Une nouvelle ère [Konohajin]

La Dame de Fer

Assise sur sa chaise de bureau, la Dame de fer contemplait les dossiers secret défense relative au génocide Chikara. Non loin de là, les dossiers des amants maudits. Elle se retourna, fixant son tableau dont les informations étaient assemblées sous forme de Mind map. Cela faisait quelque temps qu’elle y réfléchissait. Cela faisait maintenant un an, un an qu’Uzumaki Kazami croupissait dans sa cellule. Un an que ce statu quo subsistait, tous ayant peur de mettre le feu aux poudres. Alors elle restait là, dans sa prison, en attente d’un éventuel jugement qui allait probablement être totalement partial.

Les faits étaient graves. Mais toute cette histoire entretenait les braises de la haine. Il fallait y mettre un terme. Et la Quadragénaire pouvait le faire sans mettre encore plus à mal l’Hokage. Chacun devait porter le poids de ses responsabilités. Et la zélé de Konoha le savait plus que quiconque, sa mesure ferait débat. Elle allait littéralement mettre un coup de pied à la fourmilière, mais elle ne pouvait décidément laisser cette affaire s’enliser de la sorte.

Alors, elle rassembla ses papiers. La décision était prise. Elle sorti et interpella un membre de l’Anbu.

Dialogue de personnage
« Amenez moi Uzumaki Kazami, Chikara Kano et Uzumaki Seitô. Sur la place d’annonce du ministère. Nous avons à faire. »


Pour ce grand jour, le jour du festival de la réunification, la Dame de fer s’habilla dans une tenue traditionnelle de son clan. Un Kimono violet, le symbole du clan des sceaux ornant la matière faite de soie. Elle y ajouta un bandeau de Konoha, et un beau manteau blanc dont le bas était rongé par un dessin de flamme. Au milieu de la colonne, on pouvait y lire « Volonté du Feu ».

Le message avait été écrit pour tout le village. On y annonçait une annonce importante, de la part de Mako Uzumaki, Capitaine de l’Anbu et Régente. En l’absence de l’Hokage, et de la plupart des chefs de clan, c’était vrai. Elle était désormais seule. Et c’était seule, qu'elle assumerait toute la gravité de son acte. Rapidement, la foule se rassembla. Autour d’elle, il y avait ses Anbu. À côté d’elle, il y avait Uzumaki Kazami, qu’elle fixa d’un regard inflexible. Sur cette grande estrade faite de bois, il y avait un grand foyer et un long poteau de bois. De quoi attacher quelqu’un. L’imaginaire collectif pouvait s’attendre à une exécution publique. Tout y laissait à y croire. Son regard croisa celui de son fils, nouvellement rétablis, et celui de son meilleur ami.

Alors, la Dame de Fer s’avança au-devant de tous.

Dialogue de personnage
« Cinq ans. »


Elle fit un silence. Les derniers chuchotements se taisaient pour écouter la Quadragénaire.

Dialogue de personnage
« Il y a cinq ans, tout comme certains d’entre vous, j’ai perdu des êtres chers. J’ai perdu mon chef de clan, j’ai perdu mon Hokage, j’ai perdu des amis du clan Chikara, et des proches du clan Uzumaki. Le génocide m’a privé de mon mari, et a privé mon fils de son père. Tous ici, nous ressentons encore les stigmates de ce terrible événement… Unis dans notre chagrin. Rongé par la haine, la peur et l’incompréhension. Longtemps, je me suis demandé. Pourquoi ? Comment ? À qui la faute ?

Uzumaki Kazami et Uzumaki Gekido étaient alors à la tête de notre village. Ils étaient à la tête de ce génocide. Et ils n’ont jamais purgé leurs peines. Ils ont fui, impunément, le poids de leurs responsabilités. »


Elle fit de nouveau silence…

Dialogue de personnage
« Il y a 67 ans. »


Son regard fixa la foule. La rouquine n’était pas bien grande en taille, mais tous le savaient : c’était une grande dame.

Dialogue de personnage
« Il y a 67 ans, le clan Chikara à vendu des enfants Uzumaki pour subvenir à leur besoin. Ils ont vendu à nos ennemis, tuer notre chef de clan, trahis leurs alliés. N’est-ce pas là la marque d’un génocide ? Avez-vous un jour payé le poids de vos actes ? A cause de vous, j’ai vu des amis d’enfance mourir en protégeant leur clan, sans la protection de ces murs ! Je porte en moi les stigmates de cette vente ! Je suis une victime de ce génocide ! Est-ce que j’ai eu en moi cette haine ? Évidemment. Le clan Chikara m’a enlevé, enfant, la possibilité de vivre à l’intérieur de murs protecteurs ! »


Dialogue de personnage
« Nous sommes partis, et le village n’a que trop souffert de notre absence. Affaiblis. Et nous aussi, nous avons souffert. Et aujourd’hui. Nous voilà à l’aube d’un choix. A l'aube d'un choix qui demande du courage. »


Elle leva les bras, s’adressant à la foule.

Dialogue de personnage
« Regardez-vous ! Regardez-vous bien ! Nous vivons aujourd’hui dans l’ombre de notre passé ! Nos regards se tournent vers la violence des actes et des affres de l’histoire au lieu d’en tirer des leçons ! La vengeance est-elle ce qui nous définit ? C’est le message que vous voulez laisser à vos enfants ?! La force du pardon n’est-elle pas la plus grande des leçons ? J’ai pardonné à ceux qui nous ont trahis. Nous nous sommes battus côte à côte, nous avons uni nos forces face à un ennemi commun ! L’Union est notre force ! Il y a 19 ans, nous avons appris cette leçon, et nous avons unis de nouveau nos forces. »


Dialogue de personnage
« Alors je vous pose la question, pouvons-nous faire preuve à nouveau d’une telle sagesse ? »


Elle fixa les deux Genin sur la scène, et les pointa.

Dialogue de personnage
« Voici Uzumaki Seitô, et Chikara Kano. Ils sont inséparables, complémentaires. Mon fils a perdu son père il y a 5 ans, Kano a perdu sa mère. Et pourtant, ils ont décidé de pardonner à cette femme, responsable de leur malheur ! Ils ont réussi à accorder leur pardon à Kimino, qui répare chaque jour son erreur ! J’ai pardonné à notre Hokage ! Encore une fois, ils nous apportent la preuve incontestable de la force du pardon ! Ils ont retenu la leçon ! Et c’est à notre tour. »


Elle fit silence.

Dialogue de personnage
« Un an. »


Dialogue de personnage
« Il y a un an, Uzumaki Kazami est revenu parmi nous, nous annonçant que Gekido Uzumaki cherchait à frapper de nouveau le village. Elle a coopéré, sans jamais demander une chose en retour. Elle a croupi au fin fond des cellules de la prison, et à sauver mon fils. Elle a légué son enseignement de l’Iroujutsu à Chikara Kano. A un Chikara ! Un an d’investigation et d’enquête ne nous a pas permis de remettre sa parole en doute. Et cette Shinobi que nous considérons comme une ennemie, quémande aujourd’hui notre pardon.

