Dans le mille !

Inspiration, concentration sur la cible, vibration de la corde, position de la flèche et expiration lorsque mes doigts relâchaient la pression. Il n'y avait plus qu'à espérer atteindre ma cible, faire le plus de point en m'approchant du centre. La flèche sifflante finissant par atteindre mon objectif à quelques millimètres près.


Soupirante après plusieurs essaies, plusieurs heures à entraîner ma précision du tir, je finissais par entendre les feuillages et quelques craquements de branche de bois. Sachant que l'extérieur du village pouvait abriter plusieurs danger et peu rassurer de m'y être aventurer en solitaire, je me retournais l'arc à la main et prête à décocher une nouvelle flèche selon l'individu que j'aurai face à moi. Pour le moment l'intrus semblait rester derrière les fourrages.


Ne sachant pas à qui je parlais, je préférais rester méfiante, mais très peu confiante et les mains tremblantes. Les pulsassions de mon cœur battait beaucoup plus fort et rapidement tant la situation semblait tendue et stressante de ne pas savoir si l'homme ou la femme était allié(e) ou ennemi(e).

Pensais-je dans ma tête en regardant cette jeune demoiselle.

Camouflé dans les feuillages pour me reposer, j'avais été réveillé par des bruits environnant. Suivant la piste de ce bruit tranquillement, je trouvais la source de ce qui venait de me réveiller. Une gamine entrain de s'entrainer en plein milieu de la forêt. La fixant comme un pervers qui regarderai la zone des femmes dans un Onsen à travers les trous du mur, seul mon œil traversé le buisson. Accroupi, main sur mon bob, je scrutais ces faits et gestes.

Je m'étais pour une fois complétement éloigné du village afin de prendre un repos bien mérité. J'avais juste avant fait une petite ronde afin de repéré quelques coins potentiels pour mes futurs idées. J'allais certainement devoir parler de tout cela à Shimazu. Cette gamine me disait rien, et je ne l'avais jamais croisé au village. De quel clan venait-elle ?

Prenant dans mon manteau mon épis de maïs à grignoter, je la fixais toujours tranquillement afin de l'analyser. Posant un autre de mon épis de maïs au sol pour continuer dans ma lancée, je pu entendre des craquements de branche derrière moi. Un énorme sanglier reniflant mon maïs, puis me fixant du regard, et encore le maïs puis de nouveau ma tête avant de frotter sa patte au sol. Il ne sorte que très peu la journée, mais l'odeur du maïs a certainement du l'attirer, ou alors je n'avais pas de chance. En automne, leur nourriture habituelle était plus difficile à trouver et ces bêtes se focalisaient sur tout ce qui est récolte et plantation. Cet animal devait certainement avoir faim pour venir me faire face en pleine journée. Une idée me vint en tête. Les feuillages se mirent à bouger et un cri raisonna :



Sortant du buisson, je fis face à la gamine aux cheveux argenté et je dis d'un air niais :



Jouant de la comédie, la fillette allait devoir se préparer à frapper de ces flèches une cible mobile désormais. Me reculant derrière elle en jouant l'homme effrayé, j'allais analysé ces capacités à jauger la vitesse de sa cible et sa précision. Je venais de faire évoluer son entrainement à un niveau au dessus. La pression pouvait peut-être monté en elle, je venais de créer une situation très délicate. Sauvé un pauvre civil d'une bête en colère prêt à charger ces cibles. Qu'allait-elle faire ?

