Tout ce que j'avais à dire, c'était que je n'allais rien lui faire. Que je n'avais aucune idée derrière la tête hormis un simple câlin. Cependant, cela n'était pas totalement vrai. Evidemment, au moment où je lui avait demandé de rester, je ne pensais absolument à rien d'autre qu'à continuer cette étreinte. Je voulais simplement profiter encore un peu de sa présence, de sa chaleur. Je voulais continuer cette instant magique afin qu'il ne s'arrête jamais. Cependant, maintenant qu'une fine allusion à propos d'avoir une relation charnelle avec la douce Kazami avait été émise, je ne pus me retenir d'imaginer quelques scènes relativement intimistes entre la belle rousse et moi. Et, tendis qu'une légère excitation montait en moi en imaginant ces scènes, je continua d'écouter la jeune femme.
Elle paressait désormais timide et moins assuré qu'à l'accoutumé. Il y avait dans sa voix un légué tremblement du, sans doute, à ses doutes et ses peurs. Mais, malgré cela, elle se tenait encore là, dans mes bras. Décidément, cette femme était bien étrange et mystérieuse. Soudain, mon esprit se mit à revisualisé la démarche assuré, féline et aguicheuse qu'avait eu Kazami alors que sa double personnalité avait pris le dessus. Ainsi, derrière cette fille timide se cachait une tigresse. Un sourire se dessina alors sur mes lèvres. J'avais envie de découvrir toute les facettes que cette femme. Mais, surtout, je désirait lui montrer à quel point je l'aimais.
« Il n'y a pas de bon ou de mauvais choix. Il n'y a que ce que tu désires faire. Rien de plus. »
Tandis que mon bras gauche entourait la jeune femme, je fis passer mon bras droit entre elle et moi. Glissant un doigt au niveau de son délicat menton, je lui fit relevé sa tête. Et, après l'avoir regardé dans les yeux quelques secondes, je glissa mes lèvres entre les siennes. Puis, alors que le baiser se poursuivit, je descendit mes mains jusqu'au creux de ses reins et, doucement, je glissa ma main sous sa tenue. Ainsi, ma main droite, tendrement, effleura la peau de Kazami.