L'avenir de Konoha

Le discours de la dame de fer raisonnait toujours dans ma tête. Assis sur mon tatami en tailleur, je fermais les yeux afin de partir dans une méditation assez spéciale. J'essayais d'entrevoir l'avenir. Des milliers de chemin se dessinait dans ma tête. J'exécutais des plans en imaginant les conséquences de chacun jusqu'à trouver une idée plutôt bonne. Je restais à faire cela une bonne demi-heure. Puis mes yeux s'ouvrirent lentement. Le schéma de mon plan était enfin créé dans ma tête. Je devais désormais agir. J'allais devoir réfléchir tout du long afin de faire cela correctement. J'espérais que tout le clan Chikara soit de mon côté et non celui de la dictatrice. Oui, son surnom allait certainement changer avec le temps.

Dans un premier temps j'allais faire du clan Chikara un lieu de recueil pour les personnes en opposition avec la dame de fer. C'était la première phase de mon plan. La deuxième phase, j'allais devoir la faire seule. J'allais créer ici là, quelque chose que j'aurai du créer plutôt avec mon ami Kimino. Mais nous avions toujours repousser la chose se demandant si cela était nécessaire ou non. Cette fois-ci il était absent et j'allais le créer en son nom. J'étais pour ma part toujours sous ces ordres directs. Il était toujours le seul au pouvoir pour ma part dans ce village. Personne ne pouvait se prétendre chef d'un village toute seule pour des raisons illusoires. Mako ne faisait que satisfaire ces besoins personnels.

Assis à mon bureau, la petite lampe éclairait le bois de ma table. La pièce était dans une légère pénombre. Cette image reflétait bien la situation actuelle de Konoha. Mako serait la pénombre, et la lampe pouvait être moi-même. Une lueur d'espoir éclairant les gens sous cette lumière afin d'entreprendre de bonnes choses pour le village. Ayant vu Shirona récemment, nous devions commencer une élection afin d'élire le prochain chef de clan. Je ne pouvais attendre désormais d'être le chef de ce clan pour prétendre à agir de la sorte. Je n'agirais pas en tant que chef de clan, mais en tant que membre voulant le bien pour le village. Je savais que cette initiative pourrait par la suite me propulser à ce statut politique si besoin.

Me levant, je tirai mon bureau au fond de la pièce afin d'en faire une sorte de bureau comme celui du ministère. J'allais créer ici et là un mini bureau de Hokage. Le début d'une marche de l'ombre aller pouvoir débuter. J'étais seul aujourd'hui, mais je savais que beaucoup de membres pourraient alors rejoindre le groupe fraichement créé. Mes deux premiers membres allaient certainement bientôt arriver. Seika et Hikaru avait été prévenu pour venir ici dans le quartier clinique des Chikara. Je savais déjà que Shirona serait de mon côté et elle sera alors d'une grande aide pour parler au nom de Kimino.

Désormais en attendant l'arrivée de ces deux personnes, j'allais maintenant devoir réunir dans cette grande pièce le clan Chikara. J’écrivais plusieurs papiers, recopiant encore et encore la même chose. Cela était simple. Je restais tout simplement vaste afin de récolter des noms potentiels dans ma démarche. Je récupérais un de mes petits meuble de mon bureau afin de le poser juste devant la porte avec une pile de papier. En dessous, une simple petite boite que j'avais créer afin d'en faire office de boite au lettre. Les gens passant devraient alors remplir simplement cela dans un premier temps avant d'être rappeler par la suite. C'est à l'aide de mon équipe que j'allais pouvoir mettre en place tout cela. Le message était clair :



Les papiers étaient posé sur le petit meuble et les gens passant devront répondre à ce genre de question en donnant leur nom et prénom. De ce fait, sans rien stipuler de plus, j'aurai les personnes pouvant m'aider dans mes prochaines démarches ou au contraire ceux en qui je devrais me méfier. Au vu de son discours, j'imaginais que tout le clan Chikara serait de mon côté. Le début était en place. Les passages dans le quartier clanique des Chikara était assez peuplé. La boite au lettre se remplirait certainement rapidement. J'attendais désormais la venue de mes deux élèves. Ils devront également remplir le petit bulletin comme tout le monde.

