Sur les bancs de l'école


Si la courte vie de Maka se présentait sous la forme d’un roman, son passage à l’Académie serait certainement le chapitre le plus important de celui-ci. Moment de rupture, il marque à la fois la fin de son ancienne vie, dans son petit village natal de la forêt, et le début de sa nouvelle, dans l’immense capitale du Pays du Feu. La jeune Chikara était la première de sa famille à s’installer à Konoha car elle était en réalité la première à montrer les aptitudes nécessaires à la voie de shinobi – ou dans son cas précis, à celle de kunoichi. Son père avait beau appartenir à un des clans fondateurs du village, la seule arme qu’il savait manier était sa hache, la même qui lui servait à couper le bois des arbres aux alentours du village pour le revendre dans les nombreux marchés de la région. Vous imaginez bien la stupeur de ses parents lorsqu’ils apprirent que leur petite fille était non seulement dotée de chakra mais qu’elle était capable de l’incarner et de jouer avec ! Ils voyaient déjà en elle un futur glorieux, digne des quelques guerriers qui avaient réussi à devenir des légendes du clan.

A l’Académie, Maka fit des efforts monstres pour rattraper son retard sur les autres. Bien qu’elle ne fût pas moins douée physiquement ou psychologiquement que les autres élèves, bien au contraire, ses professeurs remarquèrent rapidement son décalage avec le reste de sa promotion, majoritairement issu de familles composées d’un ou plusieurs ninjas. Elle n’avait pas les mêmes codes que ceux qui avaient grandi près du cœur de leur clan. Elle montra donc une discipline et une rigueur extrêmement rare pour une fille de son âge : elle ne se plaignit jamais lors des entraînements et ne montrait aucun comportement pouvant décevoir ses professeurs.

Elle avait pourtant un fort caractère. Et ceux qui en payaient souvent le prix étaient les garçons de sa promotion. Elle les trouvait tous, sans exception, stupides et mégalomanes. Ils souhaitaient tous devenir Hokage ou maîtres du monde mais étaient incapables d’enchaîner deux heures de lancer de shuriken sans rouspéter. Avec ses grands airs de madame Je-sais-tout, elle aimait bien les réprimander.

Kï fut une de ses victimes. Un jour, alors qu’elle sortait du bureau du directeur académique, elle trouva le garçon attendant devant celui-ci, les joues sales et les cheveux ébouriffés, comme s’il venait de se battre. Ses copines l’avaient déjà prévenu que Kï était un aimant à problèmes, c’est-à-dire exactement le genre de garçon dont elle ne devait surtout pas s’approcher. Mais Maka ne savait pas si elles disaient cela parce qu’il était l’ennemi, c’est-à-dure un Uzumaki, ou parce qu’il était vraiment une bombe à retardement qui avait déjà fait ses preuves.

Maka s’avança vers lui et lui lança d’un ton sec :

Dialogue de personnage
« Tu es sale. »


Elle l'examina de la tête au pied, s'attardant quelques secondes de plus sur sa chevelure flamboyante.

Dialogue de personnage
« Le directeur a du partir en urgence au Ministère. Il te recevra plus tard dans l'après-midi.
Qu'est-ce que tu as fait encore pour être convoqué ? »

Publié le 30 Novembre 2020 vers 21h


Se faire taper c'est jamais agréable, bon c'est vrais que c'est habituel pour moi mais quand même ... j'ai super mal. Après c'est pas tant d'être LE punching ball des élèves plus grand qui fait mal c'est que se genre de choses arrive régulièrement en fait et qu'à chaque fois je me laisse faire et je ne sais toujours pas pourquoi. C'est comme si je ne savais jamais être brave pour moi, encore quand ça concerne les autres c'est plus facile, mais quand c'est pour moi... zéro pas la moindre once de courage.

Cette fois si je sais même pas le motif de cette ... punition ? Un mauvais regard, la facilité, la quasis assurance de ne pas avoir de problèmes après leur passage à l'acte. En même temps c'est normal comme je refuse de donner leurs noms. Maman me dispute à chaque fois pour ça d'ailleurs mais c'est plus fort que moi, je ne veux pas que certain ait des problèmes par ma faute. Et puis si j'en parle c'est peut-être Katsuo ou un autre qui voudra une fois de plus prendre ma défense, alors une fois de plus il y aura des blessés par ma faute, le mieux pour moi c'est de continuer à faire profils bas.

DRING

Tiens c'est la pause pour la récréation?... Il en met un temps le directeur pour me recevoir... Normalement il est... tiens j'ai pensé trop vite voilà que la porte s'ouvre.

