A la découverte aux métiers

Takumi-Dono était vraiment un chic type ! Et toujours prêt à tendre la main à son prochain dans le but de l'aider comme il le pouvait. Un détail important m'interpellait, c'était la première fois que je pouvais voir ces yeux ! Il portait de simple lunette noire aujourd'hui, quel soulagement, c'était... moins stressant. Il répondait à cette âme charitable assise à côté de moi. Sa réponse était plus que satisfaisante et je ne pouvais qu'admirer son courage d'exercer un tel métier. Il laissait par la suite la place au groupe des... Ah ! Forestiers. Présenté par une jolie Kirishitan à la teinture bleu. En regardant d'un peu plus près les élèves de la salle, cette fois-ci c'était aux garçons de reproduire exactement la même scène que tout à l'heure. C'était une main sur le front et soupirante que je me disais qu'ils n'étaient vraiment pas possible ! "Vous êtes célibataire ? Quelle est votre taille de bonnet ? Êtes-vous une cougar ? Est-ce que vous voulez bien me montrer tous les recoins de la forêt ? Voulez-vous m'épouser ?!" et bien d'autres encore... Cette fois-ci, pour la sortir de son embarras c'était à mon tour de poser quelques questions. Je levais la main pour demander l'autorisation de parler, les regards mauvais et emplit de jalousies sur ma personne... Qu'est-ce que j'avais fait ?


Allez courage !


Pfiou ! C'était une bonne chose de faite. Il ne restait plus qu'à attendre sa réponse en espérant de ne pas avoir de représailles par les Bad Boys de la classe !

Les questions commencèrent, mais pas dans le bon sens... Elle interrogea un premier garçon, enfin uniquement des garçons levaient la main, aucune fille, elle qui aimait bien varier c'était loupé... Mais elle allait tout de même interrogé...



Qu..Quoi ?! Le métier de forestier était si intéressant et ils ne trouvaient que ça à poser comme questions ? C'était une indignation !



Il ne fallait pas exagérer non plus, elle voyait bien qu'elle produisait le même effet que Takumi mais avec le sexe opposé, autant elle savait Takumi beau mais elle, elle produisait tant d'effet que ça ?



Elle faillit vomir à l'idée que ce soit un enfant de la moitié de son âge qui lui demandait ça, encore un peu et elle se déchainait et créant une foret sur place mais elle se calma et avait du coup son air gêné, même si quelqu'un de son âge lui demandait ça elle s'énerverait, mais là...



Ca la désespérait une fois de plus que la nouvelle génération, filles ou garçons ne pensent qu'à une seule chose, l'amour, c'était une bonne chose, mais pas si tôt, elle remarquait d'ailleurs que les garçons étaient surement pire que les filles car eux semblaient être en plus intéressés par autre chose que de l'amour pur.



Bon... Ca commençait à suffire, encore un peu et elle allait tous les lacher en foret en leur disant de se débrouiller avec les animaux de la foret carnivore...



Elle attendit cette fois qu'une fille lève la main, une Gaikotsu, elle les aimait beaucoup, le principe de communauté avec des enfants fils et filles du clans était un option qui réjouissait Fumika, les Gaikotsu était très soudé entre eux surement à cause de ça.



A la fin de la question de la jeune fille, un garçon essaya de la faire taire en se levant notamment, étant donné qu'il était au 3-ème rang, il eu à peine le temps de faire un pas que Fumika avait déjà exécuté les mudras pour le maintenir calme. elle ne s'était pas arrêté de répondre, pour une fois qu'il y avait une question intéressante elle n'allait pas la laisser passer sous prétexte qu'un gamin avait encore fait n'importe quoi...

Il avait retrouvé sa place en fond de salle et écoutait avec une grande attention Fumika qui présente sa section avec application. Il tentait de faire abstraction des regards des filles qui se tournaient pour le regarder. Vient alors le temps des questions et elle à aussi le droit à une série de questions plus ou moins particulières. La différence était que les questions étaient bien moins subtiles que les siennes.



Elle n'avait pas l'air de vraiment savoir comment répondre et cela faisait bien rire le médecin qui était plié en quatre en l'écoutant répondre. Il savait qu'elle allait lui faire payer cette moquerie plus tard mais il était bien trop hilare à l'heure actuelle pour s'en soucier.



