La reine de l'équipe Sendou

[Se passe après le Rp "Retrouvailles" avec Chikara Takumi.]

Je fus surpris de savoir que Ren habitait désormais dans les quartiers Uzumaki. Peut-être faisait-elle partie d'un programme d'échange inter-clan pour solidifier les liens entre les clans ? Takumi ne m'en avait pas trop dit à son sujet, mais elle logeait maintenant à quelques pâtés de maisons d'ici. J'étais parti peu de temps avant le zénith, la nuit d'hier fut longue et il était impensable d'espérer un quelconque réveil matinal. La gueule de bois fut évitée grâce à de bons conseils retenus de Yami, l'aubergiste de mon ancien lieu de séjour. J'étais fier de ma tunique qui avait, par chance, réussi à rester intact malgré la fête d'hier.

J'avais proposé à Takumi de m'accompagner pour réunir l'équipe, mais son état laissait à désirer.



J'étais un peu déçu qu'il ne vienne pas, j'aurais pu entendre pas mal d'anecdotes concernant ces deux marsouins. Les rues étaient clairsemées de monde, la vie suivait son cours habituel alors que la population alentour se constituait principalement de ninja manipulant le chakra pur. Il n'y avait pas la moindre trace de cheveux rouges dans mon champ de vision. Je pris le dernier virage menant à la fameuse adresse, avant de m'y arrêter. La maison était tout à fait banale, le nom de Uzumaki Ren et Chikara Heiwa inscrits sur la devanture. C'était donc d'elle que Ren s'était amouraché. Je me souvenais d'elle, c'était une bonne fille. Quelqu'un de très calme, très posée. Le genre de personne qui pourrait canaliser la furie que pouvait être Ren. J'hésitais sur l'approche à avoir. Après toutes ces années, fallait-il que je sonne à la porte, que je l'appelle de dehors, que j'entre sans rien dire ? Au final je voulais garder cela simple. Je frappais simplement à la porte d'entrée, appuyant mon bras gauche contre le mur pour me donner un air stylé. J'avais hâte de la revoir, mais j'espérais que l'âge l'avait un peu calmé.

La soirée avait était douce pour Ren qui avait put passer un délicieux moment avec sa compagne. Chose qu’elle n’avait pas faite depuis quelque temps étant donné la tonne de travail qu’elle avait avec les élections qui avançait et son travail au ministère. Ren, elle faisait son simple travail de junin et de chercheuse quelques fois, mais elle n’avait pas non plus beaucoup de temps pour elle. C’était donc devenu rare qu’elles puissent pratiquer le saphisme de façon douce et détendu. Malheureusement, comme toute-bonne, chose, leur matinée fut courte alors qu’Heiwa partait pour rejoindre son lieu de travail laissant une fois de plus Ren seule dans son lit. Se levant péniblement de ses draps sentant encore le doux parfums de sa femme, elle se dirigea vers la salle de bain pour s’y détendre une bonne heure tout en prenant soin d’elle.



En effet, rien de mieux que de se détendre avant d’attaquer une journée qui allait s’avérer difficile bien qu’elle ne le savait pas encore. Sortant de son bain et traînassant nue dans sa maison en mangeant des fruits, elle n’avait que faire et profitait simplement de sa vie. Elle finit par décider d’aller s’habiller, enfilant sa tenue ninja basique sans enfiler encore sa veste de junin ni ses chaussure. Peut-être allait-elle travailler au laboratoire aujourd’hui, ou peut être prendre quelques missions afin d’aider konoha, elle était pourtant en période creuse en ce moment pour ‘s’occuper d’autres dossiers plus importants dans un futur proche. Quelqu’un vint alors frapper à la porte de l’appartement, et immédiatement, cela l’intrigua. Mise a part Takumi et quelques amis, il n’y avait pas grand monde qui venait leur rendre visite. Mais quel ne fut pas la surprise en ouvrant la porte.



Elle n’en revenait pas vraiment. Pour elle, c’était impossible qu’il soit ici, elle le pensait mort depuis des années et n’avait pas suffisamment d’alcool en main pour tenir une tel nouvelle. Elle recula simplement, l’invitant a rentrer dans la maison et en espérant que cela n’était pas une mauvaise blague… Kazumori était donc en vie ?

