L'assassin.

Le marchand était tétanisé par mes paroles. Ce ne devait pas être tous les jours qu'on devait se faire menacer de mort par une femme. Je prenais son silence comme une affirmation à ma question. Avec un petit sourire charmeur, je me saisis de la dentelle et partie. Si ma puissance pouvait me servir à ne pas payer autant en profiter, surtout vu son âge, il ne devait lui rester qu'une petite dizaine d'années devant lui.

J'avais trouvé une bonne route. Cela faisait trois jours que j'étais campée dans ces bois et sans le savoir au début, ce chemin était une route commerçante. Une aubaine qui me permettait de rafler un bon nombre de produits et totalement gratuitement. Évidemment, quelques-uns voulaient se défendre, mais ils se résignaient rapidement quand ils se rendaient compte de leur faiblesse. Heureusement pour eux, je ne voulais pas trop attirer l'attention, et je ne pouvais me permettre que de leur faire peur. Tuer ou blesser ne ferait que ramener une armada d'hommes en arme.
Un bon défouloir, certes, mais c'était surtout le meilleur moyen pour avoir ma tête mise à prix. Si tel était le cas, j'allais avoir l'ensemble des chasseurs de prime sur le dos. Une femme qui est décime un peloton de garde ne pouvait avoir qu'une prime élevé pour avoir le plaisir de me brûler vive sur la place d'un marché.

La seule chose inconfortable de cet endroit était de ne pouvoir me nourrir réellement. Enfin, si, mais uniquement d'animaux qui me débectaient. J'avais pu trouver un sanglier qui allait me faire quelques jours, mais la pestilence et le goût de son sang était une immondice. Dès que je partirais d'ici, il me faudrait trouver de la vraie nourriture, c'était une certitude.
Non loin de-là se trouvait une rivière, le prochain charriot n'allait arriver que vers la nuit tombée, ou bien le lendemain, ce qui me laissait du temps. Retirant mon armure, puis mes habits, je pénétrais dans l'eau afin de me délasser. Je rêvais de pouvoir avoir une maison avec tout le confort que ca pouvait engendrer, mais les personnes de mon clan ne pouvaient avoir cette chance. Nous étions traqués comme des bêtes, souvent à cause de la peur que l'on instaurait chez le commun du mortel. Avoir une habitation reviendrait à mettre un viseur sur nous et avoir une armée devant notre porte. La meilleure défense était d'être nomade et de souvent changer de lieu. Seuls quelque rares, tel que moi, se permettait de rester au même endroit durant quelques jours, mais la plupart du clan restait en perpétuel mouvement.

La pénombre commençait à tomber et il était temps de se sécher. Nue, je cherchais ma serviette dans mon bagage afin de me sécher. Une fois fait, mon armure allait retrouver sa place. Les dorures ressortaient avec la lumière oranges du crépuscule, tandis que le noir prenait un coté violacé durant ce moment de la journée. La plus grosse partie était remise, je remettais ma cape, puis mon boa de fourrure de renard et pour finir mes gantelets. Elle ne s'était pas allégée entre temps, c'était certain.

Mon sanglier m'attendait pour m'en servir une petite goutte. Avec mon senbon, je perçais un trou dans le cou de l'animal. De mon bagage, un bambou creux me servait de paille. Autant, je n'avais aucun mal à planté mes crocs sur un homme ou une femme, mais un animal... C'était totalement différent, si bien que ça me donnait l'impression d'être comme les rumeurs le disent sur nous, des bêtes sanguinaires. Le goût était vraiment atroce, mais je devais m'en contenter à mon grand regret.

Cependant, une odeur attira mon attention.

Ce récit est celui de deux destins qui se sont croisée il y a un peu plus de 4 siècles. Le Yuukan était alors très différent de ce que nous connaissions aujourd'hui. Les villages ninja n'existait guère et les terres était bien plus dangereux que de nos jours. Une époque où la puissance était la clé de la survie. Ce dernier prend place dans ce qui serait connu, bien des années plus tard, comme la forêt de Konoha.




La jeune femme, dans la fleur de l'âge, fut interrompue par une violente gifle. D'abord surprise, elle reporta son regard au sol, alors que la frustration en elle ne faisait que grandir.

