Confidence au défunt

| Sang Mêlé |

La fête des morts. Quand Kotaro était jeune, c’était une fête qu’il appréciait tout particulièrement. Le sentiment difficile à décrire de se déguiser et de partir à la chasse aux bonbons accompagnés d’un adulte, l’inconscience et l’enfance. Le coté amusant de la fête plus que le côté traditionnel, c’était le souvenir qu’il en avait, sa mère lui préparer un costume différent chaque année, une surprise pour le petit chat à chaque fois. L’année de ses 9 ans, il était déguisé en loup-garou et c’était pour lui son meilleur costume. Il courait partout en marchant sur les murs, s’entrainant à sauter d’objet en objet comme les ninjas pour attaquer les adultes shinobis en criant qu’il allait détruire Konoha de sa fureur les jours de pleine lune. Il ne se doutait pas à l’époque que les choses serait quelque peu différente par la suite pour lui ainsi que pour pas mal d’autre enfant du village.

Une nuit d’horreur, mais pas celle que les enfants espéraient vivre. Pas une nuit à se faire peur pour finalement en rire. Une nuit ou l’horreur fut réelle pour certains du village de Konoha, une nuit ou certains parents avaient tenté de protéger leurs enfants et avaient péri, une nuit où certains s’était caché pour échapper aux monstres, mais cette fois si le monstre était humain et ne disparaîtrait pas si l’on se cachait sous les couvertures. Après cette nuit-là, Kotaro n’avait plus fêté l’insouciance d’Halloween. Il ne prenait par alors qu’à la fête des ancêtres, honorant les morts de l’année et des années passé.

Dialogue de personnage
« Kotaro ? Mon chat, va chercher ta sœur s’il te plaît. »


Kotaro rentrait tout juste d’un entraînement assez fatiguant avec son oncle Oni et voilà qu’il devait repartir directement. Il répondit par l’affirmative à sa mère, se dépechant de poser son sac dans sa chambre et de repartir vers les quartiers de son ancienne nourice, Chikara Fuyu. Aujourd’hui, Haneko ferait certainement un de ses premiers Halloween et donc première chasse au bonbon. Chez les Chikara, la petite escapade de nuit pour jeter des sort avait était écarté quelques années, et ne se passait plus qu’au sein de leurs quartiers et encore, jamais très loin. La fêtes des enfants reprennait tout doucement alors. Pour kotaro c’était fini depuis un moment et il accompagné simplement les groupes d’enfants, maintenant, il participer aux rites et à la véritable fêtes des morts. Arrivé chez Fuyu, il la remercia, lui offrant le classique petit cadeau de sa mère et rentra en écoutant sa sœur lui parler de sa journée, lui expliquant ce que lui avait fait, lui promettant de l’aider avec son chakra plus tard pour finalement arriver a la maison.

Dialogue de personnage
« Allez prendre un bain et vous habiller les enfants. »


Kotaro n’avait pas bien le choix de toute façon. Il monta avec sa petite sœur vers la salle de bain. Il n’était pas anormal de prendre des douches ensemble au vu de leur âge et de l’importance de la famille de manière générale sur le Yuukan. Tandis que Kotaro était en train de faire prendre son shampoing à sa petite sœur, elle-ci commença à lui poser des question sur son entraînement, rien de bien compliqué et c’était même plutôt amusant de lui expliquer tout cela. Comment oji-san l’aidait à maîtriser son chakra, comment la méditation lui était favorable, a quel point il savait se montrer sévère, mais juste dans son entraînement. Chikara Oni avait toujours eu de prêt ou de loin un impact sur l’entraînement et le devellopement de Kotaro et lorsqu’il avait du temps libre, il aimait bien le passer avec lui de temps en temps. Oni était un chikara puissant malgré que sa spécialité était plus la médecine. Mais des questions que Kotaro redouter plus pointèrent le bout de leur nez.

Dialogue de personnage
« Nii… Tu penses que Papa va aimer les offrandes ? Il les mange jamais quand je suis là… Tu crois qu’il me déteste… ? »

Dialogue de personnage
« Ne t’en fais pas Haneko, papa est juste obliger de suivre les règles des esprits, on ne doit pas chercher a le voir sinon il n’aura plus le droit de venir. Et il ne te déteste pas, tu es son plus beau cadeau… »


Il mentait évidemment à sa sœur dans le but d’apaiser sa peine d’avoir perdu un être cher alors qu’elle ne comprenait certainement pas grande chose à tout cela, elle était bien trop jeune quand cela, c’était passé. Il était triste en pensant que comme lui, elle grandirait sans père, sa mère n’ayant plus la foi de se trouver quelqu’un et dédiant sa vie à son travail et ses deux enfants. D’une certaine façon Kotaro esperait servir de modèle masculin à la maison et même s’il ne voulait pas être une figure paternelle pour elle, il espérait au moins être une figure protectrice. Il affichait alors un sourire plutôt triste alors qu’il rinçait les cheveux de sa sœur, se demandant ce qu’elle pouvait bien ressentir elle sur le sujet, étant donné qu’elle n’en avait jamais vraiment parlé pour l’instant. Elle était sûrement bien trop jeune pour cela, se disait-il. La douche fini, il aida sa sœur a enfiler son Yukata et a la coiffer, faisant de même pour lui par la suite, il porté un Yukata sombre dans les ton noir rougeâtre avec l’emblème du clan brodé en noir. Il descendirent tous les deux, venant saluer l’autel ou était déposer les photos des défunts de la famille, le bol de riz traditionelle, l’encens ainsi que diverse offrandes comportant les douceur favorites de certains, de l’alcool et aussi une petite envellope avec a l’intérieur une lettre d’Haneko ecrite a son père pour lui raconter son année.