Et le pardon à un prix. Un prix qui ne peut se payer dans une cellule ! Car pendant qu’on laisse une femme ayant une telle maîtrise dans sa cellule, par pur orgueil, d’autres Konohajin se meurt ! »


La Dame de Fer pointa Kazami.

Dialogue de personnage
« Cette femme commence son chemin vers la rédemption. Il sera long, pénible, et dura probablement tout au long de sa vie. Il est temps pour elle de mettre son talent et sa maîtrise au service du bien commun. Il ne s’agit pas d’une amnistie, mais d’une ultime chance de nous prouver le bien-fondé de son désir de se faire pardonner ! »


Puisque personne n’avait la force de faire le premier pas, elle le ferait-elle.

Dialogue de personnage
« Elle travaillera, du matin au soir, et du soir au matin. Elle soignera nos blessés, léguera son talent à d’autres. Laissons-lui la chance de nous prouver que ses paroles ne sont pas que des paroles en l’air, mais se concrétise par des actes ! Moi, Uzumaki Mako, j’engage mon honneur en assurant la réhabilitation de cette femme. »


Elle se tourna, et usa d'un jutsu katon, qui mit feu au braséro. Puis, elle fixa l’assemblée.

Dialogue de personnage
« Cette année, nous fêterons le festival de la réunification sous sa vraie symbolique. Celle du pardon. Et ce feu sera celui de notre volonté ! La volonté de la république ! La volonté de Konoha ! Notre volonté : celui d’un qui pointe vers un autre avenir ! Celui qui ne nous mène pas irrémédiablement à comettre les mêmes erreurs ! »


Elle avait terminé. L’assemblé était probablement encore sous le choc. Elle n’avait parlé à personne de sa décision. Elle avait agi. Et elle assumerait ses actes. Agi pour définitivement briser le cercle de haine et de trahison de Konoha. Quoi qu'il en soit, l'atmosphère malaisante régnant dans la république devait prendre fin. Il fallait se libérer du passé, pour avancer vers l'avenir.

Et elle porterai ce fardeau seul, s'il le fallait.



HRP : Le RP ce passe pendant les missions des différentes équipes. Uzumaki Kazami est en résidence surveillée. Elle n'a pas reçue l'amnistie, et est sous surveillance, et doit raporter quotidiennement ses allées et venues entre les différentes structures. Elle peut toutefois se mêler au village. On peut désormais de nouveau interargir avec elle librement, sans l'accord d'un Hokage. Son assassinat est bien évidemment proscrit. Vous êtes libre de réagir comme bon vous semble. Bon RP à tous.

Publié le 09 Octobre 2020 vers 18h

Eisenin Maudit

Allongée sur son lit, Kazami ne saurait dire depuis combien de temps elle fixait le plafond. Le temps s'écoulait lentement en prison, et seul les gouttes tombant du plafond qui fuyait rythmaient sa journée. Des bruits de pas la tira de sa rêverie. Rapidement, elle vit plusieurs gardes masquer arriver. Elle sut tout de suite que ça sentait pas bon. Son heure du jugement avait sonner? Elle fut déçue de ne voir aucun visage familier dans la petite troupe. Personne n'avait pris la peine de venir la voir une dernière fois. Elle affronterait le regard de ses proches devant la potence. C'était peut-être pas plus mal.
L'Eisenin n'avait pas peur, elle s'était préparée à cette éventualité depuis longtemps. Son seul regret, c'était de ne pas avoir vu sa fille grandir. Elle aurait aimé la voir devenir une grande fille, revenir de sa première mission, tomber amoureuse ... Mais tout ça allait lui être privé par la colère du village. C'était un risque qu'elle avait pris en revenant à Konoha. Elle ne fit donc aucune scène lorsque l'ANBU lui demanda de la suivre. Aucune grimace ou larme ne coula lorsqu'elle arriva sur la place du village. Il y avait beaucoup de monde, et Mako se tenait là. Elle profitait de l'absence du Hokage pour mettre à mort la kunoichi ... Qu'allait dire Kimino lorsqu'il allait revenir ? Elle prenait bien trop de risque.
Les gardes lui retirèrent ses menottes, elle était libre. Pendant un instant, elle voulu fuir. Mes ses jambes l'en empêchaient. Elles restaient encrée dans le sol, refusant toute nouvelle fuite. Rapidement, Kazami chercha sa fille dans la foule. Ouf, elle n'était pas là. Kazami refuserait qu'elle voit cela. Tsubasa avait dut la garder à la maison, heureusement ..

Il eut pas mal de temps qui passa, pour que finalement Seito et Kano arrivent également. Que faisaient-il là ? Son coeur se serra à l'idée que les deux genins aient à supporter une scène d'une telle violence. Finalement, Mako pris la parole. Kazami ne voyait pas où elle venait en venir. Pourquoi faisait-elle trainer la chose comme cela ?

Dialogue de personnage
« Elle a coopéré, sans jamais demander une chose en retour. Elle a croupi au fin fond des cellules de la prison, et à sauver mon fils. Elle a légué son enseignement de l’Iroujutsu à Chikara Kano. A un Chikara ! Un an d’investigation et d’enquête ne nous a pas permis de remettre sa parole en doute. Et cette Shinobi que nous considérons comme une ennemie, quémande aujourd’hui notre pardon. »


Quoi ? Kazami fixait Mako, figée. Qu'est ce que... Elle ne voulait pas la tuer? Elle voulait ... la libérer ? Kazami ne savait pas quoi dire, pas comment réagir. Etait-elle réellement entrain de lui offrir une seconde chance ? Sans rien dire, son regard alla à la foule. Comment allaient-il réagir ? Allaient-ils l'acclamer, ou lui jeter des pierres ? Elle pointa Kazami du doigt ce qui la figea encore plus. Toute l'attention était focaliser sur elle. Elle rêvait soudainement d'être à nouveau à l'abris des regard dans sa cellule.
Depuis le début Mako s'était montrée réticente envers elle. Les deux rouquines s'étaient crêpé le chignon plus d'une fois. Et pourtant, c'est elle qui aujourd'hui, lui tendait la main. Etait-ce la guérison de son fils qui lui avait fait voir les choses autrement ?

Publié le 10 Octobre 2020 vers 03h

1

Fichu village. La plus grand erreur de Risako était d'avoir accorder sa confiance à ce peuple. Qu'avait gagner les Kirishitan dans tout ça? Être mêler à des conflit qui n'était pas les leurs. Se voir imposer des règles différente. Cette connexion qu'il avait avec la nature. Ce n'était pas la même ici. Pour l'aveugle, Konoha n'était qu'une autre preuve que le Yuukan n'était pas l'Eden qu'ils espéraient. Ce n'était qu'un pas de plus dans la dépravation et le malheurs qui les attendait tout.

