Livraison surprise

J’étais heureux et curieux de me rendre à l’hôpital afin de voir comment ceux ci se servait de mes plantes et concoctions. L’utilisation et la fabrication devaient être sûrement moins respectueuse que la mienne... mais encore une fois, je ne peux pas faire comprendre aux autres que le respect est rendu de manière conséquente grâce à Mère, ils ne comprennent pas ce concept.

On déambulait à deux dans les rues de Konoha, belle journée de printemps où les rares arbres fleurissaient. Je devrais faire une requête envers le Hokage pour embellir un peu nos rues et nos quartiers



C’était une voix difficile celle de l’iroujutsu surtout si il voulait l’utiliser correctement. On arrivait enfin face à l’hôpital, bâtiment assez imposant, il le fallait, la capacité devait être adéquate en cas d’attaque ou de guerre. Les portes étaient face à nous et d’un geste je regardais le Kitto.

Nous marchions dans les rues de Konoha pour nous arriver à l'hôpital où les journées se ressemblaient, malgré les différentes pathologies des patients.


Il invitait son ami à entrée à l'intérieur de la bâtisse. Hiroki se dirigeait à l'accueil pour annoncer que Kuma venait les approvisionner en plante pour les malades et futurs malades.


Il l'emmenait dans les salles où se trouvait tous les stocks de fiole, antidote, plante et autre que possédait l'hôpital.

Je me laissais guider et j’entrais dans l’hôpital où Hiroki m’annonçait. Il l’emmenait rapidement dans la salle contenant tout les diverses remèdes pour soigner les konohajins. En suivant ses dires, je regardais un peu le stock... il y avait des plantes placebo qui ne servaient totalement à rien. Je les prenais et les mettais directement dans les poubelles de la salle. Je sortais alors de mon sac les diverses plantes et fioles pour remplir les trous que j’avais fait...



Il allait falloir remédier à tout cela.

Le Kirishitan prenait bien ses aises pour refaire le stock. Le problème était le suivant, comment Hiroki allait-il expliquer à son supérieur le pourquoi du comment les produits et plantes pour les patients se faisaient remplacer par d'autres.

Une fois que celui-ci continuait son tri, il expliquait que la plupart de ce qui se trouvaient dans cette salle n'était que placebo et contrefaçon. Peut-être pas tout, mais une grande partie, oui.
Après avoir terminer son petit ménage, Kuma était prêt pour aller auprès des patients.


D'un ton plus mélancolique il continuait dans sa lancée.


Il se tournait alors vers son ami et lui demandais conseil.

Ce n’était pas de la responsabilité de Horiki, je n’étais pas médecin mais j’avais une grande connaissance des plantes ceci dit. Il m’expliquait les différents types de cas qu’il pouvait y avoir au sein des unités de soin. Assez banale dans un premier temps.



Il le parlait d’un cas rare sur un bébé. Une histoire bien triste pour quelqu’un qui venait de naître. Mère avait parfois ces caprices, mais je ne savais pas encore tout ses secrets qui permettrait sans doute une plus grande efficacité. Mais la mère présentait le même type de symptôme, ç était peut être génétique.



Je continuais à réfléchir... éviter une lourde opération était peut être possible... avoir ce que c’est exactement.

Hiroki accompagnait alors le Kirishitan jusqu'à l'enfant. Après avoir passer plusieurs couloirs de ci, de là, les deux hommes arrivaient enfin à la bonne porte. Toquant à la porte et entrant dans la pièce.

Cette femme interrogeait le spécialiste des plantes en lui posant tout types de questions. Quelle profession faisait-il ? Connaissait-il un traitement qui pouvait aider son enfant et elle aussi par la même occasion.


C'était une femme de caractère qui n'aimait absolument pas tout ce qui était du domaine médical. Elle refusait constamment tout type de soin pour elle. Hiroki souriait, mais restait soucieux en silence.

