Le Chikara demandait de surveiller son langage alors que le sien dépassait la limite du respect. Qu'il soit Hokage ou non, j'avais toujours dit ce que je pensais. Ces affirmations étaient fausses, mais je ne pouvais le blâmer. Chaque personne avait ces secrets. Il ne le savait pas encore, mais si Mako avait agit de cette manière s'était grâce à moi. J'avais réussi à toucher la dame de fer la veille de ces bulletins. Mais je ne pouvais révéler ce genre d'information sans prendre connaissance de la réponse de Mako. Aujourd'hui, je pouvais les révéler à l'homme à la tête du village. La table tremblant sous la force de frappe du Hokage je dis alors :
« Il y a des choses que je ne pouvais révéler. La veille des votes, j'ai eu une visite de Mako. J'étais à deux doigt de la tuer sur le coup, mais nous avons pu discuter par la suite autour d'une bonne bouteille. Cette nuit là, j'ai touché Mako avec mes mots, et si aujourd'hui elle fait face à ces erreurs et revient sur ce qu'elle a fait c'est parce que j'y ai joué un grand rôle. »
Me rapprochant doucement d'Azukiyo afin de le regarder fixement dans les yeux je continuais à dire :
« J'ai de mon côté essayé de sauver Konoha comme je le pouvais. J'ai tenté plusieurs alternatives, j'en ai fais qu'a ma tête certes, mais j'ai préparé plusieurs alternative... »
Je mis par la suite ma main dans mon manteau sortant un parchemin. Déchirant le sceau, je dépliais alors le parchemin sur le bureau d'Azukiyo afin qu'il puisse lire le contenu du parchemin :
Je soussigné Chikara Oni assigne Kitto Kotaro en tant qu'agent infiltré sous sa tutelle pour une mission afin d'anticiper, d'informer, d'agir à sa guise sur tous mouvements suspects aux vues des évènements actuels sur Uzumaki Mako qui pourrait potentiellement mettre en danger Konoha. Kitto Kotaro ne sera donc en aucun cas affilié à quelconque poursuite par la suite et sera lavé de tout soupçon en cas de problème.
Signatures : Chikara Oni / Kitto Kotaro
« J'ai même préparer un espion au sein du groupe de Mako pour agir proche d'elle si besoin. Les bulletins s'était pour préparer une autres alternative de secours. Qu'on fait les autres Chikara Azukiyo ? Où étaient-ils ? Je suis autant dévoué que vous à Konoha. Et je n'étais en aucun cas obnubiler à détruire Mako bien au contraire, mais plus à la sauver des ténèbres pour secourir Konoha. »
Reprenant une posture droite pour terminer cette conversation, je repris alors sur les idées de l'académie :
« HA HA HA !! Tu deviens sénil mon ami ! Mes couleurs ne sont pas différentes de celle du village. Je veux simplement mettre en place mes méthodes d'apprentissage à la jeune génération. Je ne reviendrai pas sur mes machinations, si tu parles d'Hikaru, j'ai simplement une énorme confiance en lui et en Seika. C'est pour cela que je peux leur en demander davantage. De plus, dans ma tête, Hikaru avait déjà le potentiel d'être Chuunin. »
Croisant mes bras tout en regardant le Hokage je dis ensuite :
« Taper du poing sur la table ne changera rien ! J'ai fais pareil lors de la réunion et tu es seul à la tête du village désormais ! Ne crois pas que je ne prend pas en compte tes dires cependant. Je suis très attentif à tout ce que tu dis. Concernant les élections, elles sont censées être un choix, alors certes, votes pour qui tu souhaites Azukiyo, le jeu en sera d'autant plus excitant ! »
Je finissais sur un sourire qui en disait long. Tout cela m'amusait. Peu importe ce qu'il pouvait dire, je restais un membre important du clan Chikara et il le savait également. Je ne disais rien sur Keisan, il était mon meilleur ami, et je ne pouvais le juger ou dire quoi que ce soit sur cet homme. Les choses étaient claires désormais, j'avais pu parler de la nuit de Mako que j'avais gardé pour moi, mais aussi l'infiltration de Kotaro pour être au plus proche de Mako en cas d’extrême d'urgence. J'avais agis sur plusieurs front. Tout était dévoilé désormais, et cela n'était certainement pas dans le dossier sur son bureau. Je n'avais vu aucun autre Chikara agir autant pour sauver le village mise à part Shirona que je respectais fortement qui avait tenté quelque chose... Je me connaissais mieux que quiconque et c'est cela qui m'avait permis d'adoucir la dame de fer. Qu'allait-il penser de tout cela ? Aurait-il un autre jugement de moi désormais ? Je finissais sur une dernière parole :
« Azukiyo ! L'humain fait des erreurs et je ne suis pas parfait ! Je suis désolé si je me suis fourvoyé sur certaines de mes pensées, mais s'est ce qui nous forge n'est-ce pas ? J'ai par le passé pardonner un acte des plus horrible, aujourd'hui certaines personne demande le pardon, la deuxième chance est possible à partir du moment où on donne certaines conditions... »
Je parlais en général, mais dans l'esprit du Hokage, certains noms sous ces phrases ressortiront certainement.