Singe. Rat et Nid.

J'avais visiblement oublié quelques choses d'important dans ce combat, la mesquinerie du singe. De tout temps, il m'avait été compté que les singes se montraient mesquin et perfide. Il tirait profit de la bête et de l'arrogance des humains pour mieux les piéger. Et c'était exactement ce que Saru avait fait avec moi. L'homme au masque de singe m'avait mis en confiance, avait joué avec mon orgueil, pour mieux me ridiculiser par la suite. Par ailleurs, il avait su se montrer malin dans l'exécution de sa technique. Ne dit-on pas, malin comme un singe ?

Autour de moi, l'humidité se faisait plus lourde. Plus oppressante. Plus inquiétante. Bientôt, je compris que le singe c'était joué de moi. En effet, je vis de nombreux piques d'eau -qui semblaient plutôt solide- se former au dessus de moi. Cependant, la formation qu'avait adopté les piques me laissait tout le loisir de choisir mon chemin de fuite. Ayant choisit de partir sur la droite -donc sur la gauche de mon adversaire du moment- je vis les piques aqueux se mirent à bouger et déferler vers la position où je me trouvais précédemment et se rapprochant peu à peu de mon emplacement actuel. C'est alors que, avec une vitesse que je n'avais jusqu'alors vu que dans l'arène, Saru arriva dans ma zone de contact. Il me fut impossible d'esquivé son coup qui, miraculeusement, semblait moins inquiétant que sa vitesse. Néanmoins, avec l'énergie du désespoir et la lucidité d'un mourant, je me mis à cracher sur mon adversaire alors que son coup venait à peine d'être porté. Evidemment, ce n'était pas de la salive que j'avais envoyé sur mon adversaire mais un senbon. Un senbon enduit du poison des Hattori. C'était ici mon seul et unique moyen de défense.

Etrangement, je ne sentis aucun pique d'eau ne serait-ce qu'effleurer mon corps. J'étais encore sec mais une douleur à m'en faire perdre la tête animait actuellement mon plexus et ma zone thoracique. J'avais l'impression qu'une veine avait explosé et que de nombreuses côtés c'était, au minimum, fêlées. Ce coup avait été puissant. Surement à cause de la vitesse.

Pour le moment, je ne pouvais prononcé aucun mot, aucun son. Mon cerveau était focalisé, depuis ma tentative de contre-attaque désespéré, sur la douleur. Actuellement plié en deux, je ne regardais même plus mon adversaire.

Le singe ne prenait clairement pas se combat à la légère. Il ne connaissait nullement toutes les capacités que pouvait posséder un Uzumaki. Mais il craignait suffisamment un seul jutsu pour ne pas lui laisser la moindre chance de le réaliser. Ce qui, aux yeux du singe, lui semblait suffisant pour avoir mis à sa merci le nouvelle arrivant dans le petit groupe d'Usagi. Son coup fut net et précis, mais il eu quand même une certaine retenue. Il ne souhaitait pas tuer son adversaire du jour. Du moins, il n'en avait encore aucune raison, bien qu'il avait une certaine rancune envers ce dernier. Il avait eu le droit à une belle réprimande par sa faute, et le singe de Kumo était très rancunier.


Bien que le singe se soit retenue, il était évident que le rouquin l'avait sentit passer. Dans l'action, le singe n'avait pas immédiatement remarqué la contre-attaque. l'aiguille étant venue se loger dans son épaule. il ne s'en rendit compte que peu après, lorsqu'il la retira pour la jeter au sol. Sans doute le fruit d'une contre-attaque désespéré de sa part.


L'immortel avait t'il mal dosait sa force ? Il ne manquerait plus qu'il est causé des blessures mortelles. Si Usagi venait de réintégrer, il n’apprécierais pas que ce dernier trépasse si rapidement.

Une douleur intense m’assaillait de toute part. Mal en point depuis que mon adversaire éphémère m’avait asséné un poing de poing rapide et puissant, je n’arrivais pas à surmonter la douleur. Mon plexus avait été touché et, par conséquent, ma capacité pulmonaire s’en retrouvait affecté, amoindrit. Chaque respiration me faisait l’effet d’un coup de kunaï, dans les poumons, et provoquait de vives douleurs dans ma cage thoracique ainsi qu’au niveau de mes voies respiratoires, irrité. Des expectorations sanguinolentes accompagnaient chaque expiration et, ce gout ferreux commençait à être très présent dans ma bouche.

Afin de mieux respirer, et mieux voir mon vis-à-vis, je m’étais redressé. Passant d’une position où j’avais été plié en deux à une position semi-droite, je ne regardais pas encore Saru dans le blanc des yeux. Le dos rond, encore quelques peu courbé, m’obligeait à regarder son torse, son épaule. Et, lorsque je vis que mon aiguille n’avait pas manqué sa cible, j’eus un rictus de joie. De plaisir. Finalement, je n’étais pas si mauvais. Même si, dans un combat véritable, je n’aurais pas survécu à cet affrontement, j’aurais pu permettre à un autre de tuer mon adversaire.


Je n’avais pas encore les qualités nécessaires pour devenir eisei-nin mais j’avais prévu le coup en emportant un antidote au poison que je te transportais. Par mesure de précaution. Je m’approcha donc de lui, toujours mal en point et souffrant d’atroce douleur, et dit donna l’antidote.

Le singe fût légèrement surpris par le petit rictus qu'avait pris le perdant du duel. C'était parce que sa petite aiguille avait fait mouche? Ce n'était pas vraiment quelque chose d'inquiétant. Ne remarquant que très peu les changement s'effectuant sur sa vue. le poison commencer tout juste à faire effet. Méfiant, il accepta donc l'antidote mais l'observa d'un œil suspicieux derrière son masque.


Ce qui semblait déjà pénible pour le nouveau membre de la ménagerie d'Usagi. Il n'avait pas vraiment confiance en Soma, la naïveté du singe était souvent un gros défaut sur le quelle il travaillait. Sauf que, au vue du résultat de leurs duel, il voyait mal ce dernier attenter à sa vie. Fin c'était quand même l'invité d'Usagi. Il fini donc par soulever légèrement pour avaler le contenue de la fiole.

Ce fut avec un regard suspicieux que Saru pris l’antidote que je lui tendais. Il n’avait peut-être pas encore de signe perceptible mais je savais que mon poison avait mouche et que des signes seraient apparu tôt ou tard. Vue changeante puis flou, augmentation du rythme cardiaque et forte sudation. Mais, maintenant qu’il avait pris ce médicament, tu rentrerais rapidement dans l’ordre.

Néanmoins, en observant les gestes et attitudes de l’homme masqué, je compris qu’il n’avait pas -encore- confiance en moi. Et je ne pouvais pas lui vouloir. Après tout, de son point de vue, je débarquais chez lui, sans aucune preuve d’une quelconque invitation ou permission, en m’étant déjà installé. Mais, malheureusement, c’était la vérité. Je faisais bien parti de cette équipe.


Je ne pouvais plus me battre. Le singe avait été tactique. Il avait maîtrisé de bout en bout notre court échange. Il m’avait jaugé puis était passé à l’action. Son -unique- coup, puissant et rapide, avait suffit à me mettre hors combat. Je n’étais pas au niveau. Pas encore.

Le singe continuait de jauger de la tête au pieds l'Uzumaki. Le singe connaissait maintenant le lapin depuis de longue année et, pourtant, son raisonnement lui échapper encore. il lui arrivait d'avoir des idée que seul lui pouvait comprendre. néanmoins, il n'agissait jamais en dehors de l'intérêt de l'empire. Enfin, ce de ce que singe suceur de sang savait. Car il n'avait pas connaissance de tout les agissement de son ami Usagi.


Il s'entendez parlé celui-là? Usagi l'aurait pris pour devenir son potentielle remplaçant? La bonne blague! D'ailleurs il n'y avait aucune raison que le lapin ait besoin d'un successeur. Le singe assurerait toujours sa protection et il n'était pas si vieux pour craindre le trépas encore... Quoi que, au final, Saru n'avait aucune idée de l'âge d'Usagi, il ne lui avait jamais demander. Mais il n'avait pas de cheveux blanc. Il ne pouvait donc pas être si vieux. Non, c'était certainement une blague de Soma. le singe se mît alors à éclater de rire.


Evidemment, c'était l'explication la plus logique. D'ailleurs, le singe ne savait même pas ou se trouvait le lapin, mais il était sûr qu'il ne craignait rien. Il ne partait que rarement seul dans des situation dangereuse... A sa connaissance.

Les pommettes rougissantes, je regardais l’homme au masque de singe. Je vais de lui annoncer la raison de ma venue dans cette équipe, à savoir le remplacement d’Usagi à plus ou moins longue échéance, et cela ne semblait guère être à son goût. Peut-être ne me trouvait-il pas à la hauteur de cette tâche.

Il fallait bien avouer que la prestation que je venais de lui livrer n’était guère fameuse mais, il fallait bien en convenir, je n’avais jusqu’alors reçu qu’une instruction limité dans la maîtrise des divers arts ninja. Hattori Kazuna, la vipère de Kumo, et sa meilleure amie, Hattori Fumi, avait commencé à m’instruire mais je n’avais été capable d’accomplir aucune technique -hormis celle de mon clan que je maîtrisais déjà- ce que mon ancienne maîtresse avait interprété comme un manque de talent et une perte de temps. J’avais dû ainsi apprendre seul les rudiments des arts ninja, comme le lancer de Kunaï et sa dissimulation.

Néanmoins, je comprenais la réaction de Saru. Usagi semblait être un grand ninja. Un ninja un peu fou, avec une logique qui lui était propre, mais un ninja puissant et aux connaissances sans fin. Et il semblait impossible qu’un individu sans talent tel que moi puisse, un jour, lui succéder. Et puis, cela voulait dire quoi lui succéder ?



En repensant à cette danse étrange, je me demandais si, comme je l’avais cru au début, il ne s’était pas joué de moi. Après tout, ces mouvements ne ressemblaient en rien à des mudras. Mais il m’avait dit de la travailler, alors je me devais de m’exécuter. Il était mon senseï.

Bien évidemment, le singe ne pouvait pas non plus comprendre les attention du lapin vis-à-vis de ce "successeur". C'était un personnage énigmatique et sa folie apparente masquer a merveille la moindre attention. Le singe arrivait parfois à percer quelque information mais sans plus. Ainsi, il former soma à de nombreuse technique? Entre Soshi et lui, le singe n'avait plus tant d'attention que sa de son ami lapin et il en serait presque jaloux si Soma n'avait pas abordé la légendaire technique de la Macarena no jutsu d'Usagi. Ce qui lui fît avoir un immense sourire que son masque caché à merveille.


S'amuser de la naïveté d'autrui? Un comble lorsque l'on l'était soit même!


Utile à quelqu'un? La nouvelle recrue se voyait donc déja comme un outil, mais il se trompait dans la finalité. Il n'était pas là pour être le jouet d'Usagi mais un outil pour Kumo. C'était sa, la vocation de cette petite équipe initialement. Usagi n'était que l'intermédiaire, même s'il avait sans doute d'autre projet personnelle également. Il semblait bien plus libre que les membre de cette équipe d'ailleurs.