Les premiers pas dans le monde Shinobi

C'était une matinée bien agitée a la demeure Chikara. Le jeune Kotaro c'était levée aux aurores et se faisait déjà entendre dans toute la maison alors que celle-ci était des plus silencieuses. On pouvait entendre les bruits de petit pas qui résonner à l'étage de la maison, puis soudain un vacarme d'objet dégringolant plus bas que terre, un silence puis de nouveau des bruits de pas. C'était une sorte de cycle sans fin qui durée depuis une bonne demie heure déjà, poussant Mei, la mère de famille à se diriger vers la chambre de son fils ainée. Son mari était en mission et elle avait aujourd'hui une petite pause. Pause qu'elle consacrerait a son fils ou plutôt au début de son entraînement en temps que futur Ninja du village de Konoha. En effet, il y avait peu de temps que le jeune Kotaro avait manifesté un contrôle du chakra suffisant pour faire de lui un candidat aux forces militaires du village, et il devrait pour cela rejoindre l'académie dans les plus bref délais c'est-à-dire, à la rentrés scolaire de ses huit ans, un an plus tard. C'était l'âge minimal pour rentrer à l'académie ninja, sachant qu'avant cela une école élémentaire était disponible mais non obligatoire, l'enseignement de base étant dispenser en générale par les parents eux même. Kotaro figurait dans cette catégorie.



Alors que la jeune mère ouvrait la porte de la chambre de son fils, elle fit face à un carnage des plus commun pour un garçon de son âge. Le petit avait entassé tout ce qu'il avait trouvé dans sa chambre et s'entraîner déjà comme un futur petit ninja. Évidemment, ce n'était pas très réussi, mais les bases y étaient déjà. Son fils était donc dans les airs à ce moment précis, un pied tendu vers son tas de linge sale mis en boule... Et la chute allait être des plus douloureuse si elle n'intervenait pas immédiatement. C'est donc ce qu'elle fit en utilisant une technique bien propre à leur clan, qui stoppa le jeune garçon net dans son envol. Il ne pouvait plus bouger le moindre muscle et ce n'était pas plus mal ainsi, croiser le regard de sa mère ayant rangé sa chambre la veille ferait certainement de lui le petit garçon punis du jour. Les fils de chakra qui était coller a lui vinrent le reposer au sol doucement alors qu'il s'apprêtait déjà à s'excuser pour la pagaille qu'il avait mit mais sa mère le reprit avant même qu'il ne puisse ouvrir la bouche.






Le ton employé lors de la dernière phrase était bien plus menaçant que doux, et le petit se mit immédiatement à l'œuvre pour rendre son éclat à la pièce qu'il avait mise à sac. Pour avoir promis un entraînement à son fils, Mei devrait déposer sa fille chez une amie du clan afin de la faire garder, elle pourrait alors s'occuper pleinement de son ainée. En temps normal, quand aucun des deux parents n'était la, Kotaro s'occuper lui-même de sa petite sœur qui avait tout juste un an, sachant faire des biberons et changer une couche. Mei ne s'éloignait jamais trop de chez elle, mais la situation du village était tel que même à peine un an après son accouchement, elle était de retour sur les planches et prête à mourir pour son village. Kotaro avait donc dû apprendre à s'occuper d'un enfant en étant toujours un lui-même. En moins de temps qu'il n'en fallut pour Mei de préparer le petit-déjeuner, la chambre du turbulent garçon était rangée, au du moins, en surface. Mei inspecta d'un œil sévère, sachant très bien que la chambre n'était pas rangée, mais voyait la véritable bonne volonté de son fils, elle ne put s'empêcher de faire abstraction de tout cela et l'autorisa à descendre venir prendre le petit-déjeuner.






Le jeune garçon acquiesça, descendant de sa chaise et attrapant les assiettes et couvert sur la table avant de les déposer, vide, dans l'évier. Il attrapa l'éponge et passa celle-ci du mieux qu'il pouvait de par sa taille réduite et partit se laver les mains avant de s'installer sur la petite terrasse donnant sur le jardin. Il installa un coussin, s'asseyant dessus et commença à faire les exercices de respiration que son beau-père lui avait apprise. Il était fier à chaque fois qui les faisait, car c'était ça être un ninja non ? De la méditation, des attaques trop stylé et un bandeau trop cool. Mais le temps passait déjà très vite, et l'heure de l'arrivée de son oncle approchait. Il pouvait plus ou moins entendre sa mère préparer le thé alors qu'elle sortait les biscuit encore chaud du four...

Les rayons du soleil pénétrèrent mes yeux à moitié ouvert, absorbant une trop grosse quantité de lumière dans mes iris, le phénomène suivant arriva rapidement. Un éternuement monstrueux réveillant tout Konoha raisonna. Remettant mon chapeau rapidement sur ma tête pour préserver mon beau regard, je pu ouvrir un peu plus mes yeux. Je fis signe au marchand sur le côté comme pour m'excuser de mon vacarme matinal. Je m'étais encore assoupi comme un vieux débris. Je me demandais bien à quoi j'allais ressembler plus vieux...

