Je connaissais des jours d'ennui, ceux dont vous n'avez goût à rien, ou du moins, une certaine flemme à faire quoique ce soit. Aujourd'hui, était un de ces jours. Par principe, ces journées là, je les passais dans l'arène. C'était en quelque sorte un entraînement, j'observais des gens combattre, je fais semblant d'analyser, et je m'habituais au sang. Bien sur, tout cela n'était qu'un gros ramassis de connerie, le sang, je le connaissais, plus que cela, je l'aimais, que ce soit le miens ou celui de mon adversaire ou d'un quelconque inconnu, je savais l'apprécier à ça juste valeurs. J'aimais l'arène, où du moins, j'appréciais l'ambiance qui s'en dégageait. Des cris de joie, de dégoût, de mise à mort, le bruit des lames qui s'entrechoquait, des bretteurs agonisants, des rares qui suppliait la foule pour vivre. J'adorai voir le peuple qui avait faim et soif d'occupation, et j’appréciai davantage la réponse de notre empereur, de la chaire pour les nourrir et du sang pour les abreuver. Je prenais autant plaisir à voir des esclaves combattre que la populace se divertir. Ils aimaient tous venir frémir devant ce genre de spectacle, certain se pensait même courageux en insultant les des combattants, alors que la majorité d'entre n'avait jamais connu ce qu'était l'ivresse d'un combat, de lutter pour sa vie. Bande de con... C'était donc sa la vie de noble ? Car oui, les meilleures places étaient réservé à la crème de Kumo. Crème dont je faisais partie grâce à mon sang Hattori. Je reconnais volontairement que je disposai également des tribunes possédant la meilleure vue, mais à la différence des hommes et femmes grasse qui m'entourait, moi, je la méritai. J'offrais mes armes et mon sang pour notre empire, j'offrais bien plus que la moitié de ces gens là qui étaient gérant de commerce. Bande de gras du bide, ils s'extasiaient devant des choses qu'ils étaient incapable de comprendre: la mort et le combat...
Toujours était-il, que j'étais arrivé pour assister à la fin d'un des combats programmés. Une femme à la chevelure blanchâtre était allongé au sol, son corps brisé. Il était évident que l'homme qui lui faisait face avait lui aussi subit malgré le fait qu'aucune blessure physique n'était visible. Non, ça blessure était bien pire, elle était psychologique. Il n'était pas rare que l'arène organise des combats au mœurs dérangeante, une mère contre un fils, un mari contre sa femme ou bien encore des frères... C'était ce genre de scénarios tordus qui amusait les Kumojins... J'observai l'homme qui se tenait agenouillé dans le sable de l'arène, tenant dans le creux de ses mains, la dépouille de celle qui devait être sa conjointe. D'ici, je pouvais voir les spasmes qui parcourait son corps. Ce salopard d'esclave devait être en larme... Pouvait-on lui en vouloir ? Comment aurai-je moi-même réagit si mon adversaire à mort se trouvait être ma jumelle ? Aucune idée... Je n'étais pas esclave... L'homme s'était redressé et toisa du regard la foule qui l’applaudissait. Ils poussaient des cris de joie. Les acclamations tombaient sur lui comme une pluie de feu. Ils lançaient des pièces, des fleurs, ils se dressaient en hurlant son nom. Ils tapaient des pieds à en faire trembler les tribune alors que lui vivait probablement le pire instant de sa vie... Si seulement je pouvais l'aider d'un shuriken en plein front...
Je m'avachis dans mon siège, l'un de mes deux pieds posé sur la barrière, mes bras longeant les multiples sièges qui s'étendait de part et d'autre. Je dominai la tribune par ma simple prestance et aisance dans un tel lieu. Certain des spectateurs me connaissait, j'étais une habitué de ce gradin. Nous avons tous nos petites habitudes...
Alors que l'homme était emmené de force et que la dépouille de sa femme était tiré par les chevilles jusqu'à la fosse, Hidemi annonça LE combat de la soirée. Les premiers n'étant que de simple amuse bouche, la tête d'affiche parlait de véritable monstre. J'avais hâte de voir cela! Et qu'elle fut ma surprise lorsque la première herse s'ouvrit et qu'un homme, où devrais-je dire un singe sortit de ce lieu. Il était hideux, juste pour cela, j'aurai payé le prix plein de l'arène. Il était rare de voir une chose aussi... moche ? Non, ce terme ne décrivait qu'une dixième de sa laideur. Son physique repoussant lui donnait un avantage certain dans le combat, qui oserait le toucher de sa main ? Alors que je n'avais toujours pas connaissance de qui serait son adversaire, j'attrapai un preneur de parie et misa ce qui, pour un citoyen de la basse populace, semblerait être une fortune sur ce monstre. Aucun doute, il gagnerait ! Je me fis la promesse d'assister à chacun de ces combats, juste pour le plaisir du divertissement. La seconde herse laissa pénétrer un homme poisson gigantesque équipé d'une épée qui semblait redoutable. Ainsi donc, l'arène se transformait en chenil et ses combattants serait donc des animaux. Cette idée me fit apparaître un sourire au coin des lèvres... Ce soirée m'enthousiasmai alors que le combat n'avait pas encore commencée, à tel point que je ne pu m'empêcher de crier telle une paysanne au travers de la tribune:
« Aujourd'hui l'arène à des allures d'une SPA ! 100 Pièces sur le macaque ! »
Certains des individus qui m'entourait accueillirent mes paroles par un rire tonitruant. Mais rapidement, le silence prit place alors que le babouin lança sa première technique. Et sa laideur s'agrandit, en plus d'être vilain, il était désormais difforme... Mais sa posture avait elle évolué, se montrant nettement plus aggressive. Alors, il se jeta, poing en avant contre le requin scie. Bien évidemment, une attaque aussi prévisible n’inquiéterai quiconque avait déjà combattu dans une arène. Et la suite des événement fut de très courte durée, trop courte... En seulement quelques coups d'épée l'affaire était réglé et la tête du macaque se trouvait déjà dissocier de son corps... Finalement, le combat s'était montré très décevant et je venais de perdre une belle somme d'argent... Ceci dit, je ne pu que reconnaître la qualité de bretteur de la poiscaille, alors, en signe de remerciement, je lui jeta négligemment une pièce au centre de l'arène...