L’avancement de mes recherches

C’était une bonne journée, vraiment une sublime même. J’avais enfin acquis la compétence que je désirais depuis des années. Ce n’avait pas été facile et la première personne que je voulais prévenir était ma sœur. Elle devait sûrement encore être chez elle à se pouponner, dans un sens, je pourrais sûrement lui servir à quelques choses quand elle sera vieille. Ça me faisait sourire même si elle le prendrait très mal. Mais il y avait tout autre chose avec cela, je m’obstinais à trouver des réponses, en parallèle avec mon apprentissage de l’art de la médecine. Un art des plus utiles pour les frères d’armes mais surtout pour ma quête.

À rêvasser, j’avais dépasser la demeure de ma sœur... j’étais vraiment tête en l’air. Je faisais vite demi tour pour m’y précipiter. Je me mettais à courir, car j’étais carrément deux à trois rues plus loin.

Après une dizaine de minute, j’arrivais face à la demeure et j’entrais sans prendre la peine de frapper... elle allait encore me réprimander.



Ce que je pouvais dire, étais assez pathétique mais réaliste. Ça frôlait le narcissisme alors qu’elle devrait se préoccuper de chose bien plus importante... en attendant, elle ne me répondait toujours pas !



Plus de temps à perdre, je me dirigeais vers sa chambre.



Je pénétrais dans sa chambre et la...

Le bruit de la porte qui claque réveilla la belle Kioko. Elle ouvrit les yeux dans un sursaut. Elle voulut se retourner dans le lit en grognant mais fit face à la tête d'un inconnu. Ou du moins, elle mis quelques seconde à le reconnaître. Il s'agissait du maître d'arme du Mizukage. Mais que faisait-il là ? Le cerveau de Kioko surchauffa. Il brûla même lorsqu'elle entendit son frère l'appeler. Elle resta donc figé un temps qui lui paru interminable. Des images de sa soirée revint. Elle se vit aux côté du maître d'arme, réalisant son rire le plus féminin, boire du vin de qualité, sirotant sa coupe de cristal ... Kioko sourit au souvenir de cette soirée. Mais rapidement, elle fut rattrapée par le boucan que faisait son frère dans la maison. Elle se leva délicatement afin de ne pas réveiller le ninja qui dormait à point fermé, elle attrapa un kimono dont elle se revêtit juste à temps que son frère entra dans la pièce.
Elle lui fit des grands gestes pour qu'il se taise et le bouscula hors de la pièce avec elle. Puis elle ferma délicatement la porte et chuchota très fort à son frère.



Elle le poussa encore pour aller dans la cuisine, là où le maître d'arme ne pourrait pas les entendre. Elle était très peu vêtue mais Kioko n'était pas très pudique. Son corps était son allier le plus précieux. Et le fait que son frère la voit ainsi ne l'importunait guerre. En tout cas, il n'avait pas intérêt à baisser les yeux si non la kunoichi utiliserait son genou pour lui remettre les bijoux de famille à leur juste place.



C'est vrai, que faisait-il là ? Il avait l'habitude de débarquer dans la maison sans prévenir mais c'était rarement avec autant d'excitation.

Mais elle me voulait quoi elle ? Mes yeux dérivait rapidement et il semblait y avoir quelqu’un dans son lit... j’en étais vraiment navré... mes capacités allaient vraiment lui servir beaucoup, elle va devenir ma meilleur cliente. Elle me poussait en dehors de la chambre et elle chuchotait suffisamment fort pour que je comprenne que j’ai mal fait... je soupirais, elle me fatiguait avec ses combines qui la feraient presque passée pour une fille facile, pour ne pas dire autre chose.



Je n’ai pas su me retenir de cette remarque désobligeante alors que je me faisais trainais jusqu’à la cuisine. Ce type devait être important pour qu’elle me fasse un jeu pareil. Elle m’énervait au plus haut point. Elle n’avait même pas prit la peine de se vêtir correctement. J’avais honte et je détournais le regard, c’était ma soeur, mais je ne tenais pas avoir ses attributs... loin de la.



Je souriais, c’était plus pour la taquiner.



Je ne sais pas si cela aller faire le moindre effet. Je prenais un verre que je remplissais d’eau et de ma poche je sortais une petite fiole contenant de l’extrait de menthe très concentré. J’y versais quelques goutes dans le verre et je lui tendais.

