En été dans les montagnes de Tetsu, Daiki regardait le paysage, avec toute sa petite famille, il y avait sa tante, son père et 3 cousins. ils étaient au sommet d'une montagne, installé avec deux tentes. Il avait toujours grandi ici, mais apparemment il était né dans un village appelé "Konoha" ou quelque chose comme ça. Il ne le connaissait pas, il n'y était jamais allé et n'irais probablement jamais, son père lui disait qu'ils avaient été chassé. Par qui, par quoi, il ne savait pas, jamais il n'aimerait Konoha, on ne chasse pas son papounet comme ça. Surtout qu'il avait perdu son bras pour eux, pff tous des vauriens.
Habituellement il faisait un froid de canard, mais ces derniers temps ça allait, papa disait que c'est parce qu'on était en été. Il m'apprenait à lire, en un an il savait déjà le faire, Il apprenait vite ! Enfin c'est ce que disait son papa. Son papa savait tout, tout et encore tout, il était fort pour apprendre aussi, sans son papa Daiki n'aurait jamais su lire. Il n'aurait jamais pu survivre, parce que son papa lui apprend à chasser, à se réchauffer, il a le meilleur papa du monde.
Après même son petit papounet d'un mètre quatre-vingts deux n'était pas le meilleur, il fumait beaucoup, il allait prendre des plantes dans le jardin et il écrasait les plantes et il fait des trucs avec ses mains et pouf une cigarette. Il était trop fort, mais ça sentais mauvais les cigarettes, Daiki n'aimait pas ça du tout. Mais son paternel lui avait dit que ça l'aider à réfléchir, alors si ça aide à réfléchir son géniteur Daiki n'y voit pas d'inconvénients.
L'ambiance était bonne dans ces tentes, Daiki rigolait avec ses cousins, faisait des bonhommes de neiges sur ce plateau. Ses trois cousins ils les aimaient fort, c'était les seuls membres de sa famille avec qui il allait pouvoir grandir, il y avait le plus grand, Ichiro, le cadet Yuko et le petit dernier qui avait à peine trois ans, Haru. Ichiro avait un an de plus que Daiki, Yuko avait son âge à quelques semaines près et Haru avait un peu plus de 4 ans. Ils se considéraient comme des quadruplés tant ils étaient proche.
« Mon fils, viens voir par là. Faudrait te couper les cheveux, faut que tu arrêtes de ressembler à une fille, je veux que tu soit un bel homme qui attire les femmes, pas une belle femme qui attire les hommes. Compris ? »
Il s'approche de lui et s'inclina, c'était la coutume pour lui parler, c'était une obligation.
« Oui papa. Je suis d'accord, il ne faut pas attirer les garçons quand on est un garçon, c'est pas bien. »
Il avait relevé la tête pour lui parle, encore une coutume, ça l'obligeait à rester respectueux mais d'être audible.
« C'est bien tu as compris, va me chercher un kunaï dans la deuxième tente, que tu serves à quelque chose pour une fois. »
Daiki savait que son père avait raison, il alla dans la deuxième tente, il ne voulait pas être une femme plus tard, les femmes c'est pas des ninjas, et Daiki voulait être un ninja et pas resté à la maison toute la journée. Il commença à chercher dans les affaires, il y avait plus ou moins une dizaine de caisse empilée. Il cherchait puis entendit des bruits de pas derrière la tente, il plongea se cacher dans une cachette prévu à cet effet, c'était un jeu avec ses cousins, un cache-cache surprise, il avait mis cette cachette au point avec Yukio, un trou sous un sac de couchage, une superbe cachette.
« Kitto Omozukai ? Nous ne nous trompons pas, nous sommes ici de la part d'un certain Kaguya que vous devez connaître. Payez ou mourrez, ce sont ses ordres. Que choisissez vous ? »
Omokuzai ? Son père s'appelait Shin ! Pas Omokuzai, quel imbécile, même pas capable de voir qu'il s'était trompé, enfin Daiki pouvait sortir de sa cachette ce n'était pas son cousin finalement. A peine il avait entamé ses mouvements que son père retorqua.
« Mmmh... Oui je le connais, combien d'enfants valent la somme de ryos nécessaire ? J'en ai quatre, plus une bonne femme qui doit être partie à la cueillette. Combien en voulez vous ? »
Pourquoi lui mentait-il, il lui faisait une farce, quel blagueur ce papa !
« Pour qui tu me prends ! Sale merde, vas dire bonjour à Kaori de ma pa... Oh mais qui voilà-je, la petite troupe au complet, je commence par lequel... Je me tâte vraiment. Bon, vu que je ne suis pas décidé, tous à la fois. »
Il entendit des coups de lame, des cris, des pas, des sauts et toutes sortes d'actions, il avait peur, il était terrifié... Après 3 minutes où il n'entendit aucuns bruits puis sortit. Il vit une vision d'horreur, qu'il aura chaque nuit, chaque jour, chaque seconde de sa misérable vie, il verra, ses trois cousins au sol, découpé par une lame, éventrés. Daiki manqua de s'évanouir, ses trois cousins, il avait passé tant de moments avec eux, les caches caches, les bonhommes de neige, maintenant il voyait leur sang s'écoulait parterre, depuis leurs entailles, depuis leurs bouches, plus jamais il ne rejouerait à chat avec eux, c'était la fin d'une aventure, il n'aurait plus personne avec qui grandir.
