Apérobuscade

La journée touche à sa fin et il est temps pour le shinobi de terminer sa journée de travail. Il traînait autour de l’académie pour seconder dans des tâches mineures d’organisations. Il se demandait bien pourquoi ils avaient décidé de lui assigner ce genre de choses, lui qui passait plus de temps à se faire renvoyer de cours qu’à y assister. Probablement une ancienne vengeance de ses anciens professeurs. Il n’avait pas manqué de le faire remarquer à ces derniers en effectuant ses tâches du jour. Il savait se comporter correctement quand cela est nécessaire, mais ne pouvait pas s'empêcher de charier ses anciens éducateurs en effectuant le tout parfaitement et en les taquinant sur leur lenteur. De nombreux soupirs ont été lâchés, mais cela aura eu le mérite de bien faire rire le Jonin freelance. Il empoche son dû et part en direction de l’épicerie où lui vient une idée. Il prend de la nourriture, c’est un fait, mais il s’agissait clairement plus d’apéritifs qu’autre chose. Otsumame, Edamame et autres petites choses à base d'algues, n’oublions pas le saké. Le voilà fin prêt pour sa visite surprise chez son amie. Il marche en chantonnant un air guilleret et arrive devant le bâtiment de celle qui était capable de le supporter. Son ancienne camarade de l’académie et coéquipière. Il monte les escaliers et arrive devant la porte de son appartement et frappe doucement dans un premier temps. Il attend quelques secondes qu’elle vienne, mais ce n’est pas le cas. Il frappe alors plus fortement.



Il entend un bruit dans l’appartement et insiste en continuant de frapper sans s’arrêter à un rythme soutenu.



Il arrête de frapper et semble réfléchir.

Ma journée touchait à sa fin, une journée longue, pénible mais heureusement productive. Je venais de finir la paperasse qui m’incombait à la suite de ma mission. J’avais besoin de me détendre, besoin de prendre du temps pour moi, pour me faire plaisir. Je rentrais chez moi, rêveuse de ce que j’allais pouvoir faire pour profiter de ma soirée. Me déshabiller, prendre un bon bain, boire un verre de vin et ensuite profiter de ma femme. Une bonne soirée en perspective qui me motivait encore plus à rentrer a la maison, plus vite et dans une humeur meilleure. Je marchais en regardant autour de moi un konoha en plein changement, un konoha qui se remettait d’un massacre et qui venait d’éviter un nouveau. Un konoha pensant encore des plaies qui peiné a cicatriser. La tentative de prise de pouvoir, la disparition du Hokage, les intérêts des un et des autres qui semblait toujours passer avant la paix du village. Tout cela était fatiguant et anxiogène. La majorité des gens en avait assez de tout cela, de la politique gangréné par des idéaux absurdes, mais c’était ainsi qu’été konoha quand on se renseignait un petit peu dessus et qu’on y vivait.

J’arrivais finalement a la demeure de ma conjointe. Une femme formidable, mais malheureusement pour l’instant absente à cause de son travail. Je profiterais donc seule pour l’instant du calme de la maison, me dirigeant vers la salle de bain pour y faire couler un bain bien chaud pour en faire mon petit moment de détente bien mérité. L’eau était brûlante et détendait mes muscles alors qu’elle brûlait ma peau doucement. Mes cheveux en chignon pour ne pas être mouillé, je m’allongeais pour me détendre et profiter de ce moment qui pourrait durer une bonne heure à vrai dire. Je rêvassais, me demandant quand elle rentrerait, ce qu’on allait manger, ce qu’on aller faire de notre soirée… J’avais bien envie de prendre mon après-midi demain pour qu’on se fasse une petite journée ensemble… Mais mes pensées furent rapidement coupées par un son des plus désagréable. Quelqu’un frappé à la porte. Je grognais ouvertement à ce dérangement en me disant que ce simple son suffirait à les faire partir, mais non, le bruit continua alors que je me levais et me couvrait pour aller ouvrir la porte. En descendant, je reconnus la voix de Takumi…. et apparemment il avait de quoi passer du bon temps, une chance sinon il aura certainement pris feu dès l’instant où j’ouvrais la porte. J’étais juste en serviette, mais ce n’était pas forcément un problème avec lui, depuis longtemps friendzoné.



