Frère d'arme, frère d'âme

Encore un autre mois qui se terminait avec le jeune garçon qu'e recueillait Nori au printemps dernier. Le petit prenait du poil de la bête, lui qui était maigrichon, il devenait de plus en plus musclé et bien gras pour un bonhomme de sa taille. Pour le moment son père ne tentait pas de reprendre contacte ou de venir le chercher ici, car il savait très bien que les problèmes lui tomberaient tel un coup de massue sur la tête.

L'automne, quel magnifique saison où les feuilles tombaient, les fleurs se fanaient et la rosée du matin devenait plus fraîche encore. Pour le moment, Nori et Kuraso se rendait à leur cours habituel du matin après un bon petit déjeuner collectif avec les autres élèves. Le petiot s'était fait un tas de nouveau copain dans ses âges, ce qui mettait un peu de baume au cœur.

Un mois... que le temps passe vite, je ne me rendais pas compte de toute la route que j’avais fait depuis la rencontre de Nori. Il était avec moi le grand frère que je n’ai jamais eu, une famille dont je ne savais pas il y a peu de temps ce que ça signifiait. Tant de choses que j’avais du mal à assimiler. En tout cas, j’étais en pleine forme, bien mangé et un entraînement physique rude.m, je devais par contre combler mes lacunes en français et en mathématique, en savoir plus sur l’historie de notre clan et celle de Kumo. Je faisais un maximum d’effort pour accumuler le plus de savoir, je voulais aller trop vite, j’entrais souvent remis à l’ordre pour ne pas sauter les étapes. Je savais qu’il me faudrait beaucoup d’année pour avoir un niveau correct, j’y arriverai coute que coute.

Aujourd’hui était un jour particulier. Après un bon repas, on allait dans la salle cour et je saluais tout les copains de classes. Ça faisait vraiment du bien d’avoir des gens avec qui vivre et parler normalement... la normalité je ne l’avais jamais connu. Je restais tout de même près de Nori. Je devais choisir mon type d’arme... je regardais alors l’armurier ou Nori m’avait amené ´... il y avait un fameux panel. Si simple shuriken a l’éventail géant. Mon regard se portait directement sur une arme que je trouvais imposante et respectable en même temps.



J’allais pour la prendre... elle était extrêmement lourde... je tirais et tirais encore et je finissais par tomber au sol.



Je regardais Nori.

Quant à Nori, il prenait son bâton habituel avant de rejoindre la salle d'entrainement. Le Maître nous attendait tous, il fallait dire que l'heure c'était l'heure pas une minute en avance et pas une minute en retard ! Il nous séparait tous en deux groupe, ceux qui avaient des armes et ceux qui s'entrainaient au corps à corps. Chacun avait un exercice adaptait à son niveau afin de permettre une éventuelle évolution.
Avant que la séance ne commençait, les élèves se saluaient entre eux et montraient tous leur respect envers le vieil homme.


Tout le monde se taisaient et s'exécutaient.


Les élèves obéissaient encore.


Nous étions tous en duo pour nous entrainer avec un camarade de notre choix ou non. Le jeune de la foudre avait un adversaire plutôt redoutable dans l'art de manier le sabre. Quant était-il du jeune Kuraso ?

Le taijutsu permettait d’augmenter grandement sa force mais aussi sa rapidité. J’allais d’abord me concentrer sur cette voix avant de vouloir manier le Kenjutsu.



Nori prenait son bâton et moi, je remettais bien ma tenue pour être présentable devant le maître. On arrivait pile à l’heure dans la salle de cours. Le maître nous séparait en deux groupes... il fallait mieux. Se risquer à combattre à main nue contre un qui avait une arme était suicidaire. Je saluais tout les camarades avant de me placer comme tout le monde face au maître. On obéissait tous à chacun de ses commandements. Ç’etait du respect envers un aîné qui nous enseignait son savoir. Je regardais Norinqui avait pour adversaire un manieur de sabre... pas facile pour lui, mais je suis sûr qu’il va bien se débrouiller. Quand à moi, a force de rêvasser, il n’y avait plus que quelques personnes de libres qui s’avéraient être les plus fortes du groupe. Je me dirigeais vers l’une d’elle et je le saluais à nouveau.



