Des évènements suspects

Alors qu'il était une belle journée ensoleillée, Daiki était de sortie, sans but particulier. Il avait décidé des choses certes mais cela ne lui occuperait pas toute son après-midi, il devait refaire son stock d'aiguille, de kunaï chez l'armurier, passer faire les courses alimentaire et d'autres banalités du quotidien, mais cela ne lui occuperait pas toute son après-midi, et il avait trop peu d'énergie pour partir faire une mission qui lui prendrait peut-être toute la nuit. Il vagabondait dans les rues, heureux de respirer toute les odeurs du marché de cet après-midi, c'était un régal pour l'odorat. Il avait toujours apprécié ce genre d'odeur qu'il reconnaissait de très loin, il ne saurait pas dire la première fois qu'il a perçut ces odeurs mais en tout cas il s'en souvient encore...

Alors qu'il rêvassait dans les rues, cherchant la moindre nouveauté, la moindre petite information croustillante, cherchant à occuper sa marche vers l'épicerie, il tomba sur un nouveau magasin, qu'il n'avait jamais vu : une bijouterie. Pas qu'elle soit l'unique dans ce village mais les objets de la vitrine lui semblait étrange par rapport à ceux qu'il avait déjà vu. Sa devanture était modeste, comme tout les magasins et échoppes du village mais là, les objets lui semblait émanait du chakra. Dans un sens il s'en fichait pas mal mais il ne pu pas s'empêcher de penser tout le reste de sa marche si certains des objets procurait des pouvoirs ou avait des utilités bien précises ou juste si ce magasins en était un parmi tant d'autre.
Mais il dû arrêté le fil de sa pensée car il entrait à l'armurerie, il prit pour tout son prochain moi et s'en alla, il rangea tout son précieux matériel et repartit en sens inverse, ce magasin l'intriguait trop, il passerait faire le reste des courses plus tard. A mesure qu'il approchait ils entait quelque chose, rien à voir avec des capacités de censeur, de l'instinct !
Puis une fois qu'il était à une cinquantaine de mètres il vit quelqu'un sortir de la boutique, un sac sous la main comme si tout était normal, cependant son comportement le trahissait, ses genoux fléchissaient et ses mains tremblaient. Il entra dans la boutique et vit le vendeur visiblement sous effet de Genjustsu, il prit soin de dissiper ces effets et prit la tâche de tracer le voleur, il n'eut pas de mal à le retrouver, habit noir, capuche, sac à la main, environ 1m85 de corpulence mince, il devait peser dans les 70 kilos étant donné qu'il n'était pas une montagne de muscle. Il inscrit ces informations dans son cerveau pour réfléchir à un plan d'action et de révéler ces dernières si il était interrogé.
Il se rapprochait lentement mais surement, il ne fallait pas l'alerter et il en fallait pas faire peur au villageois, une fois dan des quartiers un peu plus excentrés il avait son plan en tête et était près à agir. Il se doutait qu'il n'était peut-être pas le seul sur sa trace, son comportement l'affichait tellement. Puis d'un moment à l'autre il lança 4 aiguilles, parfaitement placés et avec assez de force pour le clouer au mur d'une maison en bois. Cependant sa technique lui faisait défaut et il serait libérer d'une seconde à l'autre, il sort son kunaï, lui fonce dessus, lui mis un coup de genou dans le fibulaire commun ,précisément, pour l'empêcher momentanément de se déplacer et lui mis son kunaï sous la gorge.



Son sac était parterre, il avait était surpris par les aiguilles ayant traverser ses habits et sa chair pour se planter contre le mur, il ne s'en était pas défait et maintenant avec une arme sous la gorge cela allait s'avérer compliquer pour lui. Pas de doute, il était en rogne.

Je réfléchissais et analysais tellement à longueur de journée, que j'en avais des maux de tête. J'essayais de m'extirper de ce phénomène qui me prenait tout mon temps depuis mon plus jeune âge. Mon frère voyait cela comme un don, mais moi comme une malédiction. Je savais que je pouvais peut-être réussir à l'alléger afin de vivre un peu plus tranquillement. Alors quand Shiro me demandait de sortir, je suivais encore et toujours son ombre. Je marchais en regardant le sol sans réellement rien demandé.

Il essayait constamment de me mettre en avant, en me faisant passer avant sa propre personne. Mais pour moi regarder mon frère constamment de dos, je le savais toujours devant. Voulait-il faire des emplettes ? Je n'étais doué en rien, je n'avais trouvé aucune voix, je devais certainement le shinobi le plus mauvais de Konoha, mais pour mon frère je restais une perle à ces côtes. Shiro me voyait comme une pierre précieuse brute. Lui était celui qui me façonnait, me sculpter pour en faire ressortir un joyaux des plus purs. Il était vrai qu'il ne m'abandonnait jamais, mais je me sentais comme un poids pour lui. Je ne le servais pas à grand chose. Je me demandais même comment j'avais pu recevoir ce bandeau de Konoha. Seule la chance m'avait permis de vivre une épreuve en duo.

