Confidences pour Confidence

Tu n'avais pas lâché ton cousin depuis la fin de votre mission et tu le trainais avec toi en direction du restaurent de Daichi. Tu savais qu'il n'allait pas partir et que l'idée du ramen était la sienne de base, mais tu voulais simplement rester comme ça. Tu parles de tout et rien sur le chemin quand tu te décides enfin de le lâcher en voyant l'échoppe. L'odeur du bouillon fait grogner ton estomac et tu n'hésites pas un instant avant de rentrer dans le restaurant.









Tu jettes un œil au lieu, il n'est pas bondé, vous arriviez à une heure correcte pour pouvoir choisir votre place. Tu aimes être tranquille et prend une place dans le fond. Tu es content de trouver de quoi t'assoir. Tu vois ton cousin s'installer. Tu lances un soupir et t'affales dans le siège.

La mission finie Hikaru traînait Kotaro vers le marchand de Ramen. Daichi. C'était là qu'il avait retrouvé un peu d'espoir et de confiance en son propre village accompagné de son cousin et du Hokage Azukiyo. Les choses n'avaient pas été simples, ce jour-là, et il en gardait un goût étrange, mais aujourd'hui était, un jour, différent. Il profitait de sa maigre prime pour passer un bon moment en famille et c'était peut-être cela, la routine d'un ninja. Il ne gagnait pas encore vraiment suffisamment d'argent pour aider a la maison alors parfois, il s'autorisait un petit écart. Les deux jeunes arrivaient alors chez Daichi ramen, le saluant amicalement avant qu'il ne prenne votre commande. Il fallait dire que les deux genin mangeaient approximativement toujours la même chose, surtout Kotaro qui avait un goût prononcer pour le curry et surtout une aversion aux changements alimentaire. Mais Hikaru lui commanda la nouveauté du chef et cela serait certainement délicieux.



Les cousins seposèrent à une table tranquille pour discuter, commentant sur leurs desir d'en faire plus dans le village et de ne pas simplement devenir de vulgaire jardinnier ou gardien d'animaux sauvage. Il est vrai que les missions de rang D était d'un ennui que nul n'en voulait. Mais Kotaro lui voulait les enchaîner, car en aidant le village, il aiderait à redorer le blason des Chikara qui était alors encore considéré comme de la vermine par beaucoup d'Uzumaki. Il fallait absolument prouver qu'ils avaient tort.



Kotaro retiré sa veste pour la poser sur la chaise, il faisait plutôt bon et surtout sa veste n'était pas forcément des plus propre et il ne voulait pas salir la table. Kotaro était un jeune garçon plutôt soucieux de son apparence malgré tout, il aimé être propre, sentir bon, être bien habillé et avait un certain sens du style qui faisait qui pouvait sans le vouloir, attirer les jeunes filles autour de lui. Mais ce n'était pas une chose qui était à son goût, il était avenant, doux, serviable et cela n'aidait pas à se débarrasser de ses quelques prétendantes qui seraient certainement en admiration devant son t-shirt en maille. Comme beaucoup de ninja, Kotaro le portait pour aider à dévier les projectiles légers, ce n'était pas très efficace, mais contre les griffes d'un chat cela aurait eu le mérite de servir en tout cas.

Tu ne fais qu'écouter car tu regardes le plafond actuellement et te détends comme tu le peux. Kotaro dit des choses justes, il fallait redorer le blason des Chikara. Les Uzumaki se montraient des plus désagréables ces derniers temps et même si ça va en s'améliorant, votre clan n'était plus qu'une pale imitation de ce qu'il était avant le génocide. Le fait d'y repenser te donne la boule au ventre et tu te redresses. Tu vois que ton cousin enlève sa veste pour ne pas salir le fauteuil. Tu penses que tu devrais faire la même et ne pas le salir d'avantage. Tu ne peux pas t'empêcher de faire une comparaison avec ton propre physique. Kotaro était probablement mieux tailler que toi, ou alors son bronzage rendait plus saillant ses muscles. Tu regardes ton corps au travers ton t-shirt en maille et le constat était différent. Tu es pâle à en faire réfléchir le soleil, il faut avouer que tu aimes bien garder ta veste de manière générale. Mais ton cousin avait pour habitude de toujours être bien apprêté. Tu ne le voyais jamais avec une mèche rebelle ou un défaut sur son apparence.