Eh ben. Je m’attendais à un accueil plus… Enflammé ? Dans mes souvenirs, elle était beaucoup plus explosive, alors que là, elle donne l’impression d’avoir vu un fantôme. Je fus déconcerté par sa tenue, elle qui faisait toujours attention à son apparence. Sa tenue était la tenue classique du ninja, peut-être je l’avais interrompu dans sa préparation, ou devait-elle aller en mission dans la journée ? Dans tous les cas, après un petit “Kazumori…” timide, elle me laissait rentrer chez elle.



J’observais rapidement l’intérieur, qui était d’une propreté impeccable, avant d'enlever mes sandales à l’entrée du genkan, ou je ne remarquais qu’une seule paire de chaussures. Heiwa ne devait sans doute pas être là.

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C’était inutile d’aborder les sujets sensibles pour l’instant, autant profiter des chaleureuses retrouvailles, même si l’esprit de Ren ne semblait toujours pas être là. Je trouvai une pièce qui pouvait sembler être le salon, aussi je m’y installais poliment, posant mon barda, ainsi que mes armes de voyage qui m’encombraient encore.

C’était bien lui. Kitto Kazumori, le maître d’arme et combattant corps à corps de la team Sendou. Pas de doute possible que cela soit à son apparance ou à sa façon de parler, impossible que cela ne soit une mauvaise blague de quelqu’un. Il était là en chair et en os devant elle. Ren sentait un mélange d’émotion monter en elle. De la colère, de la tristesse, du soulagement aussi, mais pour l’instant elle semblait réussir à contenir tout cela en écoutant l’autre idiot lui sortir des banalités comme s'il ne s’était pas vu depuis une semaine tout au plus. Six ans. Six longues années qu’il n’avait pas données de nouvelle, autant de temps que son équipe s’inquiéta de son retour, plusieurs missions de recherche infructueuse et surtout la frustration de la diva de ne pas être foutu de retrouver le cadavre de son meilleur ami. Mais il était bien là, passant et rentrant chez elle pour s’installer dans le salon avec son bordel lui disant avoir discuté avec Takumi. Elle n’avait même pas était invité ? L’homme installé, elle ferma la porte sans un mot. Le poing serré elle s’approcha de Kazumori qui avait certainement encore la gueule de bois et le gifla durement alors que rien ne semblait laisser présager ceci.



L’émotion se voyait enfin sur le visage de la demoiselle qui arborer une expression entre tristesse et colère. Une sorte de façon de libérer le trop-plein d’émotion qu’elle avait eu en l’espace de quelques instants devant la nonchalance de son ami. Il avait toujours était un sans-gêne, mais là, disparaître six ans sans donner de nouvelle pour finalement revenir comme une fleur ? Elle n’entendait pas laisser passer ça.



De la rancune elle en avait, l’homme avait disparu avant le massacre de Gekido et beaucoup de leurs amis avait périt ce jour-là. Il n’avait pas assisté aux funérailles de Setsuna non plus, il n’avait pas épaulé Takumi, n’avait pas passer des nuits entières à saouler leur chagrin et a essuyer les larmes de leur support. Il les avait laissé tomber tout simplement.



Ren attendait maintenant de véritables explications...

La claque laissait une sensation de pulsation sur la joue. Elle n’a pas mis longtemps à me frapper, ou à crier mon nom. J’allais protester son geste avec une boutade quand je vis sur elle une expression de tristesse. Je m’attendais plus à une réaction similaire à Takumi, assez joviale et agréablement surprise.



Cette phrase me fit prendre conscience du temps que j’avais passé en dehors du village. Je ne m’étais pas rendu compte, alors que je vivais mon aventure de mon côté, que certaines personnes ici s’étaient inquiétées pour moi et avaient subi des peines. Je ne pouvais pas rentrer avant, mais il est vrai que j’aurais dû envoyer de mes nouvelles aux villages. L’endroit où j'ai passé mes six dernières années était tellement calme que, intérieurement, j’ai pensé qu’il en serait de même pour le village, en dépit des signes avant-coureurs des troubles qui sont arrivés.