Je regardais souvent l'ombre de mon frère pour éviter de trop libérer mon regard sur le décor pour préserver mon cerveau. J'écoutais simplement les sons qui passaient, les gens qui criaient etc. Puis à mesure qu'on marchait, je lui posais tout de même la question :



Son corps se tourna sur la gauche au même moment où je sortais cette phrase et il me regardais avec un air de nais encore une fois comme s'il avait tout prévu. Je savais comment il fonctionnait, il avait été la première personne que j'avais analysé avant même que je me rende compte de ce phénomène. J'aimais joué pour l'embêter sur la capacité de mon cerveau à photographier toute chose parce qu'il faisait tout pour me faire penser que j'avais un don.

Il me pointait du doigt la boutique d'Onigiri. Me regardant pour voir si j'étais toujours derrière lui, je savais qu'il se décalait toujours en tournant le visage sur la droite, alors je profitais de son angle mort en passant rapidement sur la gauche afin de tromper son visuel. Ce genre de chose était comme inné pour moi, de simple détails ancré dans ma tête. Ne voyant plus personne derrière je lui je criai à Shiro devant la boutique la bouche pleine :



Je me posais sur le petit muret qui entourait la bâtisse d'Onigiri en attendant mon frère revenir avec son repas. Mangeant tranquillement, mon regard quadriller la zone, pointait chaque couleur, chaque personnes, leur mouvement etc. Mais un mouvement inhabituel survint. Un homme poussant un autre, sac à la main en train de courir suivit d'un Genin au à chevelure blonde. Essayait-il d’arrêter ce voleur tout seul ? Sa carrure permettait aisément de parer un simple Genin. Même s'il parvenait à le surprendre avec tout ce qu'il pouvait, l'abus de confiance qu'allait éprouver le Genin face à une telle situation satisfaisante lui ferait potentiellement perdre sa concentration. J'avais pu analyser la situation en quelques secondes et j'avais créé également une stratégie dans ma tête. Shiro arrivant vers moi, je dis alors :



Shiro savait que quand je disais le mot "urgence" il devait m'écouter et récupérer toutes les informations données et analysées ainsi que mon hypothèse de stratégie. Le corps de Shiro fusa. Il allait certainement se préparer à attaquer l'homme au sac à main à la sortie de la ruelle. Marchant tranquillement en direction de là où avait pénétré les deux individus. De là où j'étais je pu voir la suite de la situation. Le voleur donna un coup de genou dans le ventre du Genin un peu trop prêt et un peu trop en confiance, détachant le kunai de sa gorge un instant permettant alors au voleur de suivre de l'autre côté de la ruelle. J'avais donc vu juste encore une fois. J'espérais que Shiro avait réussi à arriver à temps. Désormais c'était à Shiro de jouer pour terminer l'épopée de ce voleur la tête dans les graviers.

M'approchant du Genin, plié en deux je posais ma main sur son épaule avant de lui dire :



Malgré son coup reçu, je sentais qu'il voulait continuer sa course. Agrippant un peu plus fortement son épaule je lui dis alors d'un air sérieux :



Je laissais désormais mon frère terminer le boulot. Je faisais alors la rencontre d'un nouveau Genin que j'avais déjà pu apercevoir dans le village de temps en temps. Sa chevelure flottant dans le vent ne passait pas inaperçu pour un gamin de son âge. J'espérais qu'il ne soit pas trop blessé, mais dans la précipitation du voleur, il a certainement frapper plus vite que fort. Mais cela à du certainement couper la respiration du jeune blondinet. J'attendais désormais devoir apparaître mon frère pour freiner et stopper la course du voleur de sac à main. Tout était entre ces mains désormais...

Depuis des mois, mes journées se rythmaient à prouver la valeur de mon frère. J'agissais comme un chef, mais au fond je ne faisais que jouer mon rôle de frère. Je suis comme son aîné, l'exemple à suivre, le frère qui a tout vécu. Pourtant, mes compétences ne faisaient pas tout. Si je réussissais à m'élever à ce point, c'est grâce à lui. Kuro se sous-estime constamment. Sans sa capacité d'analyse, je n'aurais jamais réussi à développer aussi facilement les techniques de mon clan. Sans ce don, je serais honteux de la plupart de mes missions. Nous formons le duo parfait et il s'en rendra compte. Je ne peux pas croire que je suis le petit génie de la famille. Kuro... un jour tu trouveras ta voie et je te guiderais vers celle-ci. Je m'en suis fait la promesse.

J'avais décidé de quitter la maison familiale, encore une fois. Je détestais rester à ne rien faire, mais je me refusais de sortir sans mon frère. Kuro ne trouvera jamais sa voie en restant cloîtré dans notre chambre à se morfondre sur son incompétence. Comme à son habitude, il me suivait comme mon ombre, ne marchant presque jamais à mes côtés. Je ne cessais jamais de lui répéter de se mettre en avant, mais c'était plus fort que lui. Je lui fis un signe de la main pour qu'il accélère le pas et marche à mes côtés.