L'irou-jutsu ? Son frère lui avait parlé de son envie de maitriser cette spécialité mais Kioko ne pensait pas qu'il aurait la patience de le faire jusqu'au bout. Elle eu donc une réaction de surprise qu'elle atténua rapidement afin de ne pas paraître trop impoli. Son frère était venu pour des félicitations, elle allait lui en donner.



Kioko lui fit un grand sourire. Son frère s'était investit dans quelque chose donc peut-être qu'il allait un peu plus lui laisser la paix à présent. Notamment l'arrêt de ses commentaires déplacés.



Elle attrapa le petit flacon qu'il lui tendait.



Kioko fit son air supérieur, comme elle savait si bien le faire. Elle avala quelque gouttes de la potion de menthe puis mis la main devant la bouche pour sentir sa propre haleine. Plutôt efficace !

Il y avait une légère réaction ... de stupeur suivit d’une petite félicitation qui me laissait perplexe...



Encore une piquante, des fois pour rire et d’autre non... mais elle me sortait du nez, pour pas dire autre chose avec son air hautain. Et elle continuait son blabla habituel...



Un jour, elle risquait de le payer très cher et elle viendra pleurer... bref, ç était mon problème sans l’être. Elle m’arrachais la fiole de mes mains.



Je déposais le verre que je lui avais préparé. Boire cela pur allait lui causer quelques problème gastrique équivalent à un lavage du colon...



J’allais continuer d’insister.



Ce n’était pas le seul but de ma visite.

Et blablabla, et blablabla ... Konton répétait sans cesse les mêmes avertissements comme un vieux disque rayé. Kioko ne l'écoutait même plus. Elle avait attrapé un peu de pain qui trainait dans la cuisine et s'engloutissait une tartine.



Elle lui tendit une tasse de thé tout en ignorant toujours ses reproches.



La kunoichi pris elle-même une gorgée de thé. Cela allait l'aider à faire passer son mal de tête qui tambourinait son crâne à chaque exclamation de Konton.



Kioko fila dans sa chambre qu'elle pris soin de fermer derrière elle. L'homme était toujours endormi dans son lit. Elle s'approcha de lui, et le réveilla par un doux baisé dans le cou. Le maître d'arme grogna, puis ouvrit les yeux et fit un sourire à la belle Kioko. Celle-ci le lui répondit. Elle aurait bien aimé lui donner un peu de menthe à lui aussi mais il y avait des choses plus urgentes.



Elle lui donna ses habits et le stressa un peu pour qu'il aille plus vite. Elle même s'habilla de façon plus "descente" comme dirait son frère, se recoiffa rapidement puis ouvrit la porte de sa chambre.

Je perds mon temps avec elle, ce n’était pas faux et je ferai mieux d’utiliser mon énergie pour autre chose... mais ç était tout de même ma sœur, je ne pouvais pas m’y empêcher.
Je prenais la tasse qu’elle me tendait, discuter avec elle de se comportement ne servait à rien... encore une fois. J’avais I’espoir qu’elle m‘écouterait un jour...

Je buvais à la tasse quand elle partait pour se préparer sans avoir eu de réponse sur le type qui était dans son lit... un mystère de plus. Je m’asseyais en l’attendant. Il fallait être arme de patience, mais ça en valait le coup là. Elle allait être très très surprise de ma prouesse.

J’entendais un bruit de chute à l’extérieur, son amant avait dû se fuir par la fenêtre et il avait dû chuter en espérant qu’il se soit tué. Elle redescendait coiffé et habillé. Je me relevais en me dirigeant vers la porte.



J’avançais d’un bon pas, il n’y avait pas de temps à perdre.



Mon laboratoire se trouvait dans les bas fond de Kiri, pour éviter d’être trop à vu d’éventuel curieux.



On arrivait dans un bâtiment qui semblait abandonné. J’y entrais et incitant ma sœur à me rejoindre. Je prenais soin de bien fermer la porte derrière nous. La, il y avait une trappe que je soulevais et il y avait des escaliers m. On descendait pour enfin arriver dans un laboratoire assez bien équipé et sur la table d’opération il y avait un corps sans vie.



Je m’avançais vers la table.