Tu n'as pas le temps de continuer ta phrase que Daichi arrive avec vos bols. Tu avais un bol plutôt classique, mais le bouillon sentait un mélange de terre et mer. Il vous posent le tout devant vous et vous amène la cruche d'eau pour que vous puissiez boire. Tu le remercies et ne perds pas un instant. Tu joints tes mains et fais la petite prière d'avant le repas avant de casser tes baguettes. Tu reportes ton attention vers Kotaro avec un sourire malicieux.

Hikaru complimentait Kotaro, ce qui eu pour effet de le faire sourire et légèrement rougir. Il ne pensait pas le moins du monde à un flirte évidemment, mais plus a un compliment d'appréciation qu'on peut se faire entre frères. Il était plutôt content que quelqu'un lui dise une chose pareille, d'habitude, son teint basané avait pour effet de se faire insulter ou mépriser, mais là, il comprenait que cela faisait partit du compliment étant donné qu'on lui disait qu'il devait plaire. Bon, plaire aux filles certes, mais plaire tout de même. Il faut dire que Kotaro n'en avait pas grand chose à faire d'a qui il pouvait plaire, mais il était simplement heureux de présenter correctement. Sa mère était une Chikara plutôt connue du clan et impossible de passer outre donc il devait faire bonne figure surtout après les insultes et le harcèlement qu'elle avait subit vis a vis de son apparence exotique. C'était sa petite revanche personnelle.

Daichi arriva avec les ramen alors, posant le bol d'Hikaru et Kotaro à leurs place respective. Il ne pouvait pas être plus heureux actuellement qu'en regardant une nourriture durement gagnée a la sueur de son front. Le bol d'Hikaru dégagé une odeur que le félin genin trouvait bien étrange, un mélange de viande et de poisson, mais bien rapidement il se re concentra sur son bol jusqu'à ce que son cousin n'aborde un sujet bien étrange. Il demandait s'il était célibataire ? Bien sûr que oui. Kotaro n'avait ni le temps ni l'esprit à flirter avec qui que ce soit et il faut dire... Ce n'était pas vraiment son truc. Il était avenant et prévenant, mais véritablement étrange des qu'il s'agissait de s'approcher un peu trop humainement de quelqu'un d'autre et bien que son corps était celui d'un adolescent, il n'avait pour l'instant pas encore expérimenté beaucoup avec la chose. C'était clairement secondaire pour lui.



Le garçon ne se rendait pas vraiment compte des choses, mais ses paroles pouvait clairement être interprété de deux façons. La première, Kotaro n'était juste pas intéressé par les romances, la seconde et plus probable, Kotaro n'était simplement pas intéressé par les filles. Cela était donc un tout autre problème si l'on pouvait le dire ainsi, car bien que Konoha ne soit pas fermé d'esprit, il n'était pas non plus commun de croiser des gens assumant ce genre de chose par ici. Mais pour l'instant, il n'en avait peut être simplement pas encore conscience, il était jeune et peu intéressé par tout cela alors comment aurait-il peut savoir de toute façon ? Peut être aimait-il les filles et il l'ignorait ? Où peut être les deux ? Il n'était encore qu'un jeune ado inexpérimenté après tout.



Kotaro rougissait en finissant sa phrase tandis qu'il aspirait ses udons.

Difficile de croire son cousin en effet, il est toujours à faire attention aux filles autours de lui, mais le fait de ne plus avoir que sa mère et sa sœur était probablement une des choses qui le pousser à être aussi protecteur de manière inconsciente. Tu aspire une première bouchée de tes ramen et comprends peut-être une chose de travers quand il parle. Il était bien trop innocent de manière générale pour mettre des doubles sens dans ses phrases. Il ne l'avait peut-être pas fait exprès, mais tu gardes simplement la tournure de phrase dans un coin de ta tête. Tu comprenais le sentiment, mais plus parce que ce n'étais pas ta préoccupation principale et que ton entrainement était prioritaire.