Attrapant le premier casse-croûte qui me passait sous les mains, je jetais les quelques pièces de monnaies se trouvant dans ma poche en guise de paiement. Je détestais me lever aussi tôt, mais je devais passer voir le Kage avant d'aller chez Mei. Ce bougre de Gekido voulait à chaque fois mon compte rendu sur mes dernières interventions. Connaissant ma relation avec Mei, celui-ci me fit passer un message à lui remettre en main propre. Je pris la lettre après avoir terminé ce que j'avais à lui dire pour enfin sortir de son donjon. J'aimais l'appeler ainsi.

Me retrouvant de nouveau dehors, j'avais pris l'habitude de toujours être sur mes gardes à cause de ces tensions intra clan. Zig zaguant à travers les passants, je me dirigeais vers la maison de mon amie. Ces derniers temps, je n'avais pas beaucoup de repos, et j'aimais passer la voir afin de passer du bon temps. Son regard, sa douceur me faisait du bien. Tout le contraire de ce marmot de Kotaro sautant partout et ouvrant la bouche non stop. Un sourire se logea sur mon visage. J'aimais beaucoup ce gosse.

Face à cette porte pour la je ne sais plus combien de fois, j'étais devenu comme un membre de la famille désormais. J'étais un oncle pour Kotaro et Haneko. Ils étaient mes rois à protéger plus que coûte. Je pu a peine frapper à la porte que Mei m'ouvrit directement la porte. Des tasses de thé sur la table accompagné de ses petits biscuits délicieux étaient déjà présent. L'odeur s'éparpillait de plus en plus dans la pièce. Regardant Mei en lui faisant signe je pris la parole :



J'aimais la titiller à chaque fois. Je me doutais qu'elle avait du marchander pour avoir le calme de la sorte à cette heure si. Le jeune était hyperactif en même temps. Reprenant un air sérieux, je sorti une enveloppe de mon veston avant de la remettre à Mei :



Me dirigeant vers les chambres le temps que Mei puisse prendre connaissance de cette lettre, j'entrouvris la porte de la chambre de la princesse Haneko. Dormant tranquillement, j'aimais faire un petit passage pour l'apercevoir. Puis je me mis à écouter derrière la porte de celle du démon Chikara. J'entrouvris la porte également. La porte s'ouvrit en grand... Qu'allait-il m'arriver ? Comment le jeune prometteur Chikara allait-il m’accueillir cette fois-ci ? Son silence m'inquiétait plus que tout. Je laissais sortir de ma bouche doucement :

Le jeune Chikara avait entendu son oncle arrivé et petit sheitan qu'il était, il s'était bien caché pour que celui-ci ne le voie pas directement. Il se faisait silencieux, tel un ninja de konoha. Il était dans le jardin, et attrapa la première chaussette propre de son beau-père qui passé et l'attacha autour de son front comme si c'était un bandeau ninja. Il remettait fièrement les mèches de cheveux avant de se diriger vers la cible de son espièglerie. Ilmarchait sur la pointe des pieds, passant dans le dos de sa mère qui semblait occuper à finir de préparer le goûter pour la petite famille et monta les escaliers le plus silencieusement possible. Quand il arriva en haut des marches, il vit son oncle de dos, regardant dans sa chambre avec un air perplexe.

Il est vrai que le jeune garçon n'était pas vraiment des plus calme depuis quelques temps, il avait appris à matérialiser son chakra et depuis, il tentait tout ce qu'il pouvait avec. L'avantage du clan chikara résidait sûrement dans sa constante a donner à ses membres une facilité assez déconcertante a manipuler celui-ci. C'était... Instinctif et bien des jeunes du clan aurait put être considéré prodige de par leur maîtrise pour leur jeune âge à comparé des autres clan. Certains chikara disait que cela était un vestige de leurs passés, que le chakra pur reconnaissait les chikara et que leurs adn même permettait cela. Kotaro lui, il s'en fichait bien, il voyait juste qu'il arriver à coller ses pieds sur le mur sans tomber dans l'immédiate seconde qui suivait. Quelle ne fut pas la surprise de Mei de retrouver des traces de taille 20 sur le mur du salon alors que la seule personne avec des pieds si petits était son fils. Dans tous les cas, le petit basané se tenait prêt à foncer sur la proie qu'était son oncle, profitant que celui-ci parle pour masquer le bruit de ses pas.... Ou du moins croyais masquer le bruit de ses pas. Pour ne pas être trop direct, le petit grimpât sur le mur, adhérant très maladroitement a celui-ci, glissant et manquant de se casser la figure, mais parvint tout de même avec son élan à poser deux fois le pied et à sauter depuis celui-ci pour atterrir sur les épaules de son oncle en attrapant son chapeau.



Il attrapé le bob de son oncle, le mettant sur sa propre tête, s'enfonçant dedans de par sa trop petite taille. Il était mignon comme ça, mais tout de même pas mal turbulent et s'il continuait de crier comme ça et de marcher sur les murs, il allait véritablement finir par réveiller sa petite sœur et si cela arrivait, a la première note de pleur sa mère serait là, derrière lui, ses fils de chakra prêt a lui faire comprendre qu'un bébé a besoin de calme. Mais c'était un enfant... Un petit garçon...



