Salut toi...

Une journée banale, pour des personnalités banales. Nous nous asseyions et attendions que la journée défile, car nous n'avions rien d'autre à faire pour le moment. Nous observions tout ce qui se passait dans les alentours de la grande place, plutôt bien mouvementée en cette fin de soirée. Alors que le soleil se couchait petit à petit, une petite demoiselle à la chevelure bleu retenait notre attention. Nous nous dirigions vers elle pour faire connaissance, après tout, c'était comme ça qu'il fallait faire pour communiquer ? Toujours la même expression sur notre visage, une démarche sans trop d'assurance et sans trop de manque de confiance, nous nous placions face à la jeune femme qui par la couleur de sa peau pouvait être soit une Kitto ou une Kirishitan comme nous. Nous tendions la main et nous nous présentions.




Le même timbre de voix, sans exprimer une once d'émotion ou de sentiments. Cela faisait des années que notre parler et notre comportement n'était plus le même. Se faire des amis relevait un immense défi pour nous, car personne ne nous comprenait réellement et nous trouvait étrange, voir vide sens ou de vie. Pourtant nous ressentions tout intérieurement, mais nous n'arrivions plus à l'exprimer. La pauvre femme que nous abordions, comment allait-elle réagir ? Nous nous présentions peut-être de manière trop abrupte pour elle.

La Kirishitan presque trentenaire se baladait dans les rues de Konoha, comme à son habitude quand elle n'avait rien à faire, ses derniers temps elle n'avait aucune mission intéressante, en même temps ses coéquipiers étaient mort il y a peu, ce qui explique le pourquoi du comment. Quelles pertes ! Trois amis, venant de clan différent, mort si jeune, ils avaient entre 26 et 30 ans, ils étaient mort si jeune c'était très triste, elle devrait en retrouver au plus vite mais ce n'était pas simple, elle ne voulait pas conduire d'autres personne vers la mort inutilement, elle s'était promis que si elle trouvait un élève, elle ne l'emmènerait pas en mission de haut niveau et elle le ferait en puissance le mieux qu'elle pouvait.

Sur son petit chemin vers rien du tout, elle se fit interpellé par une personne, elle se demanda comment la décrire, et le mot qu'elle choisit par la suite a tout simplement été "étrange ". Elle ne savait pas vraiment quoi dire d'autre, normalement elle aurait fait sa timide, mais l'effet de surprise est plus fort que tout le reste, elle regarda de chaque côté de la personne et tout autour d'elle, il n'y avait personne, pourquoi s'exprimait-elle donc à la première personne du pluriel ? Mais elle s'arrêta et pris la peine de lui répondre.



C'était donc une Kirishitan.... Intéressant, elle serait intéressé de voir ce qu'elle valait, quand elle parlait d'élève, cela tombé bien ! Et puis elle en avait déjà vu des gens bizarre, ce n'est pas ce qui l'a empêchée de devenir amie avec, regardez Takumi par exemple ! Mais bref, elle allait se présenter sobrement.



Elle était particulièrement inexpressive, ça faisait presque froid dans le dos, mais bon, elle devait avoir un lourd passé pour être ainsi, elle le découvrira surement au fil de la conversation.

Nous l'effrayions et cela nous semblait peine perdue de tenter le dialogue avec l'une de nos confrères. A notre surprise elle tentait tout de même de se présenter pour faire bonne impression de sa personne. Nous ne lui en voulions pas de penser que notre esprit pouvait être psychologiquement instable, mais cela n'était pas le cas. Du moins c'était ce que nous pensions.




Nous étions une femme comme une autre, nous ressentons les mêmes sentiments qu'autrui, mais nous sommes incapable de les exprimer. Seul nos mots pouvaient faire comprendre notre attention envers la population.

Beaucoup de monde en avait souffert, y compris Fumika, mais apparemment elle l'avait mieux vécu que sa consœur qui en avait de lourds souvenirs. Même les plus jeunes du clan en avait souffert, mais la question est, s'est-elle battu à leur côté ou était-elle du côté civil ? Mais cette jeune femme m'intriguait beaucoup, elle ne manquera pas de se renseigner à ce sujet. Elle serait enchantée de faire la conversation à cette femme qui était pour le moins énigmatique.



