Le regard dans ta tasse de thé, les paroles de l'Hokage te tirèrent un léger sourire. Tu étais flattée de savoir que ce dernier de soutiendrait dans cette décision qui pouvait sembler si soudain pour certains, mais si évident pour d'autres. Tu repensais alors à cette petite que tu t'étais liée d'amitié avec. Vous aviez des idéologies semblables sur l'avenir de Konoha et tu avais promis à cette dernière de tout faire pour que votre rêve d'enfant se réalise. Maintenant que tu étais si proche de le réaliser, cette dernière n'était plus présente pour pouvoir constater le plus grand changement.
« Vous n'avez pas à me remercier pour ceci, Hokage-sama. Votre fille était quelqu'un de très admirable à mes yeux et j'en suis très reconnaissante d'avoir pus devenir une personne proche pour elle. Je peux néanmoins que vous remercier de me soutenir dans ma démarche. »
Tu pris, à nouveau, une nouvelle gorgée de ta tasse, observant l'homme devant toi. Malgré cet air dur qu'il avait et qui pouvait effrayer n'importe quel passant, tu pouvais sentir cette petite étincelle dans ce regard, mélanger à de la mélancolie. Tu le savais, même si ce n'était guère l'homme le plus expressif, le Hokage partageait cet enthousiasme que ta meilleure amie avait auparavant de ton choix. Néanmoins, tel le mentor qu'il était avec toi, il te donna les inconvénients de cette voie. Il était vrai que, même si tu étais soutenue par beaucoup de personnes, notamment ceux du clan Uzumaki, quelques uns étaient méfiants envers toi. Il restait toujours quelques extrémistes, pensant que le clan devrait dominer l'autre, mais ils étaient beaucoup plus discrets et silencieux que dans tes souvenirs les plus lointains.
« Ne vous inquiétez pas pour moi, Hokage-sama. Beaucoup de personnes me soutiennent et j'ai beaucoup de personnes de confiances qui m'entourent. Je sais que le parcours sera dur, mais je sais que j'aurais toujours une épaule si jamais les conséquences et les actes m'affectent. »
Malgré le léger sourire qu'il avait apparu sur ton visage, tu laissais un regard empathique envers l'homme qui avait dû surmonter beaucoup de problèmes seul. Néanmoins, tu devins alors pensive sur les dires d'Azukiyo. Il t'avait fait venir pour te demander, non seulement tes projets à la suite des élections, mais aussi d'un problème assez inquiétant pour l'avenir du village. En effet, beaucoup de rumeurs avaient circulé sur une possible guerre civile entre des clans et beaucoup de familles semblaient inquiètes de rester dans un tel lieux. Nous avions tous vécu un grand traumatisme quelques années auparavant, mais, selon certains, l'histoires semblaient recommencés avec les actes d'Uzumaki Mako.
« Je vais garder notre forme politique que nous avons. Ce n'est pas le plus grand des soucis et le fait de garder qu'un seul Kage en charge pour le village est beaucoup plus simple. Le plus grand soucis en ce moment c'est la tension qui persiste entre les différents clans et je crois qu'un nouveaux traité de paix entre les clans pour définir officiellement, l'union, serait ma première étape. Je vais aussi me concentrer sur la reconstruction de certains lieux et renforcer la sécurité de certains, notamment à l'hôpital où qu'un gosse a pu aisément assassiné un médecin. Je tiens à ce que mon peuple se sente en sécurité dans leur patrie. »
« Pour ce qui est des konohajin qui tentent fuir le village en ce moment.. je peux comprendre leur geste, car, connaissant mes parents, ils auront fait la même, à contre coeur, si jamais une menace de guerre civile faisait, à nouveau, surface. Je vais considérer ces personnes comme des réfugiés de guerre jusqu'à la signature du traité de paix. S'ils reviennent, à nouveau, dans leur patrie, ils sauront soumis à un interrogation. Ils ne sauront pas considérer comme des Nukenins jusqu'à la preuve du contraire. »
Tu soupirais légèrement avant de reprendre.
« Néanmoins, si nous avions déjà les identités des futurs réfugiés, j'aimerais bien les rencontré moi-même avant les élections. Peut-être en .coutant leurs peurs et partageant ma vision des choses, cela pourrait changer leurs idées. »