J'avais parlé sèchement parce que je ne savais plus comment faire pour changer cette habitude. Alors que je le regardais du coin de l'œil, Kuro ne pouvait s'empêcher d'analyser les moindres détails de ce qui nous entourait. Je le savais épuisé d'agir de la sorte, mais rien n'y faisait. Il psychanalysait la moindre personne, scrutait le moindre objet et la moindre ruelle. Tout à coup, mon frère se plaignait d'avoir faim. Je n'avais pas vraiment fait attention à l'heure et je n'avais pas très souvent d'appétit. Je n'en ai jamais vraiment eu. Une odeur d'onigiri chatouillait nos narines et je devais avouer qu'elle m'ouvrait cet appétit inexistant. Lui pointant du doigt la boutique, mon frère comprit qu'il pouvait s'y rendre. Alors que je vérifiais la présence de mon frère en décalant légèrement mon regard en arrière, vers la droite, je ne le voyais pas. Dans un demi-tour plutôt imprécis, je cherchais éperdument mon frère. Soudain, il était de retour, la bouche pleine et un onigiri dans chaque main.



Lui dis-je en le pointant du doigt. Il fallait toujours qu'il profite de ce genre de situation pour disparaître comme par magie. Au fond, ça m'amusait, mais mon rôle de grand frère me poussait à agir comme ça.

Mon frère savourait son repas pendant que je patientais les bras croisés. Je n'avais pas envie de manger. Pas tant que je n'avais pas fait les courses nécessaires pour notre prochain entraînement. Lorsque j'avais une idée derrière la tête, je ne vivais plus que pour ça. Qu'elle soit importante ou non. Je m'impatientais, le temps passait et je n'aimais vraiment pas rester sur place. Commençant à taper du pied sur le sol, mon frère semblait percevoir quelque chose d'anormal. Brusquement, le mot de trop avait été prononcé. « Urgence », un mot bien connu des deux frères. Ce mot était clair et je savais ce que cela signifiait. Que nous attendait-il ? Le village était pourtant connu pour être assez calme ces derniers temps, si on oubliait les affaires politiques des adultes...

Il ne fallait pas plus d'une minute pour obtenir un résumé de la situation. Mon frère avait parfaitement compris la suite des événements. Grossièrement, j'avais retenu quelques détails. Les plus importants. Un voleur, un Genin et une situation qui risquait fortement de se retourner contre le jeune shinobi. Sans un mot, je me précipitais vers la ruelle que Kuro m'avait indiqué. J'avais pleinement confiance en lui, si le Genin lâche prise, j'attraperai ce voleur. Aux abords de la ruelle, je freinais ma course dans un glissement de pied sous le sol poussiéreux, tel un héro venu sauver la veuve et l'orphelin. Tandis que mon frère venait certainement à la rescousse de notre camarade, le voleur approchait d'un pas déterminé. Il n'avait clairement pas peur de ma présence. Le corps courbé vers le bas, la tête penchée, je soupirais de colère. Je saisis mon katana de la main gauche et le sort légèrement de son fourreur à l'aide de mon pouce droit.



Usant de l'une de mes techniques favorites, je disparais sous l'effet d'une mini-propulsion de chakra pour me retrouver derrière le voleur qui continuait de courir.



Dégainant rapidement mon arme, j'utilisais son manche pour frapper derrière sa nuque. La première frappe le sécha complétement, prouvant la faiblesse de cet homme. Ce n'était certainement pas un shinobi pour tomber aussi facilement. Inconscient au sol, le voleur ne bougeait plus, mais respirait encore. La situation nécessitait l'intervention de la Police de Konoha. Les agissements des trois Genin s'arrêtaient là.

Attendant patiemment l'arrivait de mon frère. Je me tenais devant le voleur avec le regard plein de haine.

Ses aiguilles étaient toutes placés entre ses veines et ses artères et ses veines, simplement dans sa chair pour simplement le maintenir, si il souhaitait se libérer il devrait forcé et se les tranchés, et 4 artères tranchés lui ferait perdre son sang rapidement, trop rapidement, il y risquerait sa vie, il s'est donc permis de prendre du risque, pensant que ses aiguilles lui ferait trop mal pour les retirer, il s'est donc approché pour lui maintenir la tête et éviter un quelconque acte de résistance. Puis la seconde d'après il compris sont erreurs, il ne semblait pas ressentir la douleur car il enleva ses 4 aiguilles d'un seul trait et n'eut pas le temps de mettre une main pour parer le coup à venir.
Il se fut donc projeter, il savait qu'il devait réagir, pas le rattraper, mais stopper l'hémorragie qui allait subvenir. Une main se posa sur son épaule, il paniqua, comment sauver le criminel. Son but était de ne pas le tuer, il ne méritait pas la peine de mort, alors aucun son ne sortit de sa bouche, il essaya de se lever mais la main se serra. Il se mit à respirer calmement et à regarder l'arrestation qui allait être effectuée, du sang gicla : C'était le début de la fin...
Il devait faire en sorte qu'il ne perde pas ses 5 litres de sang avant son arrivé aux soins, il voulait l'interroger ou du moins il voulait qu'il se fasse interroger. Il ne réfléchit pas plus que ça, sortit un bandage et des herbes médicinales qu'il avait en poche.