Je le laissais directement alors que je me dirigeais vers ma chambre pour m’habiller, enfilant un simple legging noir et un t-shirt avec le symbole de mon clan dans le dos. Avec la visite de Takumi se soir, il était sûr que je ne m’ennuie pas mais adieu la soirée dans les bras de ma douce. Je retournais dans le salon, trouvant Takumi déjà prêt alors que je me dirigeais vers le bar pour y sortir deux verres ainsi qu’une autre bouteille d’alcool, après tout, j’étais l’hôte.

La porte s'ouvre et la belle rousse affiche un visage entre mépris et la joie qu’il ne sait pas trop comment interpréter. Elle était toujours aussi dramatique. Elle sera de meilleure humeur tantôt après avoir bu deux ou trois verres avec lui. Il se contente de rire comme un idiot en agitant la bouteille devant son visage. Il lève ses yeux vers le ciel, mais cela n’était pas visible. Le ton amusé traduisait son expression cependant. Il commence à entrer avant même qu’elle ne finisse sa phrase pour enlever ses sandales.



Et se diriger vers la cuisine et commencer à tout déballer et mettre dans des bols. Il n’avait pas envie d’entendre le bruit du sachet à chaque fois qu’ils allaient mettre la main pour prendre de quoi grignoter. Il laisse la rouquine sécher et installe le tout sur la table basse du salon. Il enlève son bandeau pour l'échanger avec une paire de lunette de soleil qu'il rangeait précieusement dans sa poche intérieur et s’assoit dans le fauteuil qu’il prend habituellement quand il vient passer le temps chez elle. En lâchant un petit soupir.

Il tend l’oreille et ne semble pas entendre la seconde propriétaire de la maison. Il se rend compte qu’il avait oublié les verres quand son amie les apporte et prend au passage une deuxième bouteille pour bien débuter la soirée. Sa compagne n’était pas présente, une nouvelle qui semble l’enchanter, car il avait pour but de la rendre complètement saoule avant l’arrivée de cette dernière pour rire un bon moment. Son changement de personnalité, quand elle boit, est des plus agréables pour l'amusement du squatteur. Il fait un signe “O. K” de la main, mais son visage lui semblait clairement dire qu’il avait accepté le défi.



Il ouvre la première bouteille et serre la maîtresse de maison plus qu’il n’en faut. Il ne met pas longtemps à se servir tout autant après et à lever son verre pour trinquer. Il boit une première gorgée.



Il retient une remontée d’air et reprend.

Takumi ne perdait décidément jamais le nord. Il connaissait mes goûts en matière d'alcool et ce n'était pas à mon avantage quand je devais lui refuser un verre. Je ne suis pas une alcoolique, simplement une femme de culture avec de bons goûts en matière de relaxation du corps et de l'esprit. Je savais apprécier les bonnes choses que ce monde ingrat nous offrait tout de même. Le bon vin et le bon whisky étaient de mon avis de meilleur offrande au vivant qu'au Dieu qui du haut de leur monde spirituel devait avoir des nectars divin certainement en dehors des normes de ce monde. Bref, je fantasmais au goût d'un nectar plus alcoolisé et sucré que ce que mon verre contenait alors que je le prenais avec manière pour en déguster une première gorgée. Un whisky des plus appréciable, légèrement fumé, caramélisé pour en révéler les notes plus douces et sucré sur la langue alors que je respirais les vapeurs alcoolisé de mon verre pour en savourer le moindre arôme. Takumi avait du goût, ou alors il savait que je me refuserais à boire une tourbe immonde que l'on sert aux ivrognes. Mon palais mérité mieux, bien mieux. Je m'asseyais massivement sur le canapé, à peine vêtu alors que mon ami d'enfance prenait place lui aussi en agissant comme l'adolescent qu'il pouvait être. Il avait travaillé à l'académie aujourd'hui, bien évidemment, il allait remonter de vieux souvenir qui me ferais sourire.


Je souriais doucement à ce souvenir d'un professeur un petit peu trop stricte face a une adolescente rebelle et surtout très imbue d'elle-même. En y réfléchissant je n'avait pas beaucoup changé en grandissant. J'étais toujours aussi dédaigneuse et sur de moi, sauf quand il s'agissait d'Heiwa évidemment. D'autre souvenir me revenait alors que je regardais mon verre avec nostalgie sur le son désagréable de Takumi qui se goinfrais en fond. Notre petit groupe de Genin avait donné du fil à retordre aux adultes de l'époque.


Une légère veine de colère pouvait se voir sur mon front l'espace d'un instant même si je me remis à sourire très rapidement. C'était un souvenir drôle finalement bien que je pouvais me montrer colérique.