A peine quelques secondes s'écroulaient entre le bruit de feuillages et un homme qui en sortait demandant de l'aide ! Je maintenais toujours ma position avant d'apercevoir un sanglier à sa poursuite. Je n'avais pas le temps de me concentrer au maximum sur ma cible et me devais de décocher ma flèche le plus rapidement. Je visais la tête entre les deux yeux de la bête, mais la flèche prenait une autre direction, atterrissant directement dans l'œil de l'animal... Le sanglier par la douleur se stoppait net et tombait au sol. Avec la vitesse et la force où l'objet l'atteignait, son cerveau était certainement touché. Il en était même certains en voyant l'animal agoniser... D'un pas pressé, je me ruais sur la pauvre bête et une seconde flèche en main je lui murmurais les mots suivants:


Cette fois-ci, je lui la plantais en plein cœur pour que le sanglier n'a plus à souffrir plus longtemps. Après quelques caresses à l'animal, je finissais enfin par prêter attention à l'homme au bob. Un peu triste et agacée d'avoir tuer pour sauver un cueilleur de champignons... Je m'avançais vers lui après avoir repris mes deux flèches.


Il fallait que cet individu en tire une bonne leçon ! La vie était quelque chose de précieuse à mes yeux et tuer dans le but de tuer n'était pas ma tasse de thé.

La flèche tirée se planta en plein dans l’œil. Voulait-elle viser cela ou s'était elle un peu foiré ? Regardant sa dextérité, elle était très habile pour son âge et cela démontrait un entrainement assez rigoureux. La bête tomba sous le choc, agonisant fortement. Le sanglier était connu pour avoir une peau très résistante, mais cette flèche avait certainement du toucher ses organes interne, soit le cerveau en passant à travers l'orbite. Attrapant sa flèche, la jeune fille se jeta sur l'animal après quelques mots pour l'achever d'un mouvement vif et brusque. Une mort sans douleur, si on ne pensait pas à la première flèche.

Sans plus attendre, je pris son serment en pleine poire. Me grattant la tête comme gêné je rétorquais :



Il y avait plusieurs moyens, mais sur le coup de panique, la jeune fille avait fait au plus radical et au plus vite pour me secourir, je ne pouvais la blâmer et je repris ensuite :



Je venais de jouer l'homme faible et lui demandais de m'accompagner dans mon périple. Découpant plusieurs branches, je poussais l'animal dans des buissons et je reposais les branches par dessus afin de le camoufler avec le feuillages. Notre viande ne serait pas trouvé comme ceci. Nous étions en automne et il faisait assez frais pour pas que la bête pourrisse rapidement. Puis je parti à l'aide de cette jeune fille encore un plus au fond de la forêt. J'allais pouvoir l'analyser de plus près. Je posais alors d'autres questions tout en traversant gentiment les légers petits buissons au sol pour reprendre un chemin plus facile :



Une petite balade tout en discutant commençait gentiment.

Quel étrange personnage... Il s'accaparait ma personne alors que je ne le connaissais même pas. Quel impoli ! Va falloir lui apprendre les bonnes manières je crois bien...




Ce type me paraissait louche, il débarquait de nul part poursuivi par un sanglier soit disant quand monsieur faisait sa cueillette de champignons, m'appelait son compagnon en stipulant notre périple dans la forêt et en plus il ne parlait que de manger la pauvre cochon des forêts ! Ses actions étaient toutes aussi étranges que ses paroles à cacher le corps sans vie du sanglier dans les fougères en guise de réserve. Il commençait ensuite à marcher en direction des coins plus enfoncés dans la forêt et évidemment je ne pouvais m'empêcher de me dire que si je ne le suivais, cet andouille allait encore s'attirer des ennuis. Puis venait le temps de la causette durant cette balade qui me mettait mal à l'aise.


Jeune mais pas stupide ! Et toc ! Maï 1 Inconnu 0. Le but d'un entrainement de shinobi n'était pas seulement de s'entraîner à combattre, mais aussi de faire attention sur qui l'on tombait. N'importe quel individu pouvait rôder dans le ce coin de forêt et de n'importe quel clan ou non. La carte de la prudence était de mise. N'importe quel individu... Ne me dîtes pas que, non, impossible ! Je le dévisageais et essayais d'observer ses faits et gestes l'angoisse montante en moi. Et s'il faisait semblant d'être faible pour m'emmener dans un coin et... Cet homme devait être en fait, un pédophile !!!

