L'invitation du Kitto-dono

Une nouvelle période de transition s'effectuer à konoha. Comme à son habitude, le chef de la police de Konoha observé tout cela avec un certain recule. Les événements avec Mako lui avait démontré une chose dont il se doutait déjà. Malgré que Keisan avait placé des espoirs en sa personne. Le Kitto roux en avait profiter pour s'auto-évaluer durant cette situation. Son constat était assez clair. Malgré le fait qu'il fût poussé dans un jeu politique dont il avait nullement l'envie d'y être mêlé par l'absence imprévue de Keisan. Alors Kitto-dono, il avait dû le remplacer dans une affaire à laquelle il n'était absolument pas préparé. Bien que cette histoire semblait maintenant dans le passé, il fût clair, aux yeux du jonin, qu'il n'était pas prêt à assumer ce genre de responsabilité. Bien qu'il se rendait compte que ce serait un passage obligatoire à l'avenir. Il n'était simplement pas prêt. C'est ainsi que, lorsqu'il fût décidé de remplacer l'actuel chef des Kitto. Kotaro s'était simplement désisté de cette possibilité. Ce qui se fût au profit de Kitto Kazumori. Le Kitto connaissait quelque peu de réputation sans plus.

Par un concours de circonstance, le jonin n'avait pu assister au premier discours du nouveau Kitto-dono. Un bien ou un mal, il ne saurait pas le dire, surtout que les quelques retours qu'il avait eus venant de sa mère n'aider pas. Bien qu'elle soit qu'une simple civile. Des propos tels que : "Aucun d'entre vous ici ne peut être appelé ninja" ou encore "la prêtresse de Konoha sera désormais officiellement considérée comme némésis par l'entièreté du clan Kitto" le jour de sa prise de fonction était plutôt osée et assez dure. Bien que la quasi-totalité du clan avait déserté pour la suivre avant de revenir meurtris. Ils n'étaient pas tous fixés quant à leurs avis sur la prêtresse. Il faut dire que ces valeurs étaient mêlées dans l'histoire du clan ce qui rendait son attachement assez difficile à défaire. Bien qu'il ne suivait plus la parole de la prêtresse, il n'oubliait pas que son enfance et sa formation de ninja avait tourner autour de l'idée de servir et défendre sa vision. Le dernier débat la concernant avait d'ailleurs montré la sensibilité du sujet au sein de clan. D'autant plus qu'il était difficile, à l'heure actuelle, de comprendre les choix de cette dernière. Alors la fixer comme Némésis du clan était sacrément culotter de la part de ce dernier. Pourtant, il ne le jugerait pas sur ce choix.

Kotaro avait connaissance des attentes de Keisan, il avait compris qu'il attender de lui qu'il s'implique plus dans la politique du village afin de partager sa propre vision. Keisan n'était pas non plus fait pour ce poste. il était principalement un homme de l'ombre et tout comme Mako, être en lumière ne leurs réussissais pas. Bien que l'on pouvait ne pas être d'accord avec ces propos, Kazumori semblait plutôt à sa place finalement. Il n'avait donc aucun regret à avoir de lui céder sa place.

Pensant donc se retirer de façon indéterminée de la politique de konoha, il ne s'attendait pas du tout à recevoir une invitation de ce dernier. Comme quoi, c'est lorsque l'on s'y attend le moins que les choses se produisent. Le Kitto blasé ne, c'était d'ailleurs pas attendu à une invitation de ce dernier. Bien qu'il avait quelque doute sur la raison de l'invitation, il ne pouvait pas se défiler. C'est donc en milieu d'après-midi, lorsque sa fonction le lui permit, qu'il se rendit à la demeure de Kazumori. Cette derniére était loin d'être extravagante. Un petite maison qui se fondait parfaitement dans le quartier Kitto, qui retrouvait toujour plus un peu de vie suite à leurs retours.

Portant une tenue plutôt basique et informel, seul le brassard signifiant son appartenance aux forces de Police de Konoha et son bandeau de shinobi de la feuille ressortait, il vint frapper à la porte et attendit jusqu'à qu'il vit cette dernière s'ouvrir.


Comme souvent, son visage ne laissait rien paraître. Faisant une légère révérence pour saluer son chef de clan.

