Les gourmands se rencontrent

Il hocha la tête, pensivement. Il avait imaginé que faire de belles sculptures de glaces serait bien plus facile que de geler tout le périmètre...Franchement, qu'est ce qui pouvait mieux réaliser des trucs ultra fin que le Hyoton ? Bon, la bouillasse était pas trop mal dans le genre, mais elle était hors compétition pour cause de manque de style évident.

Il s'étrangla à moitié avec ses ramens. Bon apparemment, il avait été grillé dans sa gêne. Certes, il n'avait pas vraiment été discret, mais quand même. Il toussota, se gratta la tête, embarrassé. La remarque du Uzumaki avait au moins le mérite d'avoir fait taire ses doutes.... Mais il ne savait toujours pas s'il devait formuler la question. Finalement il se lança, après un moment d'hésitation.

Ce qui englobait beaucoup de choses. La potentielle attaque de Gekido, le genin qui avait été quasi mortellement frappé par le Hokage, puis la disparition de ce même Hokage, les tensions politiques... Beaucoup d'origines de craintes. Il avait beau être simplement genin, sans sensei qui plus est, il était tout de même un konohajin, qui avait une famille au village et qui était inquiet. Il soupira.

Cette dernière fois où il avait vu Universa, même s'ils n'avaient échangé que quelque mots, seule la menace de Gekido avait pesée sur eux. Et elle était déjà très conséquente. A présent, s'ils étaient peut-être plus préparés, d'autres problèmes avaient montré leur nez.

Ce que je pensais de la situation du village.. Voila une question qui m'était à la fois perturbante et à la fois chiante, je n'aimais pas la politique et malheureusement que des politicien qui restait dans des bureaux avait le contrôle de force armée était véritablement une idée à la con. J'était partit en missions quelque semaines et enfin revenue, un bordel monstre s'y était installé. Notre chef avait pris le pouvoir alors que le jeune rouquin avait disparu, elle gérait ce village d'un coup de baguette magique et cela en était désolant. La communauté Chikara se sentais trahis et au final même les Uzumaki se sentait pris au dépourvu. Je soupirais et je regardais le jeune homme en lui répondant en toute franchise.



Oui bon il y'avait plus glorieux comme réponse, mais que pouvais-je dire d'autre que cela ? Après-tout cette simple phrase expliquait bien la situation actuelle du village. Comme il le disait si bien tout ça ne s'était pas arrangé, effectivement il avait raison rien ne s'était arrangé pire que sa tout c'était aggravé.

Il resta un instant figé, même pas sûr d'avoir bien entendu. Voilà l'injustice du monde, lui s'il avait répondu ça en présence de sa mère, ou de pas mal d'autres personnes, il se serait fait engueuler. Mais là, alors qu'il y avait clairement plus élaboré et poli comme réponse, personne n'allait sermonner le Uzumaki. N'empêche qu'il devait se retenir de sourire devant cette réponse, même en étant surpris.

Mais l'ex-roux élabora ensuite un peu, et il n'avait apparemment aucun problème à parler pouvoir. Il hocha la tête, inhabituellement amer.

Konoha s'effondrerait comme un château de cartes. Au diable Gekido, Kumo et autres menaces extérieures s'ils s’entredéchiraient.

Il s'arrêta, hésitant un instant.Son interlocuteur n'avait pas vraiment l'air de vouloir lui attirer des ennuis s'il s'exprimait, mais quand même. Une seconde de pause et il finit sa phrase.

A savoir ensuite. Tout dépendait du caractère de la régente, si elle était simplement à la recherche de pouvoir, c'était vraiment naze. Si elle était plutôt désireuse de voir les problèmes du village être anéantis, c'était déjà bien plus défendable.

Ce qu'il disait était parfaitement vrais et malheureux, si la situation ne s'améliorait pas le village serait dévasté sans que l'ancien Hokage attaque. Les tensions c'était apaisée et les voila de retour créant des fanatique qui se croit plus malin que les autres, ce qui est marrant tout de même car cela permettait de voir le vrais visage des gens.



C'est mot était juste et ses réflexion elle aussi, ce qui était assez marrant d'une certaine manière. Les problème politique était en vérité monnaie courante au sein du village et cela depuis des génération. Malheureusement cette fois-ci ce problème politique était beaucoup plus grave que prévu. Alors que la confiance entre clan avait été rétablis, cette confiance avait disparus d'un seul coup balayer par les vent. Une chose qui était sur et certain, c'était que nous militaire fessions souvent assez mal usage du pouvoir. Certain avait réussis d'autres avait plonger dans les enfer.



Dans notre jargon militaire on appelait sa une lâche.

Si Dai était encore plein d'incertitudes par rapport à l'état martial et à la régente, son interlocuteur semblait, lui, avoir un avis clair sur la régente....qui n'était pas positif. Clairement pas. Il savait qu'il s'était engagé sur un terrain potentiellement dangereux en parlant politique, mais il était étonné qu'un vieux -pardon, qu'une personne un peu plus âgée que lui, parle ainsi franchement, malgré la tension au village.

Avec un coup d’œil interrogateur, il avale une nouvelle portion de son bol. Mais la mention des "plus puissants du village" a fait faire un net virage à son train de pensées et, soudain enthousiaste, il s'exclame :

Et même le ninja le plus fort du village, mais ça il ne le dit pas. Ce premier objectif est déjà assez loin, il visera la place de n°1 quand, et pas si, il sera dans le top 10. Tout content à présent, après un nouveau "slurp", il reprend :

En attendant, il compte profiter de ses ramens. On devient pas un héros l'estomac vide après tout.