Le jeune garçon souriait et accepté. On se mettait alors en garde tout les deux. J’observais mon adversaire qui était très rapide. Son poing s’arrêtait juste à ras de mon visage. Je tentais alors un coup de pied haut qu’il bloquait à l’aide de son avant bras et de l’autre il me mettait un coup dans le ventre, pas puissant, mais suffisamment pour me couper le souffle. Je continuais à enchaîner les attaques sans arriver à le toucher et encaissant les coups. Je ne cherchais pas à esquiver, je voulais simplement toucher mon adversaire mais son niveau était nettement supérieur au miens. Je finissais par m’épuiser mais je continuais mes assauts jusqu’à me prendre une gamelle monumentale et me peter le nez. Mon camarade arrivait pour me relever tout embêtait.

L'Hattori majeur regardait l'Hattori mineur se fracassait le nez par terre tout seul. Le petit était plus fonce dans le tas que réfléchi, ce n'était pas bien grave, car toutes ces choses là s'apprenaient au fur et à mesure que l'on grandissait. Pendant ce temps l'élève au sabre de bois menait la dance contre Nori qui ne restait qu'en position de défense pour observer au mieux la façon de faire de son adversaire et d'un coup de bâton bien placer il éjectait celui-ci en arrière. Les deux jeunes ne s'appréciaient pas beaucoup, c'est pourquoi le Maître les mettaient souvent ensemble, pour que les phénomènes puissent se tolérer et non être en guerre perpétuelle. Le jeune homme faisait exprès de tourner le dos à son adversaire, car il savait que cela l'agaçait plus que tout de se montrer supérieur. Alors l'élève au sabre se relevait pour l'attaquer en traite, mais le vieil homme ne l'entendait pas de cette oreille.


Il s'approchait ensuite de Nori.




Après avoir sermonner les aînés, il passait son chemin dans les rangs des cadets. Il s'approchait alors de Kuraso.

Alors que je me mettais sur le côté pour dire de me soigner un peu, le maître sermonnait Nori et son adversaire du jour. Apparement, le maître n’était pas du tout content sur leur manière de faire assez provocatrices et irrespectueuses. Avoir une rivalité, cela permettait de progresser, mais il ne fallait pas que ça tourne en ennemi. C’est un peu ce que je comprenais.

Le maître finissait par venir vers moi, je le mettait au garde à vous et je l’écoutais attentivement. Penser à la défense avant l’attaque, j’avoue ne pas être des plus à l’aise avec ça. J’avais dans l’idée de finir mon rival le plus vite possible sans trop réfléchir, mais le maître avait raison et j’allais essayer d’y aller dans ce sens.

Il finissait par me proposer de combattre face à lui, je reculais de quelques os. Je n’avais aucune chance, il était tellement fort et sage. Mais je ne pouvais pas non plus refuser, ce qui prouverait une certaine lâcheté et j aurai totalement honte envers mon maître et Nori surtout.



Je me mettais en position, comme à mon habitude je connais tête baisé, et je faisais un coup de pied sauté en direction de mon sensei...

Le Maître se mettait en sorte à ce que son côté droit soit plus en avant que le gauche les deux poings bien fermés, les jambes entrouvertes et légèrement fléchis. Le regard sévère il voyait que le "petit gars" tentait de faire un coup de pied sauté. Il attrapait la jambe du petiot et le faisait tomber sur les fesses.


La demi-portion se relevait plus que déterminer ce qu'appréciait très fortement Nori qui celui-ci lançait un conseil au petiot.


Le vieil homme entendant cette petite métaphore ne pouvait s'empêcher de lancer sa jiyaru (tong homme) d'une puissance et d'une rapidité affolante. Le jeune homme se la prenait dans la tronche, pile dans le nez.




Et il commençait à rire en attendant toujours que le petit Kuraso se décidait de l'attaquer une nouvelle fois.

