Coucou, moi c'est Riku.

Après que cette femme épargnait la vie suite à la motivation de déserter de la Miwaku, celle-ci se rendait à l'adresse indiquée sur un bout de papier. Pour lui signifier sa gratitude à Lady Hidemi, Kazuko lui apportait quelques sucreries fait maison. Ce n'était pas la porte à côté et la jeune demoiselle devait marcher facilement trois quart d'heure pour trouver le lieu dit de la feuille et ainsi pouvoir rendre une visite surprise à l'intendante. Sachant que cette dernière était pas mal occupée, il était fort possible que la Miwaku reparte bredouille sans l'avoir vu. Mais qui ne tente rien n'a rien se disait-elle. Il était dans les environs de midi, un peu avant tout de même pour ne pas interrompre le repas d'Hidemi ou de qui que ce soit d'autre ! La sainte vierge était très proche du palais et ne voulait pas avoir le moindre ennui ici traçant, sa route pour ne pas se faire intercepter. Après quelques minutes de recherche encore, elle finissait par trouver la rue, puis le numéro du domicile de la femme à lunette. Inspirant et expirant à fond pour faire face à celle-ci, la jeune fille frappait à la porte attendant de voir si elle recevrait une réponse. Elle patientait là quelques minutes encore, vérifiant toujours être présentable pour ne pas faire honte à son clan auprès des Hattori.

Ralala.. vous vous rappelez dans certaines rencontres que j'évitais de parler de ma relation entre ma soeur et moi? Hé bien, c'est aujourd'hui que je vais vous éclairer un peu plus sur cette relation qu'on a. Vous devez savoir une chose, ma soeur m'a jamais aimé étant enfant. Je sais pas.. c'était peut-être parce que je ne maîtrisais aucunement mon chakra comme un Hattori et je lui faisais honte, ou sinon c'était peut-être par jalousie, vu que mes parents s'occupaient de moi et j'étais chouchoutée, à comparer d'elle. M'enfin, malgré que plus jeune c'était mon model et que je voulait devenir comme elle, j'ai bien vite compris que ma soeur ne voulait pas de moi. J'suis sûre qu'elle aurait préféré avoir un chat que moi. J'ai senti cela à mon adolescence, alors que j'étais en pleine crise identitaire. Je l'ai tellement détesté que ma première chanson que j'ai lancé était destiné à elle. C'était ma façon de me revanger de son indifférence et de sa méchanceté qu'elle avait éprouvé envers moi, tandis que je lui lançais mon succès à la gueule.

Cependant, me voilà où que je suis aujourd'hui; Chez elle, en train de préparer à bouffer. Par je ne sais quel miracle et courage qu'on a eu, nous avons réussi à se reparler et à avoir une relation plus saine entre soeur. Peut-être que mon succès envers les jeunes avaient aidé à voir toutes mes bonnes qualités. Malgré qu'il m'arrivait de cracher mon venin dans mes paroles, j'aimais beaucoup plus ma soeur depuis que j'avais atteint l'âge adulte et je pouvais plus apprécié son grand travail qu'elle faisait pour notre patrie. C'était bien pour cela que, quand j'avais des petites journées de congé comme ça, je m'incrustais chez eux pour lui préparer un repas. J'étais une très bonne cuisinière.. m'enfin, on m'a jamais dit ''beurk Riku! T'as bouffe goûte la marde pis j'suis sûre que la marde a un meilleur goût'' et puis, de toute façon, je faisais la nourriture pour lui faire plaisir donc elle n'avait pas à chialer comme une grose tchoin.

Ayant le double des clefs de son manoir, je prenais plaisir à préparer les ingrédients, tandis que je chantonnais une chanson que j'étais en train d'écrire pour mon nouvel album. Soudain, quelqu'un cogna à la porte. Mmmh.. c'était un fan qui m'avait suivit ça non?

..Nah! Je délire un peu trop là. Personne, et je dis bien PERSONNE, oserait de venir ici pour me demander un autographe. C'était beaucoup trop dangereux pour eux. D'ailleurs, je venais souvent ici pour me cacher aussi, vu que, malgré l'amour de mes fans, aucun ne souhaitait s'affronter au mauvais caractère d'Hidemi. Ouais, ça doit être elle qui avait, encore, oublier ses clefs chez eux. Je laissais un longtemps soupir, en approchant de la porte d'entrée. Je criais cette phrase pour que cette dernière m'entendre.