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L'homme, bien plus âgé que cette dernière, ne lui laissa pas le temps de répliquer. S'aventurant toujours plus profondément dans la forêt, les deux n'étaient qu'à quelques heures du campement de sa famille, il la laissa à ces tourments.


Serrant les poings, la jeune femme était envahie par un mélange de colère, d'incompréhension et de tristesse. Cette dernière maudissait sa condition, son héritage et son destin.

Miyuki était l'héritière d'un tout petit clan. À une époque où les guerres clanique faisait rage, seul les plus grands et puissant pouvait espérer survivre. Petit clan d'assassin, l'héritage de son clan ne se transmettait que de père en fils. Les femmes étaient déconsidérées à son plus grand malheur. Sa mère ne survécut pas à sa mise au monde. Fille unique, pour son plus grand malheur, son destin était d'être marié afin d'avoir un fils auxquelles il pourrait transmettre son art. Un destin qu'elle refusait éperdument avant d'avoir elle-même essayer. Espionnant les hommes de son clan, elle s'entraîna elle-même à cet art. Désireuse de prouver que sa valeur.

Quelques jours après cette scène...

Le destin semblait lui sourire. Ayant désobéi une nouvelle fois à son géniteur, celle qui se ferait appeler bien plus tard là "renarde", avait trouver la piste de la cible de ce dernier. Les contrats d'assassinat sur un membre des "clan majeur" était chose rare. Alors un contrat qui ciblait un membre des Kenketsu était une occasion en or pour la jeune femme. Ces monstres étaient craints par leur nature. C'était le moyen parfait pour faire changer d'avis son père à son sujet. Montrer qu’en tant que femme, elle était tout à fait capable d'apprendre son héritage. Qu'elle n'était pas en ce bas monde uniquement pour lui donner un petit-fils. Une tâche à laquelle elle se refusait catégoriquement.

La nuit prenait place. Profitant de la baisse de luminosité, elle avait pris un peu de hauteur afin d'observer sa proie. La sangsue se nourrissait dans un sanglier sauvage. Miyuki n'avait jamais croisé de vampire, ne connaissant que les rumeurs à leurs sujets. Elle fut légèrement surprise par la façon dont elle se nourrissait. Mais elle ne s'attarda pas sur les détails. Sa mort lui permettrait de prouver sa valeur. De se libérer de ce destin. Il lui suffisait de revenir avec la tête de cette dernière. Sans doute trop confiante en des capacités qu'elle n'avait que peu exercer dans des situations réelles. Son compteur d'assassinat affiché zéro, mais elle agissait comme si elle en avait des dizaines à son actif. Enfin, elle espérait agir comme telle.

Dissimuler sous une cape à capuche noire afin de profiter de l'obscurité grandissante, elle sortit l'arme qu'elle avait choisie. Une faucille reliée à poids par une chaîne. Cette dernière était attachée au poignet droit de l'apprenti assassin, de la gauche, elle tenait la faucille. Son plan était simple.

Elle lança la faucille sur le côté gauche de la sangsue qui lui tournait le dos. Elle comptait ensuite tirer sur la chaîne afin que cette dernière fauche la tête de la vampire. Simple, efficace, basique. Elle était douée, mais n'était qu'une débutante sans expérience.

Le bruit métallique qui me semblait être une chaîne arrivait dans mon dos. Une arme ? Du coin de l'œil, une faux me dépassait, le tranchant de la lame tourné vers moi. Je comprenais que ce n'était pas l'aller qui était dangereux, mais le retour. Avec mon avant-bras, je contrais la lame courbée qui, dans un bruit de métal, s'entrechoqua avec mon armure. Aussi rapidement, de mon autre main, je me saisis de la poignée qui elle-même était bien relié à une chaîne qui allait me guidé à son propriétaire. Me retournant, c'est avec une surprise que j'apercevais une personne de faible stature. Encapuchonnée, la personne tenait la chaîne dans ces mains.



