Quoi de neuf docteur ?

Un réveil périlleux remplie d’une flemme incommensurable. Je dois me lever pour aller à ce couru hôpital. Je suis de corvée pour aller aider à je ne sais faire quoi pour les bêtises que j’ai fait. Sérieux, il y a quoi de mal à taper de manière involontaire un petit Chikara qui passait dans le coin par inadvertance à qui j’ai fait un croche-pied avant de marcher dessus dans le faire exprès. On me balance vite fait, comme quoi j’ai été odieux avec un Chikara.

Et puis, il n’avait pas à venir près de chez moi. Ça aurait pu être un cambrioleur, un fou, un agresseur. Inconnu sur notre terrain coup de poing dans la gueule. Voilà ce que mon père me disait de faire, peu importe le clan, ninja ou civil, taper en premier avant d’être taper. C’est pas tout ça, j’allais vers ma corvée, paquet de bonbon dans les mains avec mon fidèle doudou qui m’accompagne partout. J’avais pour mission, punition plus exactement d’aider un médecin du nom de Kano et un Chikara ! Ne pas oublier de réfléchir avant de parler, les Chikara sont nos amis, jouer du jour bonjour. Mettre le feu à l’hôpital serait peut être plus justiciable... mauvaise idée pour éviter d’aller en prison.

Je me présentais devant le bâtiment qui puait le désinfectant Horrible journée qui m’attendait là en compagnie d’un coincé du cul qui ne savait que soigner sans se battre. Splendide, me voilà à l’accueil ou une espèce d’infirmière secrétaire mégère de la cinquante-sept ans au moins puant le formol osait me demander ce que je faisais ici... j’aurai du lui répondre que je venais voir ma tante au 35 emes degrés qui est décédé il y a 6 mois d’ici... pauvre greluche que je regardais en souriant.

À l'hôpital, l'entraînement était devenu une sorte de routine pour le jeune garçon. Il s'entraînait ici autant qu'il le pouvait, suivant des cours, mais ce n'était toujours pas suffisant pour le satisfaire. Il le savait, au fond de lui, ce n'était pas ici qu'il apprendrait quelque chose de plus pour guérir Seitô, et pourtant c'était le meilleur endroit qu'il avait à sa disposition. La plupart du temps donc, il faisait des recherches plus personnelles, en autodidacte, afin de mettre en pratique ce qu'il apprenait déjà avec sa senseï, et ce qui pourrait lui être utile. L'opération approchait de jours en jours, et il était bien déterminé à être prêt lorsque ce jour viendra. Il ne lui manquait plus qu'un signe de Kazami, signalant le départ de la procédure, et qu'elle juge si lui était prêt pour suivre tout ça. Il ignorait encore plusieurs choses sur ce qu'il en était réellement de cette technique.

Néanmoins, ce jour-là, un élément perturbateur allait se mêler à son quotidien, le forçant à reformer le planning de sa journée. On lui expliqua vite fait qu'il allait devoir être assisté d'un enfant pour cette journée, un Uzumaki turbulent qui aurait agressé un membre du clan Chikara. On lui présentait cela comme un assistant ? Mais comment un enfant aussi jeune pouvait-il lui être utile ? Cela n'avait aucun sens. Kano n'avait en rien l'étoffe d'une nounou. Alors ça, le blondinet en était convaincu : c'était un sale coup de Kimino. Oh que oui. Il le voyait bien obliger le garçon à s'occuper d'un enfant, pour lui montrer à quel point il était fatiguant pour lui de s'occuper de Seitô et de lui. Un bon retour des choses, qui se paiera un jour.

Et donc... comment le Genin allait-il s'y prendre pour s'occuper de lui toute la journée ? Etait-il seulement intéressé par les arts médicaux ? Y voyait-il lui-même un quelconque intérêt ? Non parce que... un enfant aussi jeune dans un hôpital, à quoi pensaient-ils sérieusement ? Il devait y avoir une explication. Peut-être un surdoué un peu turbulent ? Difficile d'imaginer sans le voir de ses propres yeux, alors qu'une personne vint le chercher pour lui signaler que son assistant venait d'arriver. Déjà ? On venait presque à peine de le prévenir qu'il serait secondé aujourd'hui... Lui qui n'aimait pas les choses désorganisées, le voilà servi.

Traversant les couloirs blancs, il se rendit dans l'accueil directement pour aller à la rencontre de ce garçon. Un petit enfant, effectivement Uzumaki au vu de sa tignasse, qui portait avec lui une peluche ainsi qu'un paquet de bonbons. C'était donc lui le perturbateur ? Kano espérait qu'il se tienne à carreau durant cette journée.



