeune était peut-être le premier d'une longue liste ? Hinae le savait, son père avait été très impacté par le départ de Gekido et son restaurant avait été lourdement abîmé, il avait fait en sorte de le réparer mais, le jour du retour de la jeune femme, celui-ci s'écroula... Et nous connaissons Hinae, elle y était sûrement pour quelque chose... De grands panneaux indiquaient l'ouverture du restaurant, Daichi était très apprécié et les Kages passaient de temps en temps y manger. La fin du discours n'allait sûrement pas tarder. La voyageuse reprit ses esprits une fois le nouveau client à la table :

Dai avait aidé son oncle une bonne partie la journée mais au moment d'aller assister au discours, un imprévu les avait forcé à rester deux heures de plus pour ne pas réduire à néant tout le travail de la journée, l'empêchant d'aller écouter l'annonce du Hokage Uzumaki. Tant pis. Au moins, la voisine leur avait promis de tout leur raconter ensuite. Une fois le boulot fini, il avait pensé à courir pour essayer d'écouter la fin mais avait vite repoussé l'idée, sans même pouvoir s'expliquer sa décision. Il le regretterait peut être, mais de toute façon, écouter seulement les cinq dernières minutes, si le discours n'était pas déjà fini, n'était sans doute pas très utile.

Dai marcha donc sans vraiment avoir de destination en tête, se dégourdissant simplement les jambes, et s'arrêta finalement devant le petit restaurant encadré de panneaux qui signalaient son ouverture récente. Il contempla un moment l'enseigne et enfouit sa main dans sa poche pour vérifier s'il avait assez pour se payer un bol. Puis il entra.

Un vieil homme était déjà là, dégustant avidement ses ramens ainsi que deux autres personnes, un homme et une femme qui eux, n'étaient pas des clients. Il se laissa tomber sur un siège libre

Son estomac venait de parler pour lui et, se rappelant qu'il n'était pas seul, il s'excusa rapidement :

Il hésita un moment sur son choix avant de répondre à la femme.

Il regarda autour de lui. Il se souvenait vaguement être déjà venu une ou deux fois ici avec son père, mais il était très jeune - Six ou sept ans peut être ? - et ne se rappelait plus très bien. Sa mémoire concernant ces rares moments lui faisait un peu défaut, si ce n'est qu'il avait aimé ce qu'il avait mangé, ça il en était sûr, mais c'était en partie ce maigre souvenir qui l'avait poussé à entrer. Ça et son estomac criant famine. C'est qu'il était nostalgique et un estomac sur pattes, le p'tit Dai.

Pourquoi beugler alors que le chef était si proche ? Bonne question, mais c'était un rituel dans tout bon restaurant.


Soudainement, Hinae approcha son visage de celui du jeune Chikara :


Si Hinae avait un don, c'est celui de se souvenir des mioches de Konoha. Elle accompagnait son père depuis l'enfance et elle se souvenait parfaitement du visage de la plupart des clients.



Le pro du "Surp" était habitué à avoir son riz en fin de repas, il aimait le rajouter dans son bouillon pour terminer son plat.



Elle cligna d'un œil tout en mordillant sa langue. Hinae était curieuse, sûrement un peu trop. Mais finalement, n'était pas revenue à Konoha pour justement assouvir ses envies de sociabilisation ?

Dai fixa la femme, étonné qu'elle connaisse son nom :

Bon d'accord il avait déjà été dans ce resto, mais ça faisait au moins cinq ans, grand minimum. Si c'était vraiment ça, elle avait une bien meilleure mémoire que lui.

Il avait répondu naïvement, et son sourire disparut vite lorsque son interlocutrice lui demanda pourquoi il n'était pas en train d'écouter le Hokage.

Un brin immature, l'estomac sur pattes, et même pas capable de trouver de bonnes excuses.

La phrase avait été une simple pique amicale, son interlocutrice travaillait et avait donc déjà une très bonne raison de ne pas assister au discours, autant que lui lorsqu'il avait aidé son oncle avant d'aller écouter son estomac plutôt que son Hokage.... À chacun ses priorités.
Il soupira de soulagement lorsqu'elle lui promit de ne rien dire, il avait commencé à s'inquiéter. Certains de ses proches allaient peut être déjà le sermonner pour son insouciance, pas besoin d'aller chercher les ennuis au delà.