Il sauta des épaules de son oncle et fit un signe ninja qu'il avait déjà vu avec sa mère avant de courir à pleine vitesse à l'autre bout du couloir avant de poser ses petits petons sur le mur et de réussir à faire 4 véritables pas sur le mur avant de tomber lamentablement, nuque la première vers le sol, heureusement... Rattraper par sa mère qui s'était déplacé aussi vite qu'une téléportation aux yeux de son fils qui admirer sa mère plus que tout a ce moment précis. Dans les bras de celle-ci, il avait les yeux qui briller, son héros, son modèle, la plus belle et la plus forte des mamans et de toutes les kunoichi du monde. Mais les étoiles dans ses yeux se mirent à vaciller lorsqu'il remarqua la tenu de sa mère. Cette veste verte qu'il ne connaissait que trop bien. Ses yeux se levèrent vers ceux de sa mère et une moue de tristesse se dessina sur son visage. Il savait. Elle ne pourrait pas jouer avec lui aujourd'hui.





Le petit garçon semblait réellement triste alors que sa mère embrasser ses cheveux après avoir retiré le chapeau de son oncle. Elle se relevait, portant dans son bras son fils qui était coller à elle, enlaçant sa précieuse maman de ses deux bras et se dirigea alors vers Oni en déposant le chapeau sur sa tête.

Ce satané gosse est arrivé de derrière moi. Même si je l'avais entendu lors de sa marche sur le mur du à sa mauvaise concentration de chakra dans ces pieds, sa stratégie de prendre son ennemi par derrière était plutôt remarquable je dois l'admettre. Me laissant surprendre, mon bob s'arracha du haut de ma tête avant de finir sur le petit singe devant créant un signe pour malaxer son chakra avant de courir droit sur le mur.

Il semblait avoir beaucoup trop de confiance en lui. Si son état ne change pas, cela pourrait lui porter préjudice en réelle mission. Son 3eme pas sur le mur fut glissant. Mon corps bougea rapidement, positionnant mon pied sur le côté de la panière linge la faisant glisser jusqu'à sous le corps du jeune Kotaro. Mais son corps se mit à flotter dans les airs. Mei était déjà présente. Elle m'avait devancé. Pour une fois que le jeune prodige avait rangé son linge dans la panière, je voulais lui montrer que ca servait de ranger sa chambre.

Quand mon regard se tourna sur Mei, je pu voir son accoutrement et je compris rapidement que la lettre donné par le Hokage fut une demande de mission. Elle expliqua à son fils que c'était foutu pour aujourd'hui. Je pu voir la tristesse dans les yeux de Kotaro.



Laissant partir la mère de Kotaro, je pris quelques biscuits afin de me remplir la panse, puis j’annonçai la surprise au jeune Chikara :



J'avais l'impression de voir une lumière dans ces yeux. Pendant qu'il préparait ces affaires, je pris ceux de sa sœur avant de les poser sur la table. Enveloppant tout les biscuits dans un aluminium et prenant des bouteilles d'os pour la journée, j'en connais un qui dormira bien ce soir. Je pris Haneko avec moi en essayant de pas trop la réveiller. Emmitouflé dans sa couverture tel une chenille dans sa chrysalide, je claquais la porte pour prendre la direction de chez Fuyu. Le jeune shinobi était à mes côtés. Il semblait vouloir dire quelque chose ?

L'oncle était un homme adulte, il devait donc être au minimum responsable. Surtout pour un Shinobi, il se devait bien de savoir déposer deux enfants chez une nourrice. En tout cas, Oni accepta sans attendre la demande de Mei avant que celle-ci ne parte à la hâte pour commencer sa mission sans trop tarder. En partant rapidement elle finirait peut-être plus tôt et pourrait rentrer s'occuper de ses enfants. Satoshi n'était pas à la maison pour plusieurs jours et il fallait bien que quelqu'un le fasse. D'ordinaire, c'était une autre femme du clan Chikara qui le faisait. Elle était jeune, intelligente et savait calmer le petit sheitan qu'était le petit héros de la maison. Kotaro regardait alors dehors, assis sur la chaise en attendant que son oncle finisse de goûter, le menton posé directement sur la table, balançant ses pieds sous sa chaise. Il était visiblement triste de ne pas pouvoir jouer avec sa mère et de ne pas pouvoir s'entraîner au ninja non plus d'ailleurs. Il avait décroché la chaussette de son front, il n'était plus un ninja. Mais alors que le petit s'apprêtait à bâiller, son oncle lui proposa un marché des plus intéressant. Ils allaient déposer Haneko chez Fuyu et eux irait s'entraîner.



La lueur était revenue dans les yeux de l'enfant qui semblait avoir repris du poil de la bête. Il sauta de sa chaise et partit a tout allure vers les escaliers, les montant deux à deux dans des sauts précis est validée, s'aider de ses mains pour garder un équilibre qui lui était précaire de par sa taille. Il aimait se déplacer comme un chat, sur la pointe des pieds bien souvent même pour marcher, il avait le geste félin instinctivement. Arrivé devant sa chambre, il fit quelques pas de plus pour regarder dans celle de sa sœur. C'était un tout petit bébé, et pour l'instant elle dormait bien. Kotaro savait parfaitement que lorsqu'elle dormait, elle était vulnérable et son instinct de grand frère le fit rentrer pour vérifier que tout allait bien. Elle était la, allongée sur le deux avec sa peluche contre elle. Une peluche qui avait appartenu à Kotaro mais qu'il avait offert à sa petie sœur pour la protéger. Un sacrifice dont il regretter parfois l'existence, mais pour lui protéger sa petite sœur sans défense était plus important, lui, il pouvait se défendre contre les monstres sous le lit, il était un grand garçon ! Tout semblait ok, il retourna donc à sa propre chambre pour faire son sac.