Il lui tendit sa main, d'un air sérieux, puis lui sourit.



Kano n'était pas le plus à l'aise avec les enfants, mais il se doutait bien que s'il cherchait à être trop professionnel, il allait sans doute se lasser bien assez vite. Autant essayer de discuter avec lui, et gagner sa confiance dans un premier temps.

Je regardais autour de moi, un lieu simple, blanc, des soignants défilants avec des malades ou non, des visiteurs, des hommes d’entretiens, ça puait le désinfectant à plein nez...un hôpital des plus normal. Un blondinet débarquait, un chikara bien sûr, tapes en un et c’est comme les cafards, ça revient à plusieurs. Il avait l’air chétif, blond et banal, j’avais envie de lui coller un pain. Il se présentait comme Chikara Kano. Je le regardais avec mon petit air innocent, loin d l’être, si je devais passer ma journée ici, il regretterait amplement d’avoir à être l’analyste de ma corvée. Si je tombe sur celui qui a décidé ça, je l’exploserai avec un sceau.



Le stricte minimum alors qu’il me rendait la main chose à laquelle je ne répondais pas, s’en suivait si ma peluche avait un nom. Déjà, c’était un doudou et il allait avoir son nom.



Petite référence de comment je considérais les gens de son clan. Passer ma journée avec lui allait être un véritable calvaire, je pouvais tenter de le mettre à bout et ainsi me faire renvoyer sur le champ, ça m’arrangerait. Mais je n’aimais pas son jeu a m’infantiliser comme ça. Il faisait encore le gentil attentionné en me demandant si je m’intéressais à la médecine.



Je le regardais fixement tout en continuant mon petit regard innocent alors que je pourrais le poignarder, endroit idéal case hôpital direct et il y etait. Je me demandais qui avait eu cette idée grandiose de m’envoyer ici. Si c’était pour faire copain copain avec des chikara, on aurait pu le faire lors d’une mission, genre retrouver un chat, tellement classique à Konoha ou un tournoi de pugilat pour régler nos comptes comme des shinobis. Bien sûr que non, on m’envoie avec un planqué qui a son allure devait être aspirant comme il était là... ça voudrait dire que, c’est un nul qui n’a pas réussi l’académie, ça ne me surprendrait guère. Je soupirais suffisamment fort pour qu’il l’entende, je n’avais qu’une envie, retrouver mon lit. Parfois, je me disais que je n’avais rien à faire au village. Je désirais progresser en combat et non dans se domaine. Sûrement des administratifs comme mon père qui ne réfléchissent pas et qui font ça dans le plus grand des hasards pour vite finir leur boulot et aller au bar se saouler le reste de la journée en s’apitoyant sur leur vie de merde.

Le premier échange entre l'enfant et lui voulait absolument tout dire. Avec les informations que le Chikara avait, sur le fait qu'il avait attaqué un membre de son clan, plus le nom qu'il avait donné à sa peluche... Chikaka ? Sérieusement ? L'adolescent tiquait sur ce nom. Si jeune, et déjà avec une telle mentalité ? Quelle était la raison de cette aversion envers son clan ? Le blondinet était curieux de ce qu'il le poussait dans ce sens. Pouvait-il y faire quelque chose ? Cette collaboration allait être bien plus complexe qu'il ne se l'imaginait. Non seulement un enfant, mais en plus irrespectueux, turbulent, et qui n'en avait rien à faire d'être ici. C'était à se demander qui était puni, dans l'histoire.

Au final, les deux garçons étaient tous les deux en obligation de devoir faire cela. Qu'en avait-il à tirer ? Pas grand-chose, à priori...



D'un ton sec, il lui demandait de le suivre, dans des locaux en arrière. Il évita soigneusement les blocs opératoires, ne tenant pas à y emmener un enfant, et puis il n'en avait tout simplement pas le droit. À la place, il le menait dans une autre salle, plus grande, dans laquelle les aspirants s'entraînaient, et dans laquelle il était tout à l'heure. Une salle avec du matériel, des ouvrages, des tables d'opération, ainsi que quelques tables et sièges ou certains étudiaient, ou faisaient simplement une petite pause. Il y avait quelques personnes déjà dans cette salle, et Kano invita le garçon à s'asseoir, à la table la plus à gauche de la salle.