Tu reprend une lampée de ton bol et d'un regard vide tu reprends.



Tu te sers de l'eau et sers ton cousin, tu prends une grande gorgée quand Kotaro mentionne tes lectures. Tu avales de travers et manque de t'étouffer. Tu tousses pendant facilement 30 secondes le temps que l'eau passe et Daichi te regarde pour savoir si tout va bien. Tu lui fait un signe de la main pour lui signaler qu'il n'y a pas de problèmes. Tu bloques ta respiration pour te calmer et réfléchis activement à ce que tu vas répondre. Tes lectures avaient certes un contenu des plus particuliers, mais tu n'avais pas envie de t'étaler sur le sujet. Tu avais beau être un maniaque du sport, tu n'en reste pas moins un amateur de lectures en tout genre et tu ne sais plus comment ce genre de bouquins se sont retrouvés dans des mains. Tu essuies l'eau qui a couler sur ton t-shirt et regardes Kotaro en rigolant nerveusement.



Tu avoues tout de même à demi-mot tes lectures personnelles et restes silencieux pendant une dizaine de secondes en contemplant la gêne s'installer. Tu te racles la gorge.



Tu étais pris dans un piège que tu avais toi même creusé et tu continues de manger tes ramen en faisant mine de ne pas voir le regard de ton cousin qui semblait à la fois entre la curiosité et le jugement. Tu ne voyais rien d'anormale la dedans, tous les autres à l'académie en parlaient et s'échangeaient des informations des plus ragoutantes. Tu ne faisais que lire un livre, avec une histoire et parfois une scène ou deux qui faisait écho au jeune homme que tu es.

Hikaru avait donc des lecture plutôt particulière, c'était un fait, mais ce qui intriguait le plus Kotaro était l'expression de gêne et de honte à demi dissimuler sur son visage. Il était pourtant normal pour des garçons de cet âge-là d'avoir ce genre de passe-temps, mais le fait qu'il ne les assumait pas en présence d'un autre garçon de son âge l'intrigué. Il avoué sans détour que son caractère étai certainement la cause de son manque de succès avec les filles, alors que Kotaro lui de son côté... Était comme son cousin le disais, trop grand frère. Il continua de manger ses udons, amusé et intrigué par les réactions de son cousin jusqu'à ce qu'il avoue avoir des livres de développement personnelle ainsi que des histoire plus exotique ? Déjà, qu'entendait-il par développement personnel ? Était-ce des livres de méditation, de médecine douce, de psychologie, de religion ? Ou des livres de développement personnel dans un sens plus coquin et équivoque, dans le sens découverte de ses propres goûts et dégoût en la matière. La discussion devenait réellement étrange et alors que Kotaro prenait une nouvelle bouffée de ses udon, une question lui vint.



Il avalait ses udon et descendit son verre d'eau d'une traite en bon jeune garçon en pleine croissance qu'il était, avant de regarder de nouveau son cousin avec un air tout à fait douteux, entre la malice et l'encouragement. Le tout était dit sur un ton bonne enfant et légèrement taquin évidemment, mais aucunement accusateur ou moqueur. Si Hikaru aimé les hommes, ou les hommes et les femmes, Kotaro s'en ficherait pas mal, cela ne changerait rien pour lui, car la famille passait avant tout et il savait qu'il n'y aurait jamais de problème. Hikaru avait beau être comme il était, il n'en restait pas moins une personne de confiance. Peut-être même suffisamment pour que Kotaro puisse se sentir à l'aise avec lui.

Kotaro semblait plus qu'amusé de la situation et ne se gênait pas vraiment pour rire. Tu sais qu’il fait ça dans l’optique de te taquiner et tu te contentes de manger tes ramens, le regard entre l’agacement de te faire malmener par ton cadet et l’amusement de cette révélation que tu viens de lui faire. Il ne tarde pas à te faire une petite morale sur le fait qu’il t’accepte tel que tu es et un sourcil se lève sur ton visage. Tu restes silencieux devant ce constat et te dis qu’il devrait peut-être mettre ses conseils en application.