C'était un enfant et en plus, c'était un entraînement donc il n'y avait pas grand chose à prendre, mais dans le doute, il mit dans son petit sac à dos une serviette, un caleçon de rechange, un t-shirt de rechange ainsi que des chaussettes... Mais le plus important, il mit dedans son faux Kunai en bois. C'était un jouet, mais c'était son Kunai à lui. Il n'avait jamais eu le droit de toucher aux armes encore, Mei préférant que cela se fasse après avoir appris les bases du reste. Il ferma son sac et enfila sa tenue de ninja composé d'un pantalon militaire uni noir Classique, d'un t-shirt militaire uni noir classique avec l'ajout simple de l'emblème clanique dans le dos. À ses pieds des scandales ninja très basique. Il n'y avait pas beaucoup de fantaisie dans tout cela, mais c'était une tenue pratique, comme un survêtement pour aller courir. Il attrapa son sac et dévala l'escalier rejoignant son oncle qui pourrait déjà sa petite sœur dans ses bras.



Kotaro était impatient, et c'était normal pour cet âge-là. Mais il fallait en premier lieu déposer la petite dernière chez la nounou qui semblait vous attendre devant la porte de sa demeure. Elle était radieuse, comme toujours, et Kotaro rougissait en la voyant. Si le petit garçon n'était pas aussi timide en sa présence, on aurait presque pu penser qu'il l'appréciait énormément. En effet, pour lui dire bonjour elle lui fit un bisou sur le front, faisant grimper les tonalités de pourpre sur ses joues avant même que le petit garçon n'ai le temps de dire quoi que ce soit. Heureusement, la conversation entre son oncle et la demoiselle lui fit reprendre ses esprits et tandis que celui-ci déposait dans les bras de la jeune femme, le bébé ainsi que le sac a langer, Kotaro s'exclama à son tour tout heureux.







La demoiselle rie gentiment, les joue légèrement rosé par la déclaration d'amour d'un enfant de sept ans. Elle n'était évidemment pas intéressée, mais la situation était comique et adorable en même temps. Kotaro semblait sérieux même si la couleur de ses joues donnait l'impression qu'il avait courue le marathon de Konoha, mais la rencontre devait bien finir à un moment et avant de partir, Fuyu lui fit son habituel bisou sur le front. Cette petite attention reboosté le petit garçon qui marchait fierement dans la rue en tenant les bretelles de son sac à dos, regardant le sol avec détermination. C'était un petit tombeur. Il était poli et bien élever, et son teint halé lui donnait un petit air qui semblait plaire aux jeunes femmes... Mais pas trop a ses camarades de jeu qui lui trouvait tous des surnoms méchant ou dégradant. Kotaro pourrait bientôt se défendre face à eux en tout cas.

La petite princesse venait d'être déposer chez la nounou. Le début de l'entrainement allait bientôt pouvoir commencer. Je constatais l'impatience du jeune Chikara. J'avais alors une petite idée en tête. Je l'avais vu prendre du linge de rechange et il avait bien fait vu la suite des évènements.



Je parti à vive allure laissant sur place le jeune bambin en panique. Ralentissant ma course, Kotaro me rattrapa rapidement. Nous prenions la direction d'une petite forêt. Je courais tous en sautant de gauche à droite comme pour créer des esquives de corps. Plus loin je m'appuyais d'une jambe sur un arbre afin de me propulser sur un côté ou en avant pour prendre plus de vitesse. Jetant un oeil derrière moi, il semblait très bien se débrouiller :



Je le surnommais souvent Kota dans ce genre de moment où l'action primait sur le temps. Après plusieurs minutes de course je me stoppais face à une petite étendue d'eau à l'intérieur de la forêt. Cela allait être notre terrain d'entrainement. J'allais lui donnais ma première vrai leçon. Cette leçon n'avait pas que pour but de l'entrainer mais aussi à se contenir dans la vie de tous les jours :



Faisant un signe afin de malaxer mon chakra, celui apparu sous mes pieds afin de marcher sur l'eau. Pourquoi je commençais directement sur l'eau et pas sur une surface dur ? Le jeune Chikara semblait déjà avoir trouver l'astuce pour les surfaces dures, j'avais pu le constater chez lui. Il lui manquait simplement la concentration ainsi que le calme pour parvenir à contenir son chakra. De plus, pour un Chikara, il était plus facile de faire ce genre de Ninjutsu puisque nous contrôlons et manions plus facilement notre chakra. L'entrainement débutait !

Je me posais assis contre un arbre afin de scruter le jeune prodige du clan. Comment allait-il procéder ? Comment allait-il prendre le message sur la concentration, le calme et l’écoute ? Va t-il parvenir à ne faire qu'un avec la nature et l'eau, lui qui est un animal sauvage dans son comportement ? Je faisais d'une pierre deux coups avec cet apprentissage. Je laissais alors e débrouiller afin qu'il trouve les réponse par lui-même.