La petite taille, les mains, et son odeur, j'étais certaine de voir juste. Sous ce capuchon, se trouvait une jeune fille qui avait probablement perdu la tête que d'attaquer une personne comme moi. À vrai dire, je bluffais quelque peu. Ma certitude n'était pas totale, mais soit, je tentais le coup, et si je tombais juste, cela aurait un effet qui pourrait la ou le déstabiliser. J'attaquais psychologiquement avant même d'attaquer physiquement. Cela me permettait de prendre l'avantage et surtout d'asseoir une supériorité.
Je tirais un coup sec sur la lame pour tenter de lui faire lâcher prise.



Dans un souffle, je sortais le nom de mon jutsu qui me permettait de sortir les griffes au sens littéral. Mes ongles se mettaient à s'allonger en prenant une teinte rouge significative. Mes armes étaient prêtes. Je jetais la faucille derrière moi avant de me déplacer rapidement vers mon futur dîner.



À ce moment-là, n'importe qui, vu de l'extérieur de la scène, pouvait croire apercevoir un monstre qui fendait sur sa cible pour la déchiqueter.

La future renarde était inexpérimentée et présomptueuse. Si son père avait pris la peine de l'écoutait, il aurait sans doute vu le diamant brut qu'elle était. Elle avait appris en espionnant les divers entraînements et l'histoire de ces confrères. Des hommes qui avait la chance de recevoir cet héritage. Elle maîtrisait totalement la théorie, mais la pratique et l'expérience lui faisait cruellement défaut. Ce qui la conduisit à commettre plusieurs erreurs ce soir-là.

La première fût de se précipiter...

Un bon assassin analyse sa proie et anticipe les divers réaction. Bien que cela ne soit pas toujours possible, l'assassin doit être capable de s'adapter au changement de situation. Mais la jeune femme surestimée ces capacités. Sa trop grande confiance en elle l'a mené droit au désastre. Elle pensait naïvement que son plan était sans accroc, elle n'avait pas prévu que la tête de sa proie reste solidement fixée au reste de son corps. Elle n'avait pas non plus prévu que son arme se retourne contre elle ! Elle avait affaire à un véritable "être humain" et pas à l'une de ces cibles improvisées.



Le bruit métallique était la preuve qu'elle avait sous-estimée l'immortelle et manquée de précautions. Le marchand ayant mentionné la présence d'une armure. Information qu'elle avait notée uniquement pour repérer sa cible. Mise à part la surprise de sa présence, l'immortelle qu'elle traquait ne semblait être nullement effrayé. Surprise peut-être, mais elle ne semblait pas craindre pour sa vie. Un frisson parcourut l'échine de la jeune femme.

La deuxième fût la peur...

Venue pour ôter la vie, c'était soudain pour la sienne qu'elle craignait. Ce rendant bien compte que sa vie était maintenant en jeu. Le chasseur était maintenant la proie. Une pression s'exerça sur la chaîne, ramenant la jeune Miyuki à la réalité. De nouveau surprise, elle manqua de chuter de son perchoir. Son père, avait-il finalement raison ?

Refuser de fuir était la pire.

Elle ne pouvait accepter son destin, elle devait l'affronter, le bravé. La fuite n'avait traversé son esprit qu'une fraction de seconde. Elle préférait mourir que d'accepter le destin que lui imposerait son père. Elle descendit alors de l'arbre pour regagner le sol. À peu prêt au moment où Emiha venait de l'ajouter à son menu.

Retirant la cape qui masquait son identité, elle projeta cette dernière sur le chemin de la vampire. Masquez le champ de vision était un pari risqué. Sa cape gênant également la sienne. Une tentative sans doute trop basique pour surprendre une vampire âgé de plusieurs siècles.



S'armant cette fois-ci d'un manriki-gusari, une chaîne d'environ deux mètres avec deux poids à chaque extrémité. Une arme connue pour sa capacité de neutralisation et sa versatilité.

Je courrais vers ma proie, elle-même se servant sur un plateau. Au moins, ce soir, je n'aurais pas cet immonde sanglier pour repas. Une jeune personne avait en général un goût appréciable. De plus, celle-ci m'avait attaqué, je ne faisais que répliquer et donc, j'étais totalement dans mon droit que de l'abattre. L'inconnu me lança sa cape au visage et j'en profitais pour lancer trois senbon qui traversait le tissu à toute vitesse pour tenter de se planter dans le corps de mon adversaire.