Je marchais tel un pédophile cherchant un lieu adéquat pour exécuter ces prouesses techniques. Les paroles de la jeune shinobi à l'arc pouvait certainement faire douter et je l'avais pousser à ce qu'elle y croit afin de voir ce qu'elle ferait. Nous n'étions pas compagnon, mais elle semblait vouloir tout de même m'accompagner. Elle semblait courageuse, même avec un inconnu. Marchant à travers la forêt, je me retournais vers elle, la regardant de mes deux yeux écarquillés, sous l'ombre de mon bob et je dis :



Regardant au sol pour faire croire que j'étais vraiment un cueilleur de champignon, je me demandais bien comment j'allais pouvoir me tirer de cette mauvaise blague. Continuant à marcher, je pris la parole alors pour qu'elle me fasse un peu plus confiance.



Après un bon petit moment de recherche, je me stoppais et je dis à la jeune shinobi :



Parfait pourquoi ? Il n'y avait pas de champignon aux alentours. Tournant ma tête délicatement en sa direction, d'un air sadique tel un criminel prêt à sauter sur sa proie, mon corps disparu laissant une rafale de vent aux alentours, avant de réapparaitre juste à côté de la demoiselle qui ne pu bouger sur l'effet de surprise. Que se passait-il ?

L'enfant à la chevelure argentée, devait maintenant s'en rendre compte. La tête d'un homme, la regardant inconscient posé délicatement à la pliure de mon coude droit. Un assaillant qui venait de foncer droit sur la jeune fille. Puis je dis alors d'un air totalement différent :



Le climat venait de totalement changer. Jetant le corps de l'homme sur le côté, je ne savais pas combien de personne étaient encore présentes. Il semblait détruire les arbres et voler le bois de la forêt pour simplement détruire. Je pris de nouveau la parole :



Je venais de lui expliquer plus en détails la réelle situation. Pour ma part elle était digne de me suivre. J'espérais ne pas me tromper. Avançant de plusieurs mètres, les arbres étaient totalement découpé, laissant le champ libre pour tirer quelques flèches. Trois autres brigands se tenaient la face à nous. Regardant la fille à mes côtés je dis :



Je ne pouvais lui en dire plus pour l'instant, mais des fils de chakra pratiquement invisible à l’œil nue s'attacherait sur chacune de ses flèches permettant de viser chaque individu tout en changeant la direction au dernier moment. Je lui donnais en même temps, une possibilité d'attaque combiné avec un Chikara maitrisant les fils de chakra. Je ne savais pas si elle pouvait lancer plusieurs flèches d'un coup, mais c'est elle qui allait superviser l'attaquer comme elle le souhaitait et je ne ferait que l'assister en utilisant sa propre force. La suite des évènements allaient être plutôt intéressante...

Plus j'avançais à ses côtés et moins je voulais le suivre. Nous nous enfoncions encore plus dans la forêt et même un peu trop loin du village à mon goût. Il se présentait en me donnant son nom après lui avoir avouer ma méfiance. Le "Hum hum !!!" à la fin de sa phrase voulait tout dire... Quel mauvais acteur de cueilleur de champignons ! Et j'avais raison lorsque celui disait que l'endroit était parfait, mais parfait en quoi ? Il n'y avait aucun champignon et le terrain était... C'est quoi ce regard ! Je voulais saisir mon arc pour me défendre en voyant sa tête, mais impossible de bouger ! Quel salop, je suis complètement tétanisée...


