Récolte des denrées.

Pendant le massacre, une histoire fantastique ressurgit dans ton esprit. Tu étais maintenant là dans être là. Un état peu commun qui explique ton souvenir réel ou onirique.
Les Kaguyas parlent des échassiers de la bataille qui survolaient les cohortes des morts. On lacérait les chairs et des vagues de sang déferlaient contre les becs des corbeaux. Et pourtant notre clan n'a ni milice ni armée régulière et ils n'ont pas de mot pour désigner la guerre !
Aussi bons guerriers qu'excellents navigateurs, les Kaguya négocient ou pillent. Certains préfèrent être des guerriers tout court. Avec la mise à sac de cette île, il vient de commencer 1 journée de batailles et de pillages contre les Barbares, armés en os, extension osseuse. Tout était bon pour massacrer les gens. Une bribe d’histoire dont une a oublié une grande partie mais qui te serait bien t’édentais te le rappeler pour plus tard.

Tu observais alors notre chef se jeter dans le massacre. Elle pénétrait dans une maison et elle en ressorti tout en sang. Tu t’avançais vers elle en massacrant ceux qui essayer de s’échapper. Les os se brisaient et une rivière de sang se mettait à couler. On pouvait entendre le cri des femmes et des hommes qui se faisaient violer et torturer. C’était une douce mélodie peut être un peu trop redondante à ton goût. Tu regardais fermement autour de toi, le village était autant dire nettoyer. Tu hurlais comme à ton habitude de ramener les richesses et les provisions au bateau. Tu souriais avec l’ordre que tu allais donner.



Tu éclorais d’un rire horrible et tu demandais à un homme de t’amener une torche. Tu la tendais vers Inoiya.



Tu te doutais de quelque chose, mais tu n’y ferais pas plus attention que ça si elle se joignait à brûler ce village.



Tu faisais une tape sur l’épaule de Inoiya.

C'était donc ça être Kaguya ? Des monstres avide de sang et de sexe ? Dans le principe Inoiya le savait déjà, mais quand on voyait de nos propres yeux ce que les Kaguya étaient capable de faire, c'était une toute autre histoire. Kiri paraissait barbare, mais c'était un camp de vacance à côté de ça.

La douceur de la cheffe n'avait pas manqué d'interpeller le grand Kaguya, elle le savait, elle n'avait pas le choix. Elle devait mettre également le feu au village si jamais elle voulait garder le contrôle de l'île, et protéger les survivants Kirijin. Sans montrer d'hésitation, Inoiya prenait une torche et enflammait le village avec les autres. Il y avait une odeur de bois brûlé, et de viande... De viande humaine carbonisée.

Elle ne dit aucun mot quand à la suite. Elle se contenta de suivre la troupe. Elle avait tué un Kaguya violeur aujourd'hui, et personne ne semblait s'en inquiéter. Cependant elle avait sauvé la victime pour sans doute la brûler vivent juste après. Inoiya ne supportait pas cette vie, elle ne pouvait pas rester dans ce rôle toute sa vie. Elle devait trouver une autre solution pour les siens. Les autres Kirijin ne devait pas avoir à vivre cela.



Inoiya était une guerrière. Une guerrière, pas une criminelle. Là ce n'était en rien le travail de guerrier, mais de monstre et de lache tuant des innocents.

Elle aidait à mettre le feu aux villages sans aucune hésitation apparente. Tu n’étais pour autant pas dupe. Ton âge t’avait parmi d’acquérir une certaine expérience. Elle avait gagné le droit d’être notre chef et tu lui obéirais et la respecterais tant que c’est le cas. Tu devais de mettre les choses au clair pour son bien à elle. Alors que nos guerriers se rendaient aux bateaux avec le butin et les esclaves. Tu interpellais Inoiya laissant les autres avancer.



Tu t’arrêtais un instant et tu soupirais.



Tu posais ta main sur son épaule.



Tu tapotais son épaule avant de te mettre en route.



Tu gueulais sur les esclaves et tu bottais le cil des retardataires. Il fallait se rendre vite sur la seconde île, il fallait rentrer avant la nuit tombante. A notre retour, il y aura des sacrifices et d’autres choses que Inoiya ne voudra sûrement pas voir mais elle devait y participer, si elle trouvait des excuses, ça mettrait le doute sur sa capacité à diriger le clan.

Étrangement, cet homme était plutôt amical, même protecteur envers Inoiya. Il semblait avoir compris ce qu'elle a ait fait lais ce n'était pas pour autant qu'il la jugeait ou la dénonçait. C'était agréable de se rendre compte que tout le monde sur cette île n'était peut-être pas perdu, et elle ne lui répondit que par un petit sourire légèrement gêné.