Dialogue de personnage
« Bonjour Monsieur le direct... Maka ? »


Elle fait quoi dans le bureau du directeur, elle fait partie des élèves studieux et sans problèmes d'habitude. En plus j'ai encore du mal avec elle à chaque fois qu'elle me regarde on dirais qu'elle est face à un ennemi... je sais pas si c'est parce que je suis un garçon ? Un Uzumaki ou juste car elle à un manque de confiance en elle donc elle se sent obliger de monter sa supériorité en toutes choses.

Mince je me suis perdu dans mes pensées et elle vient de parler, je dois dire quoi maintenant moi, ha mince j'ai pas écouté... Ki t'es un boulet... ha vite trouve un truc ... Elle à du me dire bon courage pour le rendez-vous ou bonjour ? Ou un truc du genre, donc je prend pas trop de risques avec une phrase du genre

Dialogue de personnage
« Euh merci, toi ...aussi ? »

Publié le 30 Novembre 2020 vers 22h


Pensez-vous que les affinités que développent les shinobis sont liées à leur psychologie ? Si c’était le cas, on peut dire que Maka était une digne tributaire du Katon. En parallèle de la volonté du Feu qu’elle portait et qu’elle respectait, elle possédait un tempérament singulièrement flamboyant. Déjà très tôt, elle n’hésitait pas à frapper ses cousins avec des branches trouvées sur le sol dès qu’ils osaient tirer trop fort sur ses couettes. A l’adolescence, elle n’hésitait pas à poursuivre, le poing levé, les ivrognes qui se montraient trop lourds avec les femmes du village. A l’Académie, elle développa un très fort esprit de compétition et n’hésitait pas à s’emporter dès qu’elle perdait – que ce soit à un entraînement ou dans un jeu avec ses camarades. Devant Kï et son absurdité, elle était maintenant à deux doigts d’exploser.

Elle attrapa son oreille gauche avec sa main droite et la tira de toutes ses forces.

Dialogue de personnage
« Tu te fous de ma gueule ou quoi !? Tu veux que je t'écrase la face contre le mur derrière toi ? »


Elle relâcha ensuite son oreille pour inspirer un bon coup. Le bon côté de la colère était qu'elle lui donnait une force inestimable ; le mauvais était qu'elle devenait rapidement rouge comme une tomate.

Dialogue de personnage
« Je t'ai demandé ce que tu avais encore fait pour être convoqué chez le directeur. »


Elle observa ses blessures. Le temps de quelques secondes, elle sentit quelques remords pour lui avoir tiré les oreilles plutôt. Puis elle recroisa son regard ébahi et eut de nouveau envie de le frapper.

Dialogue de personnage
« Laisse-moi deviner... Tu t'es encore fait frapper par les garçons de ma classe ? »


Maka avait déjà vu plusieurs fois ses camarades martyriser les plus petits et Kï en faisait souvent les frais.

Publié le 02 Décembre 2020 vers 16h


Dialogue de personnage
« Aie ! Pardon ! Aie ! Aie ! Maka ça fait mal ! »


C'est pas possible... pourquoi quatre-vingt-dix pourcent de mes interactions avec elle commence par un tirage d'oreille, une gifle ou toutes autres marques d'affection du genre ?

Dialogue de personnage
« Il s'est rien passé, je te jure ... je suis là car je suis arrivé en retard en cours après la course d'orientation en milieux hostile.
»

Par pitié, il ne faut surtout pas qu'elle décide de s'en charger... ça ne pourrait que mal tourner vue de son tempérament ...hardant. Je vois d'ici le tableau : elle qui me tire par l'oreille devant ses petites frappes, moi qui balbutie, on arrive dans la salle de classe, elle se met à crier sur tout le monde quand ils éclate de rire ... bla...bla menace ... tout le monde s'échauffe et si personne n'intervient tous le monde en viens aux mains et si par hasard le professeur intervient c'est pas grave les brutes auront juste un prétexte pour me taper dessus à la sortie des cours.

Aller ki désamorce la catastrophe tout de suite, trouve une belle histoire qu'elle pourrait croire... après tous c'est pas si improbable que tu te fasses ça tout seul, non ? On parle de toi là... de Ki-tastophe le boulet du clan Uzumaki.

Dialogue de personnage
« En fait ... je ... je me suis déconcentré quand je courrai de branches en branche ... car j'ai vu... un nid... qui menacait de tomber ... donc j'ai loupé mon bond et je suis tombé dans un buisson... un buisson de ronces ... du coup c'est pour ça que je suis dans un si mauvais état. Donc tu vois pas besoin que tu t'inquiètes. »


On croise les doigts mon petit Ki pourvus qu'elle tombe dans le panneau.

Publié le 03 Décembre 2020 vers 13h