Avant de commencer quoique ce soit, il était nécessaire de bien se faire comprendre, ainsi que de tenter d'entamer un dialogue avec lui.



Il le regardait dans les yeux, d'un air déterminé.



Cela faisait quelques temps qu'il ne s'était pas lancé sur ce sujet, avec un ton moralisateur comme aimait le penser son senseï. Son but n'était pas pour autant de le rabaisser, mais simplement de le comprendre, et d'essayer de le guider un peu dans la voie qui lui semble juste.

Le suivre, si j’avais le choix. Je n’avais qu’une option pour cette journée et je ne l’aimais pas.... foutu chikara. Je le suivais, il évitait tout les endroits qui auraient pu éveiller un temps sois peu la curiosité et mon intérêt, mais bien évidemment c’était pas le but du programme.w on arrivait dans une grande salle avec tout un tas de personnes qui étaient là sans doute pour apprendre l’art ancestral de la médecine divine toute puissante. J’avais juste envie de rire ou mourrir, ç était plus adéquat vu cet endroit rempli de débiles qui ne savaient même pas lancer un kunai correctement.

Je m’asseyais où il me disait de le faire et je posais Shinji sur la table. On allait travailler ici mais il y avait un mais, je détestais les mais... ça ne pouvait pas être clair, net et précis? Des atouts que ces étudiants devaient avoir vu leur art! Mais non, il m’ennuyait avec un discours barbant du pourquoi j’ai appelé ma peluche comme ça ? Il était bête ou il le faisait exprès? Ce gars était un pacifiste et un moralisateur qui osait me dire qu’il n’émettait pas un jugement sur mon comportement envers les Chikara et qu’il fallait oublié les tensions, laisser le passé derrière et bla-bla-bla et le bouquet final, il me parlait encore comme un gamin si j’avais compris ? Ça y est, j’ai 10 ans et je suis un pur idiot qui ne comprend rien. Il faut vivre le présent ? Il fallait viser l’avenir. Vision réducteur d’un être enfermé entre quatre murs qui ne connaît rien de la réalité !!



Je soupirais... encore et toujours.



Je faisais encore une fois mon petit air d’enfant innocent.



Mentir! Mentir ! Mentir. Je riais intérieurement.



Il voulait des explications , il en avait. Je prenais un bonbon que je mangeais en faisant énormément de bruit, je le faisais exprès car ça avait le don d’énerver. Bon, soyons un peu sympathique en faisant semblant de m’intéresser à ce qui se passe ici.



Je levais les yeux au ciel.

C'était quoi cet enfant, en fait... ? Il n'avait que dix ans, à tout casser, et était déjà bien trop casse-pieds pour son âge. Normalement, les gens de son âge préfèrent jouer au ballon avec leurs potes, ou pleurer parce qu'ils n'ont pas eu leur bonbon. Là, c'était différent : son discours laissait à penser à quelque chose d'autre. Plus irrespectueux, une teigne entre autre. Il avait cet air hautain, et arrogant dans sa voix que Kano n'appréciait pas vraiment. Mais il se devait de ne pas s'emporter, il était encore jeune, et sa mission était de le supporter... non de le faire travailler à ses côtés. Mais à quoi bon s'il n'avait aucun intérêt dans les arts médicaux ? Cela n'avait tout simplement pas de sens. Dans quelques jours, il serait occupé par l'opération de Seitô, il n'avait pas de temps à perdre avec un morveux comme ça. Bien que ses paroles titillaient sa patience.

Selon ses dires, Chikaka n'était qu'un surnom donné au hasard. Un quiproquo a-t-il dit ? Qui serait assez sot pour croire ça, la coïncidence était bien trop grande... encore s'il n'y avait que ça, mais il fallait aussi prendre le fait qu'il avait attaqué un Chikara en compte. Ce n'était pas un détail à prendre à la légère.



Kano n'était clairement pas convaincu pour le coup. Par contre, sa deuxième affirmation était plus intrigante. Ce serait le Chikara qui aurait tenté de l'agresser, et de lui voler ses bonbons ? Et il était plus âgé que lui ? C'était déjà quelque chose qui pourrait un peu plus se tenir... mais c'était tout de même étrange que ce soit lui qui soit sanctionné dans cette affaire. Et puis plus âgé que lui ? Il avait sérieusement blessé quelqu'un de plus âgé, à quel point ? C'était intrigant, et pas très rassurant, renforçant l'idée qu'il n'était définitivement pas avec le profil type d'un enfant ordinaire.