Mes yeux dorées étaient maintenant écarquillés en voyant cette jeune demoiselle à longue chevelure rose devant le paillasson, armée d'une boîte de sucrerie. Mes yeux clignèrent maintes fois, ne comprenant pas pourquoi qu'il y avait une femme hors du clan Hattori devant la porte de ma soeur. Mmmh.. attend, on est chez ma soeur, non? Était-ce..?

« P'tain Hidemi! T'as encore oublié tes.. clés? » Apparemment cette dernière semblait être tête en l'air. Mais pour le coup, Kazuko se doutait qu'elle ne devait pas être ici et s'attendait à devoir faire face à une autre personne. Féminine peut-être ? La voix pouvait être trompeuse et la jeune femme ne voulait pas juger. Lorsque la porte s'ouvrait une fille à la mèche rouge se trouvait derrière reluquant, les yeux écarquillés, la Miwaku.


S'inclinant face à la jeune Hattori, elle reprenait d'un ton très peu rassuré de savoir qu'elle était face à une autre du clan de l'intendante.


Il valait mieux ne pas en dire plus, que pouvait-il bien se passer si quelqu'un de la famille impériale apprenait la tentative de fuite et de désertion de la sainte vierge il y a peu de temps de cela ? Le profil bas était requis pour ne pas faire partie de futures embrouilles. Pour le moment, la jeune femme, le visage neutre, restait calme et paraissait détendue. Il fallait voir par la suite comment la jolie Hattori à la mèche réagirait face à ce courage démesuré et suicidaire que prenait Kazuko pour se rendre jusqu'au domicile d'Hidemi.

La première réaction de la jeune demoiselle devant le paillasson de ma soeur fut d'écarquillée ses yeux violets, choquée de me voir ici, dans la maison d'Hidemi. Bon, c'était normal, malgré ma popularité chez les personnes de Kumo, je n'ébruitais que rarement que ma soeur était l'intendante de Kumo. C'était surtout les fans les plus dévoué qu'ils le savaient.. à leur dépend. M'enfin, la jeune demoiselle s'excusa de son dérangement tout en se présentant. Mmmh.. Miwaku Kazuko, très jolie. Ça lui allait bien, mais n'était-elle pas trop jeune pour Hidemi? Il faut dire que ma soeur avait la trentaine et que les rides allaient bientôt apparaître dans son visage à force de froncer les sourcils tout le temps, tandis qu'elle.. elle semblait plus jeune que moi. Dans la vingtaine? Possible. Je laissais un rire joyeux passer sur mon visage, tout en souriant



Ensuite, ses paroles qui suivirent, ainsi que ses actions me tirèrent un haussement de mon sourcil droit. Comment? Elle voulait que je donne le cadeau à ma soeur? Bah non, ça ne marche pas comme ça! Si elle veut l'impressionner, il faut que la Miwaku lui donne en main propre. Elle le ne le dit jamais, mais elle aime bien la persévérance des gens, mais chut hein. C't'un grand secret. Faisant non de la tête, je la pris par le bras, invitant à entrer chez ma soeur.



Fermant la porte derrière elle, je l'invitais cette dernière à me rejoindre à la cuisine, un peu chantonnant et de bonne humeur. Je débordais de joie de vivre au quotidien, mais là.. avoir la copine de ma soeur à ma maison me rendait plus que joyeuse. Cela prouvait que, certes, malgré son coeur de pierre, il y avait un marshmallow, très petit, qui se cachait dans son coeur froid. Maintenant dans la cuisine, je reprenais le poissons que j'étais en train de cuisine, tout en préparant la sauce à l'érable et chipotle.

Riku Hattori, quelle jolie prénom pour ce petit bout de femme se disait la jeune Miwaku. Alors que Kazuko pensait que la demoiselle accepterait la proposition de remettre le cadeau, cette dernière refusait catégoriquement en secouant la tête pour dire non. La pauvre demoiselle ne comprenait pas trop bien la suite et ce que voulait dire la soeur de l'intendante. Elle se faisait entrainer à l'intérieur de la bâtisse et n'avait pas le temps d'expliquer quoi que ce soit devant l'enthousiasme de la petite brune.