Le mot été passé parmi les Chikara, tous ? Tu ne le savais pas mais en ce qui te concerne tu avais reçu un message de la part de ton Sensei qui te demandais de le rejoindre. Tu étais complètement sur les nerfs et n'avais toujours pas digéré l'annonce de Mako. Tu été décidé à faire quelque chose pour sortir Konoha de cette dictature naissante. Oni ne t'avait pas dit de quoi il en retournait mais tu savais qu'il n'aller pas se contenter de rester passif quant à cette situation. Il n'était pas toujours des plus sérieux, mais tu lui faisais confiance sur ce sujet. Tu pensais que sa détermination, à faire de Konoha une nouvelle union était vraie. Même si tous ne seront pas d'accord, les Konohajin tendent à devenir plus uni les uns avec les autres sans prendre le clan en considération. La progression est lente, mais elle était là. Ton espoir te guide, aussi utopique soit-il.
Tu arrives devant l'habitation de ton maître. Tu inspires un grand coup avant de passer le pas de la porte. Tu vois un bulletin et te prends de curiosité en voyant le nom de Mako écrit dessus. Tu comprends qu'il recense les Chikara pouvant lui porter une main forte assez rapidement et saisi l'un des papiers que tu t'empresses de remplir. Il était temps d'agir, dans l'ombre ou la lumière... Ton regard est imperturbable, déterminé. Il n'est pas question de faire demi-tour.



Tu lèves la tête une fois que tu fini d'écrire et te diriges vers ton sensei pour lui donner le papier en main propre. Tu ne seras pas en première ligne à cause de ton manque de compétences. Mais s'il te suffit de compter les votes pour être un minimum utile, tu le fera.



Pour toi la révolution était en marche.

Les paroles de la Dame de fer résonnaient encore dans la tête du blondinet. Nous étions au lendemain du discours et il n'était possible pour évader son esprit vers des pensées plus positives. La situation était claire, la République n'est plus et Konoha ne s'en trouvera que plus diviser. Un bel affront face à l'utopie de l'unification des clans. Néanmoins, le Violet iridescent continuait de croire en son maître et ses idées. Comme un enfant têtu, il se répétait que ce jour viendra et ainsi naîtra la véritable démocratie du village de la feuille.

Comme il se l'était imaginé, Oni ne s'était pas fait attendre pour contre-attaquer. C'était par courrier que son maître avait pris rendez-vous avec lui. Il se doutait qu'il ne serait pas seul, rejoint rapidement par son comparse aux cheveux bleu. Pour la première fois, le Kitto allait fouler les terres des Chikara de Konoha. Pressant le pas avec détermination, Seika prenait de longue inspiration pour canaliser la colère qui montait en lui. Il fallait rester calme et ne pas s'aveugler par la haine. Devenir un opposant politique était risqué dans un tel contexte, ils allaient devoir faire preuve d'intelligence et de stratégie.

Le quartier Chikara ne ressemblait sur aucun point à celui des Kitto. L'emblème du clan y était présent sur un grand nombre de bâtiment et il se sentait comme un étranger venu d'une contrée lointaine. Les habitations étaient chaleureuses. Quel plaisir que de découvrir celle de son maître. Poussant la porte pour entrer, il avait été rapidement dirigé dans une pièce annexe où se trouvait déjà l'éclair bleu de Konoha. D'un simple geste, il le saluait.



Le ton du Kitto était à peine joyeux. On pouvait sentir toute la tension qui s'accumulait en lui. Il était loin de se méfier de son équipier, mais les tensions étaient encore plus palpables depuis l'annonce des pleins pouvoirs de la régente. Imitant son camarade, il saisit sans réfléchir l'un des feuillets disposé sur le meuble. Oni était assit sur un bureau à quelques centimètres, sans un mot. Son sérieux était effrayant. C'est en lisant le contenu que les intentions de son maître devenaient de plus en plus claires. S'il ne doutait pas de l'intervention de son maître, il était loin de penser qu'il chercherait d'autres alliés. Pourtant, sa réaction était louable. Eux trois ne seraient pas en mesure de venir à bout de Mako et de son armée de traîtres. Le Chûnin se hâtait de remplir le feuillet.



Une fois remplit avec soin, le shinobi le conservait précieusement. Hikaru avait déjà rejoint leur maître et le Kitto ne tardait pas à en faire de même. Les mains dans les poches de son kimono et le regard remplit de sincérité, il s'adressait à son maître en lui tendant son feuillet.

Je venais de quitter le discours de cette garce de Mako. Elle était folle, avide de pouvoir. Des tas de défauts qui n'avait pas leur place au sein du village. Je ne mis pas longtemps à rejoindre le quartier Chikara. C'était à mes yeux le meilleur endroit du village, et de loin. Là on pouvait sentir le patriotisme, la puissance guerrière, à mon humble avis, mis à part mon idiot de fils, aucun Chikara ne pouvait être du côté de la démarche de cette folle à la main de fer.

