Nouveau copain !

Rien de tels qu'une petite balade en solitaire pour choisir la prochaine victime qui allait subir les caprices de la petite Kohana. Le lieu idéal pour sa chasse était le grand marché qui se déroulait au centre au ville. Ce n'était pas le choix qui manquait, mais la petite avait des critères bien particulières. Elle se mettait donc sur une caisse de marchandise à l'affût de sa prochaine proie. Bingo ! Elle voyait au loin un bel homme à la chevelure dorée. D'un bon, elle se dirigeait vers ce jeune homme à travers la foule.
Zut ! Elle le perdait de vue avant de se tourner et de voir qu'il était à un stand plus loin. Elle courait alors dans sa direction.


Lançait-elle avec un grand sourire.

Aujourd'hui, Nobuhisa se sentait d'humeur assez Joviale et avait décider d'aller faire un tour au marché pour saluer sa famille. Son jeune frère avait bien grandi et semblait s'en sortir correctement, il aidait son père effectuait un travail pour le moins basique, mais qu'il appréciait mine de rien, un vendeur tout ce qu'il y a de plus classique. Il avait une petite échoppe sur le marché et vendait des babioles en tout genre ainsi que des petits accessoires pour la maison.
Nobuhisa discutait tranquillement et s'amusait à raconter l'état dans lequel son maître était rentré la veille.



Son père riait et son frère s'occupait des clients en tendant l'oreille histoire de ne pas manquer une information.


Murmure-t-il à son fils en rigolant.
Hidemitsu, fini la transaction avec son client et se tourne vers son frère, l'air interrogatif.



Nobuhisa affiche son plus grand sourire et attrape une bouteille en verre qui était sur le stand de son père. Il fait mine de la regarder sous tous les angles. Avant de la poser délicatement.



Son cadet prit un air soucieux et hausse les épaules avant de commencer à ranger des affaires dans une boite qui se trouvait derrière lui.


Il voulait alors lui concocter une de ses spécialité anti-gueule de bois dont il avait la recette bien en tête.
L'opalin avait nommé ce cocktail, "l'inhumation".
Il avait donc pour idée d'écumer les stands du marché en quête de produit bien frais... Et odorants, légèrement épicé aussi.
Un peu de piment rouge, un bon vin, du rhum ancien, un durian, une mangue pour le goût... Ou ce qu'il en restera du moins.

Alors qu'il cherche sur un étalage de quoi renforcer le goût de sa mixture, il aperçoit du coin de l'œil une chevelure rose.
Une petite fille, ave une peluche dans les bras. Elle était souriante et venait tout juste de le saluer. Il regarde autour de lui et personne ne semble s'attarder sur elle. Ce n'était pas une erreur, c'était bien à lui qu'elle s'adressait.



Il regarde de nouveau son père et la pointe du doigt en chuchotant.



Son géniteur cesse de sourire une fraction de seconde et le regarde d'un air plus que condescendant.
Le jeune Miwaku semblait avoir compris le message et leva les mains voulant se dédouaner de cette accusation, qui selon lui restait tout de même légitime.
Il regarde autour de lui et tente d'apercevoir une personne autre à qui la jeune fille pouvait s'adresser, mais personne d'autre que lui.



Non pas qu'il n'apprécie pas les enfants, mais il était difficile de s'occuper d'un qu'il ne connaisse ni d Eve ni d'Adam.

Le monsieur pointait la "petite" du doigt en se moquant de ce qui semblait être un membre de sa famille. Père, frère, cousin, elle ignorait se détail. Elle protestait sur le fait que ce n'était pas son papa à elle. Mais son interlocuteur ne l'écoutait pas plus que ça et paraissait en conflit avec l'autre individu. Il finissait tout de même par lui demander ce qu'elle avait besoin... Hum, pas grand chose en réalité. L'unique but de la chipie était d'être la pire des pestes avec lui. La véritable raison ? Aucune. Kohana fonctionnait comme ça et pas autrement.


Tendant son oreille, elle écoutait ce que son doudou lapin lui ordonnait de faire.


De son air angélique, elle faisait le plus beau des sourires avant de reprendre son air sérieux. Elle tendait alors "Bendy" vers l'homme à la chevelure argenté.


Elle commençait à simuler de pleurer en laissant s'échapper quelques larmes sur ses pommettes roses.


