Chien perdu et rétrospective

Les jours passaient et ne se ressemblaient pas. La vie du jeune Kitto était devenu un cumul de péripéties plus folles les unes que les autres. Depuis son intervention dans l'un des plus grands débat de son clan, il avait commencé son intégration au sein de la politique de Konoha. Il n'était qu'un croyant suivant aveuglement ce qu'on lui demandait. Néanmoins, malgré son ouverture d'esprit et son désir de redevenir un grand shinobi, il restait un fervent défenseur de la Prêtresse. Il ne savait pas pourquoi, mais il aimait croire en la prophétie qui leur a été montré. Un Chikara et un Uzumaki côte à côte pour vivre dans la paix. Mais que signifiait ces mots, ces images ? Depuis sa rencontre avec son maître, Chikara Oni, il s'est découvert une nouvelle ambition en laquelle il croit fermement : l'unification des clans. Son équipe, la team Rengo prônait cette idéologie. Pourtant, une récente rencontre avait su le remettre en question. Uzumaki Mokusei... un étrange personnage sadique et sans émotion. Un enfant qui confirmait l'idée que ce clan pourrait être le cancer du village de Konoha. Le jeune blondinet s'était retrouvé perdu et il avait pris conscience de sa faiblesse. Il était urgent de revoir Oni et de lui racontait ce qu'il lui était arrivé. Cet enfant est un véritable démon.

Le soleil brillait de mille feux, la chaleur était intense et ne faisait qu'augmenter de jour en jour. Vêtu de son kimono rouge, il attachait ses cheveux en queue de cheval pour laisser son visage à l'air libre. La moindre brise était un pur rafraîchissement. Dans les rues du quartier Kitto, le jeune blondinet s'était offert une petite balade de détente. Il espérait ainsi mettre de côté toute cette accumulation d'événements inattendues. Néanmoins, il espérait pouvoir rencontrer de nouveau sa vieille amie Sannae, qu'il n'avait pas revu depuis son retour inattendu.

Tout à coup, un chien se mit en travers de sa route. Sa queue remuait et il avait la langue pendue. Il semblait assoiffé. Était-il perdu ? Il s'accroupit et le caresse sur le sommet du crâne. Un petit couinement se fit entendre comme pour exprimer un remerciement.



Seika fit signe au chien, espérant qu'il le suit, mais il restait statique.



Reprenant sa promenade, il constatait que le chien lui avait obéi. Le Kitto se présenta au commerçant le plus proche pour obtenir un bol d'eau. Une fois obtenu, il le déposa devant la gueule du chien en restant accroupi devant lui.



Le Violet iridescent resta accroupie devant l'animal et le caressa, espérant le rassurer.

Ma dernière intervention dans la réunion de notre clan revenait de temps en temps dans un coin de ma tête. J' essayais d'aérer mon esprit de ce souvenir en sortant . Je regardais le ciel avec sa couleur bleue et surtout la chaleur qui devenait de plus en plus présence au fil du temps. Je commençais à marcher en faisant le point sur moi même en tant que Kunoichi. Néanmoins je décidais de revenir à la maison, car maintenant je devais partir avec l'un de amis particuliers transformé en arme. J'exécutais un enchaînement de mudras et je posais ma main au sol. Un dessin en forme de toile d'araignée apparut et les fils étaient composés d'un langage. Quelques secondes plus tard, il eut un petit nuage de fumée et une explosion. J'entendais un miaulement de mon ami content :



Je réfléchissais à la question et je ne voulais pas sortir avec un bâton de combat trop voyant. Je pensais à la lame de chakra, mais son utilisation semblait suspecte pour un shinobi. Il me restait le sabre long, mais mon ami particulier prenait cette forme avec quelques différences notamment dans sa longueur moins grande et sans garde. Je décidais d'avoir cette arme et je lançais :



Mon ami disparut sous un petit nuage et quelques secondes plus tard, je voyais un sabre long aux premiers abords à cause de sa longueur. Je mettais le fourreau au niveau de ma ceinture, mais dans le dos et en diagonale avec le manche portée sur la droite. Mon ami particulier me donnait un conseil :


Je quittais la maison et je marchais d'un pas léger. Tout à coup je voyais une chevelure blond qui me semblait familière et je reconnaissais Seika quand je me rapprochais de lui :



Je remarquais le petit chien bien après et je rajoutais une autre question :



J'attendais sa réponse avec un sourire, mais sa présence me fit de nouveau rappeler ma dernière intervention dans notre clan. Je gardais mon sourire,car j'étais contente de le voir avec son chien apparemment.

