Bentô~Bentô ; c'est la chanson du Bentô [PV]

Ibuki aime se surbooker, ça lui permet de ne pas trop se casser la tête pour occuper ses temps libres. Sur l'heure du dîner, elle passe régulièrement au Daichi-ramen pour récupérer quelques plats pour ses senpais de la Clinique. Chargée comme une buffle, Ibuki n'est cependant pas des plus attentives. Rapidement, son pied croche dans l'inconnu et la voilà vautrée au sol, de la soupe plein les cheveux.
Face contre sol, elle rit.



Elle se relève sur ses genoux et de ses mains désormais libres, elle tente de démêler ses cheveux aux nouilles. Son corps sent le bouillon. Malgré son sourire, les petites perles de larme aux coins de ses yeux montrent bien que l'apprentie iryô-nin s'est brûlée. Son tablier est détrempé.
Le tableau est donc ainsi : une femme gauche au milieu du pavé, aspergée de soupe, qui semble figée ; le moindre mouvement inutile laisse couler des poches de bouillon dans dos et cela la brûle.

Du regard, Ibuki cherche son sauveur. La petite tête de son cousin, elle la reconnaîtrait parmi mille.



Le tableau est donc ainsi : une femme gauche, au milieu du pavé, aspergée de soupe, qui gesticule en criant le nom d'un légume.

Dai rentrait chez lui, bon peut être vagabondait t'il aussi un peu mais il avait au moins l'objectif de rentrer chez lui, quand il entendit sa cousine crier son nom derrière lui. Il se retourna lentement, repoussant l'idée de jouer au "Je la connais pas..". Il aimait assez sa cousine pour ne pas faire ça, même quand elle l'appelait légume en public.

Le reste de la phrase qu'il sortait à chaque fois que sa cousine l'apercevait se perdit. Il cligna des yeux. Une fois. Puis deux, devant un spectacle auquel il ne s'attendait pas : sa cousine recouverte de nouilles. Il eut un petit sourire en pensant que, pour une fois, ce n'était pas lui qui était le plus à plaindre des deux, parce que quand Ibuki lui donnait pour une raison ou pour une autre une teinte rouge tomate, ce qui arrivait anormalement souvent, il n'était pas vraiment enchanté.

Son amusement disparut bien vite lorsque, s'approchant, il aperçut deux petites larmes à ne demandant qu'à couler des yeux de sa cousine. S'était t'elle fait mal en tombant, comme en témoignait les éraflures sur ses genoux et mains, brûlé avec le bouillon qui lui recouvrait la peau ou souffrait t'elle des deux à la fois ? Avec une grimace compatissante, il s'approcha, sans vraiment savoir par quoi commencer.

Voilà un cours à rajouter à l'académie : "comment aider une personne qui s'est renversée des ramens sur elle." L'image de son cousin Seishiro faisant preuve de la même maladresse traversa son esprit. Brrr. Ça, ça ne collait vraiment pas au personnage. Il retira doucement quelque nouilles des cheveux de sa cousine, l'odeur de bouillon lui assaillant les narines. Nouveau look et nouveau parfum ? C'était la totale dites donc !

La scène est cocasse. Les regards se tournent vers les cousins. Il faut avouer qu'Ibuki est parfaite pour attirer l'attention.



Aidée par Dai, elle finit par retirer la dernière nouille collée dans ses cheveux. La douleur se dissipe peu à peu. Elle tord son tablier dans le bol, avec l'espoir de récupérer un peu de bouillon. Voilà qui est bien triste : sa petite soeur lui a cassé les oreilles toute la semaine pour une soupe. Pour une fois qu'elles ont la maison pour elles seules...



L'iryō-nin se redresse et se frotte les genoux pour se débarrasser des narutos qui lui collent aux jambes.

Poing dans la paume ; Ibuki a une idée brillante, oubliant son remord d'il y a quelques secondes.

Bon, Ibuki ne riait jamais de lui. Son caractère entraînait plutôt le fait que les autres rient de lui à cause d'elle.

Bon, il l'avait en fait fini depuis un moment pour ensuite vagabonder mais ça, sa cousine n'avait pas besoin de le savoir.

Il avait bien séparé et articulé les mots, comme s'il parlait à une enfant particulièrement difficile, ce qu'il avait l'impression de faire.
Sans perdre son sourire pour autant, il soupira. Merci pour ce rappel gratuit du fossé entre lui et son cousin. Déjà que Seishiro ne se gênait pas pour le taquiner avec ça dès qu'il en avait l'occasion, si en plus sa cousine, volontairement ou non, s'y mettait elle aussi....

Voila, il lui restait ça. Essayer de retourner Ibuki contre son cousin. Petite vengeance fort sympathique.

La perspective de manger avec ses cousines le réjouissait bien plus que celle de manger seul, alors que sa mère et son oncle étaient sortis, et la soirée promettait d'être bien plus amusante que prévu.

Ibuki aime bien taquiné son cousin. Sei-chan aussi d'ailleurs, mais comme elle a dit, les occasions se font plus rares désormais.



Petite chiquenaude sur le bout du nez et sourire en coin ; Ibuki fait la mignonne.



Ibuki lui prend les épaules. Son visage est écarlate.



De petites larmes perlent à ses yeux, qu'elle essuie du revers d'un doigt. Elle frappe ses paumes l'une à l'autre.

"Maître des guilis" ou "Estomac sur pattes" lui traverse l'esprit mais il se garde bien de le dire. Si même lui commence à s'appeler ainsi...

Ibuki fait la mignonne, Dai fait l'enfant.
Et Sei-chan ? Sérieusement ? Pourquoi il n'avait pas un truc ridicule lui ? Bon d'accord Seishiro n'avait pas un nom qu'on pouvait transformer en légume facilement, mais on devait quand même pouvoir faire quelque chose. Sushi ? Il allait devoir creuser la question.