Il savait ce qui était bon pour la diva qui était devant toi. Elle s’affale sans retenue dans son canapé et commence à boire l’alcool qu’il venait de lui servir. Un saké de premier choix pour satisfaire madame qui n’aime pas la vinasse de bas étage. Ça avait un coût, mais la soirée qui suivait était en générale des plus entraînantes. Elle n’avait pas perdu la mémoire de cet incident à l’académie. Il ne voyait pas en quoi le professeur l’avait provoqué, il n’avait fait que lui demander de manière un peu trop insistance d'effectuer une tâche qu'elle n'avait pas envie de faire. Elle avait son petit caractère et n'aimait pas être contredite ou obligée à faire une action. Il est vrai que le Chikara n'était pas un élève modèle, souvent à dormir dans le fond de la classe ou en retard. Mais loin d'être idiot, il obtenait des notes des plus étonnantes à la surprise générale. Un homme passif qui aime apprendre par le monde qui l'entoure et seconder ses amis.


Il s'esclaffe en s'avachissent d'avantage dans le fauteuil sans oublier de grignoter. Il se remémore le jour de l'examen où ils ont failli échouer le passage en grade à cause d'une blague de mauvais goût de leur ami Kitto n'ayant rien eu de mieux à faire que d'activer son Kenkai pendant leur démonstration.

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Il prend une gorgée.



Une vague de nostalgie s'empare de la pièce en repensant à l'ami manquant du trio infernal. Il n'était plus là depuis bientôt 6 ans et il ne donnait plus de nouvelles. Il se demandait s'il était encore en vie.



Fini son verre et se verse de nouveau de quoi boire. Il remet de quoi étancher la soif de la rouquine dans son verre, elle ne l'avait pas fini, mais il s'assure qu'elle ne tombe pas en panne sèche. Il se repose tranquillement et sort une cigarette de sa poche.

Les vieux souvenirs de l'académie remontés en même temps que son taux d'alcool dans le sang. Doucement, de façon agréable. Ils en avaient vécu des choses quand ils étaient genin. De belles choses, de mauvaises choses, mais ils avaient su rester soudés tout les trois malgré la divergence d'opinion. Ils étaient tous les trois bien différents et pourtant, il était tous les trois plutôt complémentaire. Takumi, bien qu'excentrique était un garçon sérieux en cours, mais un pitre en pratique. Kazumori bien que déjà vieux physiquement et mentalement n'était jamais le dernier partant pour une connerie et Ren elle, bien que rigide et imbu de sa personne, elle n'était pas non plus en reste face aux pitreries de ses camarades. Souvent tête des plans, mais rarement celle qui se faisait avoir, elle préféré laisser cette partie chiante à Kazumori qui en bon Kitto aimé se plaindre et discuter durant des heures de ce qui était juste ou non, de ce qui était négociable ou non. La dynamique de leurs équipes était... Presque alchimiquement parfaite. Mais leur était devenu un duo lorsque 6 ans auparavant, Kazumori quitta le village pour une mission de pacification comme il aimait le dire et ne revint jamais. Tant de choses c'étaient passé depuis. Était il mort ? Avait-il reconstruit sa vie ailleurs ? Aucune idée pour la demoiselle a la chevelure de feu.



Elle pestait avant de reprendre une gorgée de son verre que son ami ne le laissait pas se vider. Elle ne l'avouerait pas, mais la disparition de Kazumori lui avait fait de la peine et l'a peiné encore aujourd'hui. Si ce con revenait comme une fleur sans s'excuser auprès d'elle... Les dents de ce dernier tomberaient certainement sous la force des impacts. Mais Takumi lui remontait le moral lors de soirée comme celle-ci, venant chez elle proposer un peu de détente amical autour d'un verre et d'une petite plante médicinale bien connu des utilisateur de ninjutsu médical. La Tamia, une plante possiblement hallucinogène mais si relaxante. Il demandait l'autorisation de rouler, chose que Ren accepterait sous condition évidemment.



En effet, la demoiselle était des plus stresser ces derniers jours bien qu'elle tentait de ne rien laissait paraître. Les événements politique de Konoha avait était plus que tendu dernièrement et les agissements des membres de son propre clan était des plus déroutants. Elle n'était pas en accord avec du tout, mais que pouvait-elle faire de toute façon. Elle s'agissait d'une hystérie qui s'était emparée du village, impossible de raisonner et la force n'aurait amener que plus de sang à couler. La disparition du Hokage Uzumaki était elle aussi des plus préoccupantes et la position de sa très chère Heiwa devenait de plus en plus clair au sein de toute cette politique.