La locutrice pouvait paraître étrange sous un premier abord, mais en prenant du recul face à la situation; comment réagirait le Miwaku ?

La jeune fille semblait regarder au travers de son âme malgré son sourire. Nobuhisa se contente de se mettre à son niveau pour mieux lui parler au final.
Elle évoque sa plastique agréable, détail qui n'échappe pas aux oreilles du Miwaku.
Il affiche un sourire et se recoiffe avant de voir que la jeune fille avait changer de ton.



Il n'a pas le temps de finir sa phrase que la petite ne lui laisse entendre le fait que les autres enfants ne soient pas très agréables avec elle.
Il commence à sentir le malaise s'installer quand elle commence à pleurer.



Il se relève et se tourne vers son paternel qui le regarde en haussant les épaules pour indiquer qu'il ne savait pas plus que lui gérer la situation.

Il retourne son attention vers la jeune fille et ne semble pas réellement savoir comment agir. Avant d'avoir un semblant d'idée qui lui passe au travers de la tête.



Il tend la main vers l'enfant pour lui faire comprendre qu'il va l'accompagner.
Puis son regard dérive vers la peluche qu'elle tient dans ses bras une fois de plus. Il décide de la jouer grand frère une fois de plus et engage de nouveau la conversation.



Il ne savait pas comment gérer cette situation des plus impromptue.

Lorsque la petite entendait le bel homme prononçait les mots "jolies yeux", ses larmes cessaient de couler le long de sa bouille d'enfant. Il lui proposait la chose suivante: l'accompagner jusqu'à chez elle en faisant un jeu. L'inconnu ne savait pas que la petite n'avait que sa sœur en parent, mais cela n'était rien de grave puisque son but d'avoir de l'attention aboutissait avec sa victime.


Elle prenait la main que tendait l'argenté avec un grand sourire et suivait l'homme en lui indiquant le chemin de sa maison. L'homme lui demandait alors si sa peluche possédait un nom. Elle en avait un pour sûr !


La petite fille se rendait alors compte qu'elle ne connaissait même pas le nom de son accompagnateur.

Le Miwaku avançait dans les rues du quartier de son clan en suivant les indication de la fillette.
Elle avait une sœur aînée donc, elle n’avait pas mentionnée d’autres membres de la famille et le jeune homme ne voulait pas s’immiscer d’avantage dans sa vie.

Elle lui présenta son « ami » qui l’accompagnait. Il semblait pris d’une soudaine inquiétude quand elle énonça le fait d’écouter les consignes de son lapin en peluche. En général cela n’est pas très bon signe quand des voix sortent d’objets.
Bien des jutsus existaient mais il était persuadé qu’aucun ne donnait cette faculté.
Son oeil tic quand il se souvient du mot utilisé pour décrire les conseils :« perfide »
Cela ne présageait rien de bon, il valait mieux ramener l’enfant au plus vite avant qu’elle ne commence à de nouveau entendre des voix.

Il continue de marcher en suivant les indication de la petite qui vient lui poser une question banale mais qui fait sens: son nom!
Aucun des deux ne s’était présentés et ils faisaient réellement office de deux inconnus se baladant.

Elle s'imprégnait de son nom dans la caboche et ne l'oublierait pas de si tôt.


Son attention se dissipait vers un groupe d'hommes très étrange et pas net du tout. Son petit sourire narquois s'affichait petit à petit. Il était tant de s'amuser un peu.


Elle leur tirait la langue avant de se mettre à courir dans le sens opposer en lâchant un "Gnihihi" diabolique. Ces voyous n'aimaient pas être insulter gratuitement et Kohana le savait mieux que quiconque. Le plan de la petite peste débutait.

Kohana, c’était donc le nom de l’enfant qui l’accompagnait.
Un bon moment à marcher dans des rues diverses et variées, Nobuhisa commençait à se demander où il allait bien pouvoir atterrir.
Il n’avait pas passé beaucoup de temps dans les quartiers Miwaku, mais il savait pour sûr que le coin dans lequel ils se trouvaient à l’heure actuelle n’était pas des plus fréquentables.
Il ne serait pas si étonnant que la petite entende des voix si elle vit dans ces rues malfamées.
Le peu de fois où il passait dans le coin, il y avait toujours un groupe de types à la recherche perpétuelle d’embrouilles.