Il ne se fit pas prié et celui qu'il l'avait arrêter fit deux pas de côté. Il était inconscient, tant mieux... Il mélangea deux-trois plantes, les mis sur un bout de bandage et réfléchit, devait-il effectuer des tests ? Se sont les bonnes plantes ? Et d'autres questions de ce type, il avait appris à faire des test et à étudier les effets de chaque plante, mais il paniquait, in n'avait plus le temps !
Il prit le bandage, étala sa mixture et le posa sur la plaie. Il refit cette opération 3 fois et attacha les bandages. Espérons que cela le maintienne en vie... Il se retourna vers les deux ninjas



Son ton respirait le bonheur et le calme alors qu'il paniquait, il remarqua une chose étrange, un des deux frères (Il le conclut grâce à l'air de famille) se tenait beaucoup plus en arrière, c'était flagrant, alors qu'il était sûr que chacun avait autant contribué, malgré la maitrise du katana remarquable du second.



Il gardait constamment un œil sur le voleur, un kunaï et une aiguille dans les mains, mais il gardait aussi ses bandages à proximité. Il était reconnaissant envers les jeunes hommes, bien que le voleur ne serait pas aller très loin, leur rapidité d'exécution était coordonnée et remarquable.

Shiro venait de démontrer au premier intervenant ces prouesses de ninja frappant d'un coup de manche de sabre le cou de l'individu pris par surprise. Il était vraiment très fort et encore une fois je n'avais rien pu faire pour l’arrêter. Sans mon frère, il se serait échappé. C'était plutôt drôle de jouer aux policiers de Konoha. Devrait-on suivre cette voix et rejoindre la police du village ? C'était une idée que j'avais en tête. Moi assis dans un bureau tandis que Shiro sur le terrain. Évidemment, je ne servirai à rien sur le terrain.

Alors que l'individu était maitrisé, le Genin à la chevelure tombante me poussa un instant pour soigner le voleur. Je rapprochais alors de mon frère afin de me tenir derrière lui. Ce ninja semblait avoir un bon cœur pour soigner un mec volant des bijoux. Les policiers n'allait plus tarder à arriver pour ramasser le corps du voleur. En effet, avant de m'approcher du jeune garçon, j'avais pu apercevoir du coin de l’œil un policier en patrouille. J'étais désolé d'avance pour mon frère, mais j'avais du lancer sa brioche à la viande dans la précipitation afin de toucher le policier pour qu'il vienne analyser la zone.

Derrière mon frère, je dis alors à voix basse :



Restant caché dans l'ombre de mon frère, le jeune Genin se présenta ensuite devant nous tout en présentant ses excuses face à la boulette. Sortant ma tête et mon corps de derrière mon frère, je dis alors :



Je venais de lui expliquer l'analyse de second plan que j'avais perçu pour anticiper le fait que l'individu repartirai au bout de la ruelle. Cette adrénaline et l'envie de réussir permettait de me donner la conséquence suivante. J'aurai pu me tromper tout de même, mais si c'était le cas, il aurait été arrêté par Daiki? J'avais donc anticiper le scénario le plus chaotique en quelque sorte. Il nous demandais alors comment on s'appelait alors, je répondais pour ma part tout en restant derrière Shiro :



Je faisais exprès de le mettre mal à l'aise. Restant derrière lui, je savais qu'il allait me regarder encore une fois par la droite, alors je partais de nouveau à gauche pour esquiver son regard, et je vis sa tête tourner rapidement avec des yeux prêt à me tuer. En face de lui je fis :



Et je me retournais pour pas qu'il continue de me voir rigoler. Après quelques secondes, je repris mon sérieux pour de nouveau faire face aux jeune Genin quand soudain le policier arrivait. Il n'avait pas mit longtemps pour débarquer :



Dans le plus grand calme je répondais alors :



Le policier ne dira surement pas comment il avait été prévenu. Je ne savais pas comment il allait réagir. Shiro allait-il lui demandant de nous proposer en tant que Police au sein du village ? Je ne voulais pas lui infliger cela, mais faire travailler mon cerveau pour le bien du village, avec mes capacités, il avait certainement du déjà avoir cette idée en tête j'imagine. J'attendais de voir la suite des évènements...

J'étais à peine sortie de mon euphorie héroïque que le Genin au senbon était à deux doigts de me bousculer. Heureusement, je n'avais pas toujours besoin de mon frère pour anticiper les événements. J'effectuais deux pas sur le côté pour le laisser passer. Le Genin se hâtait à soigner le voleur comme si sa vie en dépendait. De simples aiguilles ne le tueront pas. Néanmoins, ce type savait ce qu'il faisait et j'étais intrigué parce que je voyais. Je me rapprochais à mesure que notre nouveau camarade appliqué son étrange mixture puis quelques bandages. Arrivant à la hauteur de celui-ci, je ne pouvais m'empêcher de l'interroger.



Demandais-je assez ironiquement.

Kitto Daiki. C'était donc l'un de ces utilisateurs d'annihilateur de pouvoir clanique. Je connaissais que très peu de détail sur la réalité de leur pouvoir et j'espérais un jour pouvoir assister à une démonstration. Mon frère serait sûrement capable d'en percer le mystère. Une chose est sûr, je ne m'y frotterais pas pour le moment, mes pouvoirs n'auraient aucun effet contre lui.

Tout à coup, je sortais de mes pensées grâce à mon frère. Il m'avouait ne pas avoir pu sauver ma brioche à la viande. Mon visage se décomposa légèrement, mais il n'avait pas tort, j'étais capable de ne pas manger durant des heures.