Après l'avoir écouté, son interlocutrice lui posa une question sur ses cheveux, elle ria puis saisi une mèche de ses cheveux, elle en avait de très beau, ça ne l'étonnerait pas qu'elle passe du temps à les entretenir, mais elle allait quand même lui répondre, elle n'allait pas se défiler. D'autant plus qu'elle ne faisait pas grand chose, c'était plus ou moins héréditaire, elle n'avait qu'à en prendre soin de temps en temps, mais il ne fallait jamais négliger l'entrainement en parallèle de ça.



Elle l'aimait bien cette gamine, elle était énigmatique et étrange, mais sympathique au fond, et ses cheveux d'un beau blond était également doux, mais bon, comme elle le voudrait...

Elle nous répondait à notre question et nous devions faire de même pour celle qu'elle nous posait un peu plus tôt après une déferlante de pardon.


Que dire de plus dans une conversation dans laquelle nous n'avions pas l'habitude de nous exprimer ? Nous lui avions complimenter ses cheveux, nous nous étions présentées, peut-être pouvions nous lui demander si elle souhaitait être notre amie ?


Notre façon de parler était peut-être trop franche pour cette jeune femme qui semblait timide. Elle parlait très vite et beaucoup, c'était peut-être son moyen de faire évacuer le stress ? Simple analyse comme à notre habitude, peut-être que nous nous trompions. Nous aimerions la rassurée et lui faire comprendre que nous ne sommes pas méchantes, mais cela avec le manque d'expression s'annonçait plutôt rude même si elle avait l'air d'être extrêmement gentille avec nous.

C'était paradoxal, Fumika qui était timide se sentait presque libérée, elle ne savait pas trop pourquoi, après elle gardait ses tic de langage tel que parler en bloc et assez vite même si elle y travailler en ce moment.



Elle était curieuse, étrange, mais pas méchante. Fumika passait du bon temps à lui parler, enfin pour une fois qu'elle n'était qu'à moitié timide elle n'allait pas cracher dessus, elle avait des choses à faire mais ça allait passer du côté secondaire, aider une membre du clan à s'intégrer était bien plus important que beaucoup de choses, et surtout plus important que la paperasse qu'elle avait à faire, quelle bêtises ces trucs là, même elle qui était une fille sérieuse elle n'aimait pas du tout ça, mais pour les petits chenapans qui passaient leur temps à s'amuser ça devait être pire.



Effectivement, elle a cet âge la, elle avait raté beaucoup de trucs qu'elle ressentait aujourd'hui. Mais 21 ans était jeune, trop jeune pour avoir vécu une guerre, malheureusement elle avait été du côté militaire, elle comprenait mieux ses séquelles, faire une guerre à cet âge là n'était jamais une bonne idée, mais elle n'avait surement pas eu le choix.



Même elle fut surprise par ce câlin, elle était à peine plus grande que son interlocutrice, mais ce câlin fut le plus doux possible, elle n'était pas prête à le faire à la base, elle ne l'éternisa pas trop pour ne pas gêné sa nouvelle amie. Fumika avait soif et elle emmènerait bien Utsuro dans un bar.

A notre demande nous ne savions pas si c'était de la compassion ou de la pitié que Fumika ressentait pour nous, mais elle acceptait notre requête. Elle nous enlaçait ce qui était étrange pour nous, car nous n'avions plus l'habitude de telle geste affectif et nous ne savions plus comment y répondre. De peur de vexer et de mal faire les choses, nous préférions ne pas bouger et laisser notre nouvelle amie nous prendre dans ses bras. Elle nous demandait par la suite de la suivre et voulait nous offrir quelque chose. Offrir quelque chose ? Était-ce une façon de montrer que l'on tient à quelqu'un ou qu'on l'apprécie ni plus ni moins, tout simplement ?


Hum... Au vu du temps extérieur, peut-être devrions nous lui proposer de boire quelque chose de chaud ? Ca lui ferait potentiellement plaisir que nous lui proposions même si notre façon d'être au stade amicale était particulière, voir pas commune du tout.


Nous tentions de dire cette phrase avec notre plus grande gaieté possible et de sourire, mais rien ne se faisait. Même un cadavre pouvait avoir une plus belle expression faciale que la notre, c'était à se demander si les morts n'étaient pas plus vivant que nous. Bref, là n'était pas notre sujet impératif. Notre consœur nous emmenait à un joli bar non loin de la Grande place, où la verdure était bien entretenue. Pour un mois d'automne il était appréciable de voir que d'autres individus que les Kirishitan se préoccupaient des créations faites par notre Mère à tous.