La troupe ce mis rapidement en marche, Inoiya suivait sans le silence, il y avait des prisonniers et énormément de nourriture et d'or. C'était le moyen de survivre des Kaguya de l'île. La plupart des enfants serait mort de fin s'il n'avait pas fait ça. L'île était non fertile, aucune culture ne poussais, on ne pouvait donc faire ni culture, ni élevage. De retournai bateau, la belle Kaguya au visage brûlé s'assit au fond du bateau, et en profita pour fumer une cigarette. C'était beaucoup de stress ce raide. Elle comptait bien rester cheffe le temps de protéger les siens, mais après elle partirais, il lui avait donné trois choix. Rester et mourir n'était pas en option.



La jeune femme faisait en sorte de lancer un sujet de conversation. Il y avait comme une sorte de malaise entre eux maintenant. Mais elle savait que cet homme était peut-être un allié finalement.

Sans dire d’autres mots, tu surveillais tes hommes pour voir si tout était bien embarqué et qu’on avait rien oublié et qu’on n’oubliait personne. Tu étais dur en parole envers Inoiya, tu savais très bien que son adaptation se passait assez mal et que tu avais pour devoir te soutenir là chef. Comme tu lui as dis, tu ne pourras pas le faire éternellement et ramasser derrière elle ses erreurs en les faisant disparaître. C’était bon, on larguait les amarres direction la seconde petite ile, elle n’était qu’à une seule petite heure, on pouvait d’ailleurs en voir les côtes. Tu rejoignais Inoiya dans le fond du bateau qui se fumait une cigarette y elle te posait directement une question.



Tu te m’étais à rire avant de reprendre.



Tu hurlais encore un bon coup pour que ces fainéants rament plus vite et tu disais à tes hommes de les fouetter!



Nous étions déjà presque arrivé, ça allait être enfantin.

Meme si Inoiya avait l'impression d'avoir trouvé un ami en la personne de Shikuro, elle savait qu'elle ne pouvait pas lui faire confiance. C'était un vrai de vrai, un pur et dur. Un Kaguya de l'île de l'ancienne génération, celle qui faisait peur à Kumo, qui avait refusé Kiri. Inoiya savait qu'il devait être redoutable, et instable. Et que peut-être demain, cet ami serait un ennemi mortel. Elle n'avait pas l'intention de s'attacher à lui.

Finissant sa cigarette, ils arrivèrent sur la deuxième île. La jeune femme regarda tout le monde descendre du bateau. Elle avait une petite appréhension. C'était fou d'avoir une telle appréhension, elle avait en l'espace de quatre ans, combattu l'homme le plus puissant du monde, le Raikage, qui lui avait fait cette violente blessure au visage. Puis le non humain le plus puissant de tout les temps. Le Prince Kenketsu devant lequel elle avait du fuir avec Nowaki. Laissant Kitai seule avec ce Kumojin pour le combattre. Mais elle avait la boule au ventre maintenant. Pourquoi ? Parce que elle devait s'en prendre à des innocents pour la première fois de sa vie.

Avançant jusqu'au village, il y avait une rébellion. Le chef du village semblait refuser de céder. Inoiya avança alors l'air énervé, elle savait qu'elle devait agir elle-même. Qui si un autre Kaguya le faisait il y aurait des mort. Elle avança, fit des mundras pour faire disparaître toute douleur. Puis elle colla cinq violent coup de tête à la suite à cet homme. Il avait le nez cassé, les arcades en sang, et une coupure au front. Inoiya elle, saignait légèrement.



Un moyen d'asseoir son autorité, en protégeant les vierges et les esclaves jusqu'à leur arrivée sur l'île, le temps de trouver un plan pour éviter qu'il y ai trop de blessé.



Puis Inoiya parti jusqu'au bateau en récupérant une bouteille d'alcool à terre dans le village.

Tu n’avais rien dit de plus lors du trajet. Tu profitais simplement de l’air marin qui te permettait de t’évader à tes rêves de voyages hors de ce microcosme que tu connaissais. Tu avais des responsabilités envers ton clan et tu ne pouvais te permettre de faire une telle trahison en quittant ton île pour le continent. C’était totalement inconcevable, si tu avais encore été jeune, tu aurais pu le faire, il était trop tard maintenant et tu te devais de surveiller l’avenir du clan à travers une cheffe qui n’était pas fiable envers notre clan. Elle n’avait rien à voir avec l’ancienne cheffe. Inoiya était une continentale qui devait diriger des brutes sanguinaires, elle devait être en conflit intérieurs. Tu lui avais laissé les possibilités, à elle de prendre ces responsabilités.

