Premier jour

Il était temps d'entrer dans la vie active, le jeune Hiro le savait, il ne pouvait pas rester un fardeau pour les siens. Le village de Konoha était une opportunité pour repartir à zéro, pour renouer avec de nouvelles bases, de bonnes bases dans cette vie. Âgé de seulement quatorze ans, le jeune homme n'avait connu que misère et guerre durant toute sa vie. La guerre il ne l'avait vue que de loin, voyant son père et sa mère partir pour combattre Kumo pour ne jamais revenir. Étaient ils mort ? Étaient ils prisonniers ? Le jeune homme n'en avait aucune idée. Pour ce qui est de la misère, Hiro l'avait côtoyé de près, de très près même. L'invasion Kenketsu, la faim qui tiraillait les entrailles, tout cela il connaissait, et sans dame Hinae, il serait mort depuis longtemps. Mais au lieu de ça, elle l'avait protégé, lui et une flopée d'autres enfants Gaikotsu. Et maintenant ils avaient tous une vie paisible au sein du village caché de la feuille.

Les paupières mi close, encore un peu collante dû à la courte nuit qu'il venait de passer, le jeune homme était toujours allongé dans son lit, son réveille venait de se déclencher. Hinae et son père Daichi avait offert un travail à Hiro, il allait les aider avec le restaurant. Bien sûr il n'allait pas faire le cuisine, en tout cas pas pour le moment. Mais il allait aider dans l'arrière-boutique, contrôler le stock d'ingrédients, faire la vaisselle. C'était le moins qu'il puisse faire pour remercier Hinae, et encore cela ne serait pas suffisant pour témoigner toute la gratitude qu'il avait envers elle. Se levant difficilement, le jeune homme aux cheveux blanc ébouriffés alla se préparer rapidement, se brossant les dents, se nettoyant le visage. Un rapide petit-déjeuner, et il sorti de chez lui.

Les rues de Konoha était calme aussi tôt le matin. Il n'y avait dans les rues que des chats et chiens errants, quelques rats, et une poignée de marchant et de restaurateur à peine réveillés se dirigeant vers leurs échoppes pour en préparer l'ouverture. C'était agréable de marcher dans le calme en direction du restaurant, avec le ciel prenant une tête rose, tirant de plus en plus vers l'orangé. En arrivant à destination, le jeune Gaikotsu pu constater qu'il y avait déjà de l'activité dans le stand de ramen. Daichi était déjà présent. Il passa le rideau saluant son patron et mentor.



Les bras le long du corps, la tête inclinée en avant, le jeune homme venait de saluer celui qui allait lui offrir l'indépendance. Le petit salaire qu'il allait se faire ici l'aiderait à ne plus être une charge financière pour Hinae.



Le voix de l'homme était strict, mais chaleureuse. Hiro le connaissait déjà un peu, et il savait que c'était un type bien, et qu'il serait un bon patron envers lui. Souriant, le jeune Hiro suivit son patron. Là une montagne de vaisselle de la veille l'attendait. Rapidement il compris que ce serait sa première tâche, et cela fût confirmé par le patron. Il était temps de se mettre au boulot...

La jeune fille ne détestait pas son cousin, mais elle considérait simplement qu'il n'était qu'un petit peureux ! Et puis, il aimait être toujours le gentil garçon. La jeune fille en était certaine, ce gosse voulait lui piquer sa mère et son grand-père.



Le restaurateur se mit alors à rire. La petite-fille s'approcha du membre de sa famille.


Bien qu'insupportable, Akiko était habituellement reconnue comme une fille adorable. Du moins, pour les individus plus âgés... À l'académie, elle était surnommée "la tyran".

Le jeune garçon prenait son travail très au sérieux. Hiro était méticuleux dans tout ce qu'il faisait, ce qui le faisait passer pour une "tête d'ampoule" auprès de pas mal de ses amis. Et même pour la vaisselle, il ne faisait pas exception à tout cela. Il frottait frottait, faisant disparaître la moindre tache de graisse des assiette et des bols. Alors qu'il était bien lancé, il fut arrêté par la voix stridente de sa cousine. La petite peste était déjà réveillée ? Déjà prête à venir l'embêter ?



Même si la jeune fille était toujours en train de l'embêter, Hiro ne perdait jamais son calme face à elle. Il avait de la compassion, de la pitié ? Pour elle suite aux événements avec Gaikotsu Masaru. D'ailleurs les pouvoirs de cet homme... C'était ça les pouvoir du clan ? Comment pouvait on les avoir ? Tout le monde pouvait les avoirs ? D'innombrables questions sans réponses pour le jeune homme. Mais il fut interrompu dans ses songes par Akiko.