L’hôpital était un véritable dédale labyrinthique d’une laideur et froideur déconcertante. L’environnement dans lequel on évoluait joué beaucoup sur le morale. Peu le comprenait encore maintenant, je devrais d’ailleurs en toucher un mot aussi... il y a tellement de chose a changer que la tâche serait des plus ardue.

Au bout d’un moment, on arrivait dans la chambre en question et il me présentait à la mère du bébé. Sans perdre de temps, elle me posait plusieurs question sur mes compétences et si j’avais la possibilité de faire quelque chose pour elle et pour son enfant. Elle ne semblait pas très coopérante et pourtant, elle allait devoir l’être si elle voulais sinon est une chance de soigner son enfant et elle par la même occasion. Je m’approchais d’eux tout en souriant.



Dur de froid, il fallait parfois être comme ça afin de créer un choc pour que la personne réagisse, en espérant que ça marche sinon, ç était peine perdue.

La femme savait très bien ce qui attendait son nourrisson si elle ne coopérait pas depuis un petit bout de temps. Hallélujah ! Elle acceptait enfin l'aide que nous lui proposions. Hiroki commençait à l’ausculter pour savoir où se situer cette potentielle infection dans son corps en ce qui concernait l'enfant cela était un tout autre problème. Il commençait par la tête et descendait au plus bas. Le diagnostic était le suivant:


Il prenait un air encore plus sérieux et contrarié que celle-ci ne voulait pas être consulter depuis l'accouchement.


Il inscrivait sur le dossier et appelait une infirmière pour que celle-ci puisse commencer les soins de suite, afin de limiter la casse. Il se penchait au-dessus du nourrisson qui devrait probablement suivre le même traitement que sa mère.


Hiroki se tournait vers son ami, il lui posait la main sur son épaule et lui affichait un grand sourire.


Il sortait de la pièce, rejoignant le couloir.

Je m’écartais pour laisser Hiroki faire l’examen... elle avait enfin accepté cela. Il saura sans doute lui trouver un traitement adéquat. J’étais toujours impressionné du pouvoir des médecins. Utiliser le chakra d’une telle manière demandait beaucoup de travail. Il n’était pas beaucoup, il fallait au mieux les préserver.

C’était une mst, il y avait des catins à Konoha... si c’était le cas, la vie dans se pays se déclinait de plus en plus. Il allait leurs administrer des antibiotiques... je ne suis pas médecin, mais cela ne suffira pas totalement, mais pour traiter déjà l’infection et après faire le travail de fond. Très bon diagnostique et solution. Les plantes n’allaient pas suffire et je m’en doutais que je n’allais servir à rien à part être spectateur.



Je disais cela dans le couloir pour être poli.



Mon regard se durcissait.

La question suivante était des plus intéressante, car le jeune Kitto n'avait jamais eu ce genre de cas là jusqu'à présent et il ne possédait à ce jour aucune compétence dans le domaine.


Voyant l'homme devenant sérieux, Hiroki prenait son air sérieux à son tour.


Hiroki continuait la visite guidée et passait de patient en patient accompagné de Kuma. Après cette dure journée les deux hommes discuteraient sûrement dans peu de temps des choses à améliorer au sein de cette bâtisse.

Je voyais là encore l’égoïsme, la peur et l’indécision de ses pauvres gens.



Une idée? Je suis étonné et à la limite choqué qu’aucun eisenin n’a fait de recherche là dessus alors qu’elles étaient mortelle, rare bien sûr, mais nettement dangereuse et dont une qui pouvait être transmissible.



C’était une très bonne idée.



On continuait la visite... cet hôpital ressemblait plus à un mouroir qu’un centre de soin... je ne m’y sentais absolument pas à l’aise.


J’inspirais profondément pour reprendre mon calme.

Il lui faisait une tape amicale sur l'épaule en lui faisant un clin d’œil.


Le Kitto s'inclinait avec respect envers le Kirishitan.


Un autre médecin faisait appel à ses services et c'était sur ses mots qu'Hiroki laissait son ami dans les couloirs pour se hâter à sa nouvelle intervention.