Un réveil en sursaut, mon frère venait de me faire une prise de catch des plus grand professionnel en plein dans le ventre pour m'emmerder du matin. Un cri d'agonie s'en suivi, pour ensuite le cri de ma mère sur Shiro. Je me mis à rigoler à plein poumon, et j'étais réveillé. L'effet escompter avait été au rendez-vous. Comme à son habitude, Shiro voulait qu'on sorte pour faire je ne sais quoi, mais aujourd'hui j'avais quelque chose à faire, mais j'allais devoir lui mentir pour pas l'inquiéter.
« Désolé frangin. Sans moi aujourd'hui. Je dois étudier un peu le Ninjutsu sur ces bouquins que tu vois sur ces étagères. Si tu veux que je te serve à quelque chose un jour ! Ahahha »
Comprenant, Shiro allait partir bientôt de la maison pour vaquer à ses occupations. Pour ma part, j'allais faire un saut à l’hôpital afin de voir un médecin pour parler avec lui sur mes problèmes de tête. Pouvait-il me diagnostiquer quelque chose ? J'emportais tout de même un livre avec moi pour étudier. Je n'avais encore aucune capacité, j'étais un civil lambda comparé à mon frère même si je parvenais à faire des choses exceptionnel autres tel que préparer des stratégies ou analyser des situations les plus dures etc. Je semblais avoir un don intellectuel différent des autres. Lorsque je marchais dans la rue, je pouvais me rappeler de tout ce que j'avais vu, comme si une photo s'était imprimé dans ma tête et cela à chaque instant que mes yeux se poser sur un objet, un lieu, un horizon faisant travailler mon cerveau constamment.
Prenant la route pour l'hôpital j'avais au préalable pris un rendez-vous avec un médecin. Il me fallut plusieurs minutes pour parvenir à arriver à l’hôpital, mais j'avais pu me poser beaucoup de questions pendant ce trajet. Bizarrement, je n'avais pas forcement analyser de chose pendant tout ce temps, mais je n'avais pas fait plus attention à cela. Je m'étais plutôt demander ce qui pouvait me provoquer ces maux de têtes. Une tumeurs ? Une malformation ? Une maladie quelconque ? Pourquoi je ne maitrisais pas les art shinobis aussi bien que mon frère ? Pour être un membre du clan Chikara, la maitrise du chakra était pratiquement inné, un don familial que de ressentir le chakra, mais pour ma part, je n'avais aucune facilité, alors on supposé que les gènes du clan n'avaient pas été transmise sur moi. J'avais pendant longtemps ruminé cette idée d'être exclu et mal aimé du clan. Mais je n'étais pas seul. Mon frère avait su être toujours là pour moi avec ou sans pouvoir, il n'avait changé pour rien au monde et il avait donc réussi à me faire envoler cette idée de la tête.
En effet, pour lui, rien n'était plus important que le lien familial peu importe le reste autour. Nous étions toujours ensemble, mais comme aujourd'hui, il arrivait que nous faisions cavalier seul. J'arrivais enfin devant cette hôpital. Pénétrant à l'intérieur, je me sentais pas bien à l'idée de faire face à un médecin. J'étais faible. Pas aussi fort que mon frère. Nous aviosn réussi à être des shinobis récemment, mais cela avait été grâce à mon frère. Aujourd'hui, j'étais peut-être très intelligent, mais j'étais le plus faible shinobi de Konoha. Un raté sur toute la ligne. Un mec avec des maux de tête s'en arrêt. Quel shinobi allais-je devenir ?
