[FB] [-10 ans] Ce soir tu deviens un hom

Certaines tragédies s'écrivent seul. Pour les autres, comptez sur l'homme. Aujourd'hui disparut, le père de Gekido aimait lui rappeler que c'était à cause de l'insouciance et de stupidité humaine que le conflit entre Chikara et Uzumaki avait débuté. Il aimait rajouter, évidemment, que c'était surtout de la faute des Chikara si la guerre avait débuté. Après tout, disait-il, il ne fallait pas nous prendre nos enfants et notre père. Aujourd'hui, le père de Gekido n'était plus. Il avait disparut par une sombre et froide nuit d'hivers, un peu comme celle-ci. C'était à présent au jeune Uzumaki Gekido de guider son clan vers la victoire final. C'était à lui de régler le problème Chikara.

Gekido était seul dans la forêt du feu, enfin aussi seul qu'un chef de clan puisse l'être en période de conflit avec un adversaire vicieux, au beau milieu d'une froide nuit d'hivers. Au sol, la neige avait marqué son territoire en étalant son duvet blanc. Il en était d'ailleurs de même avec la cime des arbres qui entouraient le jeune homme. Au loin, le village ne ressemblait plus désormais qu'à un sombre point lumineux. Il était suffisamment loin du centre du conflit pour ne pas être dérangé. Alors, doucement, il s'adossa à un arbre et attendit. Il avait donné rendez-vous à quel adolescent de son clan pour leur enseigner les rudiments d'un combat en terrain inconnu.

Tendant l'oreille, il entendit quelques bruits de pas d'un silence de mort. Même la forêt c'était tus. Les enfants étaient-ils là ou était-ce un Chikara près à en découdre ? Conscient des risques qui le guettait, Gekido mit tout ses sens en éveille et attendit. Il n'y avait que ça à faire...

Kuma avait reçu l'approbation de Gekido pour un entraînement, il était surexcité à l'idée qu'un senseï prenne du temps pour lui, lui qui passait son temps à lire et à manger.
Ainsi, il arrivait sur le lieu de la rencontre, marchant nonchalamment à travers la neige avec le visage aussi froid que la glace elle-même. Il n'était pas très expressif, ce qui lui valait le surnom d' "Ours Grognon" malgré ses sentiments, qui ne s'affichaient que rarement sur son visage et reflétait pourtant l'inverse.

A travers le drap blanc et épais, il gagna l'endroit ou se trouvait son aîné, et bien qu'il fut sans doute repérer, s'annonça.

« Hey, senseï ! Je suis là, je suis arriver ! Que va t-on faire ? Entraînement au taïjutsu, ninjutsu ? Je veux pouvoir me battre ! »

Sa seule envie à ce moment, était d'apprendre à se battre pour devenir un puissant shinobi et faire honneur au clan Uzumaki et tuer des Chikara !
Rien ne comptait plus à présent que ça, du haut de ses douze ans il ne comptait que sur sa force et son adresse, oubliant qu'il avait de très grosses bases en stratégies grâce à toutes ses lectures... il considérait cela comme inutile.

Alors qu'il c'était préparé à une attaque ennemi, Gekido aperçut la tête rouge de l'un de ses protégés. Relâchant sa garde, et d'un air plus jovial, il accueillit son élève d'un soir avec un sourire. Il ne voulait pas l'admettre mais il était rassuré de voir ce garçon et non une horde de ninja tueur.

Tandis que l'enfant du Clan Uzumaki montrait son exaltation et son envie de s'entraîner, Gekido se demanda ce qu'il c'était passé avec le reste des enfants qu'il avait demandé à entraîner. Les parents de ces derniers avaient-ils refuser de laissé leurs enfants se balader seul la nuit, afin qu'un adulte puisse prendre soin d'eux à sa manière. Décidément, le monde évoluait d'une façon fortement dommage. Regardant le rouquin face à lui, Gekido se mit à sourire. Celui-là, il était bel et bien présent et il allait goûter à ce que le nouveau chef de clan avait de meilleur.

Sans prévenir, le shinobi envoya tout ce qu'il avait. Ainsi, de nombreux Kunaïs et autre Shiruken volèrent en direction du nouvel arrivé. Gekido se mit alors à dire en riant:

A peine arrivé, Kuma vit une bruine de projectiles s'élancer dans sa direction et fit un bond de côté dans la surprise en trébuchant sur une pierre. Les shirukens et kunais frappèrent le sol juste à coté de lui, stupéfait.

« Argh, ça fait mal, ça... »

Il se releva et regarda son aîné.

