À la recherche d'un apprenti

Le village battait de l'aile depuis plusieurs mois, les Uzumaki avait une nouvelle fois tenté de prendre le pouvoir. Peu importe ce que disait la version officielle, Tensaï savait pertinemment que Mako avait tenté et échoué lors de sa tentative de coup d'état. Mais ce n'était pas ce qui perturbait le plus l'esprit de l'homme, mais bien son dernier entretien avec Chikara Kano son fils. Ce jeune homme avait tourné le dos à son clan, a ses idéaux, pour Tensaï ce jeune garçon n'était plus rien, il n'était plus son fils. La haine le consumait depuis la mort de sa femme, a tel point qu'il était en train de tout perdre, jusqu'à son propre fils.

Dans sa quête de rédemption, l'homme parcourait le terrain d'entraînement à la recherche d'un jeune homme Chikara. Il ne savait pas qui, mais il voulait trouver quelqu'un qu'il aurait aimé être son fils à la place de cette loque de Kano. Un guerrier, un battant, et pas ce jeune garçon frêle et peureux.

Plusieurs shinobi s'entraînaient à cette heure de la journée, il y avait de tout. Des faiblards essayant de se perfectionner, des ninja de qualité ne faisant qu'entretenir leurs compétences. Puis le regard de l'homme se posa sur un jeune homme d'une vingtaine d'années, il avait la carrure et le gabarit, avait un les capacités.



Tensaï s'approchait alors de lui, il n'avait pas besoin que tout le terrain entende ce qu'il avait à lui dire.



C'était l'occasion pour se dérouiller un petit peu, et pour voir ce qu'il avait dans le ventre.

J'avais encore une fois quitté ma maison de bon matin, ce matin je venais m'entrainer au taijutsu, nul besoin d'utiliser la forêt du coup, mon bras récupérer des suites de ses blessures, il restait pratiquement inutilisable, à mon plus grand malheur, ça m'avait mis un stop à ma carrière de ninja, pendant un an je n'ai pas pu utiliser mon bras, satané mission...
Je m'entrainais donc, taijutsu, invocation, doton... Tout ce que j'avais perdu auparavant... Lorsqu'un homme m'approcha...



Il devait avoir la quarantaine, à peu près la même taille que moi, je notais ça comme ça...



J'ai beaucoup de rage en moi, mais je lui montre tout de même les brûlures et tout les bandages autour de mon bras, il y a un an et demi, à la date fatidique tout les os étaient rompu. Normalement j'auras été moins aimable avec la personne, mais j'avais pris l'habitude de respecter les anciens, c'était dans mes veines. Tout comme je respectais mon père avant le drame, et tout comme je respecte ma mère.



C'était un truc que je faisais, je souriais ou ne montrais pas vraiment mes émotions, en réalité à l'intérieur je suis détruit, j'étais Chûnin dans l'ancien temps, mais j'ai perdu mn bras, j'ai été immobilisé 1 an, et ce n'est que ces derniers 6 mois que je me suis remis à pouvoir l'utiliser, mais malgré ça, je souris quand même. En même temps si je pleurais ça n'irait pas avec l'image que je veux donner de moi.

Il fallait l'avouer, Tensaï s'attendait à tout sauf à ce genre de réponse de la part du jeune homme en face de lui. Il était blessé à ce point ? Et il venait tout de même s'entraîner au combat ? Voilà ! C'était ça l'esprit Chikara, lui était digne de porter le nom de ce clan de fabuleux guerriers ! Pas comme Kano, qui pleurnichait au moindre bobo. Le quadragénaire Chikara le savait maintenant, il avait fait le bon choix en allant parler à ce jeune homme. Il ne pourrait peut-être pas être son sensei pour le moment. Mais il allait pouvoir l'aider à surpasser sa blessure pour devenir l'un des plus grand shinobi du village.



Large sourire, et beaucoup de joie dans la voix, c'était ainsi que le quarantenaire avait accueilli le jeune homme dans la vingtaine en face de lui. Les deux se dirigèrent alors vers la place centrale, endroit où il y avait les meilleures restaurant et principalement, le Daichi ramen, tenu par un Chikara respecté.