J’avais pris mon après-midi pour cette rencontre, j’attendais avec impatience la venue de mon invité, Kitto Kotaro. Je l’avais déjà aperçu à de nombreuses reprises, côtoyant Keisan de temps à autre. Il faut dire que son poste dans le village, ainsi que son importance dans le clan, projetait de lui une image forte. Je ne l’avais pas invité chez moi, dans ma modeste demeure, pour dialoguer avec le politicien ou l’influenceur qu’il pouvait être, mais pour rencontrer l’humain derrière. Loin de moi toutes ces manigances et manipulations politiques, je préférais me juger simplement sur la personnalité de la personne. Même si il pouvait être influent, si il était contre les principes du renouveau du clan ou contre le village, je n’hésiterai pas à l’écarter de tout cela. Du moins, je tenterais. Enfin, ça ne sert à rien de penser au pire ! Ma proposition venait d’une bonne intention, je souhaitais simplement pouvoir rencontrer un des Kitto dignitaires du clan pour me faire une idée, surtout qu’il était noté absent lors du discours de passation. Il aurait sans doute des questions ou des précisions à me demander.

J’avais tout préparer. La demeure était rangé, du moins comme je le sentais. Mes armes de Kenjutsu soigneusement rangés dans leurs étuis respectif, les parchemins et autres brouillons entassés dans divers tiroirs. J’avais bien entendu fait le ménage moi même : pas besoin d’avoir quelqu’un d’autre pour s’en charger, c’était ma maison après tout, même si j’étais dono. J’avais hésité sur la tenue à aborder, mais j’avais décidé, qu’après tout, c’était une rencontre amicale, donc autant s’habiller décontracté. Je portais un simple Kimono violet à peine fermé, avec en dessous un t-shirt blanc et un Hakama large, blanc aussi.

Lorsqu’on frappa à ma porte et que j’ouvris, j’apercevais mon très cher invité.



Oh ? Il semblait être du genre assez formel, pas étonnant venant de la part du chef de la police. J’espérais qu’il se relaxe un peu plus une fois les premiers échanges fait. Il m’avait même fait la révérence, et on peut dire que peu de Kitto me l’ont fait, bien que je m’en fiche au fond.



J’étais resté assez traditionnel sur ça, une habitude en somme. Je n’aimais pas qu’on marche en chaussure chez moi. C’est salissant, puis les chaussons sont tellement plus agréables. J’accompagnai mon invité jusqu’au salon. Le couloir n’arborait pas grand chose. Une nunchaku accroché au mur, un vase contenant une décoration florale, quelques meubles rustiques taillés par moi même dans le bois… Le salon était de même. Le sol était fait de tatami alors qu’une table basse d’un bois noir trônait au milieu. Deux coussins blancs étaient posés de chaque coté. Le reste de la pièce était assez vide. Une commode par-ci, un meuble de rangement par-là, le tout avec quelques caisses d’objets que je n’avais pas encore eu le courage de sortir. Il me fallait encore un peu plus de temps pour finir de faire mes autres meubles, où je pourrais ranger tout ça.

Alors que je lui présentais de la main un des coussins, je m’asseyais doucement avant de commencer à nous servir un thé. J’avais choisi pour l’occasion un thé sucré, de quoi redonner de l’énergie en milieu de journée. J’abordais la conversation avec un sourire sincère.

Habitué du dessin, le Kitto se trouvait très observateur. Bien qu'il n'était pas là pour juger. Il se forger déjà une certaine image du résident de la bâtisse. Un kitto avare ou courant après l'argent le surprendrais énormément de base, il pouvait déjà éloigner cette idée. Nous étions loin de l'état d'esprit des Hattori ou encore, de certains Chikara qui aimaient étaler leur richesse à la vue de tous. Un triste point commun d'ailleurs, mais ça n'avait guère d'importance.


Remerciant son hôte, il fut légèrement surpris par la demande vis-à-vis des chaussons. Une coutume qui avait tendance à se perdre. Signe que le kitto-dono semblait attaché aux traditions. Ce qui n'était pas en opposition avec ce que les quelques informations qu'il avait déjà glanaient. L'illusionniste étant observateur, il se permit brièvement d'observer la demeure de son hôte. Ne manquant pas de porter son attention sur le nunchaku accroché à l'un des murs ou encore les quelque caisse d'objet inutilisé. Ce qu'il en retenait, c'était que Kazumori semblait s'être installé plutôt récemment dans sa demeure. Deux hypothèses vinrent au kitto roux. Soit que le Kitto-dono était de retour récemment comme la quasi-totalité des Kitto, soit qu'il était plutôt minimaliste en matière de décoration. Le superflu ne semblait pas avoir sa place ici de prime à bord. Il s'essaya alors sur la place qui lui fût indiqué.


Il serait inconvenant de refuser le thé. Préférant cela de loin par rapport aux boissons alcoolisé. La suite le surprit légèrement tout en le gênant. Respecter la hiérarchie était une habitude pour lui et, ayant du mal avec les relations social, le jonin aimait particulièrement rester professionnel en toute circonstance.


Il n'avait pas spécialement honte d'admettre qu'il avait du mal avec le tutoiement. Cela faisait partit de ces résolutions quant à la nouvelle personne qu'il avait décidé d'être.


Malgré que le vouvoiement n'était même pas parti, il n'était pas spécialement gêné d'avoir manqué ce jour. Le village passait avant dans tous les cas aux yeux du roux.


Le Kitto annonçait la couleur. Il trouvait évidemment les propos assez rude, mais les choses avait alors le mérite d'être clair. Un discours qu'il n'aurait pas été capable de tenir lui-même.


Le ton du Kitto était neutre, une habitude qui faisait que beaucoup le qualifier de "blaser". Il n'était d'ailleurs pas le shinobi le plus sociable du village, mais il était assidu dans son travail et on n'avait que peu de reproche à lui faire. Le fait qu'il soit également l'un des rare kitto à ne pas avoir quitté le village suite aux actes des amants maudit joué également beaucoup pour son image et son grade actuel.

Il abordait directement un des sujets sensibles de ma mise à la tête du clan, le discours accusateur que j’avais fait devant la quasi-totalité de mon clan. Celui où je dénonçais le manque d’initiative du clan, sa fuite face aux crises, la condamnation formelle de la prêtresse pour ses actes. Il n’avait pas plus à tout le monde, ou du moins pas sur tout les sujets. J’espérais qu’il soit différent de Kitto Uzume, l’avoir contre moi serait plus problématique. Mais de ce qu’il me disait, il semblait avoir la même vision que moi, et m’encourageait dans la direction que je souhaitais prendre pour nous tous.

Je posais délicatement mon thé avant de me pencher en arrière, les deux mains au sol et regardant le plafond.



Je me redressais, posant le coude sur la table.



Je repris une gorgée de thé, qui commençait déjà à ne plus être brûlant. Dommage, j’aimais cette sensation de chaleur trop importante, à la limite de l’agréable. L’odeur restait bien présentes, quand à elle.



Je mimais de vague gestes de coup de poings au ralenti.



Je devais paraître ridicule avec ma métaphore, mais je voyais la vie aussi simplement qu’un combat. Il suffit d’être droit et juste, sans faillir à ses principes. Si tes principes sont bons, alors tout ira bien. Du moins, c’est ce qu’on m’avait appris.



Trop d’intrigue, pas assez d’âme dans notre village dernièrement. On ne fallait pas oublier les humains qui étaient derrière tout ça ! On ne discutait plus assez de ce genre de topic banal de nos jours !

Alors que la conversation avançait, le Kitto profitant que Kazumori prennent la parole pour savourer le thé. La chaleur de la boisson le revigorer légèrement. Après une journée à gérer de la paperasse. Une telle pause était agréable. Bien qu'il avait lancé la conversation sur un sujet loin d'être des plus reposants


Il repensait encore au visage de sa mère, lorsque cette dernière était venue lui parlé de ce discours. Elle qui avait cru pendant si longtemps en cette dernière. Bien que son avis déclinait à son sujet. L'entendre ainsi ne l'avait pas laisser insensible. Le dernier débat organisé avec Keisan n'avait pas était aussi radicale quant à son sujet. Mais pour le Kotaro. Le sort la prêtresse lui importait peu. Car, à vrai dire, la vérité sur cette histoire semblait flou. Les agissements de cette dernière n'avaient guère de sens à ces yeux pour le moment.


Puis, l'illusionniste se retint de dire que ça l'arranger bien. Keisan souhaité après tout qu'il soit son successeur. Voir même un future Kage. Sauf que le Kitto se savait encore trop immature pour ce genre de responsabilité. Il n'était qu'un suiveur. Pas un meneur. Ce qui était d'ailleurs en parfait accord avec la drôle de métaphore du nouveau dono. Si c'était là une faiblesse de Kotaro, le nouveau dono semblait affirmer sa volonté d'agir sans hésitation. Un trait qui lui faisait encore défaut. Ce qui eût pour effet de le faire sourire. Du moins, jusqu'à la prochaine réplique.


Il ne cacha pas sa surprise. Pourquoi s'intéresser à lui? Surtout que, en tant que Kitto-dono. Se dernier devait avoir accès à son dossier militaire. Il n'avait nullement prévu autant