Tu bois un peu de ton bouillon, car tu n’arrives plus à attraper la nourriture dans ton bol et reprends.



Tu commences simplement à te mettre à l’aise dans cette conversation des plus étrange avec ton cousin et poses un coude sur la table. Tu savais que tu pouvais tout lui dire et qu’il n’utilisait pas ces infos contre toi et tu te doutes que l’inverse est aussi d’actualité. Du moins, tu l'espères. Tu rigoles en imaginant Mei trouver ce genre de livres dans la chambre de son fils. Elle lui ferait subir un véritable interrogatoire. Plus pour qu’il se sente en sécurité de s’affirmer plus que pourquoi il les possède.





Tu te redresses et ne fait que hausser les épaules en reprennant.



Tu fais un grand sourire à Kotaro.

Kotaro avait presque fini ses Udon déjà, il faut dire que le boug mangeait très rapidement pour une fois, mais il avait une faim de loup et un appétit d'ogre. L'idée de recommander un plat lui venait, mais il se retenait en pensant qu'avec le peu d'argent qui lui restait, il pourrait plutôt acheter une petite douceur pour sa mère et sa sœur. Il était vraiment un fils aimant et attentionné, qui prenais soin de sa famille avant tout quitte à se sacrifier un petit peu pour. Il écoutait son cousin lui avoué finalement que oui, il lisait bien des revue érotique, que oui, il lisait des revue homoérotique aussi, mais que ce n'était pas forcément le plus étrange pour lui étant donné son caractère déjà quelque peu hors du commun, plutôt asociale. Avec Kotaro, il n'avait aucun mal pourtant, mais la famille, c'était différent certainement. Il ne se posait pas vraiment la question actuellement de savoir ce qu'il était et c'est une chose des plus rassurante pour Kotaro, qui lui-même ne savait pas non plus bien que ses doutes semblaient pencher plus vers l'un que l'autre. Un tout petit petit petit peu, mais en toute honnêteté, il n'en avait pas encore forcément conscience. Hikaru regarda alors Kotaro avec un grand sourire avant de lui dire qu'il devrait suivre ses propres conseils ?



Kotaro savait plus ou moins ou son cousin voulait en venir cependant. Il est vrai qu'il ne jouait pas totalement franc jeu non plus vis a vis de tout cela, mais voyant qu'Hikaru lui semblait être à l'écoute et ne pas le juger, peut être pourrait-il étaler un petit peu ses doutes quant à ce genre de chose ? Hikaru ne pourrait décidément pas le juger après ce qu'il avait lui-même dit juste avant et cela encourageait mine de rien Kotaro à faire de même. Il avait alors un air sérieux, presque grave alors qu'il baissait un petit peu la tête pour cacher ses yeux derrière ses cheveux.



Il relevait la tête avec une sorte de faux sourire, comme s'il était prêt à dire une chose terrible. Du moins, c'est ainsi qu'il se sentait, terrible et étrange, et ce n'était pas forcément un sentiment qu'il aimé ressentir ni dont il avait l'habitude.



Il riait faussement à cette petite tentative d'humour mais si sa mère venait à entendre une chose pareille, Kotaro n'en finirait certainement plus jamais d'en entendre parler. Cela deviendrait un véritable enfer de vivre sous le même toit qu'elle et il devrait certainement déserter le village pour avoir un peu de paix. Sa mère, comme l'avait dit Hikaru, n'aurait pas de cesse de le harceler jusqu'à ce qu'il crache finalement le morceau.