Passant dans les rues pour rentrer chez moi, c'est avec un sourire que je fut témoin du début de la révolte. Ceci ce passait devant la maison de Chikara Oni. L'homme ne se cachait pas, il avait mis des petits papiers à remplir devant chez lui. Je me précipitais pour en remplir un. Elle m'avait déjà volé mon fils, pas question de voler mon village.

Nom : Chikara
Prénom : Tensaï
Grade : Jonin

Êtes-vous d'accord avec le fonctionnement d'Uzumaki Mako ? Non

Certifiez-vous sur l'honneur répondre en toute honnêteté ? Je certifie sur l'honneur répondre en toute honnêteté.

Je glissais ensuite le mot dans la boîte aux lettres de Oni, il saurait en relevant son courrier que je faisais parti de ses alliés. Ensemble tous les clan bafoué par Mako se vengerait. Seul les Uzumaki pouvait être de son côté...

D'après de nombreux passants, quelque chose était en train de se préparer dans les quartiers de Konoha. En congé, la demoiselle imagina que c'était l'occasion de renouer avec ses semblables. Sur place, elle fut incapable de se réjouir face à une situation aussi glauque que stupide. La prise de pouvoir de Mako n'était pas spécialement une bonne mauvaise, mais était-il vraiment imaginable d'espérer une suite sans Kimino ? Fallait-il simplement attendre ? Et puis, voulait-elle vraiment prendre le pouvoir pour toujours ? Le clan Chikara, toujours aussi ingrat qu'à son habitude, souhaitait se rebeller une énième fois pour une direction qui ne lui correspondait pas. Partisane de la paix et de la bienveillance, Hinae connaissait parfaitement le résultat d'une telle manière de procéder. Cet homme était en train d'agir de la même manière que sa véritable ennemie... Pire encore, il lui obéissait potentiellement pour repérer les ennemis potentiels du nouveau ministère... La Chikara n'était pas vraiment pas fana des jeux politiques, elle dévisagea les différentes personnes et prit soin de retenir les visages. Etaient-ils tous abjects ? Était-il nécessaire de douter ?

Hinae inspira et expira profondément. En baissant la tête, elle se dirigea vers le vieil homme qui semblait diriger cette réunion bien spéciale. Elle attrapa un crayon et un morceau de papier et se mit alors à écrire face à ce type :



Le papier était tout à fait visible, autant pour la femme que pour ce Chikara. Elle s'était pourtant jurée à ne pas réagir, mais elle se retrouvait à finalement le faire. Elle prit alors la parole :


Hinae s'approcha de cette urne d'infortune et reprit :


Enervée par cette mascarade, la jeune femme s'en alla sans attendre la moindre réponse du vieillard révolutionnaire. Ce type était en train de transformer Konoha en un véritable terrain miné.

Je pensais avoir tout vu aujourd'hui. Que sérieusement, rien en pourrait être pire que la prise de pouvoir de Mako. C'est avec cette idée que je rentrais dans le quartier clanique. Je devais aller voir Oni, nous devions accélérer les choses. Mako était devenu trop puissante pour la république, il fallait frapper un grand coup. Il fallait trouver un moyen de dire à Kimino de rentrer. Il fallait l'empêcher d'installer sa supériorité sur tout le pays.

C'est en arrivant devant chez Oni que je vis ce qui fut la pire chose ce jour là. Je n'avais pas dit d'agir en secret ? Il affichait librement son opposition, il ne se souvenait pas de ce que l'opposition des Chikara faisait faire aux dirigeant Uzumaki fou ? Je prenais donc l'intégralité de ses petits mots. Et je rentrais dans la maison sans frapper.

Il y avait plusieurs personne, je ne pris pas le temps de saluer qui que ce soit. Je me contentait de jeter les papiers sur le sol et de dire.



Je parlais calmement, mais on pouvait sentir mon énervement. Juste à ce moment là je me tournais vers les deux autres mâles présent dans la pièce et je dis.

Alors que je parlais avec Shirona et mes élèves dans mon bureau, je sortais de ma pièce afin de récupérer la boite aux lettres. L'intendante avait déjà récupérer toute la pile de papier sur le petit meuble. Que très peu de bulletin avait été déposé en plusieurs heures. Mais ma stratégie se terminait désormais. J'avais préféré écouté Shirona afin de trouver d'autres idées moins directs et plus discrète pour réunir les gens.

Les personnes rentrant dans la bâtisse pouvait désormais simplement apercevoir un meuble devant ma porte d'entrée de bureau, mais rien n'y était écris désormais. j'allais attendre la suite des évènements afin de voir comment procéder à un approche plus discrète. Le temps était à l'union et je devais réunir des alliés afin de démontrer à la dame de fer que c'était dans le partage et ensemble que nous pouvions nous unifier et non en s'auto proclamant une dictatrice dont personne voulait suivre.