Il avait souhaiter repartir à iwa. Mais sa condition physique ne lui permettait nullement de regagner leurs ancienne terre seul. Aveugle, même s'il savait ce défendre. il errait sans doute jusqu'à son trépas. Chose qu'il souhaitait gagner qu'une fois rentrer chez lui. Car Konoha n'était pas sa maison. Ce n'était qu'une cage dorée. Konoha lui avait tout pris. Il était une arme pour Risako qui c'était entiché de cette Uzumaki. Elle qui souhaitait imposer leurs vision du monde sur le Yuukan c'était allié à ce peuple de démon. Sawako était mort pour servir ce village! Il n'avait rien pu faire pour la protéger. Il n'était même pas avec elle lorsqu'elle rendis son dernier soupire.
Il avait observer, appris ce qu'il pouvait de ce peuple. Des rancœurs sourde qui noircissait les cœur. Les amant maudit, comme les habitant du village aimait les appeler, avait entrainer un chaos en provoquant une tentative de génocide. Quelle erreur avait t'il commise? Sans doute de ne pas aller au bout. Il passait donc pour les fautif. L'aveugle ne prenait pas le luxe de les jugeait. Eux même avait génocide tout un peuple d'homme-poisson afin de s'installer convenablement après des années de voyages. Ils avaient gagné, il était donc les gentils. Les amant avait échoué, il était donc les méchant et devait payer pour leurs actes. Un juste prix à payer.

Il devait seulement attendre que la crise "Gekido" se termine. Ainsi, il pourrait être raccompagner sur l'ancienne terre d'iwa comme il le souhaitait. Pourtant, en ce jour, il se mît à douter de cela. il ne voyais pas ce qui se passait, mais les parole de la dame de fer était claire et limpide. C'était sa la justice à Konoha? Deux gamin accordait leurs confiance à la prisonnière. Elle faisait une bonne action et on lui accordait le pardon , une chance de rédemption? En avait t'elle laissait à ceux dont la vie c'était achever sous ces actes? Sous ces choix?

Dialogue de personnage
« C'est ça la justice de konoha? »

Soupirant, il quitta cette foule. Il n'avait décidément pas sa place dans cette étrange cité. Il ne les comprendrait jamais.

Publié le 10 Octobre 2020 vers 10h

Ninja au Bob

Les gens se réunissaient, parlaient. Les informations fusaient de droite à gauche violant chaque tympans de mes oreilles alors que j'essayais de traverser les ruelles pour passer du bon temps quelque part. Curieux de tout ce qui se passait, je suivis volontiers la foule tel un mouton lambda. Nonobstant des gémissements et bousculades de la foule, je parvenais à me frayer un chemin jusqu'au lieu où une annonce semblait se préparer. La dame de fer était prêt à parler devant toute la foule. Je ne savais pas ce qu'elle allait pouvoir dire.

Adossé au mur, bob entièrement enfoncé pour ne laisser paraitre qu'une once de mon faciès, j'écoutais attentivement les paroles de l'Uzumaki, celle qui a le statut de bras droit du Hokage. Les Chikara, les Uzumaki, Kazami, pardon, mort, union, le schéma commençait à se dessiner dans ma tête. Ce qu'il se passait actuellement devant moi était complétement sérieux. Cette fois-ci je n'allais pas pouvoir jouer de mes conneries pour résoudre cette affaire.

De mon index gauche, je relevais doucement mon bob pour lancer un regard sur l'estrade. Pourquoi la dame de fer agissait de la sorte ? L'absence des autres allaient certainement lui porter préjudice, elle qui parlait que l'union fait la force. Elle devenait contradictoire en agissant seule. Mon ami Keisan n'était pas là, mais nous avions la même vision du village.

J'étais prêt à intervenir lorsqu'un individu métissé prit la parole. L'écoutant, je pris gentiment sa direction. Il semblait totalement en adéquation avec ce qui se passe actuellement dans le village. Ces quelques mots en disait long sur son état d'esprit. En me rapprochant, je pu voir son handicape. Cet homme voyait le monde avec son cœur et non avec ces yeux. Tromper ce genre de personne n'était pas possible. Effleurant le corps du jeune homme aveugle, je posais ma main sur son épaule et lui glissa :

Dialogue de personnage
« En effet, la justice de Konoha n'est pas bonne actuellement... »


Il semblait m'avoir écouté mais sans vraiment y prêter attention. J'allais devoir capter la foule désormais de façon intelligente. Comment parvenir à capter une foule en ébullition après de tel propos ? J'avais quelques secondes pour ruser. J'allais user de mot fort en signification pour faire naître la curiosité au sein du groupe. Je pris fortement la parole pour me faire entendre :

Dialogue de personnage
« Ni Chikara ni Uzumaki ni Kitto n'a son mot à dire sur cette situation ! »


Je sentais véritablement les regards de la foule se poser sur moi. Le son de la foule diminuait gentiment. J'avais peut-être également éveillé le cœur de l'aveugle se trouvant dans mon dos désormais. J'allais pouvoir parler plus profondément :

Dialogue de personnage
« Comment est-il possible de juger une telle situation alors que cela nous touche personnellement ? Uzumaki Mako, ton discours est logique, mais en l'absence des chefs de clan, tu te contredis sur tes envies et tes mots. L'union fait la force ? Pourquoi es-tu seule aujourd'hui ? Seule les Kirishitan sont à même de juger avec neutralité et impartialité cette situation selon moi. Ils sont les émissaires qu'un havre de paix peut exister. Ne doit-on pas faire confiance à chaque clan de ce village afin de montrer une confiance mutuelle et un vivre ensemble ? »


Je laissais un petit temps de silence afin de déglutir pour reprendre la suite de mon message :

Dialogue de personnage
« Cependant, actuellement le clan Kirishitan n'a pas de chef. Dans les règles et la nouvelle République établit par Konoha, une décision de telle ampleur est impossible à prendre alors que l'intégralité des clans ne sont pas représentés. Je demande à ce qu'une élection de chef de clan Kirishitan soit effectué pour la prise de décision de cette situation en accord avec les autres clans. Une élection devra également être fait pour le clan Chikara. La communication et la confiance entre clan seront la clé. Si ton discours dit vrai, alors tu ne peux être que d'accord avec ma demande. N'est-ce pas Mako ? »


Je venais de terminer ma prise de parole. La foule devenait silencieuse sous mes mots lourd de sens. Je donnais du crédit au clan Kirishitan dans une prise de décision aussi importante. Cette action menée par Mako allait devoir être gelée pour l'instant. Sa présence seule mettait totalement sont discours à l'eau. Je ne savais ce qu'elle cherchait à faire derrière tout cela. Pensait-elle que le peuple allait se taire face à cela ? Peut-être que d'autre personne allait réagir et suivre mon idée pour confronter Mako. Je jetais un œil furtivement derrière moi puis face à l'estrade. Que pensait-elle faire ? Comment réagiraient les chefs de clan à leur retour ? Si cette situation ne se gèlait pas, si mon idée pour gagner du temps ne fonctionnait pas, la dame de fer venait d'ouvrir les prémices d'une guerre inter clan, tout le contraire de ce que son discours annonçait. Comment allait se dérouler la suite des évènements ? Avais-je taper dans l’œil de la foule avec mes propos rationnels et intelligents ?