Sa cousine commence à s'écarter complètement de l'innocent sujet, mais c'est qu'elle va lui faire une crise de panique !

Par contre il faudrait un jour s'inquiéter de celui d'Ibuki....

Elle réfléchit, doigt au menton et yeux au ciel. Difficile de choisir quand on respire la soupe et que son ventre grogne.



Roule des yeux, clignote clignote.



Elle pivote, l'eau à la bouche et une main sur le ventre. Ce sera un grand festin ! Dommage que Sei-chan soit absent... Ibuki espère juste que Papa sera endormi, afin qu'elle puisse le rouler dans le tatami et l'enfermer dans sa chambre.
Rouler dans le tatami.... Ah !

Avec sa cousine, il fallait être habitué à passer en cinq secondes du coq à l'âne, parce qu'elle répondait très rarement à la question, et rien qu'à la question. La laissant donc faire son monologue et s'interroger sur un mélange possible entre son nom et baka, il attendait patiemment qu'elle finisse, ou lui demande de répéter la question, ce qui arrivait souvent. Quand elle conclut qu'elle ne voulait rien de spécial excepté du poulpe - tout ça pour ça -, il commença... :

.... Et ne termina jamais sa phrase, puisque Ibuki venait de recommencer à parler, ayant eu une illumination.

Lorsqu'on voulait finir une conversation avant la tombée de la nuit, ne jamais poser de questions ou laisser des choix à Ibuki Chikara si on pouvait les faire soi-même. Tous les habitants de Konoha devraient connaître ce principe pour leur propre sécurité, y compris les Hokages. Non en fait, sutout les Hokages. Il aurait bien donné un lieu précis en prime, mais sa cousine avait, pour la soirée, plus d'obligations que lui et il n'allait pas lui imposer sa propre liberté.

Dit-elle, déjà sur le départ, la main en l'air, les dernières effluves de soupe dans son sillage. Une fois que la petite tête de son cousin est aspirée dans la masse de passants, Ibuki pivote les talons et se met au trot. Une heure, pour quelqu'un avec autant d'énergie, dure une éternité. Elle n'aura sans doute pas assez de temps...
C'est à peine si elle salut ses senpais lorsqu'elle entre dans la clinique, se dirigeant directement aux toilettes. Là, elle cache ses vêtements de rechange ; on ne sort jamais très propre de la salle d'accouchement. Devant la glace, elle fredonne tout en se dévêtant. Elle soupèse d'abord son bustier d'un regard satisfait, comme chaque fois qu'elle regarde son reflet.



Elle est désormais nue et tente de trouver un ensemble convenable. Elle passe un long moment à tenter de déterminer l'assortiment parfait. Ibuki garde ses cheveux pour la fin.



Elle a son pantalon dans la bouche, son chandail à ses pieds...



Comme à son habitude, Ibuki abandonne tout projet capillaire et passe un bandeau dans ses cheveux. Rapidement, elle s'observe, se questionne, tente d'ajuster mais voit l'heure... On cogne à la porte ?



Elle sort, en nage, sans réellement avoir modifié son look pour le pic-nique. Sourire au senpai, sourire aux patients, c'est le temps de quitter.



Elle sort. Fiou, c'était juste.



Son cousin la laisserait-il s'engouffrer à nouveau dans la clinique ?

Il tourna les talons et passa d’abord chez lui. Lui aussi, il voulait se changer. Il avait parlé à Ibuki dans sa tenue d'entraînement mais pas question qu'il pique-nique avec ses deux cousines préférées dans cette tenue. Dai ne mit pas autant de temps que sa cousine à se préparer - était ce du talent ou simplement de la normalité ? - et pu vite partir, l'argent en poche, acheter les sushis dont sa cousine avait tant envie, choisissant les plus appétissants.
Passant le restant de l'heure à vagabonder (pour changer !), il finit par arriver avec cinq bonnes minutes d'avance devant la clinique. Il voit sa cousine sortir comme une furie du bâtiment.

Une fois tous les deux plus ou moins fin prêts, il commence à l'entraîner vers un bon endroit pour pique niquer avant que quelque chose ne fasse tilt :

Il réfléchit : il a les sushis -toujours la nourriture en premier -, lui-même, Ibuki et...

Et bah bravo, sa cousine lui était complètement sorti de l'esprit. La classe. Et Ibuki qui n'avait sûrement pas eu le temps d'avertir sa sœur du pique-nique....

Elle rit ensuite.



Ibuki mène le chemin. Elle aide Dai à porter les courses.
Ils finissent par trouver la sœurette et comme l’a prédit Ibuki, elle est attablée avec ses amies à jouer aux cartes. A la vue du duo, toutes se tournent vers Sora qui rougit derrière son jeu. Elle fait aussi les gros yeux à Ibuki et son regard fuit celui de son cousin.

La modestie était l'une de ses nombreuses et principales qualités, même s'il avait dit ça sur le ton de la plaisanterie.

Il ne comptait pas se disputer avec sa jeune cousine qu'il n'avait pas vu depuis un bail. Et puis, ce n'était pas lui son grand frère, donc c'était normal de laisser parler Ibuki, non ?
Une fois arrivés, il reconnaît Sora entre quelque autres filles. Ses amies se tournent aussitôt vers elle et il voit ses joues devenir rouges derrière ses cartes. Il doute qu'elle rougisse ainsi à chaque fois que sa sœur vient, alors c'est lui le problème ou simplement le fait que tout le monde la regarde ? Elle s'applique à ne pas croiser son regard et il renonce à insister.