Il parlait aussi peu fort que possible, mais il n'était pas très discret dans son fou-rire. Il se calme en essuyant ses larmes sur le bord de ses yeux avant de soupirer. Il ne restait plus que la section pompier à venir et la journée est pliée pour l'équipe.

Pourquoi moi ? Il était quatre haut gradés dans le système sapeur pompier et forcément ces à la femme qu'il faut donner les taches ingrate. La porte étant entre ouverte j'avais écouté leur façon de faire et malheureusement les jeune abrutis à qui il fallait expliquer le métier. J'entrait quand même souriante et essayant de mon montrer aimable.



Un silence de mort tomba dans la salle, plusieurs jeunes gens avait la bouche ouverte face à cette nouvelle. J'aurais su je leur aurait dit avant histoire qu'il la ferme avant, j'enchainais après ce petite silence histoire de remettre leur cerveau en marche.



Je me tut pour voir la réaction de ces jeune-gens, beaucoup d'entre eux avait l'air inquiet et d'autres à leur réaction n'en ferait jamais leur métier. Cette génération est véritablement désolante pardi, je soufflais avant de les regarder et continuant de leur faire la gueule leur répondre.

Passif depuis le début de cette formation, j'écoutais les différents instructeurs. Notant ou plutôt griffonnant les informations que je trouvais importantes sur un vieux calpin je m'amusais à faire des clins d'œil au filles me relookant de trop près. Assis au dernier rang je pouvais
constater à quel point cette classe était cosmopolite : Chikara, Gaikotsu, Kirishitan... tous se succédé. Chacun différent des autres.
J'étais fière d'appartenir à cette grande famille qu'est Konoha et je me savais prêt à faire un de ses métiers proposés pour entretenir l'économie du pays.

Seulement, aucun des métiers ne m'intéresser vraiment et c'est d'une oreille discrète que j'entendais les brides de paroles s'enchaînés.
Je remerciais secrètement le ciel de m'avoir donné quelques énergumènes dont les blagues plus grotesque les une que les autres égayés l'atmosphère de la salle, bien trop formel à mon goût. Las, j'entrepris de dessiner la fille du premier rang qui avait attirer mon attention par sa chevelure blanche mais aussi par sa douce voix mélodieuse : Mai.

D'un coup de crayon appliqué je commença par son dos…
Je ne fut interrompus que quelques minutes plus tard par la voix d'une nouvelle intervenante. Je sus tout de suite que ça m'intéresserais : sapeur pompier. J'accordais un grand respect pour les personnes dans cette profession. Le travail était dur, les nuits courtes et la fragilité n'était pas la bienvenue. Ça c'était un vrai emploi ! Pas que j'inférioriser les divers métiers tous honorables les uns que les autres mais être sapeur pompier ça envoyer du lourd ! Je m'imaginais déjà :
cheveux aux vents , flammes derrières et une demoiselle dans les bras. J'en avais les étoiles plein les yeux !

Ayant enfin fini son discours, je pus enfin poser la question qui me brûlait tant sur les lèvres :



Accompagnant cela de mon plus grand sourire je vis certaines filles rougirent et d'autres glousser. Je savais que mon charme avait un certain effet mais je voulais vraiment être pris au sérieux. Je continua sur ma lancé tel le Don Quichotte face aux moulins :

J'enregistrais les informations données par notre merveilleuse Kirishitan qui finissait par laisser sa place suivis des moqueries de Takumi. Je ne le pensais pas comme ça, mais bon, ce n'était pas bien méchant après tout. Et voilà, une autre belle dame s'avançait pour présenter cette fois-ci la brigade des pompiers. Je l'écoutais attentivement jusqu'à buter sur ces mots... "Bon, autant que je vous le dises maintenant, toutes les personnes qui maitrisent le Suiton seront obligatoirement Pompier Volontaires". Non... Pas ça, tout sauf ça ! Je lâchais mon stylo, la fixant avec le regard appelant au secours. Elle continuait tout de même son speech voyant le regard d'autres jeunes qui semblaient tout autant désemparer que moi... "Sachez d'avance que pour toutes les personnes qui souhaiteraient devenir pompier volontaire devront effectuer une formation de minimum 3 mois". Une seconde épée de Damoclès s'abattait en plein dans ma poitrine ! Il faisait chaud ou froid ? Je n'arrivais plus à le savoir. Accoudée sur la place, les mains sur les tempes et le regard dans le vide, c'était l'heure de la foire aux questions. Une voix se faisait retentir à l'arrière, dans mon dos. Un jeu homme possédant le Katon et qui semblait très intéressé par le métier. Je finissais pas lever la main pour prendre la parole à mon tour:


