L’été venait de pointer le bout de son nez. Si le printemps avait été venteux sur les terres de Konoha, l’été demeurait très ensoleillé. Un si belle journée ne pouvait pas se passer enfermé à la maison pour bouquiner. Si les livres du jeune shinobi avait pour but de le faire évoluer dans ses compétences, l’entraînement réel constituait une part importante dans cette évolution. C’était donc décidé, Seika allait profiter de cette journée pour s’entraîner. Il s’empressa d’avaler un grand bol de lait avant de se préparer.
Comme à son habitude, le jeune Kitto s’habilla d’une tenue très reconnaissable et qui le distinguait très bien. Elle se composait d’un pantalon et d’un haut à manches longues de couleur noir. Ses chaussures ressemblait à des bottines montantes et dont les semelles étaient rouge. Un rouge qui s’accordait parfaitement avec sa longue veste rouge, semblable à un kimono. Une fois terminée il peaufina son accoutrement avec des gants d’un blanc étincelant.
Il tapa du point gauche dans sa paume de droite, déterminé à effectuer un entraînement fructueux.
Il se précipita hors de son domicile, toujours par la fenêtre de sa chambre et se dirigea vers le terrain d’entraînement. Le soleil était si brillant qu’il en fût presque ébloui. Cette chaleur intense qui se ressentait, lui fit regretter ses manches longues, mais peut importe. C’était un détail. Il salua quelques connaissances du clan Kitto, sans s’attarder dans une longue discussion. Arrivait sur le terrain d’entraînement, il s’amusait à se rappeler de sa première rencontre avec son sensei, Chikara Oni. Ce Jônin parfois espiègle, aux blagues enfantins. Mais lorsqu’il s’agissant d’entraînement, le sérieux reprenait le dessus et si le jeune shinobi s’écartait de ce chemin, il était rapidement remit à l’ordre.
Chikara Oni avait su unir trois ninjas appartenant aux trois grands clans du village. Chikara, Uzumaki et Kitto unis dans un même but. Chacun d’eux avaient leurs difficultés et, même s’il pouvait existait des tensions, ils s’entraidaient à les effacer.
C’est de ses difficultés que venaient essayer d’effacer le jeune Kitto. Depuis la guerre provoquait par la grande Prêtresse du clan, Seika éprouvait de terribles douleurs comme des chocs électriques, de son épaule droite jusqu’au bout de ses doigts. Ces douleurs incontrôlable apparaissait à n’importe quel moment, l’handicapant pendant un combat. Il s’en retrouvait très exposé selon le degré de la douleur. Mais ce qui le dérangeait, résidait sur la provenance de ces douleurs. Le Chûnin était incapable de les expliquer, ne sachant pas si elles proviennent d’un attaque subit ou d’autre chose.
Alors après quelques temps à se plaindre de son sort, il décida de palier à son handicap. Une seule et unique solution lui était venue à l’esprit, la manipulation des mudras à une main. Malheureusement, cette technique demandait beaucoup de temps et d’entraînement. Seika se trouvait loin de la réussite, malgré le suivit assidu de son maître.
L’entraînement débuta. Rien n’y faisait, il était incapable de réussir à seul ninjutsu avec une seule main. Les mudras étaient soit imparfait, soit rien ne se passait pour les plus facile. A force d’entraînement, les douleurs commencèrent à arriver. Plus il y mettait de l’ardeur, plus les douleurs s’amplifiaient. A force de douleur de plus en plus longues, le jeune shinobi se décida à se rendre à l’hôpital de Konoha. Bien qu’aucun examen n’est pu réellement déterminer son problème, il se disait que cette nouvelle visite pourrait lui apporter des solutions. La méditation n’était plus suffisante.
Arrivé à l’hôpital, affaiblit par la douleur, le Kitto s’effondra sur le sol en plein milieu de l’accueil. Après ce qu’il lui avait semblé être une longue nuit de sommeil, il se réveilla allongé sur un lit, ses constants surveillés. Un homme, un infirmier, se présenta devant lui. Il écouta attentivement son patient tout en effectuant d’autres vérifications. Laissé sans réponse, l’infirmier lui certifie qu’un médecin allait lui faire des examens plus poussés.
Pendant ce temps, le bras de Seika continua ses douleurs intempestives qui le faisait grimaçait à chaque fois.