Pendant que le jeune blondinet discutait avec son nouvel ami à quatre pattes, une récente connaissance s'approchait de lui. Il s'agissait de Shiori. Une Chûnin qui avait également participé au dernier grand débat du clan. Il n'avait pas toujours été d'accord avec elle, surtout au sujet de Kazami, mais ce ne sont pas des choses dont les Kitto tenaient rigueur. Son avis était sans équivoque comme l'avait été le sien. Cependant, il avait trouvé en elle une alliée de poids au sujet de la Prêtresse. Au fond, elle n'avait pas forcément tord, Kazami devait être traduit en justice. Pourtant, Seika n'imaginait pas une autre option que la mort. Une telle meurtrière ne méritait pas de vivre librement dans un village tel que Konoha. La République devait agir.

Interpellait par sa camarade, il donnait une dernière étape sur le crâne du chien. En se relevant, il lui faisait un signe de la main pour la saluer.



Il est vrai que la situation pouvait porter à confusion. Il aurait aimé que ce chien soit le sien, mais ça n'était pas le cas.



Le shinobi s'abaissa à la hauteur du chien qui lui offrait d'énormes léchouilles, il avait d'ailleurs du mal à s'en défaire. Après vérification, ce chien ne possédait aucun tatouage permettant de l'orienter vers ses propriétaires.



Seika sourit au chien puis reprend son attention auprès de sa camarade Kitto.

Je regardais ce chien et il me faisait penser à notre clan en quelque sorte. Nous semblions entourés par la noirceur du doute et l'angoisse d'un futur inconnu. Tout se déciderait avec ce jugement et il pouvait engager la foudre ou une relative rafale de vent entre nous. Néanmoins jétais surprise des propos de Seika-san concernant la dernière réunion de notre clan. Avait il oublié mes propos qui sonnaient comme une cession ? Je l'enviais un peu de ce détachement et il se concentrait sur le moment présent. Je voulais l'aider, car cela me permettrait aussi de me changer les idées et j'annonçais une difficulté : 



Je m'arrêtais et je n'évoquais pas l'utilisation d'animaux particuliers qui étaient les ennemis ou rivaux de mes amis partiucliers. Ils étaient connus pour avoir odorat et ils pouvaient nous aider aussi en communiquant avec ce chien perdu. Néanmoins, je ne voulais pas exposer ma capacité d'invocation indirectement. Néanmoins je décidais de lui proposer une sorte de solution :



Je m'arrêtais avec mes questions et j'écoutais ses futurs propos. Je n'avais pas parlé de mon ressenti de la réunion, car je l'évoquerai plus tard et tout dépendait si nous retrouvions ou pas le foyer de ce chien. Sans me rendre compte, j'avais esquivé ou ignoré la question de Seika-san sur mon état de santé, ses propos sur son ressenti et surtout ses solutions pour le chien. J'avais agit par réflexe, mais avais je commençé à changer à cause de ce débat ? Comment allait réagir Seika-san ?

Le Violent iridescent n'attendait pas vraiment de réponse à propos de ses solutions pour retrouver les propriétaires du chien. Il se parlait à voix haute pour réfléchir. Cependant, la kunoichi n'avait pas tort. Il sera impossible de pister les traces laissées par le chien. L'endroit était beaucoup trop fréquenté pour espérer s'y retrouver, surtout sans aucune base en pistage. Seika était un fervent croyant du destin. Ce qu'elle lui expliquait n'était pas vide de sens, bien au contraire, les choses n'arrivaient jamais par hasard. Même s'il acceptait cette notion de destin, il soutenait que chaque personne pouvait influencer sur son destin par des choix.



Elle avait une nouvelle fois raison. Et s'il s'attachait à ce chien ? Que ferait-il si les propriétaires se manifestaient ? Il n'en savait rien. Le chien est un animal sur lequel nous nous attachons rapidement. Il était inconcevable de l'abandonner pour ces raisons.