Disparu en un claquement de doigts ! Mais où pouvait-il être ? A peine me posais-je la question que je pouvais sentir une légère brise me soufflant dans les cheveux... Il était juste à côté de moi avec un homme sous son bras ?! Nous étions suivis depuis combien de temps ? Je ne prêtais pas suffisamment attention pour le savoir. Reprenant à peine mes esprits il se présentait réellement cette fois-ci. Chikara Oni... Il m'expliquait la situation de manière assez courte, mais claire. De plus c'était lui qui se chargeait de faire passer les examens aux Genin... J'espérais qu'il ne commençait pas le mien en usant de la situation actuelle, car ce n'était absolument pas mon projet et ni mon but ! Il me déroulait le plan à venir ne observant les trois brigands à une certaine distance tout me demandant mon nom. Devais-je mentir ou dire la vérité ? Le mensonge était une chose que je ne supportais et de toute manière je finirais par avouer autant s'éviter des ennuis supplémentaires.


Je ne devais pas réfléchir et lui faire confiance pour le coup. La peur au ventre, mais beaucoup moindre qu'avant je saisissais mon arc prête à tirer ma première flèche et ne visais pas comme il me le demandait. Je tirais deux autres flèches à faire en sorte de ne pas toucher les hommes ou ces femmes ? Avec leur tenue difficile de réellement distinguer ce genre de détail. Qu'avait-il comme idée en tête pour me demander d'échouer et de rater mes cibles ? J'attendais en observant le moindre geste, le moindre pas de sa part pour en apprendre un peu plus sur cet individu, mais pas que ! Il fallait s'assurer qu'aucun ennemi ne viendrait de dos ou sur nos flans. Quelle pression, quel sentiment d'impuissance ! Cette sensation d'être prisonnière dans un combat que je ne voulais pas.

Je la sentais un peu tendu depuis l'arrivée des brigands et cela était normal. Alors je venais de la détendre un instant. De plus, ma technique combinée avec elle lui permettrait de ne pas à avoir la pression de louper ces cibles. En place, elle commençait à sortir ces flèches et à tirer sans même regarder comme je lui avais demandé. Puis je lui dis alors d'un air assez détendu :



Elle ne comprenait peut-être pas encore, mais elle allait vite se rendre compte de quoi je voulais parler. Les flèches fusées et la première passa juste à côté du premier brigand, puis les deuxièmes également. Nous regardant droit dans les yeux, nos ennemis se mirent à ricaner fortement et un se mit à dire :



Puis leur corps se mirent à se ruer sur nous. La jeune fille aux cheveux argenté se demandait certainement quand est-ce que j'allais agir. Puis à quelques mètres de nous, les 3 brigands d'un coups se mirent à se stopper net, laissant pousser un léger cri de douleur. Se pliant légèrement en avant, on pouvait voir le flèches de Maï planté dans leur dos. D'un regard furtif, je dis alors :



J'enchainais alors avec quelques mudras faisant apparaitre d'énormes bras de chakra. Frappant fortement les deux brigands de gauche et droite, ils furent propulsé loin en arrière. Puis je donnais un ordre à la jeune Gaikotsu :



Puis je me mis ensuite à tendre mon bras devant le brigand à quelques mètres. Me positionnant comme si j'avais un pistolet prêt à tirer, le brigand me regardait et je dis alors :





Puis d'un coup son cri laissa place à un silence. Mon doigt venait de laisser échapper une balle de chakra pure en plein dans le thorax du brigand. Cela n'allait pas le tuer, mais il n'allait pas se relever d'aussitôt. Puis je vis les deux autres au fond commencer à bouger. Je dis alors :



Cette fois-ci elle allait devoir viser et utiliser ces capacités pour les renvoyer dormir. En était-elle capable ?

QUOI ?! Mon Sensei officieux ?! Mais pourquoi ?! Je ne comprenais pas cette réflexion là. Pourtant je ne m'étais inscrite uniquement à des concours musicaux et aucun concernant la montée de rang de shinobi. Après avoir neutralisé les cibles, cet homme et moi allions avoir une discussion de ses mots ! Je ne devais pas me déconcentrer et continuer à être vigilante.