Publié le 11 Octobre 2020 vers 02h

La Dame de Fer

L’Inflexible zélée de Konoha observait la foule de son regard de braise. Son annonce était mitigée, quoi de plus normal ? De ses yeux attentifs, elle pouvait à peu près jauger la teneur des réactions. Après le choc, la plupart se contentaient de se regarder les uns et les autres, commençant à chuchoter les prémices d’un débat qui allait durer plusieurs jours, plusieurs semaines, voir plusieurs mois. De ces débats, il en émergerait des idées. De ses idées, des leaders pour les portés. Et si ses leaders arrivaient à se mettre d’accord… L’Unification -réelle- du village était possible.

En voilà déjà qui émergeait de la foule. La Dame de Fer posait ses yeux sur l’homme au chapeau. À chacun de ses mots, on pouvait y voir un discret sourire se dessiner et grandir sur son visage. Chikara Oni. Elle connaissait ce ninja de nom… Un ami de Keisan. Quelqu’un à l’influence minime, mais qui avait des relations qui en disait long sur ses pensées. L’ex-régent avait toujours eu une vision bien particulière de l’équilibre, plus doux. Mako elle, aimait trancher dans le vif.

Alors, à la fin du discours du Chikara, qu’elle écoutait avec une attention toute particulière, la Dame de Fer annonça simplement.

Dialogue de personnage
« Et je suis entièrement d’accord avec vous. Mais par soucis d'éviter l’ingérence de l'exécutif au sein des systèmes électifs des différents clans, je ne peux, à l’heure actuelle, provoquer de telles élections. Toutefois, si tel est votre désir, en tant que régente, j’allouerai les ressources disponibles de la république pour vous rassurer dans le bon accomplissement du processus électif propre à nos lois, et aux traditions des clans Chikara et Kirishitan. »


La Dame de Fer affichait un sourire confiant. Son action n’avait rien d’anticonstitutionnel. Elle jouait avec les flous des règles de la 4ème République du Feu.

Dialogue de personnage
« Et je vous rejoins sur un point. À l’heure actuelle, aucun d’entre nous n’est capable de fournir un jugement impartial sur les actions d’Uzumaki Kazami. Ce discours sur l’union, le pardon, et le renouveau, n’est que le thème du festival de la réunification de cette année. C’est pourquoi je n’ai pas évoqué une Amnistie où un acte politique ayant pour but d’ôter toute la gravité de ses actions. Et elle sera condamnée pour ses actes, en tant et en heure, par les instances qui seront dépositaire de cette responsabilité. Vous avez donc du temps à loisir pour procéder aux élections des nouveaux élus qui siégeront au conseil des sages. »


Implacable. La Dame de Fer était une politicienne maîtresse en la matière, en plus d’être une brillante tacticienne.

Dialogue de personnage
« Je reviens sur un point important dans notre échange : quel est l’objectif de la justice ? »


La Dame de Fer quitta le Chikara, pour s’adresser à un plus grand nombre. Le discours était pour tous, par pour répondre à l’homme au bob.

Dialogue de personnage
« La justice à trois rôles : le premier est le jugement impartial des actes. Elle doit être commune à tous, afin d’y faire émerger si nécessaire une condamnation à la hauteur des actes retenus, afin d’assurer son second rôle : la réparation des crimes commis. Et enfin, la condamnation doit permettre la réinsertion de l’individus incriminé, afin qu’il serve l’ensemble de la société. »


Dialogue de personnage
« Mais comment juger de la capacité de cette femme à se réhabiliter parmi nous, à s’assurer qu’elle comprenne la douleur qu’elle a infligée, en la faisant croupir dans une cellule, et en la protégeant par la même occasion ? »


Dialogue de personnage
« Cet acte n’a rien d’un acte impulsif, de reconnaissance ou de charité, et il fut mûrement réfléchis. Les rapports d’enquête sont sans équivoque : Uzumaki Kazami est prête pour cette immersion. Il s’agit à la fois d’une mise à l’épreuve, et aussi d’offrir à nos prochains juges les éléments nécessaires au bon exercice de leur fonction. Il s’agit d’un acte veillant au bon déroulement de notre processus judiciaire. Un acte pour la justice, et qui est autorisé par nos lois. »


La Dame de fer fit silence… Est-ce qu’il était trop tôt ? Non. C’était maintenant ou jamais.

Dialogue de personnage
« Il en aurait été de même avec un autre prisonnier qui aurait été jugé apte à passer cette mise à l’épreuve. Si cela provoque en vous l’indignation car il s’agit de cette prisonnière, alors je vous pose la question : est-ce que la justice doit s’appliquer en fonction de l’individu qui est jugé et non pas de manière universelle ? »


Elle s’arrêta là, mais ne bougea pas de l’estrade, comme en attente d’une autre intervention. Son plaidoyer devait être le plus clair possible. C’était le moment où jamais de convaincre les indécis. De convaincre le peuple du bien fondée de ses actions. La 4ème République avait été depuis trop longtemps malmené. Ces réformes, qui feraient grincer des dents, annoncer avec elles une ère de changement. Un changement profond, induit par l’expérience et le vécue de la Quadragénaire. Konoha faire table rase pour évoluer vers un autre avenir. Les jeunes poussent de l’unification durable était là. Il ne leur fallait qu’un porte-parole. Et elle avait endossé ce rôle.

Publié le 11 Octobre 2020 vers 11h

Oni Genji
1

Dialogue de personnage
« 1...2...3 Chikara mourra... 4...5...6 brûler les corps...7...8...9 annihiler leur clan. »


Je chantonnais tout doucement des petites chansons que j’inventais en l’honneur des Chikara. Ce clan était vraiment amusant, en plus d’être moche et très bête, il croyait en une paix possible entre nos clans. Mieux endormir l’ennemi pour mieux le détruire après. Laissons leur croire une telle idiotie.

Il y avait du monde sur ma grand place, une annonce? Une exécution ? J’espérais la seconde réponse. Je me faufilais entre les gens afin de me rapprocher près de l’estrade. Il y avait du beau monde connu de Konoha. Jour de chance pour l’exécution de Uzumaki Kazami? Non, mais ce qui était dit ne me plaisait absolument pas. Comment pouvait elle proposer une telle chose d’une femme qui a trahi son clan et tuer les siens! Cette chienne ne valait pas mieux que les Chikara. La mort était la seule solution pour cette femme. Ça créait de la discorde, les konohajins n’étaient pas d’accord avec ça, il fallait d’ailleurs qu’elle crève... j’avais une belle idée mais j’ai promis de ne pas l’utiliser dans le village, ça en vaudrait la peine pourtant. Tout en réfléchissant je faisais un signe de la main à Kano avec mon beau sourire et je regardais Kazami... j’avais envie de la crever. L’heure de sa mort est bien plus proche qu’elle ne le pense.