Le suivre sans poser de question ? Une chose bien difficile pour le petit Kotaro. Voyant son oncle foncer d'un pas d'un seul, il se mit à courir lui aussi sans trop savoir où il allait. Son sac le gênait grandement pour courir, faisant virer son poids de gauche à droite et changeant son centre de gravité bien trop souvent pour courir de façon optimale. Il n'avait donc pas le choix. Le petit tira sur les deux lanières de son sac à dos pour le serrer contre son corps et se pencha légèrement en avant pour déplacer son centre de gravité plus bas et ainsi améliorer son équilibre ainsi que son aérodynamisme. Sa posture n'était pas parfaite, loin de la, elle était même plutôt grossière, mais il n'était pas un ninja et n'agissait que par pur instinct. À chaque problème une solution et quand il sagisait de taijutsu le petit savait se montrer astucieux et dégourdit. Il n'était pas un prodige, mais il avait un talent certain pour ça, héritage certainement de ses parents bien qu'il ignorait pour son père. Imitant la position de course d'un ninja, les bras en arrière, il sentit sa course plus rapide, cependant les efforts demander semblait bien plus grand et pas adapter à son corps d'enfant ni même a ses poumons encore bien trop fragiles pour cela. Son oncle ne ralentissant pas, il du prendre sur lui, évitant les obstacles comme il le pouvant en sautant par-dessus comme un chat, posant seulement ses mains dessus et se propulsant par la simple force de sa vitesse. Un changement de direction soudaine faillir le mettre en déroute, mais le petit n'était pas prêt à laisser tomber comme cela et tandis que son oncle avait ricocher d'un pied sur un arbre, Kotaro dérapa au plus proche et tenta un appuie injecter de chakra à ce moment là pour reprendre sa course. Un échec. Il manqua simplement de tomber, son pied n'adhérant à rien d'autres que la poussière ambiante, il se rattrapa de justesse avant de repprendre sa course.



Quelques minutes, plus tard, il était heureusement arrivé et les poumons du garçon étaient douloureux, son rythme cardiaque élevé et malgré son jeune âge, il transpiré comme un jour chaud d'été. Il reprenait son souffle en jetant ses affaires sur le sol, s'asseyant et se concentrant sur sa respiration en vint. Son oncle était un véritable ninja et pour lui ce n'était pas plus difficile que de respirer, mais pour Kotaro l'effort avait était surhumain. Il avait tenté d'impressionner son oncle et il en payait alors le prix par une certaine difficulté à reprendre son souffle. Heureusement, c'était encore un enfant et il ne fallait jamais sous-estimer les capacités de récupération d'un enfant, o grand jamais ! Mais il écoutait avec attention, à croire que son trop-plein d'énergie de ce matin commençait à se vider. Marcher sur l'eau ? Il n'avait que 7 ans, ce n'était pas véritablement envisageable, quoique... il avait en effet déjà compris l'astuce pour les murs bien qu'il ne maîtrisait pas du tout la technique. Il n'avait jamais appris comment faire, juste ressentit comment faire. Le jeune chat était du genre instinctif, mais pas très théoricien.

Une fois son souffle repris, le petit fit une première tentative. Il se mit debout, bien en appuie sur ses pieds et concentra son chakra dans la plante de ses pieds, ou du moins tenta de le faire avant de courir vers le point d'eau et de sauter dedans a pied joint pour voir ce qui allait se passer. Il tomba dedans évidemment, tremper jusqu'au os, mais ce n'était pas grave, il sortit de l'eau et recommence. Chakra, course et saut et un second échec. Il tenta une approche différente alors, plus calme, il en avait marre de tomber à l'eau après six ou sept échecs. Il se concentra alors réellement, levant ses mains pour former un mudra de concentration et prit le temps de respirer à fond pour ce qu'il allait tenter.



Il était débrouillard le petit bonhomme. Il avait des ressources. Alors qu'il avait, semble t-il fini de concentrer son chakra, il s'élança vers le point d'eau en courant aussi vite que possible avant de tenter un dérapage plus ou moins contrôlé sur la surface de l'eau, comme propulsé pour un ricocher, tout en plaçant ses mains sur la surface de celle-ci. ce n'était pas parfait mais on ne pouvait nier qu'il y avait de l'esprit dans ce qu'il avait tenter, il parvint a rester a flot quelques secondes à peine le temps de lever la tête pour laisser son oncle constater que ses mains s'enfoncèrent dans l'eau, plongeant le reste de son corps qui ne pouvait tenir que par ses pieds. Il nagea jusqu'à la rive, retirant son t-shirt qui l'empêcher de nager correctement et regarda son oncle fièrement.



Heureusement... Aujourd'hui était une belle journée ensoleillée.

Comme je pouvais m'y attendre, le jeune Chikara démarra à pied lever pour cet entrainement. Devenir plus fort, maitriser son chakra lui permettait de se sentir plus proche des shinobi du village. L'observant du coin de l’œil, je le vis tester différentes manières toutes plus sauvage les unes que les autres. Réitérant plusieurs fois les même manœuvres jusqu'à se rendre compte qu'il n'a peut être pas la bonne méthode. Il réfléchissait, essayait de trouver une stratégie.