Les bras croisés, j'écoutais l'analyse de mon frère. Comme toujours, j'étais fasciné par ses connaissances et j'en apprenais chaque jour. Le Kitto et lui se présentait, mais je restais silencieux. En quelque sorte, j'analysais également notre nouveau compagnon. J'étais loin de connaître ses compétences, mais le simple fait qu'il soit un Kitto me rendais curieux.

Une fois de plus, mon frère essayait de me mettre mal à l'aise simulant de ne plus se souvenir de mon prénom. Un coup d'œil à droit, cet idiot s'était encore joué de moi en se décalant sur la gauche. Je me retournais précipitamment en grognant. C'est alors qu'un policier se présenta à nous. La bataille était déjà finie, mais au moins, cet imbécile allait pouvoir passer le reste de ses journées en prison. D'un air songeur, je ne pouvais pas m'empêcher d'imaginer mon frère à la place de ce policier. Sa capacité à voir les choses clairement en ferait un bon atout. Il gravirait les échelons avec une certaine facilité.



Je me moquais parfaitement de ce qu'allait devenir cet homme et de ses blessures. C'était un juste retour pour ses actes ignobles. Me rapprochant de mon frère pour lui faire face, je lui murmurais une chose en lui tapant le bras d'un léger coup de coude.



Je reconnais que la police est importante au sein de notre village, mais j'étais persuadé que mon frère valait mieux que ça. Un jour il sera reconnu. Non seulement pour son don, mais également pour sa puissance. Je te promets de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour t'élever au plus haut, Kuro !





Avais-je répondu presque au garde-à-vous. Finalement, il était temps pour moi de me présenter face à ce Kitto.



Puis j'ajoutais en rigolant.

Après réflexion, les regards que lui ont envoyé les deux Chikara laissaient penser qu'ils n'avaient pas interpréter ses actes comme il les avaient fait. Si il avait déjà interroger, il pense qu'il lui aurait presque remis une aiguille...



Il avait toujours des yeux plein de confiance et de joie, il pense détenir ça de ses parents. Malgré son passé et une journée éprouvante, rien ne paraissait sur son visage. Seulement de la joie comme si il revenait d'un bon repas ou quelque chose de ce type. Alors que les frères discutaient ensemble, il rangeait ce qu'il avait utilisé, désinfecta les aiguilles etc... Il les trouva très complices, ils adorent se taquiner, il suffit de les observer quelque minutes pour s'en rendre compte.

Alors qu'il était perdu une énième fois dans ses pensées, le policier qui tournait dans le quartier débarqua, pour être franc il n'aimait de base pas la police, mais ce policier était pire que les autre, il était à peu près sur que ce n'était qu'un ingrat qui allait s'attribuer tout le mérite de la mission, alors que ses deux nouveaux compagnons avaient été incroyable. Donc il garda sa langue pour ne pas risquer de l'énerver alors que la tentation était très forte, il ne faisait jamais exprès d'énerver quelqu'un d'ordinaire, son charactère va à l'encontre de ça. Mais là il se retenait, et évitait de parler.

Alors que le policier s'en alla il se reconcentra sur Shiroo et Kuro. Shiroo était du style joyeux et avec de l’humour et il avait une maîtrise du katana incroyable, et son frère lui, semblait avoir une capacité d’analyse folle, c'était une fine équipe ! De plus leur réactivité est incroyable, sûrement orchestré par Kuro et son intelligence, il n’aurait aucun mal à aller très haut là où il le voudrait.
Alors que le Chikara lui posa une autre question d’un ton ironique qu’il appréciait, il lui empressa de lui répondre sur le même ton.



Il laissa échapper un petit rire



N'empêche, ils étaient dans une des ruelles les plus sombres de Konoha, et il voulait retrouver un peu la lumière.



Et ils se dirigèrent doucement, tout en continuant de parler vers la place.

Le policer récupéra le corps du voleur ainsi que les bijoux. Une enquête sera certainement ouverte dans les jours à venir et nous sérions certainement interrogés. Les mots de Shiro m'allait droit au cœur et il était vrai que j'y avais déjà pensé. Rejoindre le corps de police du village serait un honneur. Mais je ne pensais pas avoir les qualités actuellement. Je ne maitrisais aucune techniques contrairement à mon frère. IL y aurait certainement du terrain comme ce qu'il venait de se passer avec ce voleur. Même si j'avais eu le temps d'analyser la situation, peut-être que cela ne sera pas forcément tout le temps le cas. Si mon frangin devait alors faire face à deux individu en même temps, que ferais-je sur le côté à le regarder ? Regardant mon frère je lui dis alors :



Le jeune Kitto était donc un apprenti médecin. Ce genre de shinobi dans une équipe comme nous pouvait être une force. Il est vrai qu'il était aussi téméraire que Shiro sur le coup. De plus, il semblait adorait cela mais c'est alors que je lui fis une légère analyse :



Une question qui n'était pas dénué de sens et qui allait certainement le faire réfléchir. Du moins c'est comme cela que je voyais l'utilité d'un médecin en combat. Un individu sur qui on peut toujours compter et non pas un ninja qui fonce tête baissée. Je pouvais comprendre que l'adrénaline du moment avait fait que, mais j'allais alors lui poser une autre question :