Il est vrai que Takumi m’avait fait un résumé des dernières années… Enfin, il m’avait plutôt confirmé ce qui m’avait déjà été dit. C’était quelque chose de dur à avaler, qu’autant de mort soit fait, même si n’étant pas présent à ce moment, j’avais un regard un peu reculé sur la situation.



Je croisais les mains, un air concerné se dessinant sur mon visage. Je n’espérais pas que ni Taku, ni Ren ne comprennent le pourquoi de la prolongation de mon séjour. Ma raison était à la fois égoïste et altruiste.



Est ce que je regrettais d’y être resté aussi longtemps ? Pas le moins du monde. J’ai pu y rencontrer des gens intéressants, atypiques, avec leurs propres problèmes.

Kazumori était de ces glands qui arrivait à se convaincre de ses propres mensonges qu’il croyait pourtant véridique. Ren ne pouvait pas lui en vouloir, mais il avait choisi de lui-même les actions qu’il avait commises. Il avait lui-même choisis de s’exiler et ne faisait que se trouver des excuse sous ses airs de “ vous ne m’avez pas rappeler “ ou “ vous ne m’avez pas chercher “ qu’il semblait laisser sous-entendre. Mais si la colère de Ren contre les uzumaki était passé, celle contre son ami elle n’avait fait qu’attendre le bon moment pour se libérer. Il ne semblait pas comprendre la douleur que cela avait pu provoquer chez ses amis et compagnon. La douleur de l’abandon, de l’oublie et l’indifférence devant cela. Il proposa de boire un thé, chose que la diva n’avait pas forcément envie, mais elle ferait preuve de magnanisme avec lui.



La dame se dirigea vers la cuisine alors, préparant un thé des plus correct pour quelqu’un qui n’en avait pas du tout envie puis se dirigea vers son ami d’enfance, déposant une tasse et versant son thé doucement. Il avait appris qu’elle était en couple, en effet, en 6 ans beaucoup de chose avait changé, mais pas son goût pour la luxure, surtout en ce qui concernait les femmes. Ren s’assit alors a face à Kazumori, dans son fauteuil attitré.



Ren sourit alors en se servant une tasse de café pour elle-même. Elle croisait les jambes alors, de son air sévère tout en continuant de regarder l’homme en face d’elle. Elle n’avait pas décidé de simplement se mettre en couple d’ailleurs, leus vœux était fait, pas encore prononcer. l’état actuel du village avait repoussé tout cela et cela durerait certainement quelques mois encore.

Elle avait toutes les raisons d’être en colère envers moi. Enfin, en partie. Il est vrai que je n'étais pas là pour les réconforter, mais j’étais occupé ailleurs. Sans savoir ce qu’il s’était passé qui plus est. Bien évidemment que je serais revenu au village immédiatement si j’avais appris la nouvelle plus tôt.



Le destin m’avait simplement mis en dehors des événements. Je n’étais pas là, c’est tout… Je la remercie de son thé, avant d’en savourer une gorgée brûlante. Elle avait des goûts simples en termes de thé, rien de bien sophistiqué ou rare, mais c’était idéal pour des retrouvailles entre amis.



Je reposais délicatement la tasse sur son réceptacle alors qu’elle tournait autour du pot concernant sa femme. Je n’étais pas stupide, il était facile de savoir de qui elle s’était éprise.



Elle continuait de me juger, ça se voyait à son regard.

Lui en vouloir ? Bien sûr. Elle ne lui en voulait pas d’avoir était vivre sa vie ailleurs et d’avoir été heureux pendant ce laps de temps. Elle ne lui voulait pas non plus de ne pas avoir été là lorsque Takumi et elle pleuraient les morts de la nuit maudite. Elle lui en voulait pour d’autres raisons, celle de ne pas les avoir tenues au courant. Celle de ne pas avoir envoyé la moindre nouvelle, car même s’il n’avait pas été rappeler à Konoha, il aurait put juste signifier qu’il était en vie. Elle ne savait pas forcément ce que Takumi avait vécu à ce niveau-là, mais elle n’avait jamais réussi à faire son deuil, n’ayant jamais eu le retour du corps de leurs amis qu’ils pensaient mort.