La kunoichi ne répondait pas à sa remarque sur le débat du clan. Pendant un cours instant, il se demandait si Shiori l'avait mal vécu. Peut-être n'avait-elle pas apprécié les idées qui en étaient ressorties. Malheureusement, ces débats plus que houleux font toujours des mécontents. Bien que Seika avait eu une position plutôt similaire à cette jeune femme, il avait fini par avoir des avis beaucoup plus tranchés. Il ne préférait pas prêter attention, si elle ne voulait pas en parler, il respecterait son choix.





Le jeune blondinet restait face à sa camarade tout en gardant un œil sur le chien qui venait de se coucher. On avait l’impression qu’il s’habituait déjà à la présence de son maître temporaire.



Demanda-t-il avec un sourire.

J'acceptais la requête de Seika-san et je cherchais du regard le commerce le plus proche. Je lui répondais avec un sourire :



Je commençais à marcher en direction du commerce que j'avais indiqué et j'attendais que le shinobi blond me suivait tout en répondant à ma question. Je réfléchissais à ses propos qui faisaient référence à plusieurs rencontres fortuites ou pas entre nous. Il était possible, mais il serait bien le seul à vouloir me revoir quand je repensais au dernier sujet débattu. J'avais mis le feu aux poudres en défendant Kazami Uzumaki ou plutôt le fait qu'elle devait être jugée avant de la tuer froidement.

Quand il s'apprêtait à me répondre, je mettais de côté cette pensée . Je serais peut-être amenée à me confier auprès de lui, mais je devais en savoir plus sur lui et à travers le chien je pouvais voir sa personnalité.

Shiori se comportait de manière étrange. Depuis leur retrouvaille, elle ne lui adressait que quelques mots et évitait d'autres sujets. Cette situation gêné le jeune garçon. Il tentait de rester neutre et de se montrer sociable, en vain. Avait-elle des à priori depuis le grand débat du clan ? Néanmoins, elle accepta de le suivre et lui avait dégoté un commerce pour les animaux domestiques. Il allait pouvoir effectuer quelques achats, le temps de l'héberger chez lui.



Sa camarade lui proposait alors de trouver un nom au chien. Il n'y avait pas pensé et il n'avait vraiment aucune idée. Statique devant le commerce, il réfléchissait en se frottant le bout du menton quand tout à coup une idée lui venait comme une illumination.



Expliqua-t-il avec un petit sourire. Il était fier de sa trouvaille et commençait à s'attacher à l'animal. Avant d'entrer dans le magasin, Seika ordonnait au chien de l'attendre sagement devant la porte. Il s'était assis en aboyant doucement comme pour lui affirmer qu'il l'attendrait. À l'intérieur du magasin, le blondinet commandait une multitude d'accessoires et de produits alimentaires. Tout y passait, des jeux, une laisse, de quoi dormir et de la nourriture. Ne pouvant rien transporter, il avait réservé tous ces articles pour revenir quelques heures plus tard. Cependant, il gardait avec lui une gamelle de nourriture qu'il disposait devant Shiro, une fois sortie du magasin.

Alors que le petit animal blanc avalait ses croquettes, le blondinet tentait une nouvelle fois d'entamer la conversation.



Il prit une pause puis continua.



Le Violet iridescent regardait sa camarade avec sérieux, il se sentait obligé de lui prouver qu'elle resterait à jamais un frère d'arme. Elle est une Kitto et pire, elle est une shinobi de Konoha.



Alors qu'il venait de terminer, le chien aboyait pour faire remarquer que sa gamelle était vide. Ils pouvaient reprendre leur marche.

J'écoutais les paroles de Seika et il n'avait pas tout à fait tort de manière générale, mais dans le cas notre clan il semblait oublier la décision finale prise par Keisan dono. Nous étions censés être le gardien entre les Uzumaki et les Chikara, mais nous prenions déjà parti pour un camp à savoir le clan de Chikara. Néanmoins, je ne voulais pas étaler cette pensée devant le shinobi blond, toutefois la question de cession était toujours présente dans mon esprit. Je décidais de lui faire part mon avis sur ces derniers propos :



Je posais cette question, car pour moi, il était évident que si le clan Chikara demandait aussi la mort alors il n'y aurait pas justice avec un grand J. Je voulais voir si dans le cas d'un crime, il pouvait avoir une défense pour cette kunoichi. J'attendais la réponse avec impatience pendant que nous continuons le chemin pour acheter la nourriture au chien.