Qu'allait-il répondre à tout cela ? J'attendais de voir sa réponse, mais peut-être qu'une nouvelle équipe de shinobi naissait au sein du village de Konoha sans même que les hauts gradé le voient. Un bourrin comme Shiro, un analyse et stratège comme moi et un médecin un peu fou ferait certainement une équipe parfaite au sein du village. Mais je ne pouvais proposer cette idée à haute voix sans que je puisse maîtriser quelques techniques. Par la suite, je répondais alors à la question du blond à la grande tignasse :



Par la suite, je fis un signe de la tête pour lui dire que j'étais d'accord pour le suivre faire ces petites courses. Courant un tout petit peu pour arriver juste à côté du Kitto je dis alors à voix basse :



Puis en reprenant à voix haute je dis alors à Daiki :



Je me stoppais ensuite pour attendre mon frère. Aujourd'hui nous avions fait une très bonne action et j'avais le sourire aux lèvres. Il ne fallait pas oublier d'aller certainement voir la police afin de nous faire interroger. A moins que le voleur avait avoué toute ces fautes et nous n'aurions pas à rester longtemps. Les policiers ramèneront certainement les bijoux au magasin également. Cette nouvelle équipe de trois marchait alors dans le village en suivant le jeune Kitto en route pour faire ces emplettes. Allait-il se passer autre chose ? Ce voleur où allait-il ? Avait-il un associé ? Un homme l'attendait-il avec les bijoux ? Que se passera t-il lorsqu'il ne verra pas son butin arriver ? Peut-être même que quelqu'un était en train de nous observer pour nous tomber dessus à la moindre ouverture. Peut-être était-il seule ? L'avenir nous le dira....

Je connaissais suffisamment bien mon frère pour comprendre que le métier de policier l'intéressait. Ce n'était pas par hasard, son don était étroitement lié à certaines méthodes d'enquêtes. En tout cas, de ce que j'ai pu en lire dans les livres. Je ne m'étais pas fait la réflexion plus tôt, les événements d'aujourd'hui m'ont ouvert les lieux sur cette possibilité. Pourtant, au fond de moi, j'espérais qu'il ne choisirait pas cette voie. Mon plus grand rêve a et sera toujours de devenir le meilleur duo shinobi de Konoha... puis de tout le Yuukan. J'avais de l'ambition et je me refusais de les atteindre sans Kuro. Encore une fois, mon frère ne pouvait pas s'empêcher de se rabaisser et je sentais la colère monter en moi. Cependant, c'est d'apparence calme que je lui répondis.



Un jour, tu comprendras que ton don fait de toi un être exceptionnel. Un jour, tu découvriras des talents cachés enfouis au plus profond de toi. Si tu es capable de telle prouesse psychique, tu sauras rivaliser avec les plus grands shinobis. Le pouvoir n'est rien sans l'intelligence. J'ai besoin de toi, Kuro.

Le Kitto s'affairait à terminer ses soins et il était indéniable que ce shinobi savait ce qu'il faisait. Il n'était peut-être pas un médecin aguerri, mais il semblait avoir de bases solides. Les soins terminés, l'agent de police était intervenu et n'avait pas mis longtemps à embarquer ce voleur. Ce n'était pas plus mal, la vue de cet idiot me répugnait. Heureusement, nous n'avions pas été convoqué au commissariat. J'étais bien plus curieux d'en découvrir sur ce Kitto spécialisé dans la médecine. Je l'appréciais déjà, il n'était pas le dernier pour rire à en voir sa réponse à sa taquinerie.



J'avais un énorme sourire. D'une certaine manière, je taquinais également mon frère.



Soudain, mon frère portait un grand intérêt sur le statut de médecin du Kitto. Nous n'étions pas jumeaux pour rien. Nos pensées, nos gestes et notre façon d'être était liés. Il était brut de décoffrage, mais il n'avait pas tort. Ses analyses étaient parfois agaçantes et je comprendrais parfaitement que Daiki le soit. Néanmoins, un jour il comprendra que mon frère ne cherchait qu'à aider les autres à se perfectionner. Souhaitant détendre l'atmosphère avant même qu'elle ne soit réellement tendue, je lançais ironiquement ces mots à mon frère :



D'un sourire fraternel et complice, je tapais légèrement l'épaule de mon frère. Daiki n'était pas plus vieux qu'eux. Être Genin n'était pas simple, ils leur restaient beaucoup de choses à apprendre.

Je n'avais pas vraiment prévu un détour en présence d'un nouveau compagnon, mais mon frère semblait emballé par l'idée de suivre ce Kitto. Pourquoi pas après tout ? C'est la seule manière d'en apprendre plus sur ce clan qui m'intrigue tant. Alors que nous quittions cette ruelle sombre pour reprendre la grande avenue de la place centrale, mon frère me confia son désir de manger. Encore ? Cet idiot avait encore utilisé le reste de sa monnaie pour attirer des gens...