Les deux Shinobi s'installèrent alors que derrière le comptoir tout le.monde se mettait au travail. Alors, la question qui brûlait les lèvres du Chikara arriva.



L'odeur devenait déjà bonne, le bruit de la viande qui crépitait sur la table de cuisson, l'odeur du bouillon en préparation, ce stand était de loin le meilleur de la ville !

Il était bien sympathique ce mec dis donc, il se connaissait depuis à peine une minute et il m'invitait déjà au restaurant, pourquoi pas, j'en suis satisfait. On quitta donc à deux le terrain d'entrainement afin de se rendre vers le petit bistro qui se situait à une dizaine de mètres de là, je connaissais cet endroit, j'y allais souvent avant l'incident fatidique. Je me suis encore repris à ressasser cette bonne époque, quel incapable je suis ! Je m'étais pourtant dis que j'en avais fini, décidément je ne suis pas encore assez entrainer, ni sur le plan physique ni sur le plan mental, mon père piquerait une crise si il voyait ce que je suis devenu.
En entrant dans la petite échoppe je fus assez surpris, je ne savais pas si rien n'avais changé ou si tout avait disparu, c'était étrange comme sensation...
Mais bref, je vais prendre ma commande, j'ai bien besoin de manger. Après 4 heures d'entrainement tu m'étonnes que j'avais faim... Un bol de ramen me remonterait à bloc !



Juste ensuite on se posa, et le vieux engagea la conversation. Le vieux au sens affectif bien sûr, je l'aime bien moi, ce type.



Je dis ça sur un ton assez énervé, mais rien à voir avec mon celui avec lequel je partageais mon déjeuner, simplement cette histoire lui rappelait de triste souvenirs, et il préférait usé de la colère que de la tristesse. En plus j'en voulais toujours à ce type de m'avoir pris mon bras ainsi que mon expérience de ninja pendant une longue année et demi.



Je marqua une pause, l'odeur commençait à être très agréable, mais j'y pense... Et comment il s'appelle ce gars, l'appeler par son prénom sera sûrement plus cordial que "le vieux" je pense.



Il avait cru entendre ça de la part du chef mais il n'était pas sûr, mais il testait quand même.

Tensaï était ravi de sa trouvaille, un jeune talent brut qui ne demandé qu'à être modelé à son image, un homme qui allait pouvoir servir de remplaçant à son froussards de fils. Oui c'était vraiment génial d'avoir rencontré un jeune garçon dans le genre. Son histoire était certes légèrement triste, mais c'était le lot de tous les ninja, le risque d'être grièvement blessé, voir de mourir en mission. Au moins lui il avait survécu et n'était pas estropié.



Le quadragénaire lui fit un sourire alors que derrière le comptoir Daichi et un jeune homme qui avait l'air d'un Gaikotsu s'activait. Tout le monde avait son apprenti, Tensaï avait la sensation d'être le seul à en manquer, à cause de son bon à rien de fils.



Les deux étaient du mele clan, et il ne faisait aucun doute que le Jonin allait pouvoir apprendre deux trois petite chose sur leurs pouvoirs clanique au Chunin.



Les plats arrivèrent alors, Tensaï remercia Daichi et commença à manger. C'était de loin les meilleurs ramen du village, voir du monde.

Je savais bien que c'était rien, il en faut plus pour m'abattre, mais depuis je ne maitrise plus que peu de jutsu, et sans jutsu je ne peux plus faire comme avant, le titre de Chûnin me majore, je ne sais plus rien faire quasiment, mais je m'en fous. Je me remettrais de cette blessure quoi qu'il m'en coûte, il avait cru ne plus jamais me revoir ce naze, il va être déçu quand je vais retourner lui flanquer une bonne raclée.



Le vieux n'avait pas de soucis à se faire, je me suis déjà juré d'être en pleine forme et d'être retourner à mon ancien niveau d'ici un an, il n'avait aucune craintes à avoir en tout cas, quand je promet un truc, je le fais, je passe pour quoi sinon après ? Mais bref, je vais refocaliser mon attention sur lui, j'ai pas envie de le snober... Alors comme ça on est tout les deux du clan Chikara, c'est génial, il pourra me redonner les connaissances que j'ai perdu, j'en suis bien heureux !