Les souvenirs ne cessent de remonter dans la mémoire du junin qui ne se fait un plaisir de les partager avec son amie. L’alcool avait eu raison d’eux après deux bouteilles bien chargées. Il faut dire que le temps filait et les verres s'enchaînaient sans qu’ils puissent s’en rendre compte. Le sujet parlant de Kazumori et de son absence de mit un petit froid dans la conversation, mais Takumi se contente de rire en servant la diva de nouveau pour qu’elle puisse penser à autre chose. Il avait loupé pas mal de choses le bougre en partant faire ses petites missions de pacificateur. Un terme qu’il aimait se donner. Il est vrai qu’il était vieux jeu, mais c’était un des rares Kitto ayant encore les valeurs du clan. Une chose qui manquait pas mal ces derniers temps. La plupart des Kitto étaient très jeunes et le manque d’éducation au sujet de leur propre devise se ressentait. Keisan était démissionnaire et il ne se montrait que rarement, sauf pour contester un ordre de manière aléatoire. Le ninja au bandeau commençait à sentir la terre tourner et s'enfoncer dans le fauteuil comme pour s’assurer de ne pas tomber. Il ne retient pas vraiment d’éclater de rire quand Ren cache sa tristesse par des menaces. Il se lève et traverse les deux mètres qui les séparent pour se jeter sur elle et la prendre dans ses bras en lui tapotant la tête.



Il ne tarde pas pour se relever et se reposer dans son fauteuil et commencer à rouler sa cigarette de tamia. Il effectue son roulage avec une précision médicale avant de se coller la cigarette entre les lèvres. Il lève la main pour faire un signe et dire qu’il avait bien compris la consigne et il se lève de nouveau pour tituber jusqu’à la fenêtre qui donne sur la rue. S’il s’amuse à fumer avant l’arrivée de la maîtresse de maison numéro deux, il risque encore de la mettre en colère. Les visites intempestives pour boire étaient une chose qui passait de manière déjà limite, mais elle avait une tolérance zéro à l’odeur du tabac dans sa maison. Encore plus de tamia. Takumi n’avait pas pour habitude d’en fumer trop souvent, mais il aimait simplement calmer son anxiété par de doux rêves. Un moyen comme un autre d’échapper au passé. Il ouvre la fenêtre et allume son traitement en regardant dans le vide. Il tire trois ou quatre fois dessus avant de reposer son attention sur la conversation. La politique du village était sans dessus dessous en ce moment et il était difficile de ne pas y être plongé d’une manière ou d’une autre. Mais pour le coup, le junin est pris d’un rire nerveux et commence à agiter sa jambe sans pouvoir la contrôler. Il tire une bouffée sur sa cigarette avant de se rendre compte qu’il tapait le rythme et calme son geste nerveux en posant simplement la main sur son genou.


Il fait une courte pause et vérifie que sa cigarette soit encore allumée. Il tire dessus une nouvelle fois et regarde d’un air soucieux vers la rouquine. Il semblerait qu’Heiwa n’avait pas eu toutes les informations au sujet des candidats au poste de Dono du clan Chikara.



Il regarde la fumée s'envoler vers l’extérieur et tourne la tête vers Ren en appréhendant légèrement sa réaction. Lui, qui est d’un naturel à se laisser aller, avait l’intention de lui avouer une information qui dénotait de sa personnalité classique. Il déglutit lentement et ouvre la bouche bien facilement cinq secondes avant de se décider à parler.


Il souriait, mais on sentait clairement qu’une certaine crainte était présente, il gardait la main sur son genou pour que sa jambe ne parte pas de nouveau danser la salsa de son côté. Mais il fixait son amie en attendant sa réaction.

Il avait postulé pour le titre de Chikara dono ? Lui ? Chikara Takumi l'invisible homme de Konoha. Il faut dire qu'il était plutôt discret dans le village pour éviter les ennuis peut être, mais surtout pour observer. Ren le savait, elle connaissait les habitudes et les techniques de son camarade par cœur, après de si longues années à agir ensemble. Depuis l'académie à vrai dire, mais là, là nouvelle était difficile à avaler. Takumi chef de clan ? Des responsabilités et l'obligation de devoir être présent, c'était l'exact opposé de son ami de toujours. Ren sourit à la nouvelle cependant, cela ne pouvait en effet pas être pire que son adversaire. Un raciste, homophobe et xénophobe à la tête d'un clan avec un passé si lourd ? Mieux valait un irresponsable qu'un futur génocidaire non ?