Dis-je discrètement en faisant la moue. La main enfoui dans ma poche, je saisissais plusieurs pièces de monnaie pour les donner à mon frère. D'un signe de tête, je lui montrais le commerçant le plus proche. Son onigiri en main, il s'adressait à notre nouvel ami sur ce qu'il avait besoin d'acheter. Très honnêtement, ce que je voulais savoir, c'était si ce type était capable d'utiliser la capacité spéciale de son clan. D'ailleurs, était-il réellement un Kitto pur souche ou un simple shinobi venu les rejoindre pour leurs idéaux ? Ne passant pas par quatre chemins, j'enchaînais avec ma question après celle de mon frère.



Je continuais avec une nouvelle question.

Les deux frères semblaient discuter de l'avenir de Kuro, qui, si il avait tout compris, voulait rentrer dans la police, ils les laissaient se chamailler gentiment entre eux quand Kuro l'interpella et lui exposa son analyse, il y réfléchissait et s'apprêtait à donner une réponse claire. Mais apparemment Shiroo ne voulait, visiblement, pas que la situation dégénère, il ne prévoyait que de donner une réponse claire à son interlocuteur...



Il espérait avoir été le plus clair possible dans ses propos, et réfléchissait pour formuler une conclusion avec une démonstration par l'absurde.



Lui aussi il voulait que ses réflexions aient un impact et servent vraiment...



Il n'avait, à aucun moment sourciller, comme d'habitude, rien ne ressortait de son visage, les même yeux plein de joie, peut importe ce qui se passait à l'intérieur de lui, sauf pour cette dernière phrase, cela faisait longtemps que les traits qu'il avait affiché n'étaient pas ressorti, il se surprenait lui même. Néanmoins il ne voulait pas que ce petit incident ait un impact sur sa journée, il avait encore quelques heures avant que la nuit ne tombe et comptait en profité avec ce qu'il avait prévu initialement, c'est à dire finir ses courses alimentaires et aller regarder pour voir si il restait des missions de Rang D pour lui permettre de gagner un peu d'argent. Soudainement, Kuro lui posa une question, étant donné qu'il était dans ses pensées, il ne répondit pas instantanément, puis se ressaisit.



Ils continuèrent d'à peine quelques mètres et Shiroo lui en demanda plus à propos de son clan, honnêtement, ce qu'il savait il l'avait appris dans des livres ou, quand son père à utiliser sa pupille avant sa mort, il voyait son œil violet, déterminer face à ses agresseurs, il était encore petit à l'époque, mais se souvint de cela car c'était la dernière vision qu'il avait eu de son père, cette vision d'horreur, jamais il ne l'avait vu dans un tel état, tant de haine... Il était pourtant un haut placé dans le village de Konoha et dans les Kitto, c'était il y a 15 ans de cela, et Daiki, a été victime de sa propre naissance, qui l'a conduit à survivre seul pendant 10 ans. La dernière fois qu'il s'était rappelé ces souvenirs, il avait fondu en larmes, mais aujourd'hui, pas une seule ne coula, ses yeux étaient impeccablement sec. Il prit la tout de même la ppeine de lui répondre.



Il enchaina rapidement sur une nouvelle question, qui elle, ne le fit même pas réfléchir.



Ils continuèrent à travers les rues afin d'arriver à l'épicerie, ils n'avaient pas réellement parler entre la dernière question de Shiroo et maintenant car les rues étaient bondés, mais une fois au calme, les evenements se tasserent et le brouhaha cessa



Il appréciait les deux frères, Kuro pour ses analyses et Shiroo pour sa vaillance au combat et son humour, il était bien avec eux.

Le jeune Kitto semblait déblatérer sa théorie et sa réflexion concernant cette affaire et me demandait ce que j'aurai fait à sa place ? Le laissant continuer son discours, je pu voir les barrières de sa réflexion. Perdre le voleur ? Demander de l'aide ? Pourquoi le faire tout de suite ? Je continuer à écouter et cela en devenait absurde pour mes oreilles. Sortant de derrière mon frère je dis alors gentiment :



Je lui avais donné tout ma stratégie dans ce genre de situation. J'avais dû pour ma part analyser et placer une stratégie en prenant en compte tout cela. Que Daiki soit blessé ou mort dans cette ruelle, l'individu serait reparti au même endroit. Cela est illogique pour le cerveau de rentrer dans une ruelle en courant pour en ressortir du même côté. Le cerveau humain avait dans ce genre de cas une sorte de satisfaction inachevée. Je repris alors tranquillement :


Je n’avais également pas dit à mon frère le pourquoi je voulais suivre Daiki pour faire ses courses. Alors qu’ils discutaient, j’analysais le décor et les personnes aux alentours. Allais-je voir un quelconque indice qui pourrait avérer mes faits ? Si non, Daiki allait devoir jouer l’appât. Alors qu’on se dirigeait vers un magasin, je constatais un homme depuis le début de l’arrestation qui nous regardait, mais cela n’avait pas éveillé mes soupçons, mais depuis peu, il semblait nous suivre. Aucun des deux avec moi ne semblaient avoir eu même l’idée que ce voleur ne soit pas tout seul. Je dis alors d’un ton vif :



J’avais volontairement utilisé le mot « urgence » pour que cela éveille le processus mit en place avec mon frère sans même que Daiki ne s’en rende compte. J’avais attendu qu’ils aient fini de parler pour agir. Pratiquement de force, nous avions changé de ruelle afin de voir ce qu’il se passerait. Je regardais de nouveau mon frère pour lui parler comme en message codé :