Après plusieurs heures de tentatives, le jeune prodige réussissait à rester quelques secondes sur l'eau avant de s'enfoncer dedans.



Réfléchissant encore un peu, je venais de penser à quelque chose qui pourrait encore plus l'aider.



Je ne pouvais pas lui donner plus d'indices. Il allait certainement comprendre. Lui faire marcher sur l'eau, lui donnerai la possibilité rapidement de pouvoir marcher sur les surfaces dures. Il allait devoir ressentir la fluctuation de l'eau. Cette exercices permettait vraiment dans un premier temps de le focaliser sur sa concentration son ressenti et son calme. Certainement son point faible actuellement. Il devait l'apprendre des son plus jeune âge afin que cela fasse parti de lui.



Tout en lui tendant deux cookies ainsi qu'une bouteille d'eau. Il allait certainement bien dormir ce soir. Ce jeune était vraiment hyperactif et prêt à tout. Devoir l'entrainer me rendait fier et je pensais même à le faire avec une réelle équipe plus tard. Je trouvais cela plutot plaisant de pouvoir partager et enseigner mes méthodes aux jeunes shinobis.

Kotaro écoutant son oncle attentivement. En effet, s'il devait utiliser ses mains à chaque fois, il ne pourrait jamais se mettre debout déjà, et ensuite son contrôle du flux de chakra serait encore plus difficile. Il avait un instinct de débrouillardise certains mais il restait un enfant pas même entraîné encore à être un ninja. Il était un peu en avance sur son age concernant cela, mais on aurait pu mettre cela sur le compte des gènes Chikara qui facilité par nature le contrôle que ses membres avait. Il réfléchit a ce que son oncle lui disait donc, c'est vrai que lorsqu'il malaxer son chakra, c'était encore fait très maladroitement, que l'impression qu'il avait était encore très brouillons et que les petits picotements dans ses mains et dans ses pieds était différent de ce qu'il ressentait quand il tenter de marcher sur un mur ou tout autres surface solide. Oni mentionna alors la méditation que le jeune garçon commençait tout juste a pratiquer. C'était un petit démon bien actif comme beaucoup de garçons de son âge, mais il avait heureusement des moments de calme dans ses journées et il y prenait goût de plus en plus. Il se sentait faire un avec ses racines les plus lointaines dans ces moments-là. Lorsqu'il rentrait dans une méditation profonde il avait même une impression étrange de communion.

Mais avant de se remettre à l'entraînement, il valait mieux manger en effet. Il avait utilisé beaucoup de chakra dans ses tentatives désorganisé et veine, la faute à son désir de réussir sans réfléchir. Il avait de l'instinct, mais par moments, il se reposait peut-être un petit peu trop dessus, il était temps pour lui d'apprendre les choses comme il fallait et agir comme un futur ninja. Attrapant les deux cookies et la bouteille d'eau que son oncle lui tendait, il s'assit et mangeait doucement pour ne pas s'étouffer. Il réfléchissait pendant son repas pris silencieusement. Il n'était pas vraiment vexé de son échec, mais il devenait sérieux et c'était une chose que le petit prenait très à cœur. Il serait un ninja de la feuille lui aussi un jour, ardent de la volonté de Konoha.


Il s'assit alors de nouveau, mais cette fois ci-devant le point d'eau en tailleurs, position du lotus pour plus d'efficacité. Il avait appris à méditer dans une certaine position, se mettre dans celle-ci l'aidait à rentrer dans cet état de calme et de sérénité intense. Les poings l'un contre l'autre, il ferma les yeux n'effectuant pas le mudra de concentration. Son but n'était pour l'instant pas de contrôler et concentrer son chakra mais bel et bien de calmer et dominer son esprit et son corps. Fait le vide, écouter le calme. Les yeux fermaient, il commençait par des exercices de prise de conscience de son propre corps, respirant profondément pour sentir l'air emplir ses poumons, pour sentir son rythme cardiaque, son cœur battant la mesure de chaque pompe de sang envoyée dans son corps. Ressentir celui-ci le parcourir. Imaginer ses membres l'un après l'autre se remplir de cette énergie calme. Il imaginait chaque muscle se relaxer et pendant que ses exercices de visualisation se faisait plus fort, sa respiration se calmait. Il se voyait debout dans un lieu totalement noir. Aucun son, aucune impression. Il n'avait plus l'impression de respirer ni que son cœur battait. Il était simplement la, flottant dans ce lieu de méditation des plus agréable pour lui. Il était simplement la, flottant dans ce lieu de méditation des plus agréable pour lui.

Il aperçut une sorte de lumière, dont il s'approchait. Celle-ci semblait se rapprocher de lui dans un mouvement parfaitement symétrique au sien, comme s'il était sur le point de rencontrer un miroir. Il tendit la main, touchant du bout du doigt la forme qui avait déjà prit la sienne et sentit comme une chaleur étrange l'envahir alors. Attrapant la main de cette vision, il s'imaginait ne faire plus qu'un avec comme s'ils avaient toujours étaient deux partie d'une seule et même entité. Les yeux du garçon s'ouvrir alors doucement, ses mains placées dans un mudra de concentration. Il sentait son corps chaud et maître de lui-même, une sensation dont il n'avait pas encore l'habitude. Il avait dû méditer bien 1 heure entière, mais pour lui le temps semblait s'être ralenti. Il imaginait son chakra descendre vers ses pieds alors, comme des chaussures ou plutôt comme des tongues qui lui auraient permit de marcher sur une surface peu tangible.



