Contrôle du taijutsu étape 1

J’etais totalement dans les songes, mon rêve de transformait rapidement en cauchemar. Je voyais mon père me battre coup de latte de latte de bambou à sang, laissant des marques indélébiles sur mon corps le massacre continuait quand j’osais demander à mon géniteur des bris sur ma mère, je me faisais battre.... enfant de misère que j’étais et mal aimé, cela restait encré en moi..

Je sentais que je l’agitais, voulant sortir de cette vie. Je mateliarisais le maître et Nori qui m’apportait tant. Un père que je n’ai jamais eu et un frère protecteur, voilà ce qu’ils étaient pour moi. Je finissais par sortir de mes songes et ouvrir les yeux à l’intérieur de la cabane. Fixé au plafond je me redressais pour regarder Nori. Ne sachant pas pourquoi, je le jetais dans ces bras et je les fais de toute les forces les larmes aux yeux.



C’était les seules mots qui sortaient de ma bouche et je me retirais en frottant les yeux.

La nuit était longue et très agitée pour le gamin. Il devait certainement faire un cauchemar ou alors rêver de baston. Il ne mangeait rien la veille, car il s'endormait très profondément. Quant à Nori, il dormait à peine cinq heures pour des raisons que l'enfant ne connaissait pas et qu'il ne voulait pas qu'il le sache. Il sortait et s'asseyait devant la cabane pour profiter de l'air frais que lui offrait cette belle matinée en perspective.
Soudainement, le jeune homme de la foudre entendait les pas pressés de l'enfant dans sa direction. Il lui faisait un énorme câliner. L'homme le prenait dans ses bras en entendant le petit lui dire merci.


Puis le petit se retirait de l'étreinte avant de s'excuser de son comportement.

Heureusement qu’il ne prenait pas cela pour de la faiblesse. Mais j’avais encore du mal avec mon passé. Je pouvais l’enfuir éveillé, mais en dormant ç était beaucoup plus difficile de le faire. En tout ça Nori était vraiment gentil avec moi. Je lui expliquais alors mon cauchemar brièvement. Il fallait des fois mieux se vider pour que ça aille mieux après . Je sentais des bonnes odeurs et je n’avais plus rien mangé depuis la veille et vu que l’on va s’entraîner. Il fallait mieux encore prendre des forces.



Je mangeais beaucoup... même beaucoup trop mais j’étais totalement retapé. J’avais tout de même bien dormi et le repas a rechargé mes batteries à 100%.



Je commençais à faire des mouvements dans le vide et je sortais de la cabane pour m’étirer.

Le petit s'empiffrait à en avoir la Dysgueusie. Il semblait en pleine forme après une bonne nuit de sommeil et un repas bien lourd.


Il désignait de son doigt un tronc d'entrainement et lui proposait une méthode antédiluvienne. Dans tous les cas, il savait bien que cela plairait au gamin.


Avant de laisser l'enfant prendre place Nori lui montrait à nouveau les gestes qu'il devait faire avec ses poings et pieds, mais malencontreusement il perdait sa mahabi (chausson) telle Cendrillon perdant sa pantoufle de verre dans les contes. Il laissait Kuraso prendre place et allait chercher celle-ci, c'était la première qu'une telle chose lui arrivait. En voyant le petit s'exerçait, il lui faisait signe de la main en allant dans les bois.


Il avait surtout honte de devoir dévoiler à son élève que c'était l'heure de sa pause caca. Il s'éloignait le plus possible pour ne pas être déranger et se choisissait le coin parfait pour y déposer son fumier. Une fois chose fait... passons les détails. Le jeune homme de la foudre se dirigeait à nouveau vers le tronc et voulait faire une face au petiot. Il se cachait derrière l'immense bout de bois. Hélas, en voulant sortir de derrière celui-ci, l'enfant ne faisait pas la différence entre les deux et le frappait aux testicules. Nori se pliait en deux tant la douleur était forte. Il fallait dire qu'il n'y était pas aller de main morte pour un môme de son âge.

Oh que oui, je débordais d’énergie et j’avais envie de la dépenser de manière constructive . J’avais envie de me spécialiser dans un art de combat aussi, une chose à la fois. Je ne devais pas encore perdre patience. Nori me montrait alors un arbre mais cette fois ce n’était pas pour le couper. Je devais frapper cet arbre à de multiple reprises jusqu’à ce que Nori me dise d’arrêter. Ç était quelque chose qui me plaisait et le faire en pensant à mon géniteur me donnera encore plus de force et d’endurance.



Nori me montrait comment faire, mouvements basique qui n’étaient pas bien compliqué et je lâchais un petit rire quand je voyais son chausson valser dans les airs. Il aurait dû mieux l’attacher. Je retirais d’ailleurs les miens pour me mettre à pied nu. J’aurai de meilleur sensation ainsi.

Je commençais à taper assez faiblement dans l’arbre alors que Nori allait dans les bois rechercher sa chaussure. Je n’arrêtais pas de donner des coups encore et encore en restant concentrait et d’un coup je sentais mon pied aller percuter quelques chose de beaucoup moins dur... il s’agissait de Nori qui était sorti de derrière l’arbre et je n’avais pas fait attention. C’était un coup direct dans les partie...et il tombait au sol... je savais cela douloureux mais un seul coup pour le mettre ko. Je prenais une petite branche et je m’agenouillais à côté de lui et je le toucher avec le bout de bois afin de voir si il était toujours vivant...