Dialogue de personnage
« Après le Mitsuna à konoha, il faut être juste avec cette femme qui a tué sans demander son reste ? Konoha est vraiment à la dérive... »


Je repartais vers l’arrière de la foule, j’espère que quelqu’un fera stopper tout cela ! Notre village tournait à rien, il y avait même des trahisons à travers de notre clan. Comment cela était il possible? Dans un sens mako était une opportuniste et on ne pouvait pas la blâmer pour cela mais au retour de notre Kage, ça risque de mal finir et il n’était pas bon d’avoir une guerre civil en plus de la menace qui pesait sur nous avec ce Gekido. Le village allait très mal et il ne fallait pas oublier Kumo qui pouvait aussi profiter de cette situation. Elle faisait de beaux discours mais elle n’analysait pas du tout les risques que cela pouvait engendrer... bref, je préfère partir, j’en ai assez entendu sur toute ses ineptie. Le pouvoir pervertissait, en voilà la plus belle preuve ! Je suppose que des discussions plus discrètes allaient se mener et vu mon statut je n’en saurais rien. Bien dommage tout de même. Dans tout les cas, il y allait avoir d’énormes changement que ça soit avec Mako ou Kimino, tout cela ne pourra pas rester ainsi sans un jugement et ils régleront leurs comptes en tant voulu. J’allais m’occuper de mes petites affaire bien plus intéressantes que leurs histoires de qui a le pouvoir et de qui ne l’a pas et écouter ce que ceux de mon clan pense de la pseudo liberté de Kazami, ça risquait d’être très intéressant.

Publié le 11 Octobre 2020 vers 14h

Les Doigts d'Or

En ce jour, les choses allaient bouger. Lui qui s'attendait à une journée normale, c'était sans compter l'intervention d'un membre de l'ANBU, qui allait changer toute la donne. Le garçon était convoqué sur la place d'annonce du ministère ? Qu'allait-il se passer exactement ? Le garçon avait beau réfléchir, il ne comprenait pas cette convocation. Pas en tant que public, mais directement sur la scène... ? Avait-il fait quelque chose de mal ? Peu probable. Mais alors, quoi ?

Sans poser plus de questions, car on ne lui laissait pas cette occasion, il se contentait donc de suivre le mystérieux ANBU jusqu'à destination. Ils passèrent également prendre Seitô, qui lui non plus ne comprenait pas ce qu'il se passait. Les deux garçons se regardaient dans les yeux, un air incompris, mais allèrent tout de même jusqu'à l'endroit où ils étaient convoqués. Et peu à peu, la foule s'emmenait progressivement. Il y avait de l'agitation, et Mako était là, sur l'estrade, alors que les garçons arrivaient. Elle comptait passer une annonce ? De quel genre ? Seulement... Le garçon apercevait également Kazami, ainsi que le bûcher. Son sang ne fit qu'un tour, en imaginant la suite. Elle n'allait pas faire ça ? Pas après ce qu'elle avait fait ! Une angoisse naissait, et une colère commençait à monter en lui. Qu'est-ce que ça voulait dire... ? Comptait-elle réellement l'exécuter ?

La boule au ventre, le Chikara écoutait son discours. Que venait-elle de dire... ? Oui, c'était finalement ça. Il n'était nullement cas d'une exécution. Elle déclara à vive voix, devant toute l'assemblée, les prémices de la réinsertion de Kazami dans le village. Une sorte de libération sous surveillance, pour lui laisser le temps et l'occasion de faire ses preuves, de regagner la confiance que le village pouvait autrefois porter en elle. Ça y est ? Ils y étaient enfin... ? Elle non plus ne semblait pas avoir été prévenue, au vu de l'expression qu'elle avait. Kano était surpris, décontenancé... mais heureux. Heureux de voir que ce qu'il espérait se mettre en place commençait petit à petit par prendre forme. La réunification... Le pardon. Tout commençait ici. Pour définitivement unir nos clans, il était nécessaire d'accepter le passé, de le pardonner, et de se concentrer sur l'avenir. Les dangers venaient du chemin à traverser, et non pas de celui qui a déjà été parcouru par le passé.

Le discours était effectué, et malgré sa position actuelle, le blondinet se sentait tout petit. Il y avait tellement de gens, l'assemblée était mitigée. Cela parlait entre eux, certains prirent même la parole. Il était à prévoir qu'une telle mesure allait laisser des personnes dans l'incompréhension, et dans le doute. Voire plus. Il écoutait les échanges perceptibles, dont celui entre cet homme au chapeau et la dame de fer. Le garçon n'avait aucun intérêt, ni connaissances envers la politique. Tout cela le dépassait bien... seul son coeur lui dictait ses pensées et paroles. Et il ne trouvait pas son compte dans ce qu'il entendait, ne comprenant pas pourquoi leurs clans ne seraient pas aptes à prendre la parole sur cette situation. Le clan Chikara était, sans nul doute, le plus atteint par les actions de Kazami, le clan Uzumaki également. Mais pour lui, chacun devrait pouvoir être libre d'exprimer son avis, sans tenir compte de son appartenance à tel ou tel clan. Car avant d'être des Uzumaki, des Kitto, ou n'importe quoi d'autres... ils étaient des Konohajins.

Timidement, Kano fit quelques pas en avant, jetant un regard à Mako. Elle n'avait pas l'air de l'en empêcher. En observant la foule, il apercevait quelques têtes connues... des camarades, de simples connaissances, des marchands. Il voyait même Mokusei qui lui faisait un signe de la main, qu'il ne saurait pas vraiment qualifier. Et également, son père était présent, lui qu'il n'avait plus vu depuis bien plusieurs mois... il sentit une certaine frustration lorsque leurs regards se croisaient, mais l'ignora bien assez vite.

Dialogue de personnage
« Il y a un an... Moi aussi j'aurais pu penser que cette mesure n'avait pas de sens. Que ce serait complètement irresponsable de lui offrir une telle chance, avec ce qu'elle a pu faire dans le passé. »


Il marquait une pause, observant la foule.

Dialogue de personnage
« Uzumaki Mako m'a déjà présenté... Et comme elle l'a dit, ma mère est décédée il y a cinq ans, lors de ce terrible événement. J'en ai énormément souffert, bien plus que je voulais bien le montrer. Au fond de moi, mon coeur réclamait que justice soit faite. Et lorsque ma route a croisé celle de Uzumaki Kazami pour la première fois... J'étais plein d'appréhension. Mon meilleur ami était aux portes de la mort, et son seul espoir était entre les mains de cette femme. Je m'attendais à une personne qui n'aurait rien fait pour le sauver, ou alors qui aurait posé ses conditions. Qu'elle cherche à profiter de cette situation pour en tirer quelque chose. L'histoire l'a décrite pour une manipulatrice, alors c'est ce à quoi je m'attendais. »


Son regard se tournait vers la concernée, et il lui fit un petit sourire.

Dialogue de personnage
« Et je me suis trompé. Cette femme que nous avons tant haï, l'a guéri sans rien demander en retour, sans tenter quoique ce soit pour se sortir de cette situation. C'est peut-être insignifiant pour vous, mais pour moi cela représente quelque chose, de très important... L'histoire n'est peut-être pas exactement celle que l'on nous raconte, Uzumaki Kazami n'est pas exactement la femme que l'on pensait. Vous savez ce que j'ai pu voir en elle ? »


Il regardait l'assemblée.

