La voie, un chemin singulier ou particulier?


J'arrivais sur le terrain d’entraînement et je regardais dans lequel je pouvais m'exercer pour méditer. En premier lieu j'avais décidé de m'entraîner dans un bâtiment, mais j'avais renoncé, car il n' y avait pas d' interaction avec l'environnement. Je prenais un terrain extérieur qui était proche d'un autre terrain où des shinobis s' exerçaient avec des armes et d'autres se battaient à mains nues. Je décidais de mettre au centre du terrain et je m'asseyais dans une position qui demandait une certaine souplesse au niveau des cuisses. Mon pied droit reposait sur le genou gauche, lui même en position horizontale. Toutefois, on mesurait le niveau de la souplesse, car on voyait la voûte de mon pied en premier lieu. Le livre appelait cette position la fleur de lotus, car elle représentait une plante qui venait d'éclore avec ses pétales. Celles-ci étaient représenter par les deux jambes croisées en position latérale et la tête avec le corps bien droit.

Je prenais une inspiration et je mettais mes mains avec la position des mains enseignés pour lancer l'effet de son ninjutsu après une succession de mudras. Je restais dans cette posture avec les mains et je me concentrais sur mon chakra. Le but était de me centrer sur moi même en faisant abstraction du bruit extérieur. Je commençais ma concentration et quelques minutes j'essayais de m'habituer aux bruits métalliques provoqués par le choc entre les lames des katanas. Ce fut assez difficile au départ, je devais prendre en compte et synchroniser mon esprit avec ce vacarme. J'arrivais à faire qu'un avec cet aspect et je commençais à être en phase avec l'environnement. Tout à coup le bruit cessait et je pensais en premier lieu que je t'atteignais un nouveau de concentration au bout de dix minutes .

Publié le 05 Octobre 2020 vers 22h

Le Poing Divin

Il était de coutume pour tout bon shinobi de parfaire l’entretien de ses capacités physiques par un entrainement régulier, et il était coutume de parfaire sa préparation au combat par divers affrontements amicaux. Ainsi, il n’était pas rare de voir de nombreux jeunes étudiants, des genins et plus rarement des chuunins, se rendre sur les terrains alloués aux entrainements. Konoha semblait toujours entretenir une certaine volonté de puissance militaire, dont le renouvellement devait être incessant. Seijuro, depuis sa nomination en tant que Jônin, avait prit pour habitude de se rendre sur ces mêmes lieux, afin de découvrir les générations futures, entretenir un certain espoir dans le fond, sur ce que deviendrait le village et le monde shinobi, lorsque les dirigeants actuels auraient fini par disparaître.

Il y avait dans son esprit une certaine forme de volonté à entretenir un requiem. Peut-être même, le requiem de sa propre âme. Et ce n’était probablement là, qu’une manière de s’avouer la possibilité d’une mort imminente, à chaque instant de sa vie. Mais étrangement, il ne redoutait pas ce moment. Il savait qu’un jour, son heure viendrait, comme tout à chacun. Ce qu’il souhaitait, avant de connaître l’expiration de ses derniers soupirs, se trouvait probablement sur ce que ses yeux lui permettaient de découvrir, en ces instants d’observation : le renouvellement et l’entretien du grand processus de la vie, et l’impression d’avoir transmis l’héritage qu’il avait reçu de ses aïeuls.
Alors, il regardait avec un sentiment mitigé, et ambigu cette jeunesse qui prendrait le relai d’un flambeau, parfois si difficile à porter. Ces jeunes enfants, qui subiraient le courroux d’un monde que leurs parents auraient tant fait saigner. Ils n’hériteraient principalement que de maux, et de souffrance en leurs émotions les plus intimes… Et tout cela, uniquement dans le but de faire perdurer l’espoir de l’humanité, jusqu’à sa fin. Cette pensée était empreinte de tristesse, sur le dévêtement d’une innocence dont il avait lui-même souffert. Alors il pensait… Il pensait à un moyen d’essayer de changer fondamentalement les choses, mais existait-il seulement une solution miracle ? La fuite était-elle raisonnable ? Le Yuukan n’était-il pas, dans sa nature, source d’une incertitude et d’une fin dramatique depuis sa dénomination ?

Pauvres enfants… Ils étaient formés si tôt, si jeunes… Devait-on réellement tolérer ces pratiques dites ancestrales ? Devait-on réellement vouloir perdurer sur un modèle où l’enfance et l’imaginaire étaient dérobés au profit d’une responsabilité excessive ? Que comprenaient réellement ses enfants, sur la valeur d’une vie, lorsque l’enseignement principaux de leurs existences reposait sur l’apprentissage pour l’ôter ? Etaient-ils encore réellement des enfants ?