J’éclatais de rire et je levais le poing au social.

La réaction de l'enfant amusait Nori même si la douleur persistait d'avantage. Il se levait en peinant et s'éloignait du petit. Au moins ça lui servait de leçon et le fait de voir l'enfant aussi concentrer le satisfaisait.


Le jeune homme se dirigeait vers la cabane pour aller chercher de l'eau pour lui et le petiot. Il ne laisserait pas l'enfant s'entrainer seul et décidait donc de le rejoindre enlevant ses chaussons et sa veste de kimino pour ne pas transpirer dedans. Il commençait à frapper avec ses jambes et seulement ses jambes. Nori donnait des coups plus fort et plus rigide pour endurcir ses tibias.


Un mot, un coup pour l'arbre. Les deux compères continuaient comme ça jusqu'au soir avant de se nourrir et de se coucher pour entamer la suite du programme qui sera sans doute identique à celui d'aujourd'hui. Les étoiles couvaient de leur lueur d'espoir ce ciel si sombre, si obscure qui annonçait l'arrivée des ténèbres pour plonger ses victimes dans de douloureux souvenirs. Mais les Hattori n'étaient plus seul face à cet ennemi en commun. L'un comme l'autre se considéraient comme des frères et surmonteraient les problèmes ensemble.

Nori semblait avoir quand même bien mal. Un coup à ce niveau, même faible, ça demandait un certain moment de récupération. Il était fier de mon entraînement et de mon respect envers ce qui est dit.. j’essayais d’être le plus discipliné possible pour que les entraînements portent vite leur fruit. Je continuais à taper sans relâche dans cet arbre. Je commençais à sentir une légère douleur au niveau de mes membres. C’est maintenant que ça commençait réellement, il fallait voir sur le long terme et non tout donner maintenant.

Nori revenir avec de l’eau, je stoppais un cours instant pour boire. Il se mettait ensuite à son aise et il tapait du tibia dans le tronc. Il avait décidé de s’entraîner aussi. Je l’écoutais alors que Ces coups raisonnaient dans la forêt.



Je me remettais à taper au même rythme que lui et les entraînements se répétaient ainsi de jour en jour pour endurcir le corps et l’esprit. Jeux de pistes, combat, agilité, puissance. Nous faisions cela pendant plus d’un mois. Ce qui avait aussi renforcé nos liens fraternel.



Je rigolais un peu, ç était faux... j’étais toujours pressé de tout.

Les deux frères s'étaient entrainés durement durant ce long mois. La dernière semaine touchait à sa fin, mais leur renforcement était loin d'être terminé.


L'enfant demandait à Nori s'il remarquait d'éventuel changement, dont la patience. L'homme de la foudre riait à en effrayer les animaux qui se dissimulaient dans la forêt. Il posait sa main sur la tête de l'enfant avant de lui rétorquer en reprenant son sérieux.




L'Hattori se mettait en marche en direction de la source d'eau en suivant la rivière proche de la cabane. Le petiot emboitait le pas et le suivait sans trop poser de questions. Le spectacle était toujours aussi magnifique à voir, mais le bruit de l'eau tombant dans la fente assourdissait.

Nori me disait qu’il restait encore deux étapes avant d’en avoir finit avec cet entraînement. A ma remarque sur la patience Nori éclatait de rire... il se moquait de moi et la réponse devait sans doute être négative, il posait sa main sur le haut de la tête. De manière général, je avais progressé mais il fallait que je travaille ma patience, une chose essentiel pour ma vie de tout les jours dans Kumo mais aussi pour développer mon Taijutsu.



J’avais bien dormi et bien mangé aussi, j’étais donc en pleine forme pour la dernière journée ici, mais encore plein d’autres ailleurs. Il me montrait un endroit en hauteur, il y a une chute d’eau et il nous fallait méditer... je n’avais jamais fait ça car je n’aimais pas... ne pas bouger pendant des heures, quel ennui mortel.



Je suivais Nori, le chemin n’était pas difficile mais ce bruit était horrible, agaçant et il allait falloir rester là? Je sens que ça va être une magnifique journée. On devait se dévêtir pour ne pas tremper nos vêtements et il me montrait l’endroit où on allait se mettre. Je devais suivre toutes ces instructions à la lettre . Je me déshabillais totalement, je serais à mon aise ainsi, je n’avais pas envie de tromper mon pantalon avec. J’allais me placer sur le Rocher et la médication commençait. Le temps paraissait déjà extrêmement long alors sinon devait être là depuis une dizaine de minute . Nori commençait un peu à bouger pour prendre diverses position qui aidaient à la méditation. Un peu comme du yoga et je l’imitais. Cela dirais des heures et des heures. Je n’en pouvais plus, je voulais exploser, je faisais cela pour lui faire plaisir. Alors que la nuit tombée, il se relevait et me disait que c’était tout. J’allais vite me rhabiller!



On prenait alors nos affaires pour rejoindre Kumo et ainsi finir un bon mois d’entraînement éprouvant ´.