Dialogue de personnage
« Une personne sincère, qui souhaitait simplement mettre son pouvoir en pratique pour sauver des vies. Et une personne qui regrette ce qu'elle a pu faire. Elle a fait des choses horribles, prit sans doute les mauvaises décisions, et ça je ne le nie pas. C'est un fait. Mais avant de la juger pour cela, est-ce que quelqu'un s'est-il déjà demandé pourquoi ? Pourquoi cela est-il arrivé ? Pourquoi l'a-t-elle fait ? Beaucoup la haïssent, mais savons-nous réellement tout ce qu'il s'est passé, et les raisons qui ont mené à cela ? »


Et puis surtout, il y avait autre chose...

Dialogue de personnage
« Nous sommes des shinobis, et nos clans ont traversé tant de guerres et conflits au fil des ans et des générations. Nous sommes piégés dans une spirale sans fin, qui incite à chaque fois de réitérer les mauvaises actions, afin de faire persister la haine qui lie nos clans. À quoi cela est dû ? À notre passé. Si jamais aujourd'hui nous reproduisons l'erreur de regarder vers le passé pour juger, alors nous recommencerons un nouveau tour dans cette boucle infernale. Et un jour, cela recommencera, encore et encore. Parce que nous sommes prisonniers de notre passé. Nous prétendons être une puissance unie à Konoha, mais ce n'est qu'une façade ! »


Il prit une pause, observant les réactions, et reprit.

Dialogue de personnage
« Aujourd'hui, nous avons la possibilité de faire changer les choses. D'évoluer. Si nous pardonnons, et acceptons de voir l'avenir, alors nous pourrions enfin avancer. C'en sera fini de cette stupide réenchère de mauvaises actions qui n'ont que pour but d'alimenter le conflit entre nous. Nous devons être unis, et cela commence par le pardon. Uzumaki Kazami m'a montré, au fil de cette année, qu'elle regrettait ses actions. Elle a aidé Uzumaki Seitô, mon meilleur ami, durant toute sa rééducation, et l'a finalement guéri en plus de lui avoir sauvé la vie par le passé. Elle m'a enseigné beaucoup de choses durant cette année, et pourtant nous n'avons que très peu parler de l'un et de l'autre. Nous n'en avons pas eu besoin. Parce que le passé est derrière nous, et moi je vois tout ce qu'elle pourrait nous apporter. Laissez-lui une chance de vous prouver sa bonne foi. Avec elle à nos côtés, nos blessés pourraient survivre à de fatales blessures, certaines personnes ne mourraient plus de maladie. Je suis médecin également, et j'ai vu de mes propres yeux à quel point elle est douée, et nous surpasse tous dans ce domaine. Elle possède comme moi, en elle le pouvoir et la volonté de sauver des vies. Et un tel pouvoir ne peut être aussi puissant qu'entre les mains d'une bonne personne. »


Son regard se portait vers l'horizon.

Dialogue de personnage
« L'avenir est devant nous, et non derrière. Si nous apprenons à nous pardonner l'un et l'autre, alors nous pourrions être unis pour affronter ce qu'il nous attend. Parce que le danger sera toujours devant nous... et uniquement devant. C'est peut-être utopique, mais j'aspire à la paix. Et nous ne l'obtiendrons jamais tant que nous ne sommes pas en paix avec nous-mêmes. Nous n'avons pas besoin de prendre les armes entre nous pour en arriver là, seuls des mots et des bonnes actions suffisent. Et lorsqu'on sera en paix avec nous-mêmes, et unis, plus rien ne nous résistera. Ce sera alors à nous de réécrire l'histoire, de rendre ce monde meilleur, en chassant les ténèbres qui y ont été insufflé. »


Suite à quoi, il se retira en arrière, ayant monopolisé la parole bien un moment déjà. Il ne voyait plus son père, et ne saurait dire à quel moment celui-ci était parti. De toute manière, son idéologie était trop différente de la sienne pour qu'il puisse comprendre...

Publié le 11 Octobre 2020 vers 17h

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Je courais, je courais sans arrêt pour revenir à Konoha, j’avais pu emprunter les cours d’eau pour me déplacer plus rapidement, j’ai d’ailleurs croisé Momo qui se baladait avec une paire de couilles en bouche, à l’occasion je lui demanderai ce qu’il a fait. Mais là je me dépêchais pour arriver enfin devant les portes de Konoha. Je pouvais passer les portes sans souci et je demandais directement à voir un responsable. Il y avait un coup énorme à jouer... j’allais me faire passer un peu moins demeuré.

Il y avait un attroupement sur la grande place! Je pouvais voir Mako gros seins et d’autres personnes discuter. Ce n’était absolument pas mon problème. Je poussais les gens délicatement pour arriver devant l’estrade pour l’interpelle. Les gens me regardaient bizarrement mais oui j’étais bien devenu un Konohajin et il était de mon devoir de signaler la disparition de Monsieur hokage.

Dialogue de personnage
« Mako san !!!! »


J’étais essoufflé et tellement nerveux que je bombardais la zone de flatulence, créant un périmètre de sécurité autour de moi!

Dialogue de personnage
« Monsieur Kage a disparu, je suis vite revenu ici pour vous le signaler ! Ça doit être un coup du sorcier Kirishitan qui voulait la mort ! Il est en route pour le village aussi!! Mais on a perdu monsieur Kage !!! »


J’étais prêt à monter sur l’estrade mais de drôle de bonhomme masqué ohé ohé au bal masqué. Arf je me perds dans mes pensées !bref, je ne bougeais plus!

Dialogue de personnage
« Il faut vite faire quelque chose et partir à sa recherche !!! Nous étions presque à destination et pouf plus de Kage !!! »


C’était la panique, j’étais le seul à paniquer mais il fallait agir ahahah!

Publié le 11 Octobre 2020 vers 18h

| Snoop Dogg | Ruth

La jeune Kirishitan se lève comme à son habitude, les yeux décidément pas en face des trous.
Elle s'en va prendre son café pour commencer la journée sur une note amère, mais de qualité.
Rien ne pouvait présager ce qu'il allait se passer par la suite.
Elle commence son rituel du matin et prépare son magasin, vérifie ses commandes pour la journée, pas beaucoup, tant mieux elle sera capable de prendre un peu d'avance ou juste se détendre aujourd'hui.

Mais ce fût un non quand ses jeunes amis se présentèrent à sa porte pour lui dire que Mako allait faire une annonce sur la place.
Elle n'a pas vraiment idée de ce qu'il se trame, mais une chose était sure, c'est qu'il valait mieux ne pas louper ce genre d'annonce, car une décision plus qu'importante risquait d'être annoncée et il valait mieux se tenir au courant.
Ce n'est pas comme si personne n'allait le lui dire plus tard, mais pour éviter les déformations d'informations, le mieux était de se rendre sur place.
La Kirishitan, pose ses outils et ferme rapidement son magasin avant de se rendre directement sur la place. Elle se met à côté de ses amis et demande s'il y avait déjà eu une annonce de faite. Elle est rassurée quand on lui affirme que non, rien n'a encore était dit.