Alors…
Seijuro regardait cet enfant, une jeune fille d’une quinzaine d’année environ. Elle se tenait dans la désignée position de la fleur du Lotus, une prouesse de souplesse. Ses mains jointes, elle semblait travailler sur l’accumulation de son chakra… Elle était promise à devenir une kunoichi digne de son clan, mais en même temps le devait-elle réellement ? Portant son bandeau frontal autour de son bras, sa détermination transpirait à travers la simple visualisation de la scène. Pourtant, le Jônin ne pouvait s’empêcher d’éprouver une profonde tristesse envers cette scène. Il avait lui-même abandonner une partie de son innocence afin de devenir le combattant talentueux qu’il était devenu. Mais, en avait-il vraiment eu le choix ?

Il s’approcha, pour la première fois depuis longtemps, sans raison, de celle qui pourrait être une disciple, le temps de quelques séances tout au plus. Car il était ce genre d’homme, indispensable au village, mais distant et en retrait de son organisation actuelle. Il espérait devenir un guide de réflexion, plutôt qu’un sensei d’apprentissage simple au combat.
Il n’était pas mauvais pédagogue. Il était simplement, douteux de sa propre volonté à perdurer ce genre de pratique. Imawara avait fait d’énormes progrès sous sa protection, et il était désormais devenu une fine lame reconnue dans tout le village. Pour autant, depuis Imawara, il avait toujours refusé de prendre à nouveau un apprenti ninja, un genin et même un chuunin sous sa supervision. Le choix d’une telle implication ne serait jamais décidé par une hiérarchie bancale et douteuse.

Mais il s’était approché de la kunoichi, comme par instinct. Peut-être estimait-il, sur la simple entrevue de la scène, qu’il aurait quelque chose à lui apporter. Quelque chose de fondamental, qu’aucune institution ne saurait faire à sa place.
Approchant l’index, il refoula de quelques centimètres le crâne de la jeune Uzumaki à la chevelure flamboyante, tout en ajoutant :

Dialogue de personnage
« La position de la fleur du Lotus nécessite un esprit pleinement apaisé pour se vouloir être parfaite. Il y a-t-il quelque chose qui te tracasse, jeune fille ? »

Publié le 12 Octobre 2020 vers 13h


La douleur et voix masculine me donnaient l'impression d'avoir mal fait ma méditation. Je pensais en premier lieu à un esprit ou d'un autre moi qui se manifestait ou une illusion faite sur moi. Cependant quand j'ouvrais les yeux, je regardais intensivement pour déceler la manifestation ou pas d'une illusion. Il y avait des détails me faisaient penser qu'il s'agissait d'une vraie personne. Je constatais un shinobi qui était un peu trop proche pour moi. Je dévisageais le sempai et je cherchais un symbole qui me permettait de l'identifier comme le bandeau. Je ne voyais rien et j'en déduisais qu'il s'agissait d'un shinobi du clan Kitto, car il n'avait pas les cheveux roux. Cependant, j'avais entendu de la part ma mère qu'il y avait un troisième clan, mais je n'avais enregistré le nom. Je voulais en premier temps faire un rappel de courtoisie, mais son entrée pour discuter était vraiment singulière. Cela me plaisait, car je cherchais une autre voie. Je dessinais un sourire quand il me parlait, car le douleur était là, mais j'essayais de masquer l'impact du coup. Je répondais de manière ironique

"
Dialogue de personnage
« Vous êtres l'esprit frappeur qui vient se manifester, n'est-ce pas sempai ! »


Je laissais une petite pause pour voir sa réaction à mes mots. Je voulais si il allait continuer dans une voie singulière ou alors il reprendrait le chemin lambda.

Publié le 13 Octobre 2020 vers 18h

Le Poing Divin

C’était amusant. La jeune Kunoichi laissa apparaître le temps d’un seul instant une grimace lorsque Seijuro vint appliquer ses doigts contre le front de l’adolescente pour lui redonner une position plus exacte, mais cette même grimace laissa place à un très large sourire, accompagné de quelques mots, un tant soit peu railleurs. De l’humour, c’était probablement l’une des meilleures armes dans ce monde. Et la jeune Uzumaki sembla avoir à en revendre. Le Jônin n’était malheureusement pas connu pour être l’homme le plus drôle du village. Il n’était pas indifférent à l’humour, mais il possédait un orgueil tel, qu’il lui était difficile d’appréhender de faire rire en public. Était-il seulement capable d’être drôle ?