Un moment de silence, les trois habitant de la maison priait leurs ancêtres. Une bénédiction recherchée, du bonheur que les morts pourrait peut-être leur insulter en ces jours difficiles. La fête des mort ne se voulait pas triste, mais il était difficile d’oublier le décès récent qui était survenu dans la famille et bien que cette année fut moins difficile, Kotaro avait encore du mal à retenir ses larmes quand il repensait à cet instant. La prière faite, Mei et Haneko s’en allèrent pour le reste des festivités, la danse, les luminions, le temple, mais Kotaro resta devant l’autel de la maison encore quelques instant. Devant l’air sérieux de son fils, Mei prit simplement sa fille et l’invitât a les rejoindre quand il aurait fini. Une fois tout le monde dehors, kotaro prit l’enveloppe, la cachant dans l’intérieur de son Yukata et déplaça quelques offrandes afin de laisser croire à Haneko que leurs pères était passé. Cela lui brisait le cœur de voir la petite fille penser que son père ne l’aimait pas et il ne savait pas trop comment réagir. Il savait que c’était irrespectueux pour les ancêtres, mais s’il était réellement là, il comprendrait.

Dialogue de personnage
« Haneko grandit vite, c’est encore un enfant, mais je prends bien sa taille tous les mois pour lui montrer a quel point elle devient grande. Elle a beaucoup de mal sans toi papa, mais elle ne laisse rien paraître, je crois qu’elle ne comprend même pas vraiment à vrai dire, elle ressent juste le manque de toi. Elle a de bonnes notes à l’école pour l’instant, elle commence à apprendre à lire et elle mannifeste son chakra, bientot on aura une nouvele Kunoichi a la maison ahah… Maman va un peu mieux cette année. Je l’entends encore pleurer certains soirs, mais c’est moins fréquent. Elle travaille beaucoup, je pense pour s’occuper l’esprit, mais elle s’occupe bien de nous. J’essaie de mon mieux de te faire honneur et de devenir un fils exemplaire, mais c’est dur papa… Tu me manques…. Tu nous manques. »


Sur ces mots quelques larmes coulaient de ses joues, alors qu’il s’apprêtait à rejoindre sa famille pour aller aux danses traditionnelles de la fête d’Ô bon, la fête des morts.


Publié il y a moins d'un mois

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Le jeune garçon avait séché les larmes sur ses joues pour ne pas inquiéter sa petite sœur, mais les quelques mots qu'il avait adressés à son père lui avaient frappé le cœur. Il n'était pas forcément un grand sentimentale, mais certaines pensées blesses plus que d'autre et celle-ci était de celle qui pouvait infliger les plus lourdes conséquences. Le deuil. Il était encore dans une période si décisive de sa vie, il passé tout juste Genin lorsque tout cela était arrivé. Il aurait pu mal tourner, il le savait. La haine des Chikara pour les Uzumaki avait fait un bon en réaction à cette nuit, comme une allergie, comme un corps cherchant à se défendre contre l'assaillant. Mais sa mère lui avait sans cesse répété que céder à la haine était justement ce que ces gens avait fait et chercher à faire. Les amants maudits. C'était ainsi qu'on les nommés sans le faire, comme s'ils n'avaient pas en leur âme et conscience choisit de faire le mal autour d'eux. Comme si la malédiction dont on les accabler en était une. Non. Kotaro n'était pas forcément d'accord. Il ne devait pas céder à la haine, ne pas haïr les Uzumaki, mais il avait une limite. L'hypocrisie dont les gens faisaient preuve en utilisant des mot ôtant leurs culpabilité certaines comme pour les protéger de l'opinion publique. Il le savait, ce soir pour la fête des morts, les Chikara serait mélanger aux Uzumaki. Il appréciait leur compagnie, celle des Uzumaki qui s'était lever contre cette rébellion, la présence des véritables frère de Konoha qui bien que rivaux étaient allié. Mais il savait qu'il verrait aussi ceux qui étaient d'accord avec tout ça, ceux qui avait aidé, ceux qui était tout autant coupable. C'était une situation véritablement difficile pour le jeune garçon qui ne savait pas encore s'il devait haïr ou non les Uzumaki. Heureusement malgré tout, Mei élevé ses enfants dans une optique d'union des clans. Elle leur inculquées la tolérance, le pardon, la valeur de l'amitié et de l'amour, mais aussi qu'avant tout, ils étaient Konohajin.