Elle regarde autour d'elle et semble ressentir comme une tension palpable dans l'atmosphère. Rien d'étonnant d'un côté.
Konoha était sur les dents depuis un certain temps.
L'arrivée de son clan et l'intégration d'un Mitsuna avait mis pas mal de doute dans l'inconscient collectif. Mais elle ne pense pas que cela puisse réellement empirer.

C'était sans compter sur l'annonce de Mako, qui après avoir annoncée le désir de faire de Kazami une prisonnière en voie de rédemption.
L'idée choque la jeune femme qui ne comprend pas un tel choix.
Des images lui flashent dans la tête et elle se remémore l'incident qui avait provoqué l'exode de son clan. De tels actes ne peuvent être pardonnés, selon elle.
Ce n'est pas comme si son crime était simplement celui de vouloir la place de kage ou autre. Mais un véritable génocide.
Tsubame s'imagine un instant devant les meurtriers de sa famille. Une boule de haine refait surface, cela devait être le cas pour la majorité des personnes présente.
Les Chikara n'avaient pas fait preuve de bon sens non plus et les tensions entre les deux clans étaient compréhensible.
Cependant, elle ne voyait pa comment tenter de pardonner l'une des personnes responsable de la quasi-disparition d'un clan était possible.

Elle soupire et secoue la tête de désapprobation, elle ne veut pas rester plus longtemps sur cette place et malgré le soutiens de jeunes ninja du clan Chikara, elle n'y croit pas. Pour elle cela sonnait juste comme des moutons suivant le troupeau pour ne pas se risquer de croiser le loup.
Elle se tourne vers les enfants et leur propose de partir avant que les gens ne commencent à se plaindre et que la situation ne s'envenime. Elle ne connaissait que trop les probabilités que cela se produise et ne voulait pas que la nouvelle génération vivent la même chose qu'elle.

Publié le 11 Octobre 2020 vers 21h

| Foudre Rebelle |

Hikaru n'avait pas envie de s'entraîner aujourd'hui, il pouvait voir le soleil au travers de sa fenêtre ce qui le rendit nostalgique pour des raisons qui lui étaient inconnues.
Il avait comme un mauvais sentiment en ce levant, il ne savait pas que cela aurait prit son sens plus tard dans la journée.
Il se préparait tranquillement pour allait faire un tour dans le village et voir s'il pouvait se rendre utile d'une quelconque manière.
Il se baladait tranquillement et profitait de l'air agréable qui règne en cette belle saison de printemps. Le vent lui soufflait dans les cheveux et il fermait les yeux pour prendre une grande inspiration.

Il passait non loin d'une échoppe et en à profiter pour manger un bout. Rien de tel qu'un bon bol de ramen en profitant du calme alentour. Du moins, c'est ce qu'il pensait, car à peine sa dernière nouille engloutit, il voit un monde fou se diriger vers la place centrale. Il se redirigeait vers le vendeur et lui demande s'il a une idée de ce qui se passe.

Parait-il que dame Mako avait une annonce à faire.
Cette annonce lui noua l'estomac instantanement, car pour lui, cela ne présageait pas par réellement quoique ce soit de positif.
Les dirigeants du village avaient tendance à être un peu trop sanguin à son goût et ne réfléchissaient pas assez aux conséquences.
Sa vision du monde était probablement erronée car son âge ne lui donnait pas le recul de la vie, mais il semblait être convaincu de cette opinion.

Il se dirigeait alors vers la foule et se décide à la suivre et se rendre lui aussi sur la place centrale.
Son souffle se coupe quand Mako commence à parler, car l'appréhension se faisait grande.
Réhabilité Kazami ? Pour lui, ce choix était une terrible idée. Un criminel de cette ampleur ne mérite pas le pardon.
Il écoutait les chuchotements autour de lui, certain étaient d'accord avec Mako, d'autre se posaient des questions sur son choix.
Les avis étaient plus que mitigés.

Lui aussi, il était pour la paix entre Chikara et Uzumaki, mais de là à faire en sorte qu'une des personnes responsable du massacre de majorité de son clan soit pardonnée de la sorte était inconcevable.

Il lâchait un soupir qui ne cachait pas sa déception, mais malheurement les dés semblaient déjà jetés. Il allait pour se diriger vers chez son maître, car il avait besoin de se changer les idées et profiter de sa frustration pour se concentrer sur son entraînement.
Sur sa route, il avait vu un Mitsuna qui semblait affolé se rendre sur la place, si c'était pour l'annonce, il arrivait trop tard.
Le jeune ninja haussait les épaules et se dirigeait vers son quartier la tête remplie de pensées.

Publié le 11 Octobre 2020 vers 21h

L'ingénieur

Observant l'annonce en gardant une certaine distance, Azukiyo semblait se murer dans un calme, celui-ci généralement constaté la veille d'une tempête... Écoutant les phrases des jeunes et des moins jeunes, le Chikara bouillonnait intérieurement en entendant les jérémiades et les stupidités des trop nombreux intervenants. Était-ce cela Konoha ? Des écervelés qui se distinguent dans les cris ou dans le sang ? Des idiots qui osent imaginer qu'il suffit de parler pour oublier ? Un pardon prend du temps et il doit se construire, pas comme une loi ou un mur, mais comme un sentiment. Mako oubliait cela et elle imposait son propre pardon à tout une communauté. Depuis la mort de sa femme, Kimino semblait enclin à la folie, délaissant sa propre cité à des Konohajins dans le brouillard. Il était la victime et le responsable de cette situation aussi tendue qu'exubérante. Uzumaki Kazami devait-elle pouvoir vivre en liberté ? La question importait peu et la manière de répondre à cette problématique était le principal. Azukiyo était plus âgé et il avait été victime des pires horreurs de la guerre. Pire encore, il avait tout perdu pour finalement se retrouver seul.

Pardonner... Était-ce le mot adéquat ? Était-ce trop exigé de mettre une génocidaire en prison ? Ne méritait-elle pas cette punition ? Mako n'était pas adulée par la foule, mais de nombreux individus semblaient la rejoindre dans cet avis discutable. Konoha succombait-il à la haine ? Provoquant une vague de choix irréfléchis, aussi stupides les uns que les autres... Être Hokage ? Cette idée n'avait été qu'une douce ironie ou un songe irréel ? Azukiyo ne le savait guère, il était incapable de mettre un mot sur ce qu'il ressentait vis à vis de ce poste. Il l'exprimait sa situation comme un fameux cocktail d'auto-dérision et de nostalgie. Que faisait-il ici à diriger des individus suffisamment fous pour pardonner le massacre des leurs ? Le Chikara le savait, le monde ne devait pas muer par envie de muer, le papillon devait former sa chrysalide lorsqu'il était prêt à le faire. Il n'y avait pas de chenille dictant sa transformation à l'autre, celle-ci devait se faire naturellement lorsque l'insecte prenait la décision de prendre son envol...