Les arts du clan Chikara, je les aient perdus eux aussi, à l'époque j'étais un véritable expert, mais comme beaucoup de mes techniques elles ont totalement disparu de ma mémoire, je ne sais plus comment les utiliser, je ne sais même plus les signes que j'ai besoin de faire... Je n'ai plus qu'à les apprendre une deuxième fois du coup, je suis retourné au point de départ au niveau du pouvoir clanique, soit.

Ce jeune Chikara avait vraiment le bon état d'esprit. Un état d'esprit guerrier, exactement ce que devait être les jeunes du clan, ce n'est que comme ça qu'il deviendra plus puissant et plus respecté dans tout Konoha. Il fallait avouer que les Chikara n'étaient plus respecté comme autrefois, et Tensaï s'était donné comme crédo de changer cela. Il allait former toute la jeunesse du clan, pour en faire le clan guerrier qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être.

Ramen devant lui, le père de Kano mangeait avec appétit, c'était reelement délicieux, il servi aussi deux verre de saké un pour lui et un autre pour celui qui allait sans aucun doute devenir l'un de ces élèves, il but d'une traite et dit.



Tensaï espérait reelement que le jeune homme en face de lui accepte, il avait du potentiel et il était dommage de le gâcher de la sorte en n'acceptant pas de l'aide, mais rien ne disait qu'il n'allait pas accepter, peut-être que le vieux Chikara allait aussi pouvoir lui en apprendre un peu plus en Kenjutsu et en Taijutsu. Mais ne faisons pas de plan sur la comète, pour en arriver là il devait déjà accepter l'offre.

Les ramens arrivaient enfin, c'est pas trop tôt, qu'est ce que c'est alléchant, rien que l'odeur j'avais envie de tout manger d'une seule traite, mais ma mère m'a toujours appris à garder un minimum de tenue, ces manières sont inutiles j'vous jure... Mais bref la n'est pas la question, car Tensaï serait prêt à me réapprendre les arts Chikara ? Mais c'est excellent, c'est exactement ce dont j'ai besoin, je suis chaud bouillant pour cette idée, il n'y avait que du bénéfique à prendre là... Une accélération de la guérison, une maîtrise des arts du clan... Tout va pour le mieux en soit.



Il aimait bien son comparse Chikara, les deux avaient bons cœurs et s'entendaient bien, le vieux semblait comprendre ses objectifs, la puissance l'attirait, j'en suis friand. De plus son programme d'entrainement était pas si mal que ça, c'était peut-être un peu mou mais je ferais plus de séries c'est pas trop grave, je dois juste éviter de me péter le bras, rien de plus rien de moins.
Avant de me remettre à parler je terminais mes nouilles afin qu'il ne reste que le jus dans mon bol.



Maintenant j'attends sa réponse pour avoir toutes les informations qu'il me faut, je ne vais pas tarder à rentrer pour aller jouer avec ma soeur puis j'irais m'entrainer demain, il n'y pas le feu au lac... Je suis quand même bien heureux de l'avoir rencontrer ce Tensaï, il est drôlement sympa !

Tensaï ne savait pas quoi faire de sa maison il n'y vivait plus, il ne voulait plus des souvenir de sa femme et de son fils à l'intérieur et quand le jeune homme en face de lui demanda si il avait un terrain d'entraînement personnel, une idée lui vint en-tête sans ménagement. Il allait faire de cette endroit un dojo, et du terrain derrière la maison, un terrain pour les Chikara devenu ses élèves ! L'intérieur pour le Kenjutsu et le corps à corps, et lexterieux pour les armes de jet et le ninjutsu !



Le quadragénaire était impatient de commencer, il allait sans doute commencer ses travaux dans la journée, et les continuer les jours suivant encore et encore jusqu'à avoir le lieu parfait pour aider les jeunes de son clan à devenir de fière guerrier. Il dévora son assiette, montrant au passage à son élève que les manière n'était pas nécessaire avec lui. Puis il lui dit.



Une fois le papier griffonné et donné à son élève, le Chikara paya la note et disparu du restaurant sans demander son reste, il était pressé de faire cela, il avait enfin trouvé un moyen de tourner la page.