C'était quelque chose de beaucoup trop douloureux à entendre. Je voulais faire carrière dans la musique en devenant plus forte dans l'art de l'arc et non pompier obligatoire avec une formation de trois mois. De plus, si pendant ces trois mois l'on me trouvait apte à rester pour devenir pompier, je ne pourrais refuser pour servir le village même si cela faisait déjà deux bonnes années que j'y étais. Je me levais sans réellement attendre d'autorisation et sortais par la porte arrière. Ce sentiment de se faire piéger... Encore un fois. Je n'y échapperais pas et je le savais, j'avais besoin d'un peu de temps pour encaisser cette nouvelle claque que je venais de prendre.

Magnifique au moins un élève qui avait l'air emballez de la nouvelle, au moins cela fessait un cassos de moins dans le lot. J'écoutait ces paroles et rigolais un petit peu, il était plein d'enthousiasme et souhaitait en faire son métier ce qui était en soie était encourageant. Il me posa une question assez intéressante et je m'efforçais de répondre sans me retrouver aigris.



J'avais finis ma petite histoire attendant la réaction des élève. Une main se levait, malheureusement pour moi c'était pour me demander s'il était possible de sortir. Bordel de merde encore une fragile qui faudrait former et qui n'avait aucun talent à part être considéré comme la petite coincée du village, sa en fera que une de plus en formation. Tss j'avais en horreur sa, je me retenus de lâcher tout mon venin et regardait les autres élève avant de leur poser une nouvelle fois la question.

La Genin assise à côté de Tetsuko lui glissa que sa question au ninja médecin était bien une des seules intelligentes. En effet, elle n'avait pas vraiment prêté attention au autres questions, mais maintenant qu'elles faisaient écho dans sa tête, demander son type de femmes à l'intervenant n'était pas vraiment approprié. Tetsuko hocha la tête avec un sourire après la réponse de Takumi.



Le stage enchaîna sur la section de la brigade forestière. La présentation de la kunoichi lui parut assez complète, et Tetsuko ne posa pas de questions. A nouveau, les interrogations indiscrètes fusèrent. Elle ne pouvait s'imaginer une seconde comment elle réagirait à ce genre de questions.
"Voulez-vous m'épouser, sérieusement ?" pensa Tetsuko alors que sa voisine levait à son tour la main. Elle semblait plutôt nerveuse, mais au moins elle obtint une réponse satisfaisante de la part de la ninja aux cheveux bleu, visiblement ravie d'avoir enfin une vraie demande.

Après ça, vint la section des pompiers. Il s'agissait d'Amoritia, que Tetsuko avait déjà rencontré en même temps que Tsuki-sensei. La Chikara s'exprimait d'un ton acide, mais tout de même efficace. Elle devait en avoir entendu assez pour avoir compris que les intervenants intéressaient davantage que ce qu'ils présentaient. Elle-même peu séduite par cette formation, Tetsuko laissa d'autres Genin l'interroger.

Un garçon en fond de salle parut très enthousiaste et demanda si on pouvait être virer ou du moins refuser. Pendant qu'Amoritia lui répondait, l'attention de Tetsuko se concentra sur la jeune fille aux cheveux clairs à ses côtés. Elle semblait complètement bouleversée par quelque chose qu'elle avait entendu dans la présentation de cette section.



Sans se donner le temps de lui répondre, elle demanda à aller prendre l'air, se leva et sortit, laissant Tetsuko totalement désemparée.

La journée avait été particulièrement intéressante, mais à la réaction de la jeunesse cela était une mission échouée pour le policier. Il remettait ses lunettes en place avant de reprendre la parole:


Personne ne l'écoutait encore... Les jeunes adolescents de nos jours ! Quel bande de gamin irrespectueux. Etaient-ils si pressé que ça de s'en aller ? Bon, au moins il y avait eu quelques intéressés dans le lot, c'était toujours mieux que rien. Il voyait alors les genins ainsi que les présentateurs sortir de la pièce à un à un avant de souffler et de déprimer sur son non charisme...


Ses lunettes brillantes de milles feu, les larmes coulaient à flot. Au lieu de sortir par la porte comme tout le monde, il sortait alors par l'une des fenêtres fuyant comme un enfant pleurant parce qu'il n'avait pas eu de bonbons.