Nous débarquions enfin de manière beaucoup plus calme et nous avançons vers le village toujours dans notre silence. Tu donnais déjà des ordres à tes hommes sur la procédure peu commune à suivre ici. Tu es surpris de voir le chef du village de refuser de respecter notre accord. Ça risquait de très mal tourner si il ne faisait pas machine arrière et tu étais prêt à intervenir mais Inoiya le faisait avant toi de manière Kaguya. Elle accablait le chef du village de 5 coups de boules très violent qui te faisait rire très fortement, elle avait aussi du sang sur elle sans doute a cause des chocs et elle finissait par un ordre.



Elle me demandait de prendre le relais et elle donnait encore un semblant d’autorité.



Inoiya repartait vers le bateau, tu hurlais sur les hommes, comme à ton habitudes, ils devaient se dépêcher car il nous restait une île à visiter. Tu t’approchais alors du chef du village et tu le soulevais par le crâne.



Tu éclatais son crâne contre le sol et tu le fracassais à plusieurs reprises pour faire de sa tête un tas de bouillis. Tu prenais alors le premier débile de ce village.



Tu retournais à ton tour vers le bateau et tu t’approchais de Inoiya pendant que les hommes chargeaient la marchandises.



Tu débouchonnais une bouteille de sake que tu engloutissait.



Nous reprenons la route de la mer. La prochaine île était à 3 heures d’ici.

C'était de plus en plus dur de supporter toute cette violence, et j'étais bien contente de pouvoir rentrer sur l'île. J'étais en train de boire quand Shikuro vint pour me demander si je faisais ça pour oublié. Je ne prenais même pas la peine de lui répondre. Bien sûr que c'était pour oublier, je n'étais pas une barbare sanguinaire comme le reste des Kaguya, durant ma jeunesse j'avais même voulu faire médecine, c'était dire ! C'est alors qu'il m'annonçait qu'il restait une île, et ce qu'ils allaient t faire s'annoncer pire encore.

Je ne dit pas un mot, me contentant de boire encore et encore durant tout le trajet. Je devais perdre le contrôle de moi-même pour faire une chose pareil. Plus je buvais, plus j'en voulais à Nowaki de m'avoir laissé seule dans cette galère, plus je m'en voulais d'être venu ici, au lieu de partir à la recherche de Kitaï. Dire que je trouvais les Kaguya du continent barbare, ils étaient tellement civilisés comparé à l'île. Tout un monde se déchirait, et eux ils n'étaient toujours que des barbares sanguinaires violeurs de chèvres.

La terre était en vue, je fumais une cigarette en regardant le drakkar accoster, le moment allait être intense, et j'étais loin d'être prête à empaler des innocents sur des piques. Je n'avais pas encore suffisamment fait mes preuves pour juste dire "allez y les gars ! Je vous attend ici !" C'était la révolte assuré. Je prenais donc mon courage à deux mains et descendait du bateau.



S'il te plais, dit que ce sont des criminels, qu'ils tuent, qu'ils violent, rend moi la tâche plus facile ! Voilà ce que j'étais en train de penser à ce moment là. Mais je ne rêvais pas, la suite allait comme le reste entre abominable.

Elle continuait à boire sans cesse. Elle devait vraiment être mal dans son esprit. Elle était bien trop civilisé pour pouvoir supporter une telle barbarie sanguinaire où l’on y prenait un plaisir malsain et si délicieux à la fois. Tu avais envie de voyage mais tu repenses à ta jeunesse, tu massacrais les gens par dizaine tout en te délectant de leurs tripes. Tu avais violé des centaines de femme, empalé vivant dès centaines d’hommes, brûler vif, torturé tout un tas d’autre chose que Inoiya se doutait mais que tu n’avais pas besoin de lui dire. Elle ne connaissait rien de tout ça et nous n’étions que des sauvages à ces yeux mais à l’inverse, nous ne connaissons que ça et on risque de prendre notre cheffe pour une faible. On finissait par arriver à terre et les drakkar accostaient. La marche funèbre allait pouvoir commencer. Elle posait alors une question qui te faisait éclater de rire.




Tu sautais par dessus le bateau.



Tu hurlais à tes hommes.



Tu te mettais à rire et tu ordonnais l’assaut. Les bêtes sauvages étaient lâchés. Ils avaient le droit de faire ce qu’ils voulaient, du moment qu’ils me les ramenaient tous vivant.