Ton cousin finit son bol à une vitesse folle alors que tu n’es qu’à la moiti du tien. Tu continues de manger tranquillement alors qu’il semble dans un dilemme interne. Le connaissant, il doit se demander s’il prend un second plat où un dessert pour sa mère et sa sœur. Tu le regardes se poser la question en continuant de manger tranquillement. Au besoin, tu lui passeras simplement le reste de ton argent de mission. Tu n’avais définitivement pas assez pour prendre un dessert pour 4 personnes. Mais en additionnant le tout, il allait pouvoir payer une petite douceur pour sa famille. Entre deux réflexions altruistes tu repenses à ta prochaine lecture. C’était quoi le titre déjà ? « Two light » ça parle de vampires et autres êtres étranges! Parait-il que c’est l'œuvre sur laquelle ton livre actuel s’inspire. Tu te demandes d’où vient l’inspiration car tu es certain de ne pas avoir eu vent de vampire dans ta lecture.

Kotaro sort de sa réflexion et semble faussement ne pas comprendre ta réflexion. Tu le regardes d’un air neutre pour lui faire comprendre que son mensonge ne passerait pas aussi facilement. Tu vas jusqu’à boire ton bouillon sans le quitter des yeux jusqu’à ce qu’il semble bien vouloir admettre sa mauvaise foi. Il hésite un instant à parler mais finit par le faire. Cette nouvelle ne t’étonnes pas vraiment car il semblait l’avouer à demi-mot mais là, il posait cartes sur table. Tu allais pour le rassurer quand il te sort une réflexion des plus étranges. Il s’agissait d’une blague certes, mais tu ne t’attendais pas à cet humour venant de lui. Tu le regardais, bouche ouverte et restais facilement 5 secondes comme ça avant d’effectuer un certain visage de dégoût.



Tu te redresses en secouant la tête. Tu ne veux plus y penser. Tu attrapes tes baguettes et tentes d’attraper les dernières nouilles qui sont collées au fond du bol tout en reprenant.


Tu cesses de te battre avec ces nouilles impossible à attraper et lance un regard espiègle à Kotaro.

Kotaro sourit à la réflexion d'Hikaru sur les Hattori. Il est vrai qu'il était de notoriété publique que le clan majoritaire du village ennemi était de terrible incestueux. Se mariant entre frère et sœur et ayant même des enfants entre eux pour garder le sang pur et conserver une certaine pureté dans leur chakra aussi. Étrangement, il n'y avait jamais de cas d'enfant difforme rapporté et c'était certainement car il les tué ? Kotaro ne connaissait que les grandes lignes des clans du monde et les Hattori pour lui se résumer à " Poison et Inceste " ce qui n'était effectivement pas faux. Mais outre cette réflexion sur les Hattori, Hikaru le mit en confiance. Cette, il n'avait pas choisi et il n'en était même pas sûr. Pour lui, tout cela était très secondaire et il était même étrange d'y penser sans que la situation ne s'y prête directement. La romance n'était vraiment pas une chose que Kotaro avait en tête de manière générale.



Kotaro le voyait en galère avec ses nouilles et cela le fit sourire de plus belle. Il se sentait un peu plus léger même s'il ignorait pourquoi à vrai dire et c'était un mystère pour lui encore à ce moment là. Cependant, une question lui vint un peu comme un cheveu sur la soupe. Comment Hikaru l'avait deviné ? Avait-il l'air gay ? Kotaro connaissait quelques personnes de Konoha ouvertement homosexuel et il espérait vraiment ne pas leur ressembler, il détestait les clichés, mais il n'était ni manièré, ne s'exprimer pas avec une voix faussement féminine, n'avait en aucun cas des habitudes qui pourrait trahir son attirance. Il était un jeune garçon tout ce qu'il y avait de plus banal, de plus normal. La curiosité était alors trop grande, il devrait lui demander pour remédier à ce problème, car oui, pour Kotaro cela en était un. Il ne voulait en aucun cas ressembler ou être assimilé aux folles de Konoha.

