Les songes onirique d’un passé glorieux et lointain, voilà le dernier souvenir que je possédais du monde. Pour mon insubordination envers le prince, j’ai été contraint à un sommeil de plus d’un siècle. On ne pouvait tuer on un des nôtres, mais on était capable de le neutraliser le temps que l’on souhaitait. J’étais emmuré mais l’heure du réveil sonnait et le genjustu perdait son effet. J’ouvrais alors les yeux, il y régnait l’obscurité et face à moi un mur me séparait de la liberté, j’etais faible je devais m’abreuver. Était ce seulement la vérité ou encore une illusion afin de le torturer encore plus. J’étais dans un cauchemar permanent.
Je commençais à frapper dans la pierre, chaque coup me rapprocher de la liberté, cela raisonne comme un gong à travers l’endroit qui devait être dépeuplé, mais au dessus, la vie était là, allais je retrouver le Prince et les autres frères? Tant de temps c’était écoulé et je ne savais pas ce que le monde était devenu. Je n’imaginais pas l’idée que notre race s’était éteinte, chose quasiment impossible à concevoir et pourtant... tout n’était que cycle, vie et mort... j’espérais juste que la gloire que nous ayons connu, les dieux que nous étions, que nous soyons toujours là et présent.
Je pensais créer une brèche mais celle ci venait de l’extérieur de la prison de Pierre. Je n’avais pas bougé en réalités Mon regard était encore flou et il n’y avait que très peu de lumière. Tout semblait à l’abandon et je remontais vers nos terres... le spectacle qui s’offrait à moi, une image du néant... notre glorieuse cité était en ruine, je n’avais pas remarqué que deux hommes me tenaient et me transporter pour m’amener quelques animaux qui s’étaient sans doute perdu ou qui avait élu domicile ici... mon regard se portait sur un cerf sur qui je fondais comme le mal que j’étais et je me nourrissais de son sang. Ce n’était pas le repas le plus consistant, mais il me permettait de regagner mes forces pour trouver un humain pour lui aspirer la vie.
Je regardais les deux hommes qui m’avaient amené jusqu’ici, alors que je commençais à me sentir mieux, ils s’inclinaient devant moi et je pouvais reconnaître deux fidèles partisans de ma cause...même à travers les années, j’avais toujours mes disciples prêt à me servir. Ces deux jeunes vampires que j’avais transformé alors que leurs vies allaient se finir de manière atroce... j’étais miséricordieux.
Notre peuple ne semblait plus être ici et il était de mon devoir de retrouver trace de ceci... non pas pour les rejoindre, non pour rejoindre le prince qui m’avait enfermé pendant autant de temps... un sentiment amer de vengeance me restait en travers de la gorge. J’étais très loin de la puissance du maître, je me devais de le faire tomber. Nous devons évoluer pour la domination de ce monde.
« Faites savoir mon retour à mes disciples... l’heure est enfin venu... »