Si tel était l'avenir, Azukiyo y avait-il sa place ? Devait-il franchement se lancer dans une guerre du mépris ? Mettre Kazami en prison ou l’exécuter publiquement ? Était-il seulement légitime à prendre une telle décision ? N'imposerait-il pas la chrysalide aux autres chenilles en agissant de la sorte ? Finalement, une transformation n'était-elle pas toujours guidée par le vécu de son entourage ? Le pardon ne devait-il pas simplement se faire en groupe, les uns après les autres ? Finalement, les insectes obéissaient à des règles divines ou périodiques, n'était-ce pas la même chose pour nos sentiments ? Le Chikara en était certain, sa place n'était plus à Konoha si cette femme était en liberté... Aussi mauvais soit-il, il suivrait la décision du peuple, mais il ne s'imposerait pas la douleur de voir cette femme quotidiennement. Celle partiellement coupable de nombreuses de ses insomnies...

D'un pas lourd et décidé, il prit la direction de Uzumaki Mako, de nombreuses personnes s'écartèrent en voyant l'homme s'approcher de celle-ci. Un véritable couloir venait de s'offrir à lui, prouvant ainsi une certaine crainte de la part du peuple. En arrivant face à la rousse, le Chikara à la prothèse s'apprêta à prendre la parole avant d'entendre cette stupide poiscaille prendre la parole, il soupira et le regarda du coin de l’œil :

Dialogue de personnage
« Qui es-tu pour prononcer le moindre mot ? Tu n'es qu'un déchet. Tu n'as nullement ta place au sein de ce village et je m'efforce de ne pas t'exécuter. Malheureusement, de nombreux jeunes assisteraient à l'étalage publique des tes boyaux sur cette estrade qui ne mérite nullement d'être souillée de la sorte. Respectes notre peuple et gardes une certaine distance avec tes supérieurs, stupide poisson clown... »

Son odeur nauséabonde était la preuve que ce Mitsuna n'était pas un homme et qu'il n'avait nullement sa place au sein de Konoha. Kimino était définitivement en train de perdre la tête en acceptant de telles choses au sein du village. Les nombreux gardes des environs ne tentèrent nullement de stopper le Chikara, ils connaissaient parfaitement les risques d'une action aussi stupide. Suite à ce manque de respect envers ce Mitsuna, Azukiyo regarda Mako droit dans les yeux :

Dialogue de personnage
« Je doute sincèrement de ta légitimité à réaliser une telle annonce. Tu le sais aussi bien que moi, Kimino n'accepterait pas à ce que Kazami soit libérée. Elle est responsable d'une extermination ethnique et on ne peut permettre à de tels individus de gesticuler au sein du village. Malgré tout, j'admire ta détermination à tenter la rédemption, mais je doute clairement de tes intentions. Nous nous connaissons que trop peu, mais je peux t'assurer que je te cerne parfaitement, Uzumaki Mako. Inutile de tenter de me bercer de tes mots et de tes innombrables phrases, je t'offre la chance de jouer à la petite politicienne de bas étage.
Mais malgré cela, je t'assure que je ne serai jamais bien loin. Respectes notre peuple et ses décisions, juges cette femme pour ses crimes, protèges la veuve et l'orphelin et tant que tu agiras de la sorte, tu ne me verras pas. »

L'homme était à moins d'un mètre de la femme et il avait fait en sorte de ne pas prononcer cela tout fort pour ne pas exciter les foules. Il ne souhaitait pas créer une énième confrontation inutile et un rassemblement du genre était malheureusement propice aux batailles les plus sanglantes. Il expira et inspira, observa très rapidement Uzumaki Kazami pour ensuite se retourner et dire :

Dialogue de personnage
« Je te laisse quelques jours pour me prouver que tu suis le bon chemin. Tâches de te débarrasser de cet immonde poisson qui crache sur notre peuple par sa simple présence. »

Kimino était-il vraiment en danger ? C'était inimaginable, pas face à un Kirishitan ou à un Mitsuna... Le Hokage était fort et il le respectait pour cette simple raison, l'énergumène ne propageait ainsi que des calomnies aussi stupides les unes que les autres. Le Chikara venait de dire ce qu'il avait, il prit soin de partir comme il était venu... Dans cette intervention éclaire, le peuple avait sûrement pu déceler un mécontentement de la part de Azukiyo, mais le fait qu'il ne s'exprime pas publiquement pouvait se traduire par le fait qu'il venait de mettre une condition à la décision de Mako. Il tâcherait de surveiller Uzumaki Kazami durant plusieurs jours. Kimino méritait-il franchement sa place ? Certes, il était en pleine transformation et il semblait sortir d'une période bien difficile, mais était-ce une raison pour délaisser son peuple de la sorte ? Azukiyo ne le savait pas plus que quiconque, mais il était certain d'une chose ; Konoha avait besoin d'un seul et unique chef et pas de nombreux pions bataillant bêtement pour le pouvoir. Sans quoi, le village se diviserait en de nombreux groupements politiques incluant les pacifistes et les pro-claniques...

HRP : Merci de ne pas m'imposer un discours durant mon passage éclair. Mon impact dans le RP est minime, du moins sauf vis à vis du Mitsuna et de Mako.

Publié le 11 Octobre 2020 vers 21h

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Un drôle de type arrivait, on aurait dit le bon roi dagobert, hmmm ça me donne faim ça, a qui on laissait place pour intervenir, ou il devait sentir juste mauvais... dur à déterminer . En tout cas il était grognon et je ne voyais pas ce qu’il me voulait. Une forme de courtoisie sans doute trop futile pour les deux neurones. Son intervention était de courte durée et il partait comme il était revenu sérieux?

Je dis que monsieur Kage a disparu et tout le monde s’en fout et ça m’énervait. Je me retournais alors vers le peuple de Konoha. J’étais suffisamment grand et une belle voix porteuse de mon haleine fétide. Je sentais particulièrement bon, cet humain devait avoir sa bouche trop près du nez. Je décidais de reprendre et essayer de dour fair entendre raison.!

Dialogue de personnage
« Mais vous êtes sérieux ??? On était en mission pour escorter monsieur Kage et il a disparu, j’ai couru et nagé très vite pour arriver jusqu’ici! Et vous ne faites rien ?? »


Je continuais à peter avec la pression, je devais uriner aussi, je n’allais pas dérouler l’anguille devant les humains. A mon avis il faisait vraiment la fête ici, ils devaient tous être saoule et ils ne comprenaient plus rien !

Dialogue de personnage
« C’est pas le moment de faire la fête et de boire, l’heure est grave!!! Je suis peut être un gros débile se rang le poisson mais je suis fidèle envers Monsieur Kage qui est gentil avec moi et IL A DISPARU! »


J’en profitais pour piquer les bonbons d’un gamin qui était là car y avais extrêmement faim. C’était bon le chocolat ? Ça ressemble à des crottes... mais ça a bon goût.
La pièce venait de tomber, mais ce monsieur m’avait insulté et que y étais un déchet ! Je ne suis pas une ordure et je hurlais dans sa direction!

Dialogue de personnage
« JE ME LAVE CHAQUE JOURS TOUT NU ET JE JETTE MES ORDURES LÀ OÙ IL FAUT. »

Publié le 11 Octobre 2020 vers 21h