Il avança doucement vers l'eau et son premier pas fut celui d'un jeune garçon sûr. En le regardant, on pouvait presque ressentir le vide. Son regard était absent tant sa concentration était intense. Il était rare de voir le petit dans cet état la, mais cela semblait fonctionner. Il avait déjà accompli deux trois pas sur l'eau encore peu profonde. Il continua d'avancer comme si cela ne lui demandait plus le moindre effort, marchand d'un pas lent et automatique. L'effet en était presque effrayant temps le garçonnet semblait en transe à ce moment là mais une fois bien avancé sur l'eau... Sa concentration se stoppa. Son regard revient a celui qu'on lui connaissait bien et alors qu'il levait la tête pour regarder son oncle, son chakra se dissipa net et il s'enfonça dans l'eau, tombant dedans une fois de plus. Le miracle était fini. C'était la première fois que Kotaro avait ressentit une chose pareille. Il avait pour la première fois ressentit l'équilibre d'une chose qui le dépasser totalement. Le chakra était une énergie, mais surtout une arme. Le chakra des Chikara était des plus purs... Et juste penser faire un avec une telle arme lui donna des sueur froide tandis qu'il nageait vers la rive.

Écoutant mes paroles sans broncher, le jeune Chikara prit sa petite ration afin de reprendre des forces. Puis il reparti de plus belle, mais cette fois-ci complétement différent de son état d'habitude. Il prenait enfin le temps qu'il avait besoin. Reposé, en tailleur, il allait commencer par ressentir son corps et certainement reproduire les sensation de concentration qu'il avait pu avoir à la maison. Avait-il compris ? Mes indices l'avait-il mit sur la bonne voie ?

Le temps passait, 30 minutes déjà au compteur et son corps ne bougeait pas d'un millimètre. S'était-il endormi ? Il ne l'avait peut être pas ressenti, mais il venait de faire qu'un avec la nature. Des oiseaux était venu sur son corps pendant quelques instants. Des lapins étaient venu s'abreuver juste à ces côtés comme s'il faisait parti de la nature. A son jeune âge réussir à pratiquer une telle méditation était incroyable. Il arrivait à être aussi calme et aussi sauvage à la fois. Son mental était déjà bien forgé selon moi.

30 minutes encore d'écoulés et son corps se mit à bouger. Une lenteur extrême, un calme et une concentration. Je le voyais de mes propres yeux, mais j'avais comme l'impression de ne pas percevoir son corps réellement. Il s'était complètement effacé. Je me levé de mon arbre surpris de cet évènement qui se passait sous mes yeux.

Son premier pas posé sur l'eau semblait tenir, puis le deuxième et encore un, il avançait tranquillement. Son corps semblait de l'eau, avançant avec les ondes produit par ces précédents pas. D'un coup son corps s'enfonça dans l'eau, il s'était certainement surpris lui-même de tout cela, coupant sa concentration. Sa tête ressortant de l'eau, avec une telle joie me demandant s'il avait réussi.



Je voulais maintenant qu'il essaye de monter sur l'arbre. Les surfaces dures étaient beaucoup plus simple que sur l'eau. Avant de partir faire cet entrainement, il parvenait déjà à comprendre comment rester collé. Avec ces impressions, il allait certainement réussir du premier coup. Faisant quelques mudras, je laissais jaillir plusieurs fils de chakra afin de le retenir s'il venait à tomber. Mais j'avais confiance en lui. Il devait le faire désormais...

Le petit garçon devait se souvenir de ce sentiment. Mais lequel exactement. Il avait eu comme une sorte d'absence, se sentant flottant et dissocier de son propre corps quelques instants plus tôt. Il ne s'était jamais sentis aussi mort et vivant a la fois. Il était bien trop jeune encore pour savoir que ce qu'il avait ressentit était un état de transe. Il n'avait fait qu'un avec son propre chakra, mais aussi avec le chakra ambiant présent en toutes choses en tout être. Une chose qu'il ne pourrait certainement jamais reproduire sans un entraînement long et difficile qui n'était alors dû qu'à son innocence et son instinct d'enfant. En grandissant, on apprenait à écouter plus son cerveau que son cœur, nous éloignant de plus en plus de cet état d'harmonie avec ce qui nous entoure. Mais Kotaro tenta tout de même sans trop comprendre les instructions de son oncle. Il joignait ses mains, formant un nouveau mudra de concentration et la sensation chaude et agréable du chakra parcourait alors son corps doucement, se propageant jusqu'au bout de ses doigts. Une fois cela fait, il visualisait, comme sa mère lui avait appris, son chakra descendre jusqu'à ses pieds. La sensation lui était déjà bien connue sur du solide bien qu'il ne prenait jamais le temps de véritablement concentrer quoi que ce soit. Il était trop jeune pour réussir à faire cela en mouvement et dans l'action. Cela lui demandait beaucoup de concentration finalement.