La jeune femme aux yeux rouges se mit alors à rire. Ce que Dai ne savait pas, c'est que la météo était un obstacle pour l'ancienne déserteuse. Elle ne supportait pas la lumière du soleil et possédait un mal fou à se déplacer, un jour de beau temps, sans ombrelle. La Konohajin ne ressentait plus vraiment l'envie de sang frais et Kimino n'y était pas pour rien. Hinae pouvait user du sang des réserves médicales grâce à une autorisation unique en son genre.


Elle lui fit un clin d'oeil :


Le chef ajouta des nouilles dans le bol du vieil homme et posa un bol plein face au jeune Dai tout en bousculant Hinae :



Hinae se mit à sourire et attrapa un verre sous le bar pour le poser face au jeune homme. Elle se retourna, saisit un pichet d'eau et le posa à côté.


Comme à son habitude, Hinae était trop sympathique. Son père l'accusait souvent, avec humour, de couler son restaurant.

Universa était revenu au villages, Mais il n'avais pas à cœur d'écouter le Discours du Hokage. Il avait faim et qu'elle délice serait de pouvoir gouter de nouveaux a des Ramen, le gout lui en était sortis de la tête après ses deux années a l'extérieur du village.

Il se dirigea alors chez son restaurateur préférée le Daichi-Ramen un restaurant qu'il avait toujours apprécié et aimer depuis son plus jeune âge, arrivé devant ce restaurant il sourit et se rappela les bon moment passer ici.


Il marcha quelque pas seulement, et aperçu après avoir passer l'entré, le Patron qui était le même que dans ses souvenir ainsi qu'une Jeune Femme qui si sa mémoire ne lu fessait pas défaut était la fille du Patron, deux autres personne était assis dont un jeune Homme ainsi qu'une personne âgé qui dévorait ses nouilles avec une hargne impressionnante, voir cela le fit sourire.

Disait t'il avec un sourire enjouée en regardant le Patron et la Jeune Femme.

Il vit le chef déposer son bol, qu'il trouva particulièrement appétissant, devant lui avant de faire un commentaire sur l’héroïsme de la femme. Les deux étaient donc père et fille, et en assez bons termes pour se taquiner ainsi. Tout sourire, il saisit ses baguettes et n'attendit pas plus longtemps pour commencer à manger. Après un traditionnel "Surp", il fit une pause et s'exclama :

Pas le choix, il allait être obligé de revenir. Il recommença à manger avidement ses ramens avant d'entendre la proposition de la femme :

Il avait à peine porté le verre à ses lèvres que l'homme adorateur de ramens, qu'il commençait à comprendre parfaitement, leur demanda s'ils avaient entendu parler du retour de la génocidaire. Reposant la boisson offerte, il se tourna vers le vieux :

Il avait à présent cessé de sourire, le sujet était sérieux.

Bien sûr, cela aurait aussi pu être une coïncidence, mais le timing était tout de même étrange...
Il regarda par dessus son épaule l'homme qui venait d'entrer et le salua. L'homme était sûrement un Uzumaki, d'après sa chevelure de feu, Uzumaki qui salua le chef avec un grand sourire. Et un autre sécheur de discours et héros en herbe, un !

Un surnom affectueux donné par le père de Hinae à ce jeune homme. Daichi était un homme bon et il savait fidéliser sa clientèle, mais il le faisait de manière totalement involontaire. Saluant son ami sans se retourner, le chef prit note de la commande.


Elle eut tout juste le temps de servir un second verre à Dai qui, cette fois-ci, contenait du thé, qu'elle se dirigea pour servir le Uzumaki de la même chose.



La femme se retourna pour pousser gentiment son père.



Elle baissa lentement la tête.



L'homme semblait énervé, mais pas suffisamment pour s'arrêter de manger. Hinae soupira et regarda le membre du clan Uzumaki.


Hinae le savait, parler de Kazami face à un Uzumaki pouvait être considéré comme irrespectueux, elle préférait éviter un énième débat.


Daichi posa le bol devant Universa et retourna à son travail. L'homme venait de faire un plat en moins de deux minutes, quel génie culinaire...

Universa regarda le Jeune Femme qui lui déposa son thé et la remercia.
Il écoutait la Conversation sans parler, il entendit alors le nom de Kazami et son intérêt a la conversation grandit mais tout d'un coup il fut stupéfier par la jeune Femme qui lui fessa un compliment sur son prénom qui comme il le savait n'était pas anodin, il savait que la jeune Femme parlait par politesse et essayait de détourner la conversation sur un autre sujets que Kazami mais il montra son plus beau sourire a la jeune Femme.