Riku fermait la porte derrière la sainte vierge, elle sentait qu'il n'y avait plus d'échappatoire pour le moment. Les gouttes de sueur perlaient sur son front, le visage neutre, le cœur palpitant et les mains moites. Etait-elle malade ? Non, elle se sentait prise au piège et craignait la suite "du programme". Au moins elle savait une chose utile, Hidemi semblait adorer les sucreries. Une information qui pouvait lui être utile pour plus tard, probablement.




La jeune femme espérait que la sœur d'Hidemi comprenait réellement la situation et le véritable lien qui unissait ces deux dernières.


Elle s'inclinait avec politesse pour lui présenter des excuses par le langage corporel et espérait ne pas avoir froisser la jolie brune.

Alors que j'étais retournée derrière ma cuisinière pour préparer le repas, j'écoutais qu'à moitié les dires de l'invitée. J'étais prise dans mes plus grandes idées pour que ce dîner soit le meilleur repas de leurs vies. Moins de lumières, plus de bougies, plus d'odeur de fleur, plus de cadeaux, toujours plus.. mais au moment que je pensais avoir trouver la décoration de mes rêves pour que les deux amoureuses partagent une soirée de magie, j'entendis la jeune Kazuko m'expliquer qu'elle n'était point la nouvelle femme qui partagerait sa vie avec ma grande soeur, mais bien sa nouvelle élèves. Je levais le regard pour la fixer, haussant mon sourcil droit. Hé ben.. rare qu'un élève de ma soeur se pointait ici, car normalement ils s'enfuient après trois jours d'entraînement avec cette dernière. J'peux pas vraiment confirmer cela, vu que j'en ais jamais vu des disciples de ma soeur, mais, voyant comment elle me traitait dans les entraînements, quand j'étais jeune et naïve à l'époque, ça m'étonnerait guère que Hidemi a déjà fait fuir, au moins, un des ses élèves et a envoyé l'autre à l'hôpital.

Devant la jeune Miwaku, je laissais une petite mine légèrement déçue par cette vérité, car bon.. j'avais envie de faire des petites blagues à ma soeur et à apprendre plus sur cette dernière. J'voulais vraiment lui montrer que j'étais la super soeur et belle-soeur de service pour ce genre de moment. M'enfin, après quelques temps, me disant que ce n'était pas grave mentalement et que ce n'était qu'une question de temps, je laissais un large sourire sous mon visage, gardant un air sympathique.





Je laissais un léger rire amusé par la situation et ma petite blague, avant de lui faire un clin d'oeil et de badigeonner le poisson avec la sauce que j'avais fait. Je chantonnais en même temps la chanson Bebe que j'avais écris récemment, toujours d'un ton joyeux et plein d'énergie.

Hidemi était vraiment une solitaire apparemment. Kazuko se demandait si la femme ne faisait pas une légère dépression à s'enfermer dans son travail. Ah... Décidemment, Riku se résolu à ne pas laisser la pauvre sainte vierge partir d'ici et usait le terme de prisonnière de son repas.. Elle gardait le silence avant de voir l'Hattori chantonner et retourner dans sa cuisine pour y cuir, en sentant l'odeur, du poisson ? En tout cas le point positif était que la soeur de l'intendante était dynamique et très enjouée de la vie. Par la suite, la question était la suivante: comment était-elle arrivée jusqu'ici ?




Sortant son éventail, elle posait le paquet de sucreries sur la table en attendant.


La jeune femme tentait le tout pour le tout pour essayer de partir sans être trop impoli. A voir par la suite comment réagirait Riku à sa demande d'aide qui se terminait en tentative d'échappatoire.

La jeune Miwaku montra toute sa modestie envers une personne comme moi, appartenant au clan de l'empire. Néanmoins, n'étant point du même niveaux que mes ancêtres, je détestais ce genre d'infériorité que la jeune demoiselle se mettait envers moi. Pour moi, elle faisait partie de l'empire Hattori, donc, il était autant important de les respecter, donc, pointant avec ma cuillère de cuisine, je fis un signe négatif avec cette cuillère en bois, avant de lui dire d'un ton sympathique.



Ayant une idée pendant que je cuisinais le repas et la surprise pour le Hattori que je rendais quelque fois visite, je sortis deux verres en cristal pour servir du Whisky au miel à la jeune Miwaku et à moi-même. Voyant que celle-ci semblant coincée du cul, je me suis dites que peut-être l'alcool aiderait cette dernière à ne pas être angoissée par ma présence et à profiter de ce bon repas de famille quand Hidemi allait revenir. En même temps que je la servais, celle-ci me répondit que ma soeur avait donné son adresse si cette dernière n'avait point de nouvelle. J'étais surprise de savoir cela-, mais je pris un grand rire en entendant que Kazuko ne voulait point donner le nom de ma soeur pour ne pas que les gens l'embêtent.