Sa manière de parler était agaçante, et puis, diviser pour mieux régner ? À quel moment un enfant te sort ça dans ce genre de contexte, alors qu'il n'a même pas dix ans tant. C'était agaçant, et il cherchait visiblement à énerver le ninja médecin. Il n'y avait qu'à voir à quel point il faisait du bruit, en mastiquant son bonbon.

Il finit tout de même par s'intéresser un minimum à ce qu'il se passait ici, bien qu'avec une pointe d'ironie qu'il ne manqua pas de souligner. Pour qui les prenait-ils, au juste ?



Bon la grenouille, c'était autre chose, il n'avait pas étudié dessus en plus.



Et à ça, il rêverait d'ajouter qu'aujourd'hui pourrait être une exception. Qu'est-ce qu'il aimerait. Si au départ, il voulait être bienveillant envers lui, son attitude ne le poussait pas à continuer ainsi. Il voulait trimer ? Il allait trimer. Et tant pis si ça risquait de le faire chier, il réfléchira peut-être deux fois la prochaine fois qu'il s'adonne à de telles pratiques.



En attendant sa réponse, il pensait à autre chose, quelque chose de fondamental pour qu'ils puissent continuer à travailler dans ce lieu.



De telles mesures étaient réellement nécessaires ? Dans un sens oui, ne serait-ce que pour lui inculquer un peu de responsabilités, bien qu'il ne comptait pas faire participer le gamin à quoique ce soit de vraiment important.



S'était-il seulement déjà lavé les mains ? Généralement, les enfants turbulents et impolis n'étaient pas les plus propres. Dans tous les cas, il se doutait bien que tout cela ne risquait pas de lui plaire.

Il gardait un semblant de calme, mais je n’avais pas finit de torturer son pauvre petit esprit de petit être qu’il était. Tout en regardant autour de moi et mastiquant comme un véritable porc que je n’étais pas pour autant, je voyais des gamins totalement perdu dans ce qu’il faisait... c’était ça la futur génération de medecin? Prions le ciel qu’une guerre n’éclate pas, on crèverait tous. Ça me faisait hésiter à quitter se village au plus vite, non par lâcheté, mais j’étais bien trop jeune et j’avais tellement de chose à faire, j’aimais planifier ce que je faisais. Je n’étais pas un enfant ordinaire en soi, je ne m’intéressais qu’à l’art ninja, jouer à des jeux debiles ne m’intéressait absolument pas, perte de temps futile.

Un hasard? Pas si hasardeux et je reconnaissais un soupçon d’ironie dans cette futile interrogation qu’il émettait de sa bouche, pas de son cerveau, il n’en avait sûrement pas. Je me mettais alors un chantonner...



Je disais cela en le fixant avec un beau sourire. Il me parlait de son examination sur une souris qu’il trouvait très similaire à l’homme... la seule chose similaire qui confirmait ma pensée de tout à l’heure, c’est son cerveau oui... de la taille d’une souris. Je riais légèrement tout en continuant de le fixer.



Utiliser mon chakra, académie ? Si je lui disais que je ne savais pas l’utiliser et que jnai rate l’académie il me prendrait pour un pauvre petit enfant qui a déjà raté sa vie avant même qu’elle n’ait commencé. Oh malheur digne d’une scène dramatique qui finit très mal.



Ah! J’ai réussi et il y saute à deux pieds. Voilà qu’il fait l’adulte en se prenant pour une sorte de professeur stagiaire très peu crédible. Mais je n’aimais absolument pas que l’on me dénigre de la sorte concernant mon hygiène et concernant Shinji, je n’allais pas le quitte, par sécurité pour le bâtiment.



Je devais le calmer, j’avais envie de lui encastrer la tête dans le mur, chose irraisonné d’un sociopathe que je pouvais être mais que je cachais bien.



Son ton sarcastique m’agaçais au poin.



Déformation de son nom voulu, j’avais retenu son nom, mais c’était juste de la méprise comme quoi il était insignifiant pour moi.

Plus les minutes passaient, et plus le Chikara comprenait qu'il avait à faire en réalité à un petit monstre. Plus il en apprenait, et plus il ne comprenait pas pourquoi et comment on l'avait assigné à une telle tâche. Kimino avait-il perdu la tête ? Ou qui d'autre ? Quelqu'un l'avait ordonné de venir ici, et cela lui déplaisait fortement. Cet enfant ne pouvait lui être d'aucune aide, et il n'apprendrait rien avec lui. Il risquait juste d'apporter des problèmes. On ne peut pas travailler dans un hôpital, avec pour vocation de guérir et sauver des gens, lorsqu'on vient après avoir fracassé la tête à une autre personne, et chantonnait des petits chants malsains, prétendant vouloir retrouver et tuer des gens. Ce n'était pas possible. Comment pouvait-il exister quelqu'un avec une telle mentalité, et aussi jeune ? Et il était ninja, sérieusement ?