Le seul avantage de ce coin était son commerce de contrebande, tout était trouvable. Il pensait d’ailleurs peut-être le signaler à Yuhei. Lui qui cherche à nettoyer Kumo pour suivre les désirs du Raikage.

Enfin, ce coin... L’entièreté de Kumo transpire la corruption, entre le palais des vices qui retrouve un propriétaire, un Hattori qui commence à prendre contrôle de l’alcool.
Tu soupires en avançant sans réfléchir et prêter attention à ce que Kohana lui disait où indiquait.

Il sort assez vite de sa rêverie quand la jeune fille lui lâche la main et part en courant.
Le fait qu’un groupe d’homme se dirigeait vers lui en plein sprint n’était pas des meilleurs augures.
L’opalin fait rapidement le lien et comprends mieux le sens du jeu dont la petite lui parlait.

Il ne perd pas de temps à réfléchir plus que ça et se met à courir le plus rapidement possible.
Son entraînement allait probablement porter ses fruits.
Il n’avait pas passé son enfance à se lever aux aurores et des heures passer en seiza en guise de punition pour se faire attraper par un groupe de balourds bon à manger du foin.
Non seulement cela serait très humiliant pour lui, mais Hanabi-nee et Yuhei seraient les premiers à lui tirer les oreilles.

Il cherche des yeux la petite, dans un premier temps pour l’attraper et dans un second, la jeter dans la première rivière qu’il trouve.
Il reconnaît une rue qu’il prend, puis gauche et droite, il arrive devant un petit muret qu’il saute avec l’élan de sa course et termine dans une ruelle plus proche du marché. L’oreille tendue, les hommes semblent l’avoir perdu de vue.

Pas de doute, il n’a même pas eu besoin d’utiliser l’entièreté de ses forces pour fuir, décidément les amateurs le feront toujours rire.
Mieux valait pour lui retourner en lieu public pour éviter un futur guet-apens de la part de sa nouvelle « amie ».
Il se dirige alors vers la place du marché en regardant toujours un peu de partout pour voir si la fillette n’est pas dans le coin.

Elle riait aux éclats face à la situation et les messieurs se séparaient en deux groupes. L'un poursuivant Nobuhisa et l'autre la petite garce. Elle courrait de ruelle en ruelle avant de se trouver dans un cul de sac. Oh, oh ! Ca sentait les gros ennuis à plein nez ou le gettapan pour ses assaillants.
Les deux racailles souriaient en voyant la petite toute seule. Leur stupidité étaient une trop grande confiance en eux face à l'enfant. FA-TALE ERR-EUR ! Car en réalité Kohana leur tendaient un piège depuis le tout début de la course poursuite. Elle se collait au maximum contre le mur jouant la victime et les suppliant de ne pas lui faire du mal. "Tu te moques de nous et tu viens pleurnicher après ? Trop tard petite peste !" rétorquait l'un d'eux. A ces mots le visage de la petiote devenait extrêmement sévère.


Ni une, ni deux, elle posait Bendy sur un caisson en bois à côté d'elle et levait ses bras en l'air. D'un coup rapide et élégant elle les croisait aussitôt sur elle-même serrant ses poings. Les deux gugus ne comprenaient pas ce qu'elle manigançait et se moquaient d'elle. Quand soudain, des files très fins se resserraient sur eux. Telle une araignée attrapant ses proies, la jeune Kohana serrait intensément l'étreinte de ses files. Son regard n'étaient plus ceux d'une enfant, mais celui d'une assassin. Elle tendait l'oreille prêt de Bendy qui lui dictait d'en tuer un des deux...




L'un des deux lui disait d'aller se faire foutre et que s'il se défaisait de ses liens c'était la mort pour elle. Et c'était un très mauvais choix de réponse, la sentence était la décapitation. Le petite fille ou plutôt le petit monstre, d'un mouvement de sa main détachait le corps et la tête de l'abruti. Une fois la chose faite, elle fixait l'autre homme qui se pissait dessus et la suppliait de le laisser vivre.


Elle laissait les files se détendre et voyait l'homme détaler comme un lapin. La fillette prenait à nouveau Bendy dans ses bras et partait à la recherche de son nouveau copain. Elle se dirigeait vers le marché. Peut-être était-il aller là-bas ?