Le clan Chikara aurait de la chance cependant si c'était lui qui passait. Ses deux concurrents étaient vraiment de mauvais choix. Oni était gentil, mais complétement irresponsable et ses façons de faire était bien trop offensive et... ridiculement stupide. Tensaï lui était simplement un enfoiré que la rouquine ne voulait jamais voir arriver à une place de pouvoir dans le village, peut importe la place. Mais Takumi, il n'était pas mauvais dans le fond, pas toujours très sérieusement simplement. Difficile de juger de ses conférences de leader même s'il avait une façon simple de diriger par la sympathie, chose qu'il avait en effet.



Elle n'avait pour une fois pas la moindre trace de sarcasme ou de dédain dans sa voix, elle était réellement intéressée et curieuse de savoir ce que son ami ferait pour améliorer son clan ou au moins le maintenir. Ren était de celle qui pensait que la paix était la solution, l'union était une force et qu'Uzumaki comme Chikara était des clans fait pour s'allier et non se faire la guerre.

Le silence était pesant et autant dire que le retour était plutôt sec de la part de la rouquine. Il regrettait presque de lui avoir posé la question en sachant qu'elle était une femme allant directement au but. Elle n'avait pas tort de s'inquiéter de cette décision soudaine de la part du Chikara invisible, mais il avait tout de même réfléchi plus d'une fois avant de donner son nom pour prendre la tête du clan. Il n'avait pas l'intention d'être là juste pour faire la décoration, mais bien de voir pour prendre quelques mesures. Il était loin d'être aussi laxiste dans le travail mais c'était un sacré pas en avant. Il soupire en rigolant.



Il hausse les épaules et fait un grand sourire. En direction de son ancienne camarade de classe.



Le plaisantin se lève du rebord de la fenêtre et retourne s'asseoir dans le fauteuil en proposant sa cigarette fraîchement éteinte. Il attrape son verre au passage et se remet confortablement dans le fauteuil.

La demoiselle y était allée de but en blanc et elle savait que cela pourrait être vexant ou blessant, mais dans une amitié saine, il n’y avait pas de place pour l’hypocrisie d’une congratulation sans sens ni fond. Elle savait que sous son air lent et mou, laxiste et désinvolte, se cachait une personne sérieuse et investit que la vie n’avait pas manqué de faire souffrir et c’était peut-être la même, la source de sa motivation soudaine. Le clan chikara était après tout un clan ayant un vécut tout aussi compliqué que celui des roux et des personnalité aussi ambiguë n’était pas forcément une faiblesse ni même une trahison. Les couleurs de chacun des konohajin commençait à se fondre et c’était en soit une bonne chose que l’homme reprenne du sérieux après une période de “ chômage “ aussi étrange que destructrice pour lui. Ren ne pouvait s’empêcher de sourire en écoutant l’homme lui annoncer qu’il était bien sérieux et qu’il était, en effet, motivé à rendre son clan meilleur, du moins c’était ce que Ren traduisait et ressentait. L’humour pour seul rempart, elle souriait à son ami, fière et heureuse pour lui de sa future situation. Buvant ses dernières gorgées d'alcool, elle se redressa comme elle le pouvait sur son canapé, sentant déjà l’alcool s’emparer d’elle. Elle n’avait plus vingt ans, bien qu’elle n’en était pas encore au stade de vieille. Takumi lui proposa alors la cigarette qu’elle attrapa avant de se diriger elle aussi vers la fenêtre et qu’elle alluma d’un katon tout simple.



Elle respirait une grosse bouffée sur la cigarette aromatisée de son ami, sentant son rythme cardiaque ralentir directement. Ses yeux se fermer pour profitais a pleins poumons de l’effet décontractant avant de reprendre son sérieux pour continuer sa discussion.

Il n’avait pas vraiment d’autres projets concrets à part reprendre ce qu’il connaissait de la mentalité Chikara dans laquelle il a grandi. L’unité était son but le plus simple pour ne pas voir le clan se scinder. Si l’image était différente pour chacun des membres, ils pouvaient partager un objectif en protégeant leur nation. Un travail qui sur le papier se trouve être simple, mais il n’est pas rare de voir les gens se mettre des bâtons dans les roues pour moins que ça et il voulait faire en sorte que cela cesse. Ren avait beau être dure, elle le faisait pour son bien et il avait probablement lancé le sujet pour qu’elle lui mette la petite claque dont il avait besoin au final. Il se cachait derrière son humour pour ne pas afficher sa crainte de l’échec, mais elle le connaissait trop bien pour ne pas s’en être rendue compte. Les raisons de sa sortie d’inactivité était plus simple qu’il y paraissait.