Au même niveau que l'étoffe, je le déchirais d'un geste vif grâce à mes griffes acérées pour découvrir le Capuchon qui avait à peine bouger. C'est sans crier gare, que d'un bond, je sautais vers lui pour le lacérer sans ménagement. Il allait voir de quoi était puni l'attaque d'une Kenketsu de sang-pur.



Après ma vive attaque, je sautais en arrière, pour enfin atterrir sur une grosse branche d'arbre. Cette position me permettait d'avoir l'avantage visuel de la zone. S'il tentait de s'enfuir, de ce cacher ou de préparer un piège, mon perchoir me permettrais de le voir directement.



D'un bond, je m'élançais à nouveau dans les airs, et lançais plusieurs shuriken sur ma cible. Je me doutais qu'il ou elle allait esquiver ou contrer, mais son attention allait être porté sur les projectiles, ce qui me laissait une ouverture. Retombant, non loin, derrière l'énergumène, je fonçais sur lui en même temps que mes armes de jet arrivaient. Cette petite attaque fulgurante, ne semblait pas dangereuse, sauf que cela me permettait de le prendre en tenaille et d'une rapidité déconcertante.

Pour l'assassin en devenir, cette nuit était sa première véritable expérience du combat. Une expérience qu'elle n'oublierait pas de si tôt. Elle souhaitait faire partit de l'élite, mais elle était encore loin de prendre en compte son propre niveau correctement.

Elle souhaitait faire partit de l'élite, mais elle était encore loin de prendre en compte son propre niveau correctement. Réorientant son attention sur cette dernière afin de comprendre ce qui venait de se passait. Dans la pénombre, elle ne distinguait pas les senbon que la vampire avait projeté. Elle pouvait sentir son propre sang commencer à couler le long des plaies. Cette douleur lui fit comprendre une chose. La réalité était sans pitié. Sa vie était réellement en jeu maintenant. Ce fait était d'autant plus vrai que sa cape ne fît pas long feu. Les ongles de sang de la sangsue étaient de véritables lames acérées et l'avait réduit en charpie d'un simple mouvent.

Sans doute par coup de chance, la jeune Miyuki réussi a paré quelle coup de la vampire à l'aide de sa chaine, mais un coup rapide vint lui affliger une Villaine blessure au niveau de l'abdomen. Se retenant difficilement de crier de douleur. Serrant les dents afin de se retenir de crier, elle passa une main sur sa plaie. Sentant le sang chaud sur sa main, elle commençait réellement à paniqué.


Elle voulait fuir le destin que sa famille lui réservait. La fuite n'était pas une option. Elle ne voulait pas rentrer la queue entre les jambes comme une lâche. Elle refusait de donner raison à son père. Pourtant, c'était vraisemblablement sa meilleure option. Ce monstre était réellement terrifiant. Et elle ne l'avait même pas blessé...

Elle refusait de mourir sans avoir touché son ennemi. Arrêtant de comprimer la plaie, elle composa quelque mudras. Des feuilles de papier semblaient se détacher de sa personne et prirent la forme de shuriken pour se diriger sur la vampire bondissante. En même temps, elle se précipita en direction de sa faux. La vampire l'ayant laissé au sol, elle pourrait espérer la récupérer. Elle sentit des douleurs dans son dos. Certains projectiles l'ayant effleuré. Elle ne surveillait plus la vampire. Soudain, ces jambes faiblir et elle tomba au sol, trop loin de son arme.


Elle ne se rappelait pas avoir trébuché. Elle tendit un bras, espérant attraper la chaîne de son arme.

La chance ne fut pas de son côté lors de ce combat.

Le Capuchon avait réussi tant bien que mal à esquiver et contrer mes attaques. Néanmoins, celle-ci avait reçu une profonde lacération qui allait lui faire rendre l'âme si des soins n'étaient pas vite apposés. Ce chasseur ou chasseuse n'avait clairement pas le niveau et je me demandais même comment une novice pareille avait eu la sombre et idiote idée de venir me chercher.