Sans vraiment comprendre pourquoi les trois hommes étaient à terre, je n'observais pas la scène la tête ailleurs et le stress qui s'intensifiait pas par la présence des brigands, mais belle et bien des paroles que prononçait le Chikara. Bien visé ? Mais j'ai uniquement tiré mes flèches en faisant exprès de rater mes cibles... Il m'ordonnait de surveiller les trois vilains au sol. Je bandais mon arc dans leur direction sans réfléchir sur le moment, mais mon cerveau en décidait autrement. Si par malchance l'un d'eux ne voulaient rester en place que devais-je faire ? Dans quelle partie du corps ma flèche se planterait-elle ? Mais un cri, puis le silence qui le suivait me faisait frissonner d'effroi lorsque je percevais un autre homme malveillant tombé au combat... Je voulais pleurer, la gorge nouée, mon instinct qui m'hurlait de m'enfuir loin d'ici, les mains tremblantes aux paroles encore plus sévère m'ordonnant de mettre dans le mille... Le regard fixe sur l'un des hommes, je l'analysais en me disant quand le tuant ici et maintenant, une femme deviendrait veuve et des enfants perdront leur papa. D'un ton grave et méprisant j'envoyais petre celui qui m'y obligeait jetant mon arc par terre.


L'un des brigands voyant ma faiblesse à ne vouloir faire de mal à personne tentait le tout pour le tout me fonçant à vive allure dessus un couteau en main. C'était dans un moment d'incompréhension où le temps me semblait long que par réflexe je saisissais l'une de mes flèches pour m'opposer à mon assaillant. Le regard perdu dans les yeux de mon agresseur je ne comprenais pas son action.


Seul les yeux de cet affreux répondaient à ma "presque question". A l'instant présent le Chikara n'était pas à mes côtés et je tentais tant bien que mal à me défendre. Il fallait dire qu'une flèche contre un couteau entre une adolescente sans réelle expérience et un bandit possédant la volonté de tuer, le combat semblait perdu d'avance de mon point de vue. Où était Oni ? L'homme qui me mettait dans cette situation d'inconfort.

Elle semblait vouloir parler avec moi, mais fallait-il déjà ressortir de cela vivant.J'avais cette vilaine manie de tester les capacités mentales de mes élèves. Alors que cette fille faisait face à de vrais adversaires, cela était déjà une énorme expérience en soi. Je lui avais alors demander de frapper dans le mille. Qu'allait-elle penser au juste ? Les tuer ? Frapper un point vitaux ? Etait-elle ce genre de personne prêt à tuer n'importe quand et n'importe qui ?

Un sourire se logea sur mon visage au vu de sa réaction. Elle refusé. Cette jeune fille allait devenir une personne formidable pour le village de Konoha. Par la suite, j'aurai simplement une question à lui poser. Le corps de celui en face de moi était tombé au sol. J'avais pu gérer ma technique afin de ne pas le tuer, mais simplement l’assommer. Alors qu'elle devait se poser de nombreuses questions, son assaillant prit un peu d'avance, couteau à la main. Fonçant sur elle, un processus d'auto défense lui fit sortir une flèches pour se protéger. Il n'y avait plus que individus qui venait de se relever. Envoyant de nombreuses aiguilles de chakra au premier qui s'était relevé, celui retomba à terre directement. Quand au dernier, il était proche de la jeune Maï et j'étais un peu plus éloigné. Elle ne semblait pas réellement bouger, ou comprendre ce qu'il se passait réellement. Faisant un mudras rapidement une grande lame de chakra vint frapper la lame du bandit le désarmant. Prêt à frapper la jeune Gaikotsu, j’eus le temps de m'interposer et d'arriver à temps. Ma dernière technique m'avait fait gagner un peu de temps pour me permettre de me rapprocher.