Elle était si humble et mignonne, on sentait que c'était une fille très bien qui avait eu à subir les horreurs de la guerre, c'était dévastant, elle aurait été parfaitement normale sans ces guerres, c'était une sacré plaie. Elle était si jeune, elle devait avoir moins de la vingtaine quand la guerre a éclatée, elle a du combattre, moins de vingt ans... Elle aussi avait combattu à moins de vingt ans, mais elle était différente, elle était spéciale.



Effectivement, il devait faire une dizaine de degrés voir moins, mais il en fallait plus pour empêcher Fumika de vagabonder dans son village. Elle aimait beaucoup faire ça, et elle le faisait donc souvent, elle aimait bien prendre une bière ou quelque chose de temps en temps, si elle ne croisait personne, elle faisait attention à ne pas être accro à ça, elle ne voulait pas devenir alcoolique...



Effectivement, elle était bien trop timide pour être Hokage, elle ne pourrait même pas être chef de clan, elle essayait de vaincre ça, mais c'était compliqué depuis son départ, à lui. Depuis ce jour là, rien n'était plus pareil, elle le ressentait, trop bien, trop fort. Donc, elle n'avait de un pas les compétences et ensuite pas le charactère qui allait avec le rôle de la plus haute importance, elle n'avait jamais aimé les responsabilités de toute façon. Même au sein de son clan, elle était stratège pendant un moment mais c'était vite délaissée, elle ne supportait pas de voir les membres de son clan mourir sous ses ordres, elle était donc retourné risqué sa vie en simple soldat.



C'était une question peu commune, c'était rare de voir quelqu'un qui n'était jamais allé dans un bar... Elles vagabondaient à travers les rues, elle s'approchaient de leur destination.

Nous n'aimions pas les forceurs et les gros lourds. Si jamais quelqu'un venait à embêter notre nouvelle amie, nous lui ferions passer l'envie de recommencer par la suite, à l'exception de si celle-ci nous ordonnait de ne pas le faire. Nous continuions à suivre Fumika à l'intérieur du bâtiment, et effectivement il y avait beaucoup de personnes qui chahutaient, discutaient et dansaient ? Vraiment ? Intéressant comme ambiance, cela faisait trop longtemps que nous n'avions plus assister à ce genre d'échange. Combien de temps ? Nous ne le comptions plus. Notre consœur nous tirait par la bras pour nous emmener nous assoir, car nous analysions tout ce qui se passait au sein même de ce "bar". Nous nous installions auprès d'elle.


Nous observions les femmes et hommes vêtus d'une sorte de tablier servant la population. Nous regardions comment faisaient les autres assoiffés et affamés. Lever le bras pour signifier à la personne notre présence en l'interpellant. Nous nous exécutions et appelons le garçon ou la jeune fille, avec tout ce brouhaha difficile de savoir si nous étions entendu.


Le jeune garçon se sentait un peu mal à l'aise à notre manière de parler, mais écoutait tout de même notre commande. Nous le fixions du regard et continuions dans notre lancée.

Elle était marrante, il y avait un cap, non pas un cap, une péninsule entre son monde et celui de Fumika. Elle avait vraiment grandi autrement, elle faisait partie de la génération sacrifiée, celle qui avait vécu tout le négatif du clan, les guerres et les déplacements, la pauvre...



Elles arrivèrent dans le bar, elle allait essayer de lui expliquer tant bien que mal le fonctionnement mais ça allait s'avérer compliqué, elle n'était pas très pédagogue mais elle ne voyait pas comment expliquer surtout. Expliquer quelque chose de naturel est surement le plus compliqué... Elle allait tenter de lui faire comprendre que ces gens faisaient un métier compliqué mais elle ne sait pas ce que ça donnerait.



Elle ne s'en sortait pas trop mal, c'était bien pour une première, elle la première fois était toute gênée et avait attendu qu'un serveur vienne à elle directement, elle se souvenait qu'elle avait pris une boisson, aujourd'hui elle ne prenait que du café ou du Saké, mais ses goûts avaient changé c'était normal.