Alors que j'attendais dans la salle d'attente, une vieille femme appela mon nom :
« Chikara Kuro s'il vous plait ! »
« Par ici s'il vous plait ? »
Tout en montrant son bureau. Je passais devant elle tout en lui disant bonjour d'un signe de la tête pour pénétrer dans la salle avant de m'asseoir sur un siège. Cette vieille dame ne semblait pas commode et cela ne me rassurait encore moins. J'avais envie de partir... Puis sa voix me fit revenir à la raison :
« Qu'est-ce qu'il t'amène mon garçon ? Quelque chose te tracasses ? Expliques moi tout, je vais noter en même temps ton dossier... »
Je pensais à mon frère, je ne lui avais rien dit, mais je savais qu'il serait content que je sois venu de mon plein gré. Si je lui avais rien dit c'est que j'avais peur moi-même qu'on m'annonce une grave maladie, donc je ne voulais pas le perturber. Toussant un petit coup pour racler ma gorge, je pris la parole pour répondre au docteur :
« Alors voilà docteur. Depuis plusieurs années, j'ai des gros maux de tête. Surtout quand je sors dehors, mon regard se disperse, j'ai l'impression de devoir tout analyser, tout encré dans ma tête. Au bout d'un moment, je suis obligé de regarder par terre, suivant l'ombre de mon frère. C'est comme si je ne pouvais pas trop réfléchir ou regarder le monde. Mon frère n'a aucun problème, nous sommes jumeau. »
Le médecin notait alors mes mots avant de me répondre :
« Très bien ! Tes informations sont une bonnes choses pour commencer un diagnostic. J'ai déjà une piste. Veux-tu bien fermer les yeux ? »
Comment pouvait-elle déjà avoir une piste je ne lui ai presque rien dit de mes douleurs, le degré de ceux-ci etc. Mais je jouais alors le jeu et je fermais les yeux. Le silence s'installa puis elle prit de nouveau la parole :
« Très bien Kuro ! Tu garderas les yeux fermé tout au long de mes questions. 0 ma gauche se trouve un meuble ou je range mes dossiers. Qu'est-ce qu'il y a au dessus de celui-ci ? »
« Un pot à crayon. il y a 4 crayons dont un un avec un bout rouge, l'autre vert, puis noir, tandis que l'autre c'est simplement un crayon à papier. Mais ce n'est pas tout, sur ce meuble se trouve également une agrafeuse. Puis sur le côté du meuble, une petite photo avec un cadre de bois avec vous dessus aux côtés de l'ancien Kage du village. »
« Très bien ! C'est parfaitement cela ! De quelques couleurs sont mes vétements ? »
« Une veste blanche d'infirmier orné d'un petit col bleu aux couleurs du bâtiment. En dessous une chemise de couleur fuchsia avec un petit col blanc. La monture de vos lunettes sont d'un marron très clair proche du orange. Vos yeux ont une teinte grisé qui appareille très bien à vos rouge à lèvre. Vos vêtements descendent jusqu'au genoux laissant vos tibia apparent. Vos chaussures sont blanche et les même que la plus part des médecin et infirmiers d'ici. Vous portez égalementune montre que vous cachait sous votre manche laissant parfois un bracelet noir apparaitre. »
« Merci beaucoup Kuro. S'est terminé ! J'ai assez d'information. »
Ouvrant de nouveau les yeux, je vis la dame écrire pendant plusieurs minutes une sorte de compte rendu. Puis faisant cliquer son style pour remonter la mine elle me dit alors :
« Tu n'es pas malade ! Tu as une mémoire eidétique de très haut niveau. Elle donnerait à un individu la capacité de maintenir, durant une certaine durée, une mémoire presque parfaite d'une image présentée pendant environ 30 secondes, comme si l'image était toujours là. Comme pour toute autre mémoire, l'intensité du souvenir dépendrait de plusieurs facteurs tels que la durée et la fréquence de l'exposition au stimulus, l'observation consciente, la pertinence de la personne. »
Terminant elle reprit ensuite :
« Don non tu ne vois pas le monde comme les autres Kuro. Tu le regarde assez spécialement. A force de te concentrer sur plusieurs scène, tu surmenages ton cerveau à cause des nombreuses informations que tu lui envois à traiter et à sauvegarder d'où tes maux de tête. Tu n'es pas malade, mais ce n'est pas facile à vivre. Tu vas devoir trouver des solutions pour outre passer et activer cette analyse quand tu en auras besoin. Mais cela sera très dur... »
Elle prit une petite gorgé de son verre d'eau sur la table avant de me dire :
« Tes informations sont à chaque fois très approfondis dans le détail. Me donnait tout ce qu'il y avait sur le meuble ou mes tenues avec les couleurs etc et assez élevé en terme de mémoire eidétique, donc je suppose que tu dois avoir des maux de tête répétés. Voilà pour moi mon enfant... »
« Je vous remercie Docteur pour toutes ces informations, je sus rassuré désormais. Au revoir ! »
Je parti du bureau de la vieille femme avec un sourire aux lèvres. Je n'avais pas de maladie apparemment et elle semblait avoir très bien cerné ma situation. J'allais donc devoir trouver des astuces pour outre-passer tout cela, mais c'était presque inné, je faisais cela sans même m'en apercevoir. Je repris le chemin du retour en lisant mon livre sur les ninjutsus. J'allais devoir rentrer avant mon frère pour qu'il évite de me poser mille et une question. J'avais donc une mémoire eidétique. J'étais spécial, le médecin l'avait dit, mais c'était plutôt contraignant pour quelque chose de spécial. Je ne pouvais m’empêcher de voir cela comme une maladie. Pour ma part, à partir du moment où on avait mal c,'était une maladie. Elle semblait me faire comprendre qu'il n'y avait pas réellement de traitement approprié. j'allais de voir réussir à trouver des astuces. Tout cela semblait très compliqué de casser ses habitudes.
De nouveau à la maison, je me jetais sur mon lit, livre en main sur le ninjutsu, je devais comprendre le monde shinobi et tout ce qui m'entourait...