Mon coup n’avait pas fait mouche comme je m’y attendais. J’étais fesses au sol, logique, je n’espérais pas le toucher en fait. A ce demande, je l’imitais afin d’avoir une meilleure posture, je suppose que c’était dans le but de m’enseigner un art martial concret que je pourrais utiliser. Je voulais toujours utiliser la force brut, rien d’autre mais il fallait savoir se battre un minimum afin de pouvoir atteindre son ennemi. Il me disait d’utiliser la force de mes bras. Je les trouvais aussi solide que les petites jambe. Alors que je me concentrais, Nori recevait une savate pleine tronche pour avoir fait une légère moquerie envers le maître. Je ne me laissais pas pour autant déconcentré.



Je concentrais alors mon chakra dans mes poings. J’utilisais la force de mes jambes pour me propulser dans les airs. Mon poing imprégné de chakra pret a percuter de plein fouet le maître.

Tout les élèves n'en croyaient par leur sixième sens, car il pouvaient sentir que le petit garçon usait du chakra pour le concentré uniquement dans ses poings.


Se faisait-il en se caressant la barbe. Mais encore une fois l'élève ne dépassait pas le Maître qui le mettait à terre pour une énième fois avant de reprendre.


Nori le savait et voyait juste depuis le début que Kuraso était un enfant prodige et qu'il possédait en lui de nombreuses capacités à développer.


Le nez en sang le jeune homme s'avançait vers le duo.


La tête de l'Hattori se décomposait lorsque me vieux lui faisait une tape amicale en prime.




Il se tournait vers le gamin avant de lui demander de le suivre pour que les vrais tests commencent.

L’attaque n’avait pas encore atteint sa cible. C’était normal et je me retrouvais encore une fois au sol. Il me demandait comment j’avais appris à manipuler mon chakra de tel sorte.



Aussi simple ou compliqué que ça, je le faisais et c’était tout. Il interpellait Nori qui s’approchait. Il discutait un petit moment ensemble et Nori deviendrait mon sensei et il parlait d’un test. Ça me plaisait beaucoup cette idée, il était fort et j’aimerai bien qu’il m’apprenne plusieurs trucs.
J’avançais vers lui en souriant.



Je saluais le vieux maître avec tout mon respect.



Je parlais à nouveau à Nori tout excité à l’idée de m’entraîner avec lui.

Tout en allant dans la pièce suivante, il faisait un clin d'œil en mode "le type qui avait trop la classe" (alors que non). Ce n'était pas bien grave, après tout le gamin n'y voyait que du feu, il était encore jeune et naïf. L'une des choses que le jeune Hattori de la foudre devait travailler avec lui.


Le petiot ne devait pas comprendre grand chose, alors Nori allait lui faire une petite démonstration. Il saisissait l'un des morceaux de papier qui prenait des petites tables prédisposées à la pièce d'à côté du Dojo. Soudainement, la feuille laissait apparaitre quelques étincelles jusqu'à la brûler entièrement.

La patience, je n’aimais pas ce mot... c’est d’ailleurs pour ça que je m’entraînais hors des heures de cours pour toujours progresser sans relâche. Je ne comptais jamais cesser de m’entraîner pour devenir fort et important. On allait dans la montagne, pourquoi pas, je n’y suis jamais allé... je ne suis même jamais sorti du village en fait. Ça me plaisait bien cette idée pour découvrir un peu les environs.
Il me faisait un clin d’œil et je levais le pouce en souriant. Nori était trop fort et trop cool! Il me parlait de mon premier test. J’étais prêt... mais là suite était bizarre, insuffler du chakra dans un bout de papier? Quel intérêt ?

Nori allait me montrer à quoi ça allait servir, il y mettait son chakra et du papier en sortait des étincelles... il avait un chakra raiton, j’en avais déjà vu auparavant. Je comprenais mieux le sens de ce test.



Je prenais le bout de papier et j’y insufflais mon chakra. Celui ci se mettait à tournoyer dans les airs comme une feuille...