La jeune genin était tout de même étrange. Se tenir en position de la fleur de Lotus les yeux fermés, et semblant croire aux apparitions paranormales. L’ « esprit frappeur », c’était un joli surnom. Ses cheveux étaient teintés d’un rouge beaucoup plus profond, et un peu plus sombre que celle de ses camarades. Et pourtant, elle ne répondit pas frontalement à sa question. Le fait de ne pas y répondre, était déjà certainement une réponse en soit.
Elle semblait tenir sa position malgré l’apparition de Seijuro devant ses yeux. Pour beaucoup, un Jônin de sa trempe était source de balbutiements, mais elle, ne semblait aucunement impressionnée ni désarçonner par l’individu Kitto. Il la fixait fermement du regard.

Dialogue de personnage
« Que dirait un esprit frappeur dans cette situation ? Je crois qu’il se contenterait d’agir. »


Cette fois-ci, c’était une pichenette dans les abdominaux de la jeune fille. En redressant sa posture cervicale, elle avait probablement appauvri sa concentration abdominale. « Ploc » ? Il esquissa un sourire.

Publié le 14 Octobre 2020 vers 18h


Le second coup donné par Sejuro sempai me faisait plus mal et je devais changer la face de mon visage. J'arborais un visage plutôt impassible, toutefois je ne souriais plus. Je commençais à déplacer mes jambes une à une et ensuite je me levais lentement. La douleur me faisait moins mal, toutefois je décidais de parler avec une voix rassurante légèrement hautaine pour la cacher 

Dialogue de personnage
« «  Je me présente Akira et concernant votre question, je cherche la meilleure méthode pour avoir une réponse en moi, à savoir trouver ma voie. » »


Je m'interrompais et je regardais plus en détail le sempai. J'avais l'impression de faire à face à une sorte de shinobi vagabond avec ses cheveux flamboyants et je le regardais de manière intense dans l'attente de sa réponse.

Publié le 15 Octobre 2020 vers 17h

Le Poing Divin

Akira Uzumaki était son nom.

Il était difficile de prévoir ce que pouvait devenir une kunoichi comme elle. Serait-elle une héroïne future ? Serait-elle une de ces Uzumaki cédant à la folie meurtrière ? Ou bien ne serait-elle qu’une anodine parmi tant d’autre, au commun destin dont personne ne viendrait à pleurer sa fin ? Aurait-elle un destin grandiose ? Ces instants étaient-ils pré-déterminants pour sa volonté future ? La jeune rousse semblait chercher ce qu’elle appelait sa « voie ». Un drôle de paradoxe de faire face à Seijuro pour ces mêmes interrogations. Il n’était pas l’exemple même, en tant que Kitto, de celui qui choisissait une voie d’exercice. Pourtant, il avait, au gré de ses actes et de toutes ses forces, toujours souhaité parcourir une sorte de chemin, lui aussi. Quelque chose finalement proche de ce que l’on pourrait appeler une « voie ».
De toutes ses forces, et d’aussi loin que sa mémoire pouvait le porter, il suivait les pas de son aïeul, pris pour modèle. Jirou, avait été le précurseur de la droiture de cet homme. Pour lui, le mal et le bien, n’étaient que des modèles pré-façonnés par l’homme pour catégoriser inlassablement chacun des acteurs. Il n’y avait ni mal, ni bien. Ce n’était qu’une question de choix et de justice. Les actes préjudiciables étaient le point de déclin brutal de ceux qui se perdaient, devenant ainsi pour la plupart, des âmes malsaines. La rédemption n’était donc aucunement possible.

Le Kitto regardait dans les yeux Akira. Elle faisait de même, et ses yeux trahissaient déjà probablement une information séduisante. Cette jeune kunoichi n’était pas une actrice, sa détermination à travers ses pupilles étaient parlantes. Elle recherchait véritablement des informations, peut-être même une sorte d’instruction pour déterminer son devenir. Seijuro ne serait pas son maître d’arme, mais il accepta juste sur cet instant plein de détermination à transmettre le début d’un partage philosophique.

Dialogue de personnage
« La réponse à ta question ne naîtra pas que de toi-même, Akira-san. »


Il laissa cette réponse résonner dans le silence qui les entouraient désormais.

Dialogue de personnage
« Tu seras soumise, à chaque moment de ta vie à faire des choix, les bons ou pas. Et il n’existe aucune vérité concernant ce qui est bien, concernant ce qui est mal. Dans le fond, tous prétendent connaître la justice, mais les fondations de l’homme reposent sûrement sur des inepties de convictions.
Alors, tu trouveras tes propres réponses en vivant. Le monde qui t’entoure est beaucoup plus riche que ce qu’on lui prête à chaque instant. »


Il porta l’index sur son cœur.