Le garçon se donnait le courage dont il avait besoin en regardant l'arbre que son oncle lui avait pointé. Il était plutôt haut et jusqu'à présent, il n'avait jamais réussis a grimper plus de trois pas sur le mur de la maison sans glisser. Il connaissait la douleur de retomber en se contorsionnant pour retomber comme un chat sur ses pattes. Plus d'une fois il s'était fait mal, mais du haut de deux m'être s'était une chose. De 5 ou 6, c'était un autre problème. Kotaro se claqua doucement les deux joues de ses deux mains et semblait prêt alors a en découdre. Il avait confiance en son oncle, s'il tombait, il serait là pour le rattraper non ? Ce n'était plus le moment de réfléchir dans tous les cas, car ses jambes s'étaient élancé à toute vitesse vers l'arbre, bras en arrière comme un véritable petit ninja. La vision devait se trouver dans un triangle entre l'adorable, le ridicule et la fierté, pour un véritable ninja qui l'observait. Adorable de voir un enfant imiter ses aînés, malgré une technique ridicule, mais une fierté certaine d'inspirer ainsi les jeunes générations. C'était du moins ainsi que Mei se sentait elle a chaque fois qu'elle regardait son fils jouer au ninja.



Son pied se posa sur le tronc et le premier pas fut décisif pour sa confiance. Il se sentait adhérer, d'un pas sur, qui ne glissait pas le long de la paroi. Il enchaîna les pas autant qu'il le pouvait à son rythme de course, mais cela ne dura pas très longtemps. Il était jeune et ne maîtrisait ni sa consommation de chakra ni son intensité. Après 4 mètres d'ascension, il sentit que quelque chose n'allait pas. Il sentit comme un boum, un battement de cœur a contre temps, plus fort plus profond qui lui coupa le souffle. Son chakra explosa quelque peu au niveau de son pied comme si son dernier effort avait fait appel a tout ce qui lui restait, mais ne sut contrôler l'afflux soudain de chakra. Sa conscience s'éteint alors. Son corps devient lourd, et sur ses derniers instants Kotaro se sentit comme envelopper par une douce chaleur, sa vision devenant floue puis noire et pourtant si lumineuse. Ses oreilles Bourdonnais et son corps lui faisaient mal, mais il semblait ne plus le ressentir. Il se sentait chuter, mais était-ce vrai ? Il s'évanouissait de toute façon et voilà que son corps était inerte. Épuisé de son chakra, il avait tout donnait dans son dernier pas. Fatigué, il dormirait certainement bien ce soir... Mais en regardant l'arbre, à l'endroit de son dernier pas, on pouvait sans mal voir une brûlure sur l'arbre. Une brûlure de chakra.

Le jeune Chikara épuisé tenta le tout pour le tout afin de grimper sur l'arbre que je lui avais ciblé. J'étais tout de même surpris de la réserve de chakra que le petit avait en lui. Je pensais qu'il serait déjà tombé depuis un petit moment. La jeune génération était vraiment meilleure qu'à notre âge. Ils semblaient avoir un meilleur développement en tout point.

Il se mit à courir, et son premier pas se posa sur l'écorce de l'arbre. Sa démarche vertical commença. Je commençait alors mes mudras lâchant des fils de chakra de partout juste en dessous du corps du prodige en bas âge en train d'escalader l'arbre. J'analysais alors son ascension. Son chakra était encore instable. Le bruit du chakra éclatant sur l’écorce et les traces me montrait qu'il arrivait à consommer le chakra nécessaire pour rester coller, mais sa maitrise n'était pas encore assez régulière. Sans s'en rendre compte, il devait à chaque fois renvoyer une légère quantité par peur de tomber. Cela était légitime de la part du jeune ninja.

Mon objectif avait été atteint par Kotaro. Il avait maintenant réellement compris comment le chakra fonctionne dans ces membres. Notre clan avait un entrainement assez particulier et celle-ci débutait avec une très bonne maitrise du chakra afin de pouvoir le modeler par la suite. Un de ces dernier pas fut un peu plus glissant. Arrivait-il à la limite de sa concentration ? Ce dernier pas glissant, fut suivit d'un énorme bruit et d'une brûlure sur l'écorce, il avait eu peur et semblait avoir tout donné pour se rattraper. Mais pas que...

Le mouvement d'après ne suivait pas, et son pied gauche retomba, son dos et ces muscles se relâchèrent. Une phase tombante arrivait. Mes fils de chakra se collèrent sur divers endroits du corps de mon neveu. Son corps complétement amorphe flottait dans les airs. Sa tête complétement relâché, il avait tout donné, jusque ces dernières forces. Le prenant dans mes bras, je le posais au sol tout en posant mes main sur son torse, je concentrais mon chakra afin de le soigner et lui redonner quelques forces grâce à mes compétences en Iroujutsu.

Complètement assommé après plusieurs minutes, le gamin semblait ronfler bien tranquillement. Le prenant dans mes bras je le mis sur mon dos afin de prendre la route du retour. Cet entraînement sera marqué en lui aussi fortement que cette brûlure chakratique sur cette écorce. Je ne savais pas si dans son sommeil il m'entendait, mais je pu m’empêcher de lâcher quelques mots après tout cela :