La blonde me fit signe de m'asseoir comme si nous étions dans son bureau. Elle avait tout préparé correctement afin de pouvoir passer un agréable moment. Assis confortablement, je pouvais ensuite écouter ce qu'elle avait à dire. Elle me disait qu'elle n'était pas la pour mes beau yeux. Je ne voulais pas qu'elle soit là pour mes yeux mais bien autre chose. Le cyclope avait ses envies comme tout le monde.
Juste après, je senti une tension légèrement palpable à ma table. Je savais que la prochaine phrase sortant de sa bouche serait sérieuse. Prenant une bonne gorgée de thé, j'écoutais les dires de l'intendante du Hokage. Le problème était bien que Kimino n'était plus au village. Certain prenait ces aises pour agir alors que d'autres ne le faisaient pas sous peine d'être vu de la même manière que la première. Elle en venait au fait directement et me demandait ce que je pensais de l'affaire Mako mais aussi la libération de l'Eiseinin. J'avais pu parler avec les deux femmes Uzumaki. La puissance femme en face de moi me demandait mon avis. Avais-je un droit de porte parole sur tout cela ? Je m'impliquait bel et bien dans mon clan et dans mon village et je prenais soin de la nouvelle génération, mais pourquoi venait-elle à moi aujourd'hui ?
Puis elle finissait son discours en me donnant son avis. Etait-elle du côté de Mako ? Faisait-elle exprès pour me lancer un piège ? De toute manière, je ne cachais jamais rien et Mako elle-même avait pu avoir mon point de vue sur la situation. Il n'était plus l'heure à la rigolade, et le cyclope l'avait bien compris. Mon faciès reprit un aspect plutôt neutre et je pris la parole pour lui répondre :
« Sa prise de pouvoir est totalement déplacé au vu de la situation. Il y a eu trop de changement avec Kazami et sa mise en lumière alors que les grosses têtes ne sont pas présente. Mako m'avait invité à sa réunion, et Azukiyo et mou-même sommes parti en claquant la porte. Les Chikara ont totalement refusé. J'ai également embauché Kitto Kotaro en tant qu'agent infiltré sous ma tutelle afin d’enquêter au plus proche de la dame de fer. J'ai bien peur que cela créer un recommencement des évènements futurs... Cependant... »
Coupant ma phrase à ce moment, je réfléchissais quelques instants pour reprendre ensuite :
« Actuellement, il n'y a aucun chef de clan Kirishitan et Chikara. Il est grand temps de créer une élection afin de réunir les portes paroles. S'il y avait eu un quatuor complet, Mako n'aurait certainement pas pu manipuler les gens à sa guise en piochant quelques personnes pour se les mettre de son côté mais également la libération de Kazami. »
Elle était puissante et avait son mot à dire à Konoha, alors je lui avais donné mon état d'esprit et mes analyses. Me levant de ma chaise, je mis mes deux mains sur la table et a regardant droit dans les yeux :
« Je suis la personne qu'il faut pour le clan Chikara. Mais un élection devra tout de même être effectué. Je ne peux pas agir comme le ferait Mako. Le clan Chikara m'apprécie, et si tu es venue me voir aujourd'hui, c'est que peut-être tu me considères comme le porte parole le plus adéquat nan ? »
Buvant une gorgée de thé, je me repris ma place sur ma chaise et j'allais maintenant parler de Kazami :
« Quant à Kazami, je suis allé lui parlé, et pour moi elle n'es qu'un pion utilisable pour Konoha. Peu importe ce qu'elle fera, elle sera toujours vu comme la fautive. Si tu as entendu parlé de sa dernière altercation avec un enfant... On ne peut pas nier qu'elle a une utilité au sein de Konoha, mais elle a tué beaucoup trop de personne. J’œuvre avec mon équipe pour l'unification des clans. Je leur apprend également le pardon, mais jusqu'à quel degré devrait-on pardonner ? Si Konoha ne veut pas la tuer, elle devra être banni du village... »
Puis une idée me vint à l'esprit je repris de plus belle pour annoncer cette idée :
« Ou alors lui donner une dépendance en dehors du village afin que le village se sente en sécurité, mais Kazami travaillera pour Konoha. Elle souhaite redorer son image, alors si ce qu'elle dit est vrai, alors elle nous aidera peu importe ou elle se situera. Il faudra bien évidemment des surveillances. Elle ne sera pas emprisonner et sera un peu plus libre, mais le village se portera mieux sans elle selon moi. »
J'avais beaucoup parlé, mais je sentais que Shirona m'écoutait attentivement. Dans ces moments là j'étais vraiment plus que sérieux. On parlait de l'avenir de Konoha. Qu'allait-elle répondre à tout cela ?