Il hoche la tête satisfait par le fait que Kotaro lui fasse suffisamment confiance pour lui présenter sa future moitié. Il n’en demandait pas plus et ne voulait pas harceler son cousin pour avoir plus de réponses. Il repense à sa propre réflexion sur Kumo et est pris d’un frisson de dégoût en imaginant le clan Hattori qui se marie entre frère et sœur. Il avait lu plus d’un bouquin sur l’histoire de Kumo et l’envie de ce clan de rester pure au point de tout faire en famille. Il n’arrive pas à concevoir cela chez les Chikara alors que l’idée de garder le chakra pure était aussi un des principes du clan. La pureté n’était plus depuis bien longtemps dans leur clan. Il se demande simplement comment ils faisaient pour ne pas avoir d’enfants malformés car ces informations ne sont écrites nulle part. Il craignait de connaître la réponse sans pour autant vouloir la confirmer. Kotaro lui pose une question plutôt étrange, censée mais étrange. Il ne trouve pas vraiment la réponse sur le coup.



Il n’était pas différent d’un garçon classique, il ne pourrait pas donner ce même constat pour un type qu’il croise à l’académie. Kotaro à toujours été présent dans sa vie et il n’arrivait pas à comprendre le pourquoi du comment il avait simplement senti son penchant. Il est précautionneux avec les filles mais plus que de la galanterie, c’est simplement une sensation de grand frère. Il comprend son inquiétude en voyant les individus pointés du doigt dans son esprit et rigole.



Il retient son rire après avoir lâché un des pires clichés qui soit, mais il voulait simplement détendre l’atmosphère. Il met la main dans sa poche pour voir l'argent qui lui reste et se trouve heureux de voir une poignée de pièces qu'il avait oublié. Il est l'heure du dessert.

Kotaro était à moitié soulagé de la réponse de son cousin. Il était normal, il ne semblait pas particulièrement efféminé et ne minauder pas. Mais en effet, il était différent avec les filles que tous les autres garçons de son âge. Pas rustre, pas misogyne, pas lourd voir même presque féministe a des moments selon certain. Loin des remarques que l'on pouvait entendre, de la part de certains des adultes vis à vis des Kunoichi. Des remarques vis à vis de la médecine souvent avec les bons vieux clichés de la Kunoichi Eisenin faible à protéger. Alors que majoritairement, si l'on devait les protéger, ce n'était pas du à leurs faiblesses, mais plutôt au fait qu'elle était le membre le plus susceptible de se faire attaquer, car elle était les plus importantes dans un groupe d'intervention. Au-delà de la galanterie en effet, Kotaro était simplement un garçon qui aimait prendre soin des gens. Mais agir comme un grand frère avec les filles était il si étrange et si gay que ça ? Car Kotaro n'avait jamais eu de modèle d'homme gay ne répondant pas à des clichés qui le gêné énormément et cela le laissait perplexe. Un homme doux et compréhensif, en phase avec les émotions était donc gay ?



Hikaru le taquiné, mais rien de méchant évidemment et Kotaro ne se sentait pas en danger ni même humilié du tout par les petits pique humoristique de son cousin. Celui qui le fit éclater de rire fut sûrement celui concernant son hygiène corporelle et personnelle. Oui, il se lave tous les jours et cela était pour des raisons évidentes de propreté qui n'était apparament pas commune à tous, mais pour lui cela restait important de ne pas sentir le fauve ou le chacal. Oui, il se lave tous les jours et cela était pour des raisons évidentes de propreté qui n'était apparament pas commune à tous, mais pour lui cela restait important de ne pas sentir le fauve ou le chacal. Ce n'était pas juste lui, il représentait aussi sa famille, l'éducation de sa mère. Une mère célibataire ramenée son bâtard au village. S'il devenait un voyou et paraissait négligé ? Cela retomberait à coup sûr que sa mère.



Kotaro se mit à rire lui aussi, imaginant simplement la tête du Kitto Dôno qui semblait être un candidat plutôt bon pour le concours de virilité et se demandait s'il répondait au critère de masculinité des hommes virils. Poilu, sale, transpirant, avec une hygiène précaire, voire hasardeuse. Hikaru semblait lui tenter de se retenir de rire ce qui lâcha complètement l'imagination de Kotaro qui a présent pensait à Azukiyo... Une étrange vision du Hokage et maître du jeune garçon. Se calmant, il entendit son cousin lui proposer un mochi avec l'argent qui lui restait.