Je prenais une gorgée de mon whisky en faisant une légèrement grimace. La première gorgée était toujours difficile pour moi, mais je m'habituais après au goût. Ensuite, levant mon regard doré pour fixer le regard orchidée de la Miwaku, je tendis, à nouveau mon bras devant moi, faisant le signe non de la main et un onomatopée de refus entre mes lèvres.



Je lui souriais à nouveau joyeusement, avant de reprendre mes préparations, en chantonnant la chanson Maze entre mes lèvres. Je faisais quelques petits pas de danses quand je pouvais, un peu plus discrète par contre pour ne pas effrayer notre invitée de ma bonne humeur, puis, une question me vint à l'esprit alors que je finis presque de préparer le repas au complet.

Et ben dis donc ! La sainte vierge ne s'attendait pas à ce que la jeune femme en face d'elle avait autant de caractère ! Elle lui déposait un verre d'alcool plutôt... mais elle ne buvait pas ou du moins faisait semblant en transvasent petit à petit dans le verre de son hôte quand elle n'était pas là, mais ce petit jeu pouvait être très vite repérer. Elle s'arrêtait donc à une certaine limite. L'Hattori était beaucoup trop gaie du cœur pour remarquer cela pour le moment. Riku était plutôt attachante et rebelle comme personne, enfin du moins, c'était ce que se disait la Miwaku. Elle pouvait l'entendre chantonner des musiques qu'elle écoutait dans des lieux communs, après tout elle signifiait être l'idole de nombreuses personnes au sein de Kumo, mais la femme aux yeux violets n'avait pas le temps pour le divertissement. D'autres choses étaient sa priorité. Et voilà qu'après quelques petites minutes d'absence, la mignonnette revenait à l'assaut avec des questions concernant la jeune Kazuko.


Même s'il y avait une part de vérité dans ses mots, la tranquillité n'était que factice dans les quartiers claniques de Miwaku, ainsi que ceux du
quartier des plaisirs tenu par la gente masculine, en majorité, de deux des clans du village, principalement.


Elle désobéissait sans arrêt aux membres mâles de son clan et n'en faisait qu'à sa tête sur scène. Parfois, elle en faisait même exprès pour se retrouver à s'occuper des prisonniers du cachot afin de ne pas voir les affreux faire du mal aux autres femmes. Mais elle ne voulait point parler de tout ces détails avec la jolie Hattori à la mèche rouge et tentait de profiter de l'instant présent pour penser à autre chose. Le sourire aux lèvres, la jeune Miwaku demandait la chose suivante:

Selon la jeune Miwaku en face de moi, je ne l'avais peut-être pas reconnue car, habituellement déguisée, il était difficile de deviner quelle Geisha était qui pour ne point n'importe quel connard qui se promène dans les rues les reconnaissent et abusent d'elle, surement. C'était vrai que, même si la plupart de mes Archangels étaient des fans tout à fait normales, il y avait certains, un peu trop attachant, qui essayaient de se faire remarquer par sa star préférée, peut importe si l'action est bonne ou pas. Boarf! Tellement chiant à dealer en vrai! Je la comprend pourquoi que les Geisha ne voulaient guère montrer leur identité. Dès fois, je m'ennuyais de ne pas être reconnue dans chaque coin de rue pour pouvoir faire mes courses tranquillou ou chiller avec mes proches mes journées de congés. M'enfin, même si je n'avais plus l'anonymat devant moi, il y avait plein de choses bien comme le sourire des fans quand il te voit, l'applaudissement et les cris dans les spectacles, pouvoir être un modèle féminin à la génération future.. tout ça supprimait toutes les côtés négatifs de mon métier.

M'enfin, je vois que Kazuko et moi nous avions quelque chose en commun; soit on aimait toutes les deux la danse. Je l'écoutais attentivement, le grand sourire aux lèvres et les yeux brillants de joie. J'adorais raconter des artistes qui pratiquaient mon métier et j'étais toujours impressionnée de voir la danse traditionnelle des Geisha de Kumo. C'était toujours un spectacle assez élégant et magique je trouve, mais, selon la Miwaku, elle avait décidé de créer son propre style pour sortir un peu du lot. Je lui souriais joyeusement, suivit d'un rire. Je connaissais cette passion qui brûlait en elle; le changement et l'inspiration. Voila ce que je voyais en elle. Mon dieu! Si j'étais sa mère, j'aurais été tellement fière que ma fille puisse s'épanouir jusqu'à trouver son propre style.