Il fit ensuite un large sourire un peu moquer, et il reprit ma vaisselle. Il aimait sa cousine, et il savait qu'elle avait un caractère dur mais qu'elle n'était pas si méchante.

Elle lui tira alors la langue avant de retourner vadrouiller à ses occupations de jeune princesse. Soudainement, elle remarqua qu'elle ne pouvait plus avancer et que quelqu'un était en train de la tenir par le col.




Elle se retourna.


Les éviers étaient larges, elle retourna une énorme casserole pour atteindre plus aisément son plan de travail. Elle préférait s'occuper des bols, c'était plus simple et moins chiant à faire ! Hihi ~
Tout en nettoyant un énorme bol, elle dit alors :


La petite ne comprenait pas trop l'intérêt de travailler pour le plaisir. Akiko était une princesse et elle ne se rendait nullement compte de sa chance...

Hiro était plutôt amusé par la scène sous ses yeux. Daichi venait de mettre sa petite-fille adoptive au travail. C'était marrant de voir cette petite peste se salir les mains en nettoyant les vaisselles des client avec lui. Puis elle lui posa une question, une question confirmant son statut de petite princesse sans problème financier.



Continuant de frotter comme un forcené sur les wok plein de graisse séché, Hiro eu un petit sourire en coin, il avait bien l'intention d'embêter Akiko avec ce qu'il avait entendu tout a l'heure.



Puis Hiro éclata de rire, les rôles était échangé pour une fraction de seconde, cependant la jeune fille n'avait pas tort sur un point, le jeune homme ne savait même pas lancer un Shuriken. Il avait oublié la plupart des arts ninja, et il n'en avait connu que très peu avant cela.

La jeune semblait sérieuse, elle ne voulait absolument pas que les autres soient au courant au sujet de Hamutaro-san. Terminant de laver de manière très hasardeuse son premier bol, elle reprit :


Akiko le savait, cette voie n'était pas la plus simple, mais elle comptait bien virer chaque idiot qui osait critiquer sa mère.

Hiro rigolait face à la menace de sa cousine, elle avait de la suite dans les idées quand il s'agissait de menacer quelqu'un.



Puis les deux continuaient la vaisselle, Hiro reprenant toujours ce que Akiko avait terminé pour passer derrière elle et refaire les choses correctement. Le rêve de sa cousine était beau, mais difficilement réalisable. Les Konohajin se battait déjà entre clan natif pourle poste de Hokage, comment un Gaikotsu ferait il pour parvenir à un tel niveau dans la hiérarchie. Mais le jeune garçon a la toison blanche et aux yeux rouges n'était pas du genre à briser les rêves, il se contenta d'un sourire en réponse.



Les mains contre le corps, Hiro se pencha légèrement en avant et dit.



Puis il sorti, espérant que sa cousine le suive sans faire d'histoire, la menace de révéler ses activités avec son hamster serait sans doute suffisante pour la convaincre. Il décidait de faire la conversation le temps du trajet.



Hiro savait que Akiko et le Hokage enfin l'ancien Hokage ? Hum ce n'était pas clair, mais bref. Hiro savait la relation que Akiko entretenait avec lui, et il espérait que cela n'affecte pas trop sa cousine, elle avait déjà bien assez subit, entre son enlèvement par Masaru, et la mort de Salomon pour la récupérer...

La jeune fille semblait motivée et marchait à contresens pour observer son cousin de face. Elle avait cette vilaine habitude de faire ceci et elle avait aussi ce fâcheux défaut de percuter accidentellement des passants. Toujours souriante, Akiko n'était pas du genre à montrer sa faiblesse psychologique à ses comparses, tout au contraire ! Elle souhaitait devenir la meilleure dans tout et elle était extraordinairement douée dans ceci. Son Chakra était reconnu comme étant titanesque et elle était douée dans la plupart des matières, son professeur aimait dire qu'elle permettait de témoigner que l'éducation de Kiri n'était pas si mauvaise.

La jeune fille, bien que talentueuse, n'était bien évidemment pas parfaite et elle souffrait de troubles du sommeil et de terreurs nocturnes, l'empêchant souvent de dormir... Elle revoyait ce Gaikotsu Masaru et elle craignait encore son retour éventuel. Toujours souriante, elle dit alors :


Soudainement, elle percuta un homme et elle se retourna alors :


Elle reprit alors sa marche de manière habituelle, dos à son chemin.