Shiro devait alors tilter sur les mots « analyser », « voir » et « bien ». Les vêtements stipulaient alors le détails que je voulais analyser concernant cet individu. Mais je ne savais pas si Shiro réussirai à percer tout de cette phrase. Faisant le tour du petit étendoir où y était entreposé plusieurs vêtements shinobi, je vis cet homme du coin de l’œil parvenir également dans cette ruelle. Cela devenait alors trop louche pour pas que j’en parle de façon clair. Me rapprochant alors de Shiro et Daiki je dis alors :




Restant calme tout en regardant les vêtements je pris quelques secondes pour réfléchir avant de dire :



Cette fois-ci c’était différent de la première fois. Nous étions les proies du prédateur. Je ne voyais qu’une hypothèse face à cette situation alors j’allais l’expliquer.



Nous avions le temps si mon analyse était bonne il ne passerait pas à l’acte avant cela. En prenant en compte toute l’histoire, il cherchait certainement à sauver son ami. Ils étaient certainement des amateurs. Je continuais alors à leur expliquer la fin du plan :



S’ils étaient d’accord pour cela, alors nous nous séparerons afin de faire croire au poursuivant que Daiki se retrouve seul. A ce moment-là nous pourrions frapper l’individu par derrière par surprise. Cela devenait une vraie mission shinobi et une nouvelle équipe créée sur le vif semblait naître. Tout cela devenait sérieux…

J'avais décidé de rester à l'écart de leur débat. J'étais à l'écoute, mais mon frère s'en sortait très bien. Daiki ne s'était pas laissé faire, il avait du répondant et il savait ce qu'il faisait. Chacun utilisait ses propres arguments pour convaincre l'autre. Je ne savais pas quoi en penser. J'avais pleinement confiance en Kuro et j'aurais eu tendance à le suivre dans son raisonnement. Bref, je préférais ne pas m'y attarder, c'est pourquoi j'ai rapidement interrogé le Kitto à la fin du débat.

C'était bien dommage, ce blondinet ne sera pas en mesure de lui montrer l'étendue du pouvoir de son clan. Une chance d'un certain point de vue. Je ne maîtrise aucune autre technique que celles de mon clan, un énorme point faible que mon frère à dû cerner. Il ne m'en a jamais parlé et c'est certainement pour ne pas me froisser. Sa surestime envers moi semble souvent l'aveugler. En tout cas, ce garçon était intéressant. Ses capacités à utiliser le chakra pour la médecine feront de lui un équipier indispensable.



J'étais sincère. Je suis bien placé pour comprendre la détresse que l'on subit à ne pas éveiller ses pouvoirs claniques. Mon frère était un bel exemple et je le déplore encore aujourd'hui. Néanmoins, je reste convaincu qu'il renferme un énorme pouvoir en lui. Les années d'expérience lui prouveront que j'avais raison.



Les trois Genin traversaient les rues de la grande place pour se rendre à l'épicerie. Les rues étaient pleines et c'était à peine possible de discuter. Il fallait élever le ton pour pouvoir se faire entendre. Je lui répondis presque en hurlant à sa question.



Je m'arrête quelques secondes attendant d'être dans une rue moins bruyante. Une fois le calme revenu je reprenais.



Chacun est libre de penser ce qu'il veut et de faire ses propres choix, mais je restais confiant envers Kuro. Je le suis et le suivrais corps et âme jusqu'à ma mort. Si je suis devenu le Genin que je suis aujourd'hui, c'est grâce à lui. Soudain, alors que nous approchions de l'épicerie, le mot « urgence » résonnait dans ma tête comme un coup de massue reçu en pleine tête. Je n'avais pas spécialement réagit, préférant garder une expression neutre jusqu'à connaître les raisons de la mise en garde de Kuro. Sans même nous en rendre compte, mon frère avait changé volontairement notre trajet.

J'étais intrigué par la réaction de mon frère. Le voleur avait-il filé entre les doigts du policier ? S'agissait-il d'un complice ? Peut-être était-ce ni l'un ni l'autre, mais un énième délit dans nos malheureuses rues de Konoha. Kuro ne faisait pas les choses à moitié cette fois-ci, le mot « analyser » était sortie de sa bouche. Un nouveau signe qui démontrait que les choses étaient sérieuses.



J'espérais que Daiki n'allait pas insister pour reprendre le nouveau chemin. Notre comportement avait changé du tout au tout, peut-être allait-il comprendre que nous manigancions quelque chose. Alors que je poussais le Kitto à nous rejoindre à côté de l'étendoir, il n'avait pas fallu plus d'une seconde pour que mon frère nous expose la situation. Surpris par de telles révélations, je ne m'attendais pas à croiser un complice de ce voleur ni même à être suivi. Gardant mon calme, j'expirais et inspirait profondément. Les yeux fermaient, j'écoutais attentivement mon jumeau.

Un homme à lunette, un haut à manches longues et un pantalon noir. La description était maigre, mais Kuro avait déjà imaginé un stratagème pour duper ce complice. Rouvrant mes yeux, je fixais mon frère, plein de détermination.



Je me tourne alors vers notre nouvel ami. Peut-être avait-il une autre option ou une remarque à faire.