Je fis la petite finition pour le repas avant de le laisser cuir, calculant le temps de sa finition complète à cuir dans le four, puis, hochant vivement la tête, je répondis immédiatement à sa demande.



De mon humeur enjoué et excité d'avoir une séance privée d'une danse traditionnelle particulière, je me dirigeais dans le salon et sortit un paquet de CD de musiques pour lui montrer



Quand cette dernière choisi, je m'installais en indien pour l'observer, le sourire aux lèvres.

L'Hattori prévoyait certainement de s'entraîner pour avoir déjà tout préparer. Kazuko la suivait alors dans le salon où il y avait largement la place pour se mouvoir. D'ailleurs la pièce était plutôt illuminée et bien rangée, Hidemi devait être quelqu'un de très organiser pour un arrangement pareil. Ou peut-être était-ce Riku qui faisait le ménage quand elle n'était pas là ? Pour le moment ce n'était pas la question et la femme rebelle à la mèche rouge lui montrait des CD de musiques laissant à la sainte vierge le choix parmi tout ce qu'elle proposait.


Disait-elle le sourire aux lèvres en partageant sa passion avec la Hattori. Ne sachant pas réellement comment fonctionnait l'appareil à musique, la femme à la chevelure rose tendait le disque à sa nouvelle amie. Dans son élan de gaieté, elle se hâtait de se mettre en place sortant ses deux éventails de ses poches cachées. La musique commençait, et voilà que la jeune femme se laissait porter par la rythme en improvisant une chorégraphique de pas qu'elle connaissait déjà par cœur. Faisant virevolter les éventails dans tous les sens, se déhanchant comme une femme du désert et jouant de sa féminité avec sa chevelure. Elle y mettait tout son cœur et donnait le meilleur d'elle-même avec le peps de la jeunesse ! Dansant comme une diablesse jusqu'à la fin de la chanson, elle en était à peine essoufflée et pouvait encore continuer comme ça pendant... jusqu'à ce que son souffle soit coupé. Pour la sortie de scène, elle faisait une révérence des plus gracieuses face à Riku.


Maintenant c'était au tour de la femme Hattori qui semblait avoir un tout autre style que celui de la Miwaku. Elle était curieuse de la voir à l'œuvre et s'asseyait à son tour là où l'idole de Kumo était assise. C'était les yeux emplit de bonheur de pouvoir penser à autre chose que Kazuko observait sa camarade se mettre en place.

Mettant le CD que la jeune Miwaku avait choisi, je regardais attentivement la danse de la Miwaku avec admiration. C'était la première fois que je voyais les membres du clan utiliser ce genre d'accessoire, du moins, de cette manière, tout en dansant aussi gracieusement. À la fin de sa danse, j'applaudissais joyeusement dans mes mains, un large sourire sur mes lèvres.



Après mes compliments, je laissais mon invité prendre la place de spectateur tandis que je plaçais le disque qu'on utilisait pour faire des exercices de danses ou même pour trouver une inspiration durant nos chorégraphies. À la différence d'elle, ma musique était.. beaucoup plus spéciale, voir loin des traditions qu'on pouvait voir dans les danses de Geisha. Non, avec mon groupe, à l'époque, nous essayions de sortir du lot avec un style beaucoup plus moderne et électrique. Certes, c'était moins dans l'élégance, mais ça avait impressionné plusieurs fans qui nous adoraient encore aujourd'hui. Maintenant, un peu plus de jeunes semblaient prendre nos habitudes de danses. D'ailleurs, en même temps de danser, je chantonnais la chanson qui jouait, complètement emballée par la musique. Cela avait duré quelques minutes, mais, après la performance, à la différence de Kazuko, j'étais un peu plus fatiguée physiquement, laissant une respiration lourde alors que je lui souriait.



Je la rejoignis à la place des spectateurs, m'assoyant pour reprendre le souffle que j'ai dépensé pour la performance.



Rigolant joyeusement, je me levai du coup pour aller chercher à boire dans la cuisine, puis, je ramenais deux verres d'eau pour un donner un à mon invité.