Elle n'avait pas trop aimé la tête qu'il avait fait, elle devait reconnaître que c'était assez perturbant de se faire regarder comme ça, elle l'avait remis à sa place le plus gentiment possible pour ne pas être en désaccord avec les propos qu'elle avait tenu à l'instant. Elle ne voulait que personne ne touche à sa nouvelle amie.



Effectivement ce n'était pas simple, mais elle y arriverait sans doute. Elle espérait pouvoir ressortir avec elle plus tard. Mais elle espérait que la prochaine fois elle ne commanderait pas ce qu'elle avait commandé, c'est pour ça qu'elle avait pris deux cafés, elle n'était pas sur qu'elle aime son côté amer...

Il était plutôt agréable de voir que quelqu'un d'autre que nous même prenait notre défense, mais nous ne comprendrions pas pourquoi. La commande passée, le serveur s'exécutait dans une révérence pour nous chercher les boissons commander. Fumika donnait ses explications de pourquoi autant de boissons et nous posait un tas de questions.




Le temps d'attendre les boissons chaudes, quelques jeunes hommes s'approchaient de notre table. Le premier venait embêter Fumika de manière lourde, le second ne cessait de mater Fumika et le troisième nous regardait de manière stupide.


Les trois garçons la regardaient bête et ne comprenaient pas sa manière de parler. Les deux premiers se montraient plus agressif verbalement soudainement et le troisième restait en retrait. "C'est quoi cette meuf ?" "Pour qui elle se prend la putain ?" Vraiment de gros lourds. Nous nous levions et demandions la permission:


Sans attendre la réponse de la Kirishitan plus âgée, l'un des deux types tentait de coller une droite à notre personne. Grossière erreur quand nous ne savions pas à qui nous avions à faire. Nous l'esquivions à la dernière seconde avant d'user de notre main. Un coup dans la nuque et il se trouvait K.O.

Elle vivait donc avec les ressources de la mère, Fumika avait laissé tombé cette idée depuis un bout de temps, un bon matelas et un bon domicile lui convenait bien, elle n'était plus aussi aventureuse qu'avant , aujourd'hui elle voulait simplement quelque chose de confortable où vivre. Cette époque était derrière elle, mais elle respectait bien sur ceux qui continuaient dans cette voie.



Elles avaient vécu des choses similaires toutes les deux, la différence était que Fumika n'avait pas tant de séquelles, enfin elle en avait eu à un moment, mais c'était passé, elle essaierait, si c'était possible, de la sortir de cette mauvaise passe, elle ne garantissait rien, mais elle ferait du mieux qu'elle pourrait, elle allait surement lui demander si elle avait besoin d'un sensei, mais pas de suite, elle allait attendre un peu...



Elle allait lui demander mais des racailles se ramenèrent, enfin racailles, elle ne pensait pas que c'était possible d'être saoul à cette heure ci, enfin ils étaient au milieu de l'après-midi... Deux étaient intéressé par elle et un autre par Utsuro, il n'avait apparemment rien de mieux à faire que ça. Fumika ne les écoutait pas, elle allait bien voir ce que valait Utsuro en combat, tant qu'elle ne les tuer pas elle n'allait pas avoir de soucis, elle prendrait la responsabilité en cas de plainte dans le pire des cas.



Elle décocha sa main à une vitesse folle qui arriva dans la nuque d'un des alcoolique, elle était sacrément impressionné par cet acte, elle devait avoir un bon niveau en Taijutsu pour réussir une prouesse de la sorte, certes il ne bougeait pas et c'était un civil, mais tout de même cela restait une sacré prouesse. Elle récupéra les cafés et le thé en parallèle puis s'adressa au trois metteurs de trouble.



Une fois que les deux garnements était parti, accompagné du troisième qui était totalement KO, elle se retourna vers son amie avant de lui proposer quelque chose comme une mission ou autre, enfin ça pourrait être sympa de voir ce qu'elle valait sur le terrain, elle n'irait pas trop fort, le but était de voir ce qu'elle valait, pas de la détruire... Et puis il ne devait pas y avoir tant de marge entre elles.



Elle se rassit en invitant Utsuro à faire de même, elle saisit son café et en mit un autre devant le tabouret de sa nouvelle copine, elle n'était pas sûre qu'elle aime l'amer de cette boisson mais ça valait le coup d'essayer.