Alors que je me tenais devant l'enfant, mon corps expulsa un énorme souffle de vent, faisant voltiger l'homme devant moi à plusieurs mètres. Il allait certainement sentir la douleur. J'allais devoir les attacher rapidement et les ramener à Seth. Il m'avait lui-même demandé de voir ce qu'il se passait dans la forêt en même temps que je cherchais un coin pour mes examens.

Posant ma main sur la tête de Maï je dis alors d'une voix douce :



Retirant la main de ces cheveux, je continuais alors à dire :



Regardant avec elle les trois bandits au sol, je lui posais alors cette dernière question :



Je me demande bien ce qu'elle allait pouvoir répondre à cela. Mais en attendant qu'elle réfléchisse, j'accrochais à un arbre les quatre bandits depuis le début. Notant le lieu, j'allais pouvoir informer Seth que cette destruction était terminée. Après m'avoir répondu, je disais à MaÏ :



J'attendais qu'elle me réponde sincèrement. Elle en avait peut-être beaucoup trop vu pour elle aujourd'hui. Quel était son état ? Elle avait tout de même un mental d'acier et elle ne s'en rendait peut-être même pas compte. L'avenir semblait radieux pour Konoha. J'avais encore beaucoup de question à lui poser par la suite. Mais il était temps de partir désormais. Qu'allait-elle me dire ?

Alors que je m'apprêtais à recevoir un coup fatale, Oni se plaçait in extremis devant moi en propulsant une attaque fuuton sur l'assaillant. Je ne voyais pas ce qui se passait avec la grande de l'homme, mais je pouvais comprendre que la personne en face venait de prendre un sacré coup. C'était ainsi que s'achevait le premier combat de ma vie. Les larmes coulaient toujours le long de mes joues et je tentais de les essuyer tant bien que mal jusqu'à ce que je sentais une main se poser sur ma tête. Encore en état de choque, j'écoutais ce que le Chikara me disait. Il me félicitait d'être moi même, une personne qui ne voulait faire de mal à qui que ce soit. Puis s'ensiuvait de cette question à laquelle je n'hésitais pas à répondre.


Je sanglotais encore plus comme une enfant, me jetant dans les bras de l'homme au bob pour recevoir de la tendresse dans ce monde de brut. Je le serrais fortement et l'écoutais parler. Lorsqu'il me demandait si l'endroit était approprié pour les examens serrant les dents et les yeux clos je me mettais à hurler ma façon de penser:


Relâchant l'étreinte, je me laissais tomber sur les genoux, les mains camouflant mes yeux qui restaient toujours humides par les larmes que je versais depuis tout à l'heure. Oni pouvait-il le comprendre ? N'y avait-il que le chemin de la guerre aux possesseurs de chakra ?

J'appréciais de plus en plus cette personne. Ce nouveau clan arrivait récemment était-il tous comme cela ? Elle raisonnait différemment de moi, prenait un autre chemin, mais pour en arriver au pardon, c'est ce que je voulais entendre de cette fille. Alors qu'elle m'expliquait son point de vue, la Gaikotsu se jeta dans mes bras en pleurs. Elle devait certainement relâcher la pression du combat et du stress généré. Alors qu'elle me tenait par la taille, je répondais par la suite :



Puis celle-ci se mit alors à crier qu'elle ne voulait pas être un ninja. Puis elle tombait au sol à genoux comme dévasté par l'idée de faire ce qu'elle ne voulait pas faire...



Pensait-elle que je la force à devenir une shinobi ? J'étais pour que les gens suivent leur envie et leur passion. Je rajoutais alors :



J'hésitais quelque peu avant de continuer ma phrase tout en la regardant au sol et en tendant ma main afin de l'aider à se relever :



Je comprenais cet enfant et elle avait réussi à faire jaillir ce qu'elle gardait pour elle au fond. Je l'avais écouté et désormais je l'accompagnerai dans ces choix si elles le souhaite. J'attendais qu'elle s'accroche à ma main afin qu'on puisse retourner au village ensemble :