Je ne cherchais aucunement à avoir une réponse. La question était purement rhétorique.
Avec une certaine surprise, je remarquais que le débutant avait des parties de son corps qui se détachait en de fines parties tel que des feuilles. Plus j'observais, plus je commençais à me dire que j'avais raison.

*Quel étrange jutsu... Surement une hérédité ou quelque chose comme ça. Intéressant.*

C'était très curieux comme façon de fonctionner. Je voyais l'étranger comme se décomposer en de multiples feuilles, tout en restant avec une forme humaine. Est-ce les différentes couches de la peau qui se matérialisaient de cette façon ? Je n'arrivais pas à comprendre d'où pouvait provenir ce jutsu, la base du fonctionnement.
Tellement mon attention était occupé par ce mystérieux jutsu, que je n'avais pas remarqué que l'homme m'avait envoyé des shuriken formé par ces papiers. Il était trop tard pour sortir mon attirail afin de le contrer, et je n'avais pas étudié ma position pour l'esquiver. Une seule solution restait.


Dans un mélange de rire et de plaisir.

Des petites boules de feu s'éparpillèrent devant moi et enflammèrent les shuriken qui tombèrent au sol, coupé dans leur élan. Il fallait bien admettre que mon manque d'attention avait manqué être quelque peu douloureux. En revanche, les faibles prouesses de mon adversaire avaient fait que je l'avais totalement sous-estimé pour profiter d'une situation. Depuis le début, le Capuchon semblait foncer dans le tas sans chercher à comprendre, mais cette attaque prouvait qu'il avait observé ma réaction.

Derrière l'embrasement de son attaque, je remarquais qu'il me montrait son dos.
*Grosse erreur*
Pourquoi en plein combat, cet avorton n'était plus en garde face à son ennemi ? Mes yeux scrutèrent la zone et ... La faux. Il tentait de la récupérer. Même si cela ne changerait pas l'issue du combat, l'amusement n'était pas encore terminé. D'un geste vif, je lançais mes shuriken qui allaient se planter dans le dos adverse. L'un des jets alla même se planter dans le talon d'Achille. Instantanément, il s'écrasa au sol.
Lentement, je m'approchais jusqu'à lui.



Il n'y avait que peu de chance que cela arrive, mais je devais savoir si d'autres comme lui allait venir me chercher. Si un contrat s'était mis sur ma tête, alors de nombreux chasseurs de primes viendrait pour tenter de me tuer. Non pas que cela m'effrayait, car, si comme cet homme, leur niveau est aussi médiocre, je ne craignais rien.



J'employais mon ton sec et froid, celui que j'utilisais pour diriger et me faire craindre lorsque j'avais une petite troupe sous mes ordres dans mon passé. Groupe qui s'était fait exterminer par un bon nombre de soldats à leur trousse après un pillage au mauvais moment et au mauvais endroit.

Elle n'en avait alors aucune idée, mais les shurikens de papier était partit en fumée tout comme sa vie ne tarderait sans doute pas à la quitter. Elle avait voulu braver son destin et voilà la seule chose qui l'attendait finalement au bout du parcours, la mort. La faux qu'elle avait utilisée était encore trop loin et de vive douleur avait fait leurs apparitions dans son dos. Les shurikens n'avaient pas manquer de meurtrir sa chair. Elle le réaliser à peine, mais c'étaient ses projectiles qui étaient à l'origine de sa chute. Les signaux que son corps lui envoyé ne mentait guère. Son père avait raison finalement. Cette vie n'était pas faite pour elle ? Elle ne pouvait même pas réaliser un simple assassinat ? Après tout, elle avait réussi à échouer lors d'une attaque surprise.

Elle entendit les pas de la sangsue se rapprochait. Aussi inéluctable que sa mort prochaine. Après tout, les vampire n'était que des monstre vidant les humains de leurs sang pour leurs simple survie. Les quelques rares survivants avaient d'ailleurs tendance à rejoindre leurs rangs. Malgré la douleur, elle fut surprise de la proposition. Elle pouvait survivre ? Elle n'avait qu'à trahir les siens ?


