La décision avait était prise. Nous étions libres. Enfin libre était un bien grand mot, mais au moins nous n'étions plus captifs et retenus en prison par des geôliers. Nous avions gagné le droit de parcourir la ville de Kumo, de travailler, d'y devenir des membres actif et productif et cela n'était pas une chose négligeable. Kaguya Mishi, feu notre grand-père avait sacrifié sa vie d'une façon ma foi forte stupide, mais cela avait donné l'opportunité de marchander directement avec le Raikage et je devais dire que cela fut bénéfique. Certes, je n'étais peut-être pas le plus fin des stratège, mais j'avais un avantage sur lui, j'étais honnête dans ma démarche et dans mon désir de rendre ce clan meilleur. Le monde évolué, les mœurs évolué, mais les Kaguya eux restaient les mêmes. Ils restaient des barbares incapables de voir plus loin que l'immédiateté de leurs actions. Cela devait changer, pour notre survie, pour notre clan, pour notre génome. Notre Kenkai était rare et puissant, mais surtout utile, n'importe quel village se serait battit pour obtenir ce kenkai, alors trouvons en Kumo cet allié dont nous avons besoin et repartons sur de bonnes bases.
Je le dirigeais vers l'arène. Après avoir fait moi-même le tri en prison sur qui était prêt à sortir et qui ne l'était pas, je me devais bien de rendre visite aux deux diables qu'étaient mes cousins Yahiko et Yohiko. Je savais qu'ils étaient de la mauvaise graine, certainement trop abruti par leurs gènes Kaguya encore sauvage et barbares comme nos ancêtres, mais ils n'étaient que des enfants. Ils pouvaient encore changer et devenir des membres exemplaires de notre future communauté. Je suivais alors un des gardes qui semblait de prime abord penser que mon bras droit était le chef, quel ne fut pas sa réaction en voyant la montagne de muscle qu'était Hayate s'incliner respectueusement devant moi et m'appelle Chef. Rien que pour voir ça, j'avais bien fait de le choisir comme tel. C'était une brute un peu bourrin, mais il était juste et respectueux de notre clan et puis... Surtout très puissant. J'arrivais donc à l'arène, convoquant les deux zigotos qui partage mon génome. Ils avaient bien grandi en tout cas, mais depuis l'autre côté des barreaux, je ne pouvais que constater qu'ils ne semblaient pas avoir évolué depuis ces quatre dernières années. Les arènes de Kumo n'étaient pas bonne école de la vie.
« Yohiko, Yahiko. Content de vous revoir. Je ne vais pas y aller par quatre-chemins, vous n'êtes plus des enfants n'est ce pas. »
Je marquais une pause pour les laisser réagira à ma venue. J'étais certainement la dernière personne qu'ils pensaient un jour voir ici.
« Je ne suis pas ici pour me battre. J'ai obtenu grâce et ai aussi obtenu que l'on libère les Kaguya. Par contre, je ne libère que les Kaguya qui me seront évidemment fidèles et qui ne me créeront AUCUNS ennuis. Je vous connais, vous êtes espiègles, indisciplinés, et sauvage, mais si vous voulez un jour sortir de ces cages et un jour vous battre contre... Des ennemies bien plus fort que les bouts de viande molles que l'on vous sert majoritairement dans l'arène, il faudra suivre mes ordres. Si vous apprenez à vous discipliner, je vous enverrez en mission contre des ninjas plus puissant que ce que vous pouvez imaginer. Vous n'aurez plus besoin de vous créer des excuses pour aller vous battre, vous participerez à la guerre. À une guerre bien plus terrible encore que celle contre Kiri »
Je les laissais " réfléchir " à cette proposition évidemment. Je savais qu'ils tenteraient de me rouler, car c'était déjà ainsi à Kiri. Aucun respect pour les règles ni pour les adultes. Intenable, indisciplinés, irrespectueux. Mais ici. S'ils manquaient aux règles, ils n'auraient pas juste une tape sur les fesses. Ici, ce serait la peine de mort et ça je devais leur faire comprendre. Avec les années de tortures physiques et psychologiques j'avais tout de même changer. Mon visage était masqué pour cacher un Jutsu qui ne s'était jamais désactivé depuis le terrible jour où je fus séparé de ma femme. Mes crocs n'avaient jamais repris leurs tailles normales et en pénitence, je les avais gardés ainsi, me promettant de les arracher quand je la trouverais. Je retirais alors mon masque devant eux, leur montrant ce visage menaçant allant de paire avec cette aura de meurtre de sang-froid, manteau de ces années à tuer pour survivre.
« Mais pour pouvoir venir jouer dans la cours des adultes, il faut que vous sachiez une chose : si vous n'obéissez pas, nous vous tuerons. Si l'un d'entre nous flanche, c'est le clan entier qui est voué à sa perte. J'ai décidé de vous accorder la confiance, ne nous trahissait pas. »