Akiko le savait, parler de Kumo était malvenu, surtout à un Gaikotsu. Mais la jeune fille tentait d'oublier le passé...

Le voyage jusqu'à l'épicerie paru une éternité pour Hiro, lui qui le voulait pas se faire remarqué, ni déranger, le voilà obligé d'esquiver les passant, et de s'excuser auprès de tout ceux que sa cousine venait à frôler. Elle pensait sérieusement devenir Hokage ? Elle n'avait donc pas conscience qu'au yeux des Konohajon, ils n'étaient que des immigré de Kiri ? Il suffisait de voir la façon dont les passant les regardaient. Les cheveux blanc et les yeux rouges, tout le monde voyait leur origine clanique au premier coup d'oeil.



Hiri n'eus pas le temps de terminer sa phrase qu'elle percutait un passant, cette fois elle s'excusait a ma place, mais ne reprenait pas une manière normal démarcher pour autant. Et puis elle parlait de Kumo ? Les gens autour nous regardait avec plus d'insistance.



Toutes ses émotions avait mis du temps, et les deux adolescents arrivèrent à l'épicerie qui était noir de monde. Les Konohajin avaient il décidé de tous ce rendre ici, piles le premier jour de travail du jeune Hiro ?



La voix du jeune homme était fluette, et il n'arrivait pas à ce faire entendre au milieu de cette foule qui le bousculé.



Bien sur Hiro avait un gros doute, sur le fait que sa cousine allait attendre ici bien sagement, mais que faire de plus ? Il n'était qu'un enfant perdu dans les méandres d'une foule en hystérie.

La jeune fille se mit à rire, elle se fichait bien de la crainte des autres, elle voulait simplement prouver que Konoha n'était pas qu'un amas de mauvaises paroles. Akiko changerait ce village, d'une manière ou d'une autre ! Elle se mit alors à tenir sa tête et à dire :


Les clients se mirent à regarder la jeune fille et à s'écarter tandis que d'autres riaient. Le patron de l'épicerie posa alors un carton sur le comptoir et fit signe au jeune de le récupérer, il était habitué à la petite comédie de Akiko. Elle se mit alors à rire et à dire aux autres clients :


Les avis étaient mitigés, mais ceci la fit rire. En sortant du commerce, elle dit alors à son comparse :


Soudainement, elle se mit à repenser aux autres Gaikotsu, elle reprit :

Hiro avait honte en regardant sa cousine se donner en spectacle devant autant de monde, mais il fallait avouer que cela était efficace, car à peine quelques secondes plus tard, les deux préadolescents avaient les œufs, et commençait déjà à se diriger vers le restaurant. Pas question de traîner et de mettre Daichi en retard pour son premier jour de travail, Hiro avait augmenté la cadence afin de rentrer rapidement.

Sur le chemin du retour, Akiko semblait légèrement inquiété quant à la santé des autres Gaikotsu, Hiro avait espoir de pouvoir rapidement donner une meilleure conditions de vie à tout les seins grâce à son nouveau travail, et à l'argent que cela allait lui rapporter.



Hiro était ainsi, toujours les autres avant sa personne. Certes shinobi aurait sans doute mieux payé que commis dans un stand de ramen, mais il n'avait pas le niveau pour ça.

Akiko venait de prendre une allure plus froide et plus détachée, ce sujet n'était pas forcément le plus simple pour elle... Le souvenir de Masaru était toujours présent et elle avait encore cette impression de mourir de l'intérieur. Depuis ce jour, elle détestait ce Kirishitan... Celui qui avait souhaité la sacrifier par vengeance. Bien que sa rencontre avec cet homme énigmatique était dorénavant bien lointaine, la jeune fille se souvenait parfaitement de son visage, elle le ressentait même encore en elle. En Hiro, elle ne pouvait s'empêcher de voir ce monstre... Pour dire, elle avait un peu l'impression de le voir absolument partout. À mi-chemin, la jeune fille s'arrêta alors et dit à son ami :


Elle repensa alors à Matsuo-san, celui-ci était de plus en plus distant, c'était donc ça de devenir grand ? La jeune Gaikotsu était catégorique, elle préférait dorénavant Chikara Hikaru. Avant de partir, elle dit au garçon :


Elle se mit alors à courir dans une direction opposée à celle du restaurant. Akiko mentait, elle ne comptait pas retrouver sa mère, celle-ci était sûrement de retour au restaurant d'ailleurs... La Gaikotsu souhaitait simplement s'isoler un peu et en profiter pour s'entraîner car, elle le savait, son avenir allait la mener vers une terrible confrontation.