A la paperasse !

J'aimais l'intérieur du ministère, aussi étrange que cela puisse paraître. Tout y était calme, les gens n'élevaient pas la voix, personne ne courait dans les couloirs, rien ne venait perturber la quiétude de l'endroit. Mais cela avait un fort prix à payer pour y rester... Cette tonne de paperasse que je me trimballais me dépitait au plus haut point. Je détestais ça... Tout ce papier, ces formulaires à remplir pour la moindre chose, le moindre accident provoquer par un Kitto, l'adhésion officielle d'un nouveau membre au clan. Tout devait être mis sur papier et approuver. Je me retrouvais à marcher dans les silencieux couloirs de cette place de pouvoir, une pile de documents atteignant presque mon menton, alors que je me dirigeais vers le "nouveau" bureau administratif Kitto. Il avait beaucoup moins de prestance que les autres. Sa taille était vraiment plus petite que celui des Uzumaki ou des Chikara. Et comparé à celui des Kirishitan dont le travail du bois ressortait, le notre avait l'air assez austère. De plus, je sentais une certaine indifférence à mon égard alors que je croisais moult personnes, alors qu'à titre comparatif, les dignitaires des autres clans se faisaient saluer avec plus de respect.



Alors que j'étais en train de ruminer à propos de tout et de rien, suite au stress mental qu'apportait ma nouvelle vie de Dono, j'aperçu un grand homme aux cheveux noirs qui lisait... Une de mes séries de romances favorites. "Daruto : Ship à Eden.". C'était rare de voir quelqu'un lire ça en public, même si le bouquin avait fait un carton et que l'auteur était resté secret.

Journée chiante.. L'Uzumaki venait de rendre un rapport sur les avant-postes au frontière pour l'Anbu. Il c'était fait chier comme un rat mort et se promenais maintenant dans les couloir, pour tuer son ennuie il avait commencé à sortir un livre de sa poche et le lire, histoire qu'on ne l'ennuie pas. Il lisait sans se rendre compte qu'il était dans le couloir réservé au Dono, il était tellement plongée profondément dans sa lecture qu'il en fit tomber son livre , un homme venait de lui parler et cela l'avait fait sursauter. Il se pencha pour ramasser son livre, le livre reprit il détourna sa tête pour voir qui lui avait parler.



Cela étonnait l'Uzumaki, en soie les fan se bousculait par milliers mais les gens évitait de lire l'un des tome en public. De un pour éviter la honte d'être gênée par les regards que lâcherait la populace, et de deux pour éviter que l'on vous prenne pour un pervers(e) dans la rue. Mais bon quand deux fan se connaissait et se retrouvait cela devenait toujours une explosion de théorie entre Otaku.. Je vous jure..

Je m'excusais pour le sursaut causé par ma soudaine interruption dans sa lecture. Il est vrai que même moi, j'aurais été dérangé si quelqu'un venait soudainement me parler alors que je lisais Daruto. Je fus néanmoins agréablement surpris par le bon accueil que me fis mon interlocuteur, qui non seulement me connaissais, mais en plus ne semblait pas vexé d'avoir été stoppé dans son activité. J'avais cependant un léger regret d'avoir révélé aussi facilement pour la série Daruto : Ship à Eden. J'essayais de garder ça secret, mais l'agacement des derniers jours, et le fait de voir ce livre apparaissait comme une oasis dans un désert. J'aurais bien voulu ramasser son livre, par politesse pour ma maladresse, mais il me fit vite remarquer que mes bras étaient encombrés par la dose ennuyante de travail.



Je lui tendis alors une pile de classeurs que je gardais coincé sous mes bras jusque-là. Il n'y avait rien de bien important là-dedans, mais leurs tailles n'aidaient en rien à bouger tout ça.



Il est vrai que sa voix, ainsi que son visage, me rappelaient une personne, pourtant son nom n'arrivait pas à sortir. Pour qu'il erre dans ces couloirs, il devait être quelqu'un d'important, ou du moins gradé. Aussi, il était mal vu de ma part de demander un service à une personne sans au moins connaître son nom au préalable. Mon bureau se trouvait un étage plus haut, du côté de l'aile gauche du bâtiment, aussi j'en avais pour quelques minutes encore avant de pouvoir y arriver seul. Mais j'avais une surprise à montrer à quelqu'un qui serait aussi fan de Daruto, quelque chose que je sais qui serait plus en sécurité dans un bureau de Dono au ministère, que dans ma chambre aux quartiers claniques.

L'Uzumaki prit une pile de classeur qui était coincé sous les bras du Kitto, au moins cela serait déjà bien moins encombrant. Il envoya valser son pieds qui atterrissait sur un coté du bouquin, et volait à travers la pièce pour atterrir sur la pile de classeur que l'Uzumaki tenait. Ils partirent tout les deux l'étage au dessus, ou se trouvait le bureau du Kitto-Dono. Ils parcoururent quelque mètres et le Kitto brisait le silence, des souvenir vague de l'Uzumaki lui revenait. Cela remontait à des année en arrière, ou le Kitto était encore au village et l'Uzumaki qui s'amusait à partir le plus longtemps du village et disparaitre des radar. Pas mal de souvenir revenait en tête, et cela amusait un peu l'Uzumaki.