« Ce n'est pas juste ! Vous avez dit surprise ! Bon, vous l'avez aussi spécifier donc la surprise était gâchée mais... »

A cet instant il se projeta sur son adversaire pour lui asséner un coup de pied, et avec le sourire.
Le petit Ours savait qu'il ne le placerait sans doute pas, mais rien que l'action de frapper lui procurait un fort plaisir.

D'aussi loin qu'il se souvienne, Gekido était un shinobi d'exception, c'était très prometteur qu'il soit entraîné par cet homme. Peut-être était t-il seulement de six ans son senpai, mais il sentait qu'il accomplirai beaucoup, et il le ferait à ses côtés.

Gekido se mit à rire. Et, alors qu'il riait de bon coeur, l'enfant se mit à l'attaquer. Il c'était projeté, pied en avant, afin de le frapper. Ou du moins tenter. En effet, Gekido n'eus aucun mal à esquiver le coup. Ce garçon était trop lent pour lui. Enfin pour le moment.
Ayant loupé son coup, Gekido vit l'enfant retombé à terre les fesses directement sur la neige. Et, tandis que la substance blanche et froide humidifiait le pantalon du garçon, Gekido se porta à sa hauteur. Lui tendant la main en souriant il ajouta:



Je le provoqué, Exprès. Je voulais savoir ce que ce gamin avait dans le ventre. S'il avait assez de tripe pour attaquer son adversaire et ce, même dans une situation délicate. Après tout, le combat n'était pas encore fini. Pire, il ne faisait que débuter.

Gekido lui tendait la main, maintenant. Il venait de l'envoyer au sol et Kuma fut blesser dans sa fierté de petit garçon. Malgré tout il l'accepta.
Il se releva et à peine sa tête fut-elle revenue à son niveau initiale qu'il rentama le combat, à nouveau avec un coup de pied.

« Fichue neige, mon pantalon est fichue ! Mais ce combat ne l'est pas fichu ! »

En cas d'attaque parée, il s'apprêta à s'élancer en avant pour donner un coup de poing qui, il en était assurer, ferait mouche, une attaque dont le seul but était de faire mouche. Les dégâts qu'il causerait serait moindre mais le fait serait la.
Le petit Ours, pendant son attaque, ne put s'empêcher de rire bêtement et s'en trouvait déstabilisé.
Pourquoi riait-il comme ça ? Le stress ? Non, c'était juste l'assurance.

Ce gamin avait de la ressource et du tempérament. Ainsi, peu de temps après que Gekido l'ai aidé à se relevé, le gamin envoya un coup de pied dans la direction de son sensei d'une nuit. Gekido, qui avait cherché à obtenir une telle réponse de la part du jeune garçon, bloqua le pied de ce dernier avec son genoux. Reposant le pied à terre afin de consolidé ses appuis, il vit que la garçon -qui avait du lui aussi reconstitué sa garde- passé une nouvelle fois à l'attaque. Il décocha un uppercut rapide en direction du visage de Gekido. Cependant, grâce à un bond en arrière, pu esquiver le coup. Chercher le visage avec un coup rapide plutôt qu'attaquer le corps avec un coup puissant. Une tactique intéressante., pensa le shinobi. Cependant, cette technique n'avait pas eu l'effet escompté.

Observant de loin le petit Uzumaki, Gekido compris qu'il ne servait à présent plus à rien de continuer le corps à corps. Il y avait un trop net écart entre eux et même en diminuant sa vitesse, il garderait des réflexes bien supérieurs à ceux de son adversaire. Il pouvait peut-être l'aider dans l'exécution des Jutsus cependant, si le garçon n'étais pas spécialisé en Ninjutsu mais en GenJutsu, Gekido ne lui serait d'aucun aide. Alors, comme renonçant à sa battre Gekido baissa sa garde tout en disant:

Toutes ses attaques avaient été vaines. Cela le décevait beaucoup. Son maître d'un soir lui demanda alors ce qu'il voulait faire.

« Moi plus tard je veux diriger les Uzumaki, devenir un grand shinobi qui ramènera la paix dans le monde comme un grand chef !
Je deviendrais si puissant que tous le monde se pliera à ma volonté ; vivre bien, avec tous le monde ! Même les Kenketsu nous rejoindrons pour former un monde parfait ! »

Il prit un kunai et dessina sur le sol un symbole, un cercle barré surmonté d'un chapeau.

« Ca, ce sera mon symbole, tous ceux qui penseront comme moi le porteront ! Nous seront nombreux à vouloir la même chose, et je jure de tout faire pour atteindre mon nindô ! Qu'est-ce que vous en pensez, Gekido-sensei ? C'est possible, n'est-ce pas ? »

Il le regarda avec un grand sourire, convaincu que ses idées étaient bonnes, magiques et réalisables.