Tu disais cela d’un ton sévère, il fallait qu’elle assume car tu ne pourras pas la couvrir éternellement.

Je pouvais accepter beaucoup de chose, mais empaler des innocents parce qu'ils avaient tué un violeur ? Pas possible, mais je ne devais pas m'emporter, j'avais tellement à faire, je devais protéger les Kirijin, retrouver Kitaï. Je n'avais pas vécu tout ça pour pourrir ni pour mourir ici. J'allais simplement regarder mes hommes faire, sans rien dire. Alors une fois sur l'île, je m'étais contenté de suivre le pas, et une fois devant le village j'attendais sur le bord, les Kaguya était vraiment des monstres.

Alors que je pensais pouvoir m'en tirer, mais Shikuro vint me parler et me manquer de respect devant toute la troupe. Je ne sais pas si cela vint de l'alcool, où de l'instinct de survie face aux Kaguya. Mais je n'eus pas le choix.



Suite à cela je fit des mundras à une vitesse hors norme, une épée de Suiton se forma dans mes mains, et je donnais un coup latéral à la gorge du vieux Kaguya pour le décapiter, exactement de la mele façon que j'avais tué le bras droit du prince Kenketsu. J'étais, je suis, et je serais toujours une Kirijin, mon Suiton est plus aiguisé que mes os ! Et si ce moment devait être mon dernier, j'emporterai un maximum de ces monstres Kaguya avec moi !

Tu devrais tenir ta langue, rien d’anormal alors qu’elle effectue des mudra rapidement pour créer une épée d’eau et sauter pour tenter de te donner un coup direct dans le coup. Elle avait touché le fond du fond, tu ne sais pas si cela était dû à l’alcool une une quelconque folie pour imposer son autorité, il était hors de question qu’une faible comme elle agit de la sorte. Tu faisais pousser des cornes sur ton crâne, utilisant son attaque direct pour passer sur ton côté. La lame d’eau venait taper dans les cornes protectrices de son crâne. Il allait falloir lui donner une leçon digne de ce nom. Les hommes autour de nous s’était arrêter pour voir la scène et à ce moment, concentrant toute ta puissance dans ton poing et avec une vitesse plus que accrue, tu visais un coup direct dans les côtes alors que de ton autre poing libre. Tu comptais purement et simplement lui fracasser le crâne.

Elle était novice en combat et ton attaque avant pour but clair de la tuer. Tu n’avais d’autre choix alors que tu voulais à la base la protéger et faire d’elle une chef digne de ce nom. La, tu ne vois qu’une enfant puéril au grand cœur qui ne supporte pas nos massacres. Elle ne méritait pas de porter le nom de notre clan et encore moins de le diriger. Pauvre gamine sans pouvoir, tu aurais pu réellement changer le clan avec du temps et surtout d’imposer ta force, elle n’imposait que ça bêtise et son mental plus faible qu’un nouveau née. Si elle survivrait à ça, tu ferais en sorte de l’achever, personne n’oserait intervenir, nos combats étaient sacrées et ils devaient se faire à arme égale même si tu avais remarqué une certaine lâcheté d’attaquer de cette manière alors qu’elle ne connaissait même pas ton niveau, attaque futile qui aurait pu décapiter un débutant, il en fallait bien plus pour t’abattre.

J'avais foncé tête baissée sur cet homme. L'alcool m'avait trompé, et j'avais mal évalué la distance entre nous. Je voyais ses cornes pousser alors que je m'approchais de lui, comme nous étions a distance, j'avais le temps de voir ça, je fit bouger une des aiguilles stockées dans ma gorge. Il mettait tout sa puissance dans ce coup, et il ouvrait par conséquent sa garde, laissant libre l'articulation de son coude. Je crachais deux aiguilles à la jointure de son bras. Je prenais le coup, mais sur le côté de mes cotes, il en avait sûrement cassé une ou deux, mais maintenant il ne pourrait sans doute plus utiliser ce bras pour le moment.

Je devais réduire la distance entre nous, il était meilleur au corps à corps. L'océan n'était pas loin, grâce à lui je pourrais peut-être fuir. Mon épée de Suiton toujours en main, je donnais des coups en sa direction, sans forcément le toucher pour le tenir à distance en reculant jusqu'à l'océan.



Cette fois j'avais clairement choisi mon camp. Je n'étais pas de cette île, je ne le serais jamais, Nowaki m'avait sans doute conduite à la mort en m'emmenant ici...