Une vielle époque ou l'Uzumaki tuait et détruisait et réfléchissais après. Après tout quand on est jeune, on est con !

Son nom me rappela nombre de souvenirs. Nous avions en effet accompli quelques missions ensemble durant l’époque où Konoha supportait l’ancien village Kiri contre l’empire de Kumo. C’était il y a des années maintenant, où nous étions tous deux des chunins inexpérimentés. Nous nous occupions de simples missions de ravitaillement, dans les lignes arrière. Si je me souviens bien, je pense l’avoir croisé une dizaine de fois tout au plus, sans avoir vraiment passé du temps à parler avec lui. Il faut dire que nous étions assez pressés à ce moment.



Nous montions les escaliers qui menaient rapidement à mon bureau, tout en discutant de ces années passées à être officieusement en guerre contre l’empire de Kumo. Nous arrivions aussi rapidement devant l’entrée de mon agence, où mon nom était gravé sur une plaque posée contre la porte. Je l’ouvrais avant d’inviter le fan de Doruto à me suivre. Il faut dire que le bureau était austère et en bazar, avec des piles de feuilles et de rouleaux qui s'entassent dans tous les coins. Je n’avais pas encore eu le temps d’organiser, ni de trier tout cela, mais c’était en cours.





Heureusement, j'avais un service à thé de qualité, acheté pour profiter de moment de paix lorsque la pression du boulot se faisait trop grande. Le thé était quelque chose d'important pour moi. Je possédais de nombreux types de thés différents, allant du plus amer au plus doux, en fonction de mon envie.

L'homme se souvenait de l'Uzumaki, Universa était heureux de l'apprendre. Tout les deux autrefois avait participé au soutien militaire apportée au village de Kiri. L'Uzumaki avait participé au soutien logistique pendant de nombreuses semaines avant d'être envoyée en section de combat, il avait rencontré plusieurs fois le Kitto à cette époque et certain souvenir amusant lui revenait en tête.



Disais donc l'Uzumaki amusée de ces souvenir, montant les marches à l'étage au dessus d'eux ou se trouvait le bureau du Kitto-Dôno. Arrivée devant le Kitto-Dôno ouvrait la porte et ses yeux se couvrirent de multitude de couleur, blasée l'Uzumaki regardait la tonne de parchemin dans tout le bureaux. Un bazar monstrueux telle était la description du lieux, mon dieu la paperasse rien de pire.. L'Uzumaki aurait préféré être torturée par Chikara Shirona que de devoir se farcir tout ses papier, si il y'a bien quelque chose qu'il détestait c'était bien cela la paperasse. L'homme blond s'excusait de tout cela mais en soie cela ne posait pas vraiment de problème à l'Uzumaki.



Le Kitto-Dôno l'invitait à s'assoir et le remerciait pour l'aide apporter, l'homme lui proposait un thé et décidait de se donner une pause qu'il avait surement bien besoin. Alors que le nouveaux Kitto-Dôno préparait un thé à chacun d'entre eux, l'Uzumaki lui posait une question.

Beaucoup de monde lui avait posé cette question depuis son retour. Au début, j’ai dû réfléchir à la réponse, parfois pour ne pas choquer mon interlocuteur, parfois pour trouver les mots exacts sur ce que je ressentais. Mais maintenant, j’avais plus ou moins la même annonce pour tout le monde, autant être honnête.



Je versais le thé dans un service que j'appréciais tout particulièrement. Des ondulations bleues virvoletaient sur les faces des différentes tasses, le tout sur un fond bland immaculé. C’était un thé vert sencha assez banal, mais dont j’appréciais la douceur et l’effet relaxant qu’il m’apportait. Je dégageais au passage quelques dossiers de la table pour nous faire un peu de place.



Je sortais un livre rose dont la couverture possédait quelques reflets ainsi qu’un relief sur son titre. Il m'était précieux, aussi je l'avais laissé dans cet endroit plus surveillé que mes quartiers. Néanmoins, je pouvais bien lui faire confiance, il était fan de Daruto lui aussi après tout, puis il n'hésitait même pas à lire ça en public.



Alors que je lui tendais le livre avec délicatesse, j’en profitais pour aborder un autre sujet de conversation.

L'homme répondait exactement ce que l'Uzumaki pensait.. Il était partit six ans au total, un ans avant le grand génocide Chikara par le traitre et sa rousse. Forcément revenir six ans après et entendre que ce genre d'évènement à eu lieu dans l'endroit ou il vivait ne devait pas forcément être très appréciable.



Alors que l'homme lui servait un thé qui ma foie devait être délicieux, il sortait un livre assez beau dont la couverture paraissait brillante. L'homme lui annonçait que c'était le tome numéro un version collector, un chef d'œuvres entreposé ici ? L'homme expliquant qu'il préférait le garder cette état, il lui tendait et l'Uzumaki le saisissait pour venir voir de plus près ce livre fabuleux. Pendant qu'il l'analysait Kazumori venait lui poser une question qui venait faire apparaitre une veine sur le crane de l'Uzumaki.. Un sujet bien sensible en soie, il avait participé a cette guerre et au final cela n'avait servi à rien..