Un rire puissant s'éleva dans la nuit, brisant le silence qu'il s'y était installé. Riant de bon cœur aux paroles sincère de l'enfant, Gekido ne se moquait pourtant pas. Il riait devant la certitude que cet enfant avait de croire ses rêves réalisables. Cependant, il était heureux de voir que certains jeunes shinobis avaient encore des rêves pure et innocent, loin des atrocités de la guerre et des combats. Et, malgré la guerre, cet enfant songeait à simplement vivre en paix avec tout le monde. C'était -presque- admirable.

Gekido se mit alors à marcher en direction de l'enfant. Puis, lorsqu'il fut arrivé à son niveau, il lui ébouriffa les cheveux dans un grand sourire.



Il se mit à croupie devant l'enfant, portant son regard à sa hauteur:



Il tendait le petit doigt à l'enfant. Il voulait, comme lorsque lui même était enfant, faire cette fameuse promesse. Celle que l'on était censé ne jamais oublier. Comme celle qu'il avait faite avec son père peu de temps avant qu'il ne meurs. Et il était bien décidé à l'accomplir. Une promesse au petit doigt ne peux se brisait, pensait le chef des Uzumaki emplie de souvenir et de nostalgie.

Kuma fut tout excité que Gekido accepte son but comme étant réalisable. Que l'actuel chef accepte volontiers qu'un jour sa place soit reprise le lança d'autant plus dans son envie de l'accomplir.
Il se mit à rire également, débordant d'innocence...
S'il avait su que quelques années plus tard, tout changerait, cela l'aurait anéantie... mais pour aujourd'hui, tout ce qu'il voulait était qu'on croit en son but ; il n'y avait que ça qui comptait dans sa tête d'enfant.

Gekido devenait dès ce soir, un ami pour lui et il penserait à cette gentillesse jusqu'au bout.
Il versa quelques larmes.

« Merci, senseï, merci de croire en moi ! Je ne vous décevrais pas ! »

Il sourit à nouveau de toutes ses dents, et lorsque la dernière larme fut tombée, chargea le grand Uzumaki avec le pied, à nouveau.

Ce n'était pas souvent que Gekido rencontrait un jeune ninja avec une âme d'enfant encore intacte. Il avait rencontré plus d'enfant guerrier qu'il ne voulait l'admettre. Ces enfants qui, à cause de la haine de leurs parents envers les Chikara, avait vu leur innocence piétiné, mise à mal ou même détruite pour de fausse bonne raison et qui étaient devenus des armes pour le Clan. Malheureusement, et bien que contre ce genre de pratique, Gekido ne pouvait rien faire. C'était les parents qui éduquaient les enfants et non pas le Chef de Clan. Cependant, le futur Hokage ne craignait qu'une chose: l'avenir de ses enfants. Ces enfants qui, une fois la guerre terminé, n'auraient plus aucun point de repère dans ce monde. Après tout, ils avaient été enlevé, entrainé que dans un but: l'extermination des Chikara. Que vont devenir ces enfants lorsque la paix sera de nouveau notre. Quel sera leur avenir, se demanda-t-il.

Heureusement, une lueur d'espoir brillait actuellement devant et, malgré le fais que le jeune Uzumaki qui lui faisait face tentait encore de le frapper, Gekido se mit à sourire. Après tout, l'avenir ne s'annonçait peut être pas si sombre.



Gekido avait lâché cette phrase tout en parant le coup de pied du gamin avec son bras gauche. Puis, avec son bras droit et tout en adaptant sa force au gabarit du jeune garçon, il tenta de le frapper au niveau de l'épaule opposé. Gekido ne voulait pas le blesser. Juste lui apprendre ce qu'était la douleur.

Kuma fut repousser d'un coup en plein dans l'épaule et fut projeter entre un et deux mètres.

« Outch ! Ca fait mal, ça, senseï ! »

Il se releva en glissant une ou deux fois et regarda droit dans les yeux sont maître. Il connaissait des techniques, mais ne pouvait pas les utilisées de peur que Gekido fasse pareil, rendant ainsi l'entraînement plus violent.

« Maître, avez-vous des conseils pour moi ? Je veux tous savoir de vos affrontements, de vos tactiques ! Apprenez-moi senseï, je veux être comme vous. Grâce à ça j'aurais la force d'aller au bout de mes rêves ! »

Il trépignait des pieds.

« S'iiiiiillllvoooouuuuuplait ! »

Konoha allait devoir faire face à un enfant plein d'idées, à partir de maintenant, mais arriverait-il à ses espérances ? Les bouleversements prochains indiquaient tout du contraire, mais peut-être qu'il pourrait faire quelque chose, quelque chose, un jour...