Face contre terre, elle était envahie de différentes émotions. Bien évidemment, la peur de mourir était en tête de liste. Mais elle était à la fois en colère contre sa famille son destin. Si son père avait accepté de la former, s'il n'y avait pas ces traditions débile. Tout ça, c'était de leurs fautes finalement. Commençant a bouger afin de se retourner, elle passa brièvement son avant-bras sur son visage, afin d'essuyer les quelques larmes de rages qui lui était venue. Maintenant assise, elle vint soutenir le regard rubis de ça cible.


Elle serra les dents, de par la douleur et sa colère contre son incompétence. Elle était un total échec. Même si elle survivait, elle ne pourrait pas les regardait en face. Elle ne voulait même jamais les revoir. Ils étaient tout coupable de son sort. Sa mort leur servirait de leçon. C'était une bien maigre consolation, mais elle devrait sans contenter.


Autant parler un minimum. Peut-être qu'elle perdrait conscience avant que la Kenketsu ne la trucide.


Malheureusement, elle ne pouvait espérer que la vampire ait déjà éliminer son propre père. Elle semblait encore surprise d'avoir un assassin après elle. Tant mieu, ça lui compliquerai la tache à ce dernier.


Un soupire alors qu'elle avait du mal à retenir de nouvelle larme. Elle avait du mal à accepter ce fait. Elle n'était pas une assassin.

Je remarquais que j'avais raison, il s'agissait bien d'une fille, mais qui me paraissait vraiment jeune. Qui pouvait donc envoyé une enfant me combattre. Je le prenais mal, comme si, je ne méritais que ce genre d'adversaire. Son employeur devait clairement me sous-estimer ou avoir une méconnaissance de notre clan.



J'observais la jeune et je sentais qu'elle avait perdu tout combativité, elle s'était même résigné à sa mort. Néanmoins, une phrase m'interpellait.



Autant, je pouvais tuer sans rechigner à la tâche n'importe quelle personne, mais j'avais plus de mal avec les enfants. Souvent, ils étaient endoctrinés dans des histoires qui étaient hors de leurs compétences de compréhension, si bien qu'ils ne voyaient que par la voie que les familles leur imposaient. D'autres encore étaient tout simplement perdu et le reste étaient des familles "hors-problèmes" de la sorte. Encore, lorsqu'ils n'étaient pas enlevés pour mener des tâches telles que celle-ci ou pire. Je remarquais une larme coulée des yeux de la fillette et malgré que cette dernière avait tenté vainement de me tuer, cela me touchait. Je restais quand même prudente, un piège pouvait très bien ce caché derrière cette goutte d'eau.

L'odeur de son propre sang, la douleur de ces blessures. Ce n'était rien en comparaison de l'échec qu'elle ressentait. Ayant perdu son combat contre son destin. Seule la mort l'attendait. Cette dernière restait finalement une bien maigre consolation. Elle ne souhaitait évidemment pas mourir. Mais elle avait échoué. Finalement, la clémence de cette dernière serait la pire humiliation qui pouvait lui arrivait.

Elle resta silencieuse, écoutante l'être immortelle qui la jugeait de haut. Ce qui était dans ces droits. Elle avait gagnait avec une tel facilité qu'elle en était jalouse. Elle qui s'était entraîner en solitaire. Tout ça pour être traité comme une vulgaire gamine alors que sa mort prochaine arrivée à grands pas. Miyuki ne souhaitait pas divulguer d'information sur son origine. Mais avait-elle le choix finalement ?



Une vérité dont elle avait du mal à croire l'existence. Les rumeurs sur ce clan, étaient-elles fondait ? Elle passa rapidement sa main sur son visage dans le but d'effacer les quelques larmes qui lui avaient échappé. La situation étant déjà assez humiliante pour elle. Pas besoin d'en rajouter.



Un mensonge évidemment. Tout vivant crains un jour la mort. Mais elle préférait affronter celle-ci que la vie que l'on lui avait réserver chez elle.



La kunoichi avait simplement visé trop gros pour changer son destin. Elle aurait certainement eu plus de chance et cherchant à tuer un être moins surnaturel qu'une vampire..

Je l'observais. Cette gamine me faisait pitié, j'avais l'impression de voir le fruit de la manipulation de ce monde envers les nôtres. C'était l'inconnu et l'ignorance des gens qui nous donnaient cette réputation de monstre, même si en effet, nous tuions des gens.