Le Chûnin avait une nouvelle fois tenté d'en savoir plus sur les avis de Shiori, mais le débat semblait l'avoir rendu méfiante. Peut-être l'était-elle déjà ? Cependant, une chose lui avait attiré l'attention : la pensée unique. Les propos de Seika n'avaient pas été comprise.



Il s'arrêta brièvement puis repris.



Il fallait être honnête, des shinobis voudront leur vengeance et n'attendront pas qu'un procès est lieu. Cette idée concerne aussi bien les Kitto que les autres. Personne n'est à l'abri d'idées sombres. Surtout lorsque nous avons participé à ces événements.

Le Violet iridescent le savait, la mort de Kazami allait arriver. Elle ne pourra pas y échapper. Avec ou sans procès. La guerre, le blondinet l'a connu et à plusieurs reprises. Qu'elle fût vécue comme simple gamin ou en tant que shinobi. Il comprenait la réaction de toutes ces personnes, il comprenait leurs haines.



Le jeune blondinet ne connaissait pas personnellement le chef du clan, mais connaissait un grand nombre de ses faits. Il s'agit d'un grand shinobi qui a su prouver sa valeur. Sa puissance est légendaire et son charisme l'ont propulsé dans les hautes sphères de la politique. C'est un homme bon, le Violet iridescent le suivra les yeux fermés.

Toujours au côté de Shiro, son nouveau partenaire, les deux shinobis approchaient de nouveau des quartiers Kitto. Ils s'en étaient légèrement éloignés. Le domicile de Seika était à deux pas et il était presque temps de rentrer. De plus, il ne fallait pas tarder à récupérer sa commande pour Shiro. Il ne savait pas si Shiori allait finir par se confier ni si elle allait lui accorder sa confiance. Au fond, ce qu'il désirait vraiment, c'est qu'elle garde foi en son clan.

Il s'approcha d'elle, une main sur l'épaule de sa camarade.

Seika semblait très optimiste, mais pour moi seules les actions montraient réellement la valeur d'une personne ou d'un clan. Je décidais de réagir toute de suite sur les chemins qui menaient à la justice :



J'avais menti le fait d'oublier cet incident, mais je voulais juste le rassurer afin continuer sa propre voie. Je ne savais pas que nous nous trouvions à proximité de son domicile.

Le Violet iridescent portait toute son attention envers sa camarade. C’était une shinobi très discrète pour des raisons qui lui sont propres.

C’est lors qu’elle confia son désir de prendre du recul pour obtenir l’expérience nécessaire par ses propres moyens. Elle se trompait sur un point, son avis était différent, mais elle avait été entendu.



C’est après ces mots que Shiori lui demanda ses projets futurs. Ils étaient simple.



Il soupira puis reprit.



Puis il se mit à rire.



Le Kitto appela son nouveau compagnon. Il était temps pour eux de rentrer.



Sur ces mots, il salua sa sœur Kitto et pénétra à l’intérieur de son domicile en compagnie de Shiro, le chien au poil blanc comme neige.

J'écoutais les derniers propos de Seika-san et ils me semblaient très sages. Le shinobi blond avait une sacrée vision pour son avenir, mais il était conscient des difficultés qu'il devrait affronter. Je l'enviais un peu, car mon chemin semblait plus sombre aux premiers abords, mais il pouvait être bénéfique à l'arrivée. Je saluais avec un geste de main Seika-san et j'entamais un chemin pour rentrer chez ma mère. Je serai amené à revoir ce shinobi blond, quand je ne porterais plus ma tenue noire. Cela allait demander beaucoup d'efforts, mais j'avais une idée pour avancer dans cette obscurité. La première étape était d'expérimenter une partie du monde extérieure en étant dans l'équipe des forestiers. Toutefois, cette fonction de forestier n'était pour moi juste une préparation qui allait repousser mes limites et surtout 'être prête pour me confronter au monde.