Le voilà à balancer une pique, sur son grade. Cet enfant était déjà Genin, tout comme lui. Il n'y avait aucune honte d'être Genin à son âge, c'était plus son cas qui était particulier.



Et heureusement qu'il n'était pas venu un jour de pratique.

Le garçon pestait, n'acceptant pas de faire l'effort de commençait par se désinfecter les mains, et se séparer de son doudou sans ronchonner. Quel calvaire ce gosse.



Si. Carrément.



Le garçon soupirait.



Kano n'était pas agréable avec lui, en même temps il ne le méritait pas. Il commençait à cerner un peu plus le personnage qui se dressait devant lui, et ne pouvait s'empêcher de se demander comment était-il devenu shinobi, aussi jeune, et avec une mentalité pareille. Avait-il volé son bandeau au Chikara qu'il avait agressé, ou bien ?

Un nouveau soupir, et il reprit.



Le garçon le regardait donc, croisant les bras. Il allait devoir ne pas le lâcher des yeux pendant toute la journée...



Il se doutait bien que ce n'était qu'un manque de respect, mais dans le doute...

Ce misérable chikara n’était que Genin, on voyait bien leurs décadences, ils étaient censé être des manipulateurs de chakra hors pair, au final... ils ne valaient pas plus que la vie d’un civil. Je le scrutais de haut en bas, il n’était même pas impressionnant de par sa carrure. Juste un peut gars frêle et dénué de caractère qui suivait un cursus normal pour une vie normale à rester entre les quatre murs de Konoha pour éviter les dangers. Un lache, un nul... je pourrais le décrire de tellement de manière et le dire à voix haute. J’avais déjà assez bien d’ennui comme ça pour une petite bagarre.

Il était comique quand même, j’étais un cas particulier? Non j’étais juste doué et lui non. Il s’entraînait à faire quoi? Discuter de médecine et d’autres conneries du genre ? Vrai qu’il devait être utile, histoire de servi de bouclier pour une attaque, il pourrait se soigner ainsi et éviter une blessures mortel à un de ces compagnons.



Eh ben, il était perspicace comme quoi je n’étais pas chez moi et il continuait à me sermonner en quelque sorte. J’allais donc coopérer légèrement. Je me désinfecte les mains et j’avais laissé mes bonbons et Shinji sur la table. Il en prendra la responsabilité et si quelque chose se passe, ça sera entièrement de sa faute. Mais je n’oubliais pas pourquoi j’étais ici. J’étais juste une victime d’un malentendu sur une pseudo agression sur un gamin chikara. Pauvre de lui, il n’était même pas à l’hôpital mais il aurait pu finir à la morgue. La suite me donnait un petit air sadique en le regardant, il me faisait vraiment rire celui-là et j’echaffaudais un plan qui allait lui donner une fameuse leçon!



Sur un ton hautain, cette fois ci pour changer. Mais je ne pouvais l’empêcher de rire sur le fait de me responsabiliser, pour cela il fallait m’envoyer en mission, loin de ce village de faible. Certains aspirent à devenir un grand ninja et avoir un poste important à konoha qui les rendront totalement inefficace par le manque de combat et d’entraînements mais je vais jouer le jeu pour le moment et lui laisser croire que j’ai compris et que je devais me repentir de mes actes... si seulement il pouvait s’imaginer de quoi j’étais capable.



L’isolement, une fois que nous serons seul, je ferai un cinema dont il s’en souviendra longtemps... il comprendra qu’on ne joue pas dans la même catégorie. Il était si facile de piéger, je sentais que j’allais bien m’amuser, certainement moins lui...après tout il le cherchait et ça me permettra de partir plus vite d’ici et lui il aura des ennuis. Mais je verrai le déroulement si cela est faisable ou pas. Je n’ai pas envie que ça me retomber dessus et je devais tout de même me calmer un peu pour éviter d’être totalement isolé. Je pourrais essayer d’être sympa, on se dirait que tout compte fait je ne suis pas si méchant que ça, juste un gamin capricieux à qui il faut montrer le bon chemin.