Il avait déjà perdu trop de personnes pour rester inactif, il se disait que s’il était plus visible ou qu’il parlait plus, il aurait peut-être pu changer les choses et éviter que la situation ne dégénère. Mais les “si” ne changeront pas le passé et il préfère se concentrer sur ce qui arrive plutôt que de ruminer indéfiniment. Il ne fait rien qui puisse aider le clan et le village en étant aussi plongé dans les remords. La rouquine attrape la cigarette du Chikara et l’allume avant même qu’il ne puisse lui tendre le briquet. Il est vrai que madame à sa petite attitude. Il reste à fixer le plafond complètement inerte pendant un instant avant de l’écouter parler. Il fait un sourire et se redresse en sachant qu’il pouvait compter sur elle.



Ils avaient réussi à s’entendre malgré les différences et former une équipe complémentaire avec leur ami Kazumori. Une équipe test qui avait fait ses preuves dans la cohésion d’équipe mais qui avait surtout été à l’origine de nombreux ulcères pour leur professeurs. Bien qu’étant le plus calme du trio Takumi avait la malchance d’être au mauvais endroit au mauvais moment et était le coupable par défaut. Il avait râlé les premières fois, mais c’était à l’idée avec le temps et ne se privait plus pour jouer les farceurs. Il ouvre une nouvelle bouteille et se fait un plaisir de servir la rouquine qui part vers un monde meilleur en tirant sur sa cigarette. Il n’était pas venu pour chercher le bureau des pleurs mais s’amuser. La confession étant passée, il voulait profiter de la soirée pour être de nouveau un être inconscient avant de prendre des responsabilités. Il savait qu’elle allait essayer de lui refuser ce verre supplémentaire mais savait où piquer pour qu’elle accepte.



La provocation amicale avait souvent un effet sur elle.

Elle le savait mieux que n’importe qui, le prix de cette nuit maudite pour le clan chikara et en particulier pour Takumi. C’était un sujet qu’elle n’abordait jamais, et encore moins avec son ami. C’était une chose qui l’avait elle même amenée à haïr son propre clan fut un moment bien qu’elle finit par pardonner à la chair de sa chair en dissociant les uzumaki des traîtres qui avait uivit ce démon de Gekido et cette garce de Kazami. Au sein même du clan Uzumaki des scissions, c’était faite sentir suite à ce massacre presque fratricide. Les chikara était comme des frères et des sœurs pour Ren, et il était impensable pour elle que les tuer par simple désire de les voir disparaissent puisse arriver. Cette nuit la, elle avait elle aussi perdu des gens qui lui était chère et elle ne pouvait pas l’oublier, tout comme son ami présentement en train de boire de l’alcool comme un trou sur le divan. Il agissait enfin, pour le bien de tous, mais aussi et surtout pour son propre bien à lui. Elle ne pouvait etre plus heureuse pour lui de le voir aller de l’avant et d’enfin accepter cette tragique nuit.



Elle disait évidemment cela en riant, légèrement moqueuse, mais le tout restait bon enfant. Elle n’en pensait pas un mot, enfin du moins… c’était ce qu’elle laissait penser, car elle était quand même sûre que sans elle, les deux idiots qui lui servait de camarades et de coéquipiers n’auraient jamais réussi à se débarrasser de certaines situations bien pénible ni même simplement de certains combat. Takumi était le médecin, Kazumori se prenait pour le tacticien, mais était surtout la force physique et corps à corps, et Ren elle était la force spirituel ainsi que le support de l’équipe. Sa maîtrise du Ninjutsu et de son kenkai les avait souvent sortit de l’embarras et elle ne manquait pas de le rappeler aux deux garçons lorsqu’il devenait trop pompeux. De l’orgueil elle en avait, mais c’était bien souvent une façade et ceux qui la conaissait réellement savait que dans le fond, elle était bien plus amicale voir maternelle. Mais cet orgueil, Takumi savait le titiller tout de même quand c’était à son propre avantage, l’invitant à boire encore et encore pour finir la soirée saoule et s’amuser.



Un petit sourire aux lèvres, elle jouait le jeu, heureuse et légère ce soir.