Dialogue de personnage
« Te voilà mon chat, ça s'est bien passé ? »

Dialogue de personnage
« Oui Maman… Haneko est partie jouer, j'imagine ? »

Dialogue de personnage
« Oui, elle est avec Fuyu actuellement. Tu veux en parler ? »

Dialogue de personnage
« A vrai dire Maman… je… je veux juste te dire que je t'aime. »

Dialogue de personnage
« Moi aussi, je t'aime mon chaton… »


Kotaro était bien trop grand pour les embrassades maternelle, mais la simple main dans ses cheveux lui avait fait un bien fou. Il savait que c'était difficile pour tout le monde, les souvenirs étant encore et toujours frais dans sa mémoire. Mais voilà que la nuit tombée et que les danse aller pouvoir commencer. Sa mère passa son bras autour de celui de son fils et ils se dirigèrent tous deux alors vers un groupe d'amis de la famille qui buvait et discuter tandis que d'autre danser les danses rituels de la fête des morts. Il n'y avait pas de cour pour apprendre celle-ci, il fallait observer et apprendre sur le tas. Des femmes vêtu de yukata blanc danser avec une synchronisation exemplaire. Les regarder donnait une impression d'intemporalité certaine, une sensation de flottement entre deux eaux. Tout devenait si calme que le jeune garçon semblait s'être égaré en les regardant danser. Le rythme des tambours du Matsuri semblait l'avoir enivré et le guider vers un endroit qui ne devait pas être le sien. De gauche à droite, il semblait tanguer légèrement au rythme des pas lent de danse des demoiselles. Elles avaient un sens symbolique ces danses, elle servait à divertir les ancêtres, à les guider, mais aussi à leur porter chance dans l'eau delà. Il était difficile de dire réellement d'où venait ces traditions tant elle était ancienne à présent, déformer par les générations et les générations à venir.

Dialogue de personnage
« Nii ! Regarde, Fuyu et moi, on a fait un l'union regarde !
»

Haneko venait d'arriver et courait en direction de son frère avec un petit origami de papier fin qui accueillerait bientôt une bougie. L'heure avancée rapidement et les discussions s'enchaîné, Kotaro restant en retrait de tout cela pour simplement observer sa mère et sa sœur prendre un peu de temps social. L'heure du lâcher de lanternes approchait et comme tous les utilisateurs du Katon il était attendu dans son groupe pour allumer les petites bougies qui serviraient a les faire décoller. C'était toujours le moment impressionnant pour Haneko de voir les centaines de lanternes s'envoler dans le ciel pour guider les morts vers leur ultime demeure de nouveau. Une technique Katon utilisait et voilà qu'il avait allumé les bougies de son groupe. Il aurait sa sœur à la placer sans brûler la lanterne de papier et la porta sur ses épaules tandis que Fuyu lui tendait la lanterne. Cette année, c'était Haneko qui la lancerait. Ça serait elle qui guiderait papa vers le ciel pour qu'il puisse de nouveau continuer de veiller sur elle. Au signal, tout le monde lâchant les petites lueurs qui s'envolaient alors au gré du vent chaud et doux de l'été. Les bougies étaient prévues pour s'éteindre rapidement et le vent souffle en direction de la rivière, il n'y avait donc pas à s'inquiéter de quoi que ce soit. Rapidement, un chemin de lumière se forma dans le ciel, illuminant ce coin de la ville comme si le soleil s'était de nouveaux levers, un petit matin localiser à cet endroit précis qui emplissait le ciel de lueur. Pour Kotaro, c'était l'espoir. La fête se finissait et tout le monde rentrait chez soit ramassant les preuves du passage du rassemblement.

Une fois à la maison, Haneko se rendis compte que la lettre avait disparu et que les friandises semblait avoir bougeait. Elle se dirigea toute heureuse alors vers son frère pour lui annoncer la bonne nouvelle que papa était passer et avait lu sa lettre. Celui-ci fit semblant d'être étonné sous le regard attendri de sa mère qui comprenait alors ce que je jeune avait fait plus tôt dans la soirée. Mais il était l'heure d'aller au lit à présent et c'était ce qui allait être fait. Kotaro mirent sa sœur en pyjama et fit de même alors, se préparant a aller se coucher, mais au moment où il s'allongea dans son lit, il sentit une masse déjà présente. Il sourit doucement, poussant l'air de rien le tas qui était sous sa couverture avant de passer son bras par-dessus.

Dialogue de personnage
« Nii, je peu dormir avec toi ce soir ? J'ai quand même peur des yokai… maman dit qu'il sortent pendant Ô bon…. »

Dialogue de personnage
« Oui bien sûr, viens par ici… »


Et ils s'endormirent ainsi. Haneko avait pour la première fois manifester un semblant de sentiment pour la disparition de son père, quant à Kotaro… il semblait s'approcher de la paix qu'il recherchait depuis toujours, et ceux grâce a sa petite sœur. La fête des morts était finie et cette année, bien qu'elle fût émouvante… Elle fut surtout heureuse.

Publié il y a moins d'un mois