De nouveau sur la place du marché, le jeune homme jette un regard pour vérifier que personne ne l'avait suivit, et si le petit démon était toujours dans les parages.
Personne ne semble être là, il se rhabille et part faire ce qu'il était venu faire de base.
Il passe sur plusieurs stands et prend bien soin de vérifier chacun des aliments pour ne pas empoisonner le futur chanceux qui le boira.

Il profite du calme pour reprendre son souffle par la même occasion, non pas qu'il soit fatigué, mais il ne s'attendait pas à devoir sprinter et sauter des murets pour échapper à des brigands de bas étages si tôt le matin.
Mais cela aura au moins eu le mérite de le réveiller complétement.

Il fait son chemin au milieu de la place et passe devant un vendeur de jouets pour enfants et semble prit de curiosité.
Le jeune Miwaku se dirige vers le vendeur et une fois les derniers clients hors de vue, il lui fait signe pour venir lui parler.


Le vendeur se fige à l'écoute du prénom énoncé, il arrête de sourire et en regardant un peu partout comme pour guetter, il fait signe au jeune homme de s'approcher pour lui chuchoter un conseil : celui d'éviter de trop trainer avec cette petite qui était réputer pour malmener ses "amis".

Le jeune homme remercie le vendeur en lui déposant un peu d'argent sur le comptoir et repart en lui faisant un clin d'œil. Il avait désormais plus d'information au sujet de la petite peste avec qui il venait de faire connaissance.
Il savait qu'il allait devoir être méfiant désormais.

Il était à peine 10h et il semblait déjà las de sa sortie, il prend alors le temps de s'asseoir près d'une fontaine et d'observer comment la vie se faisait autour de lui. De plus, il n'avait pas grand chose à faire chez lui, son frère dormait d'un semi-coma alcoolisé et n'allait probablement pas êter d'humeur à le supporter s'il venait à faire des âneries comme à son habitudes.
Plus il regardait autour de lui, plus il était triste de voir les Miwaku aussi bas de l'échelle, il est clair qu'il sortait du lot, mais ce n'est pas une chance qu'il sera donné aux futures générations.

En tournant la tête, il aperçoit la peste qui sortait d'une rue en souriant, il se demandait bien ce qu'elle allait devenir.
Il n'avait pas de bonnes idées en tête et cela lui faisait plus de peine que peur. Il valait mieux la surveiller, car le marchand n'avait pas l'air de simplement la trouver agaçante, mais bien plus.

Cherchant si elle ne trouvait pas son nouvel "ami" Kohana continuait à déambuler dans les ruelles jusqu'à atterrir au marché. Usant ses talents de comédienne elle affichait une moue plutôt triste. Elle ne trouvait toujours pas son copain et Bendy lui ordonnait, plus tôt, de lui faire faire de vilaines choses à ces voyous. Il fallait qu'elle soit dans la peau de son personnage. Une victime, voilà pour qu'elle type de personnes elle devait se faire passer. Au bout de quelques minutes, elle apercevait la tête du blond argenté et se hâtait pour le retrouver. Elle lui lançait un sourire et d'un ton innocent lui disait:


Elle riait aux éclats. Cette enfant devait être le diable dans une vie antérieur. Kohana voyait que sa jupe avait une tâche de sang dessus, surement celle du type qu'elle décapitait plus tôt dans des ruelles ou quasiment personne ne s'aventurait. Oups. Elle espérait que l'homme ne la voyait pas en la dissimulant avec son nounours lapin.

Il voit la petite s'approcher de toi en riant toujours aussi amusé par la situation.

Il esquisse un sourire pour rester dans son jeu et feint l'ignorance quand elle cache la tache de sang qui se trouve sur sa jupe. Non pas que qu'il soit faible et incapable de s'occuper de l'enfant, mais il ne savait pas exactement de quoi elle était capable et pour le moment ils se trouvaient en place publique.



Il se contente de bien regarder le visage de la gamine pour au besoin le notifier à son maître. Deux ans d'absence et un rendez-vous avec le raikage, il allait être occupé, mais l'opalin trouvera bien le temps de lui faire ton rapport de la situation de ce quartier.

Il avait une source de problème repéré et avait l'intention de s'en occuper.

Tant que cette enfant ne sera pas prise en charge, les quartiers Miwaku ne seraient pas sûrs.

La racaille était une chose mais, les psychopathes étaient un autre souci.



Il continue de sourire en observant la jeune fille et s'abaisse pour être à son niveau.