Heureusement, il semblait s’être un minimum intéressé à vos vies lorsqu’il avait prit une cuite chez Takumi. Il s’était aussi rappelé de la femme sur qui la rousse avais des vues. Elle souriait gentiment voyant qu’il se rappelait quand même de la timidité surprenante avec elle alors qu’elle était plutôt du genre entreprenante avant. Elle n’était pas sa première femme, loin de la d’ailleurs et pourtant avec elle, Ren n’avait jamais réussi à faire le premier pas sans angoissé des heures et des heures avant.



En effet, les choses avaient changé et Ren ne pouvait pas le nier. Beaucoup de choses avaient changé. Ren avait perdu beaucoup en innocence et naïveté depuis le temps. Elle était devenue une junin assez reconnue dans son domaine, elle avait déménagé des quartier uzumaki pour venir emménager chez la femme de sa vie, elle s’était d’ailleurs évidemment déclaré à cette fabuleuse femme. Elle avait son petit train train quotidien rythmé par la recherche et les missions, puis l’apéritif pour finalement rejoindre Heiwa. Elle n’avait pas d’enfant, du moins pas encore, mais l’idée d’adopter lui effleuré l’esprit. Ses grands-parents avait déménagé, Takumi avait perdu Setsuna, avait changé d’appartement, avait enchaîner les petits boulots aussi bien a l’académie qu’en-dehors du village pour finalement décider de prendre des responsabilités dans le village et postuler au poste de chikara dono. Oui. Les choses avaient changé.

J’étais honteux du comportement que j’avais eu vis à vis du village et de tout ceux que je connaissais durant ces six dernières années, et Ren me le rappelait bien. Des gens s’étaient inclus dans leurs vies, d’autres étaient partis de force et enfin les derniers étaient simplement disparus. Je faisais parti de la troisième catégorie. Il était cependant faux que je n’ai pas pensé à eux durant ma vie loin d’ici, au contraire même… Du moins, durant les premières années. Combien de temps serais-je resté là-bas si je n’avais pas été prévenu des troubles que mon pays avait vécus ? Huit ans ? Dix ans ? C’était inexcusable pour un ninja de Konoha, presque de la désertion si on peut dire. J’étais parti d’ici la fleur au fusil, sans me douter que je ne reverrai plus jamais nombres de personnes précieuse à mes yeux. Famille… Ami… Connaissance… Mais mon absence prolongée me les avais fait oublié, cela rendait le deuil plus facile bien que douloureux.

Une des bonnes nouvelles que j’arrivais à apercevoir dans tout ce foutoir qu’était devenu Konoha était l’union de Ren et Heiwa-chan dès que les choses seraient de nouveaux plus stables. Restait à savoir quand est ce que cela arriverait, bien que la bonne direction semblait vouloir être prise par la majorité des konohajins.

Elle me fit une demande, ou plutôt une proposition, pour la moins farfelue. Elle me demandait sérieusement de réfléchir au poste de Kitto-dono. Keisan-sama allait démissionner de son poste pour partir à la traque de Gekido ? C’était surprenant de sa part, mais cela pouvait se comprendre. Le problème était assez gros pour que les grandes pompes de Konoha abandonnent tout pour régler cela le plus vite possible. Mais de la à démissionner… Cela incluait un très fort risque de ne pas revenir avant un moment, ou même jamais.



Je ne savais pas si je devais rire ou être sérieux sur la question. Ren semblait l’être en tout cas, son argumentation se tenait au fait que j’étais extérieur à tout les atrocités et conflits de la dernière décennie. Ca me permettrait d’avoir un oeil nouveau et des idées pur de toute la rancoeur engendré lors des batailles inter-clans. Puis la kabbale de la prêtresse… J’avais été choqué de ce qu’elle avait fait au clan. Nous étions chanceux qu’il y ait des survivants.



Je réfléchissais brièvement aux possibilités futurs que cela engendrerait. Pouvoir remettre le clan sur pied, stabiliser le pouvoir à Konoha, ainsi que la sécurité du village et ses alentours. Peut-être qu’… Je ne sais pas… Je risque de me faire frapper pour sure. Mais bon, je dois bien ça au village et à mon clan après tout.