Le sourire lui revint en lisant la première phrase de Daruto.. Si seulement cela pouvait être aussi plaisant pour lui aussi.. Il tendit le livre à son propriétaire le remerciant pour lui avoir montrer cette œuvres d'art.

Je fus troubler à l'annonce que Universa me fit. Kiri était donc tombé aux mains des Hattori. C'était surprenant, surtout connaissant les Kaguya qui y habitaient. Ils étaient tous de vaillants combattants, féroces aussi bien sur le terrain que dans leur politique. Mais malheureusement, ils étaient en sous-nombre face à l'empire Kumo et ses nombreuses troupes recrutés dans leur vaste pays. Puis les Hattori utilisaient des méthodes moins directs que les Kaguya. En même temps, qui pouvait être plus direct qu'un Kaguya ?



Je fis une pause, savourant la quiétude qu'apportait le gout du thé à mes papilles. Ca me permettait de garder les idées claires, et d'éviter d'agir ou de parler de façon impulsif, surtout si cela concernait les Hattori. Ce n'est pas que je n'aimais pas tout le clan Hattori, mais je détestais leurs manières de faire, ainsi que leurs mœurs basés sur la domination et l'esclavage.



C'était un début de plan de contre-mesure, bien que je n'avais pas la moindre idée sur comment m'y prendre. Puis c'était encore quelque chose de lointain, du moins je l'espérais.

L'homme était troublée à cette annonce, cela était normal après-tout lui aussi avait participer à ce conflit et cela devait forcément être une mauvaise nouvelle. Un conflit qui avait durée des année et l'Uzumaki y avait participer des année, pour au final lui dire de retourner au village et voir des année plus tard que ce village tombait face au armée Kumojin. Une partie du peuple Kirijin avait été détruit face à ces attaque, l'autre partie lui avait été réduit en esclavage. L'homme blond trouvait cela fâcheux, tout comme le fait que la puissance militaire du village avait diminuer. Bien sur ces parole était logique en soie, ces annexion rapide et cette agrandissement de territoire rapide pouvait se montrer très mauvais.



Le Kittodôno savourant son thé, l'Uzumaki lui sirota le sien pour savourer son thé et profiter des aromes succulant. L'homme lui expliquait maintenant qu'il faudrait maintenant se préparer au pire, même si nous devions quand même garder une relation amicale avec l'Empire, cela étant l'Uzumaki acceptait cela car il savait que en terme de force militaire Kumo les dépassait largement.



Soupirant l'Uzumaki posait sa tasse quelque peu dépité de l'épée de Damoclès auquel Konoha était confronté.

C’était un sujet fâcheux qui était discuté durant mon temps de pause… Il était visiblement resté plus dans un environnement militaire que moi. Cependant, nous partagions des points communs sur l’état de notre armée et de nos défenses. Il fit bien d'aborder le sujet du clan Kenketsu, sujet qui me préoccupait naturellement de part les conflits antérieurs.



Ils étaient nombreux, vraiment nombreux. Le fait de ne plus vieillir quand on devient un Kenketsu fait qu’il y en aura de plus en plus au fur et à mesure des siècles qui passent. On pourrait presque penser qu’il y a plus de vampires que d'humains dans ce monde. Heureusement qu’ils se tiennent à carreaux.



Ca arrivais souvent lorsque des ninjas vétérans se rencontraient, ils en oubliaient leurs vies en dehors de leur devoir de ninja. Alors que pourtant, la plus part avaient une famille, des amis ou des anecdotes de la vie de tout les jours à raconter.

Le Kittodôno était du même avis que lui, lui non plus ne pouvait supporter ces saleté de vampires. La phrase dite par l'homme était même une très bonne réflexion, Kumo tiendrais t'il face à un conflit contre les kenketsu ? Dans les grandes lignes cela pouvait être faisable mais les dégâts engendré serait telle que Kumo se retrouvait affaiblis tout comme son influence au sein du Yuukan.



Voila une chose que le commandement pourrait penser, ce triangle des puissant était fragile. Le sommet de la pyramide se trouvait dominer par les Kenketsu depuis bien longtemps, vivre éternellement les avait aider a atteindre le sommet. Sans oublier leur chef qui se trouvait sur terre depuis des siècle, bien sur si Konoha et Kumo s'alliait les légion serait détruite sans exception mais il ne fallait pas rêver. L'aversion entre les deux village était toujours bien présente malgré la paix. Le Kittodôno souhaitant parler de sujet plus joviale lui demandait si il avait une femme, si il ne se plongeait pas totalement dans le travail ce qui le fit rire.



L'Uzumaki était fière d'avoir une femme et fière d'essayer de se construire une famille, après tout ces dans la famille que se trouve l'équilibre et le bonheur.