Réveil matin 6 h, tu te réveilles comme une fleur. Les rayons du soleil viennent traverser tes paupières et te sortir de tes rêves. Pour une fois, que tu dormais correctement tu es quelque peu déçu de te lever aussi tôt, mais tu avais un rythme de vie pour le moins capricieux ces derniers temps et tu ne savais plus vraiment sur quel pied danser. Pour une fois, que tu dormais correctement tu es quelque peu déçu de te lever aussi tôt, mais tu avais un rythme de vie pour le moins capricieux ces derniers temps et tu ne savais plus vraiment sur quel pied danser. Tu la salues à peine et commences le rituel matinal en installant la table. Une fois tout ça préparé, le bruit de cliquetis des béquilles de ton père se fait entendre et il vient s'asseoir accompagné de ta mère. Tu ne dis rien à part un bonjour discret et t'assois à table sans en dire plus. Quand on s'adresse à toi, tu ne fais que hausser les épaules ou faire le sourd ce qui à tendance à exaspérer la junin qui te sers de sœur. Ta mère lui demande de ne rien dire de plus, mais tu sais qu'elle trouvera un moment pour venir te déranger un moment ou l'autre.
Tu pars de table et remontes dans ta chambre, tu les entends parler de manière agitée. Tu sais très bien que tu es à l'origine de cette discussion, mais n'avais pas envie d'aller mettre ton nez dedans. Ils n'étaient pas les seuls à s'inquiéter de ce qu'il t'arrivait, mais même si tu réfléchissais à tout ce qui t'as été dit tu ne sens rien de concluant se décider au fond de toi et tu restes perdu ne sachant pas vraiment quelle voie emprunter. Tu te jettes sur ton lit face contre le matelas et étouffe un râle avant de rester simplement en laissant le temps passer. Tu es cependant interpellé par le bruit de pas s'approchant trop de ta chambre. Tu n'as pas le temps de soupirer que ta sœur entre sans même frapper.
« Toc toc la limace! Habille toi ! On sort ! »
Elle n'avait pas l'air d'humeur à accepter le refus et elle te saisit la cheville avant de te faire tomber de ton lit et tomber au sol, tu attrapes le cadran de ta porte et t'agrippes de toutes tes forces.
« Ça va, ça va ! Dis-moi où on va!! »
Elle te lâche le pied.
« Au terrain d'entraînement, t'es bon qu'à ça ! T'as 5 minutes ! »
Elle s'en va s'habiller à son tour et tu prends soin de prendre tes armes et une tenue adaptée. Tu arrives dans le salon et elle t'attend devant la porte en tapotant son poignet pour dire que tu avais pris ton temps.
« J'ai 30 secondes de retard ! Calmes toi… »
Elle te frappe derrière le crâne sans dire un mot de plus et enfile ses chaussures avant de sortir. Ça fait bizarre de la voir de nouveau en tenue Shinobi, à peine passé Junin, elle n'a plus voulue être sur le terrain. L'incident d'il y a cinq ans pesait dans la balance même si elle ne le disait pas. Tu te contentes de la suivre sans discuter, le chemin se fait en silence même si tu as bien envie de lui poser des questions sur le pourquoi de ce regain soudain d'esprit Shinobi. Vous étiez presque sur le terrain et sachant très bien que tu n'aimes pas être dérangé, elle va directement à l'espèce de terrain abandonné auquel tu te rends tout le temps.
Elle pose une partie de ses affaires et s'étire, tu l'imites et poses ta veste et ce qui n'allait pas te servir.
« Shizu-nee, tu vas m'expliquer pourquoi on est l… »
Tu n'as pas le temps de finir ta phrase qu'un pied te retrouve en contact avec ta joue et te fait perdre l'équilibre. Tu te redresses et tente de prendre une posture de garde, mais elle enchaîne sans pitié. Tu prends un coup dans le ventre suivi d'un genou dans le menton. Tu tousses par le coup qui t'a coupé la respiration et elle recule l'air franchement énervée.
« Il va falloir que tu apprennes à te sortir les doigts si tu ne veux pas te faire marcher dessus Hikaru ! »
« Mais t'es malade ? Qu'est-ce que j'ai fait? »
« Rien ! Voilà le problème ! Tu fuis, comme un lâche ! T'enfermer dans ta chambre ne changera rien de la situation, l'idée de maman et tante Mei non plus.
»
Elle t'attrape par le col et te relève. Tu lui frappes les mains et essayes de lui mettre un coup-de-poing qu'elle esquive, tu n'a en revanche pas le temps d'éviter son coude qu'elle te met sans retenue dans la mâchoire. Elle soupire.
« Tu n'es pas assez fort pour affronter les choses, tu as peur d'échouer, je comprends. Mais il va falloir subir cet échec pour grandir. Tu n'as pas l'habitude de l'échec, c'est bien d'être un petit génie ! Mais il faut perdre pour apprendre ! »
Tu lui fais face le regard rempli de colère, mais elle ne baisse pas les yeux. Elle n'avait pas l'intention de te laisser gagner ce coup-ci. Elle te fait le signe de venir l'attaquer. Tu hésites pendant une seconde, mais fonces sur elle et la contournes à une vitesse éclair pour l'attaquer de dos. Tu es de nouveau accueilli par son coude, dans le torse cette fois.
« Encore une astuce de lâche ! Attaquer de dos ! Sois plus inventif ! Tu as du chakra, utilises le ! Tu manques de vitesse ! Allez, debout ! »
Tu ne comprends plus ce qui se passe, si elle se sert de toi comme punching-ball ou si elle essaie de te faire lâcher prise. Un entraînement ou un défouloir. Tu ne réfléchis pas plus longtemps et attaque sans attendre. La frustration de la voir esquiver chacun de tes coups te désespère, mais tu sais que tu peux y aller sans trop de restriction.