Je reprenais une gorgée de thé après cette blague. Je savais que Ren n’était pas du genre à viser haut des les rangs, elle faisait juste sa part des choses.

Il semblait plutôt étonné par la proposition de la demoiselle aux cheveux de feu. Oui Kitto Dono. Tellement de choses s’étaient passé, tellement de mort avait été entérré, combien de gens avait souffert et lui été passait à travers tout cela. C’était une façon quelque peu malhonnête d’agir peut être, mais Keisan n’été plus ce qu’il était avant et il n’était clairement plus capable d’assurer sa mission de médiation avec les clan Uzumaki et Chikara du fait de son amitié forte avec Uzumaki Mako la zélé et… leurs… Dispute ? Elle n’était pas sur de ce qui s’était passé, mais trop de chose avait était faite et surtout mal faite. Il fallait du sang neuf, comme pour les Chikara, comme pour les Kirishitan. Les kitto aussi devaient passer à autre chose et Kazumori était une solution parmi tant d’autre. Mais Ren était une Uzumaki et n’avait évidemment pas son mot à dire dans tout cela. Simplement, son avis.





Elle souriait. Évidemment, elle était elle-même et ne pouvait décemment pas faire un compliment à quelqu’un sans l’insulter par la suite. Ne jamais donner cent pour-cent confiances aux gens qu’ils ont réussi à te dompter, même après toutes ces années, même après toutes ces galères vécus ensemble, Ren restait fidèle à elle même malheureusement. Il abordait un sujet qui alors la fit sourire. Si Kazumori et Takumi devenaient dono… Il ne resterait qu’elle a son rang de Junin. Elle n’en était pas plus mécontente que cela. Pour Kazumori était toujours une compétition. Celui qui court le plus vite, celui qui bois le plus vite, celui qui frappe le plus fort… Pour Ren la vie était une expérience à taille humaine qu’elle ne voulait pour rien au monde, mais dont certain paramètre la repoussé au plus haut point. Et s’occuper d’un groupe de personnes diverses et varier qu’elle détesterait certainement dans sa majorité… N’était pas une bonne idée. Non pas qu’elle n’aimait pas les Uzumaki, mais plus qu’elle ne voyait pas les clans comme une chose à laquelle s’attacher et ne ressentais aucune fierté.



Elle se frottait les tempes doucement, imaginant déjà la dose de stress qu’elle allait devoir gérer ainsi que les sautes d’humeur, mais aussi la fatigue qu’Heiwa allait manifester au début de son mandat… Et à travers son mandat. Elle serait là pour elle, pour l’aider et pour partager sur son vécu et ressentit, mais elle ne voulait pas s’investir dans un poste ministériel qui serait de toute façon bien trop dans le conflit d’intérêt. Elle avait ses propres projets.

En parlant d’appartement, il va falloir que j’aille rendre visite dans les quartiers kitto assez rapidement. Il me faudra un pied-à-terre assez vite ici. J’ai bien quelques personnes chez qui rester en attendant, mais il me faudra un endroit où vivre par moi même, juste histoire de pouvoir y faire venir du monde. J’espère que les quartiers ne sont pas trop austères… J’y songerais plus tard lorsque j’y serais. En attendant, profitons du moment.



Si je devais me présenter aux élections du prochain Kitto-dono, c’est que les choses allaient vraiment mal pour nous. Cependant, la position de pouvoir me permettrait sans doute d’accomplir des choses que je n’aurais jamais pu imaginer avant… J’avais quelques idées qui me venait en tête, surtout concernant la capacité de scellement du clan Uzumaki… Peut-être que je pourrais le faire, si je devenais dono. La perspective me faisait bien sourire, alors que je caressais ma barbe. Je me relevai, prêt à bientôt partir.



Je fis le geste du rasengan de la main.



Je pensais que la journée serait pas mal chargé par mon clan à mon retour. Entre les retrouvailles, les topos, la mise au jus, la rencontre des nouveaux… J’allais être pas mal occupé.



Je remettais mon barda, prêt à partir en direction des quartiers Kitto.