Dialogue de personnage
« C’est cet instrument qui te dictera ta « voie ». »


Il porta le doigt sur sa voûte crânienne.

Dialogue de personnage
« Et c’est lui qui dictera la profondeur de chacun de tes actes. »


Dialogue de personnage
« Il est difficile pour toi de prendre une décision quant à ta voie à choisir, tant que tu n’as pas été soumise à une contrainte du destin. Qui souhaites-tu devenir ? Et que souhaites-tu devenir ? Des questions rhétoriques qui t’aideront probablement sur les réponses que tu cherches. Mais les réponses ont-elles réellement un sens ? »


Cette fois-ci, il pointa du doigt, un séquoia gigantesque et probablement millénaire, dont la cime semblait épouser les sphères célestes. Il était le fruit d’une narration et d’une vie à respecter.

Dialogue de personnage
« Vois-tu, cet arbre est une richesse à défendre. Une richesse de la nature, et l’héritage de nombreux vieillards. Pourtant, si nous manquions de bois, ne serait-il pas une source suffisante pour le village entier durant un rude hiver ? Devrions-nous l’abattre ?
Le sens de la justice est à débattre, et à cette question il n’y a ni bonne, ni mauvaise réponse. La majorité prédominera, mais tout ce doit compter finalement, c’est ce que tu ressens au profond de toi-même. »


Il dégaina son sabre à l’opposé d’Akira, la lame pointée à l’horizon, le tranchant orienté vers le ciel.

Dialogue de personnage
« Ma voie ressemble à ce katana. Sa force se puise sur les efforts des forgerons lui ayant permis de devenir une lame si fine. Il y a, à la fois, ce côté inoffensif du revers de la lame, et à la fois, ce côté purement insoumis du tranchant. Pourtant, sa droiture est sans équivoque, elle ne se détournera jamais, jusqu’à ce qu’elle finisse par être brisée.
Mais toute lame, aussi dangereuse soit-elle, trouve réconfort et accalmie lorsqu’elle s’enferme dans son fourreau. »


Son fourreau ? Qu’était-il véritablement ?

Dialogue de personnage
« Alors, ne sois pas pressée Akira-san. Tu trouveras ta voie lorsque le destin te soumettra à un choix. Et ce moment venu, ton seul choix déterminera bien plus que n’importe lequel de tes mots. »

Publié il y a moins d'un mois


J'écoutais les paroles du shinobi vagabond et je regardais le mouvement de son bras quand il pointait mon cœur. Le mien était partagé pour le shinobi parfait avec Shinje, mais il y avait un peu de noirceur avec ma haine envers la femme qui l'accompagnait à son retour. Je me rendais compte que la voie était pourvue de questions et je me questionnais ce qu'il comptait faire avec le sabre sorti. Ses propos sur le sabre me plaisaient beaucoup et mes yeux montraient un intérêt certain sans me rendre compte. Je manifestais aussi dans mes paroles :

« 
Dialogue de personnage
« Merci à vous Sempai, je ne savais pas que le sabre pouvait représenter une telle voie. Néanmoins qui vous a transmis cette pensée ? Toutes ces questions posées me montrent la difficulté pour trouver la voie, mais je suis rassurée quand je vois le résultat avec vos paroles . J'ai une question encore y -a-t-il une fin dans une voie ou plutôt quand êtes vous satisfait d'un travail fini ? «  »


J'étais un peu confuse pour la dernière question posée, mais la voie à travers l'exemple de la lame était très encrée dans mon esprit maintenant. J'allais enregistrer une nouvelle fois les paroles et je réfléchissais brièvement à ma revanche contre cette pimbêche qui traînait avec Shinje.

Publié il y a moins d'un mois


J'attendais la réponse du vagabond shinobi, mais je ressentais une sensation de mouillée sur ma tête. Je commençais à avoir un mal de tête et je me retrouvais sur le sol. La pluie commençait à s'abattre et je regardais autour de moi. Je ne voyais plus le vagabond shinobi et je me demandais si il s'agissait un rêve ou alors il avait utilisé un genjutsu contre moi. Je me relevais et je partais en direction de la maison de mon oncle pour rejoindre mon père. En chemin je me posais la question encore et encore. Je me demandais si c'était le fruit de mon esprit qui avait pris un conte lue par mère pour m'endormir quand j'étais petite. J'arrivais devant la maison et j'entrais pour aller manger un bout.
HRP : post cloturé temporairement, reprise si une personne veut jouer seijuro ou alors le créateur veut reprendre

Publié le 08 Décembre 2020 vers 16h