Il était sincère en disant ses paroles mais savait que le fait de parler de Kazami avait entre autre plomber l'ambiance et que la jeune Femme avait peur de l'offenser étant donné qu'elle savait au premier coup d'œil que lui aussi était membres du clan Uzumaki.
Il regarda la jeune Femme en souriant et dit d'un air confiant et gentil.



Il avait dit cela en regardant la jeune Femme et le jeune Homme il leur souriais, Daichi venait de posé le bol de Ramen devant lui, Universa qui commençait à avoir une terrible Faim, engloutit la nourriture, qu'elle plaisir de manger enfin de nouveau un plat si succulent!

Kimino ne résista pas à la tentation de manger un bon bon de ramen. Cela faisait tellement longtemps, qu'il n'avait pas pu se mêler à la population, et ce restaurant il y avait passé une partie de son enfance. Hinae était sa nounou, et son père connaissait le Hokage depuis qu'il avait quatre ans. Le Hokage passa le rideau au moment où tout le monde semblait avoir un débat autour de Kazami. Universal semblait de retour au village, Kimino ne le connaissait pas bien, mais il le connaissait de réputation. Le Hokage prit alors la parole pour s'annoncer.



Kimino prit alors un siège et s'étirant doucement, il prit de nouveau la parole.



Chef, c'est ainsi que Kimino avait toujours appelé le père de Hinae, en raison, il était un véritable chef dans son domaine. Le Hokage avait sauté le repas pour faire son discours, et il mourrait de faim.



Le Hokage avait cette force de ne pas se comporter comme le Hokage dans ce genre de situation. Il y avait un temps pour les ordres et un temps pour la détente. Et Kimino avait bien besoin d'un peu de détente avant de retourner au travail. Bien sûr les habitants du village avait rarement une réaction calme et mesuré face au chef du village, mais il savait que tout irait bien dans ce restaurant qu'il connaissait depuis l'enfance.

Le seul genin du restaurant sourit au commentaire de "Universa". Le malaise ambiant avait été dissipé par la mise au point du Uzumaki. Mais il était d'accord sur ce qu'avait dit la femme aux yeux rouges, il faudrait qu'il lui demande son nom, si Kazami Uzumaki était bel et bien de retour, alors le clan ne resterait pas sans réagir, et réclamerait à coup sûr vengeance. Peut être même que certains essaieraient de faire justice eux-mêmes sans attendre la peine choisie pour la criminelle.



Comme pour appuyer ses propos, il replongea ses baguettes dans son bol et "slurpa", savourant la nourriture.... avant de s'étrangler à moitié avec celle ci en reconnaissant le nouveau venu. Absolument formidable. Sécher un discours pour se retrouver à manger des ramens avec l'homme qu'il aurait du écouter, que rêver de mieux ? Il espéra silencieusement qu'il n'ai en fait rien raté et que l'annonce du Hokage se soit terminée bien avant qu'il entre dans le restaurant. Au moins l’héroïne aux yeux rouges n'aurait aucun silence à garder. Il fut rassuré en constatant qu'il ne les sermonnait pas et semblait de bonne humeur, tant mieux. Rangeant dans un coin de sa tête la perspective peu réjouissante de se faire sermonner pour un bol de ramens, aussi délicieuse soit cette nourriture, il répondit :



Il avala une longue gorgée de thé froid en écoutant la conversation de tous ces plus-âgés-que-lui.

Hinae ne tarda pas à servir son nouveau client, toujours de son thé froid semblant finalement être une boisson gratuite. Bien évidemment, l'ambiance n'était plus exactement la même et l'ancien mangeur de ramens décida de tirer sa révérence en avalant ses dernières nouilles.


Il se leva et prit la peine de saluer le chef d'un hochement de tête. Daichi était un homme absolument pas politisé et qui n'avait qu'un seul mot d'ordre ; TRAVAIL. Il aimait son restaurant et il se fichait bien que le Kage soit un Uzumaki ou un Chikara, l'essentiel était de le voir participer à la vie du village.


Daichi était plus que familier, mais il connaissait Kimino depuis longtemps.


En disant les quelques mots, la femme finit de remplir le verre du Kage.


Hinae disait cela sur le ton de l'humour tout en espérant se faire payer un objet assez luxueux. Réellement, Akiko ne voyait qu'un seul homme ; Chikara Matsuo. Malheureusement pour elle, celui-ci était plus intéressé par ses missions que par la jeune fille.


Elle tira la langue. Un verre d'alcool de riz tentait la jeune femme en toute circonstance, surtout depuis son retour à Konoha ?


Le restaurateur n'était bien évidemment pas compté dans l'ingénieux calcul de l'ancienne déserteuse.