Je la saisis par le cou le tissu de son haut au niveau du cou et la traînait contre un arbre. Elle ne pouvait quasiment plus bouger. S'enfuir ou même tenter une nouvelle attaque serait absurde. Attrapant de la faux et la lança contre un autre arbre ou elle se planta profondément. La pénombre s'intensifiait.



Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas fait de feu, si bien que j'avais oublié. Des brindilles au sol permettraient de faire l'allumage, des pierres pour entourer afin que les flammes ne se répandent pas et du bois plus compact pour maintenir le feu. Avec des branches robustes, je m'amusais à confectionner une sorte de pivot rotatif afin de faire cuire la bête. D'un coup de croc, je le vidais de son infect sang et de mon kunai ouvrit les le ventre pour le vider. Il ne restait plus qu'à le passer au-dessus des flammes.



Le feu crépitait, l'odeur des poils empestant les alentours et la lumière jaunâtre des flammes dansant dans la pénombre des lieux.

Si la douleur de ces différentes plaies ne lui rappelez pas qu'elle était encore en vie. La jeune Miyuki aurait pu croire que tout ceci n'était qu'un cauchemar passager. Elle ne comprenait d'ailleurs pas la femme qu'elle venait de tenter d'assassiner en vain. Cette vampire était véritablement sa première confrontation avec un membre du clan Kenketsu. Elle ne connaissait ces derniers qu'à travers les rumeurs sordide qui gravitait autour. Il faut dire que ce clan était parfait pour imager les histoires effrayantes pour calmer et discipliner les enfants. Mais les rumeurs avaient parfois une part de vérité. N'étant de toute façon pas en situation d'appuyer ces propos, elle décida de ne rien rajouter. La vampire n'aimait pas la description faite? Soit, il valait mieu simplement ne pas continuer sur ce sujet. De toute façon, la mort l'attendait très certainement. Autant profiter du temps qui lui restait. Tant qu'elle mourrait avant que son père, l'homme qui devait réaliser ce contrat n'arrive. C'était probablement ce que Miyuki craignait encore plus que la mort à ce moment.

Silencieusement, elle baissa le regard. La femme venant de confirmer la "longévité" certaine de son clan. C'était assez humiliant d'avoir perdu et de n'être considéré comme une enfant par la personne à qui l'on à souhaiter ôter la vie. N'ayant aucun contrôle sur la situation, elle ne protesta même pas lorsque Myria l'agrippa au niveau du coup pour la trainer. Grimaçant légèrement du a la douleur de ces blessures et le fait qu'être traîné ainsi était tout sauf un agréable moment.


La proposition de celle qui s'était présenté sous le nom de Myria revenait, aux yeux de la perdante, à choisir entre la peste et le choléra. Mourir rapidement aurait était préférable. Mais son honneur lui disait d'accéder à sa requête. C'était la dernière chose qu'elle possédait encore un peu. Si cette dernière venait à faire preuve de pitié, se serait bafoué le peu d'honneur qu'il lui reste. Laissant à nouveau le silence s'installer, elle observa cette dernière se nourrir et allumer un feu. Laissant pensez que ces paroles n'étaient pas que des mots dans le but de s'amuser avec elle. Son arme étant maintenant trop loin pour qu'elle ai une chance de s'en servir. Elle n'avait plus qu'à attendre que la Kenketsu vienne l'achever.


Observant brièvement les flammes, la lumière lui semblait alors étrangement douce. Oubliant brièvement les différentes blessures, elle porta son attention au regard rubis de Myria.


Dire qu'elle était la fille du chef de cette famille n'avait pas d'importance. Il y avait fort a parié qu'il sombrerait de toute façon dans l'oubli. Elle n'était pas rentrée dans tous les détails. Surement, car, de toute façon, elle ne les jugeait pas intéressante. Seules les grandes lignes comptaient.


Cette idée lui fit tirer une nouvelle grimace alors qu'elle observer maintenant sa cheville meurtrie. Hors de question de regretter ce choix. Elle regretter simplement d'avoirs sous-estimés son adversaire.