Kioko suivit son frère un peu distraite : elle n'avait vraiment eu le temps de se préparé, et elle avait donc ses cheveux qui n'étaient pas exactement comme elle le voulait. Et en plus son frère -il le faisait exprès, c'est sûr!- avait décidé de la faire défiler dans tout Kiri et tout les villageois la voyaient mal coiffé. La kunoichi en voulait terriblement à son frère de gâcher son apparence ainsi.
Finalement ils arrivèrent à "son laboratoire" qui était plus un bâtiment en ruine avec probablement des drogués.



Kioko suivit son frère en râlant et en l'injuriant jusqu'à ce qu'ils se retrouvent devant le cadavre. Là, Kioko se figea. Son frère avait volé un cadavre ? Mais il était encore plus fou qu'elle ne le pensait !



C'est à peu près tout ce qui lui venait à l'esprit dans un premier temps. Le pire dans cette histoire c'est que Konton ne semblait pas ressentir le moindre remord. Tout avait l'air normal.



Kioko s'assit par terre et mis la main sur son front. Comment allait-elle faire pour lui faire entendre raison ? Réparer toutes ses conneries comme d'habitude? Elle avait mal à la tête rien que d'y penser.

Un sourire sadique s’affichait à la vie de ce corps et de tout ce qu’il avait déjà pu faire.



Je mettais alors mes mains sur le corps.



Le chakra insufflait dans le corps inerte.... la nécromancie le plus beau des domaines. Braver la mort.
Le corps se redressait sur la table d’opération et il se mettait debout à côté de moi...



Je m’approchais de ma soeur en gardant ma vision sur le corps.



J éclatais de rire.



Je riais de plus en plus.

Kioko n'écoutait qu'à moitié son frère. Elle l'avait toujours trouvé un peu bizarre, un peu excentrique .. Mais là ? Etait-ce vraiment son frère ? N'y avait-il pas eu un soucis au niveau de la génétique ? Qu'il n'ai aucune notion du bien et du mal ?



Elle regarda avec horreur le corps mort bouger. C'était écoeurant. Le monde ninja ne tolèrerait jamais une telle hérésie. Les corps morts doivent rester en paix. Par reflex, elle envoya son poing dans la figure de son frère pour que ce terrible mécanisme s'arrête.



Kioko pleurait. De colère, de peur, de tristesse. L'avenir de son frère était fichu. Si Kiri découvrait ce qu'il faisait ... Ils allaient au mieux le bannir du village. Et encore, c'était la meilleure solution. Et plus jamais elle ne le reverrait. La belle blonde tomba à genou le visage mouillé dans les mains.



Qu'allait-elle faire ? Le dénoncer ? Le pourrait-elle seulement ? En avait-elle la force, de dénoncer son propre frère ? Elle ne pouvait pas fermer les yeux sur de telles horreurs.

Drogué, j’éclatais de rire en l’écoutant... c’était mal me connaître, je devais garder toutes les capacités intellectuelles pour mes expériences. Je me mangeais alors un bon coup de poing dans la face, je me cognais dans la table et le corps animé tomber lourdement au sol. Je saignais du nez, elle me faisait bien rire sur le sujet de la folie.



Elle pleurait... pathétique ou simple comédienne. Je m’approchais tout près d’elle en la regardant dans les yeux. Je m’étais servi d’elle totalement et je l’assumais.



Je me redressais et je remettais le corps sur la table.



J’embarquais le corps dans une pièce annexe que je balançais comme un vulgaire déchet.

Il l'insultait et lui demandait de l'aide en même temps. Il avait vraiment perdu la tête. Kioko se redressa. Sécha ses larmes. Elle n'avait donc plus le choix.



Elle le regarda sévèrement. Probablement pour la dernière fois. Son choix avait été rapidement fait. Jamais elle ne se laisserait entraver sa liberté par un tel fardeau à porter. Il lui demandait bien trop. C'était contre tout ce qu'elle défendait. Kioko est une femme qui aimait les apparences, la beauté des choses ... Les cadavres, la nécromancie .. C'était contre sa façon d'être.



Kioko se trouvait très clémente de lui proposer ce choix. Après tout, c'était quand même son frère. Elle devait lui laisser une opportunité. Et aussi pour que elle, ne puisse pas regretter plus tard. Elle attendait la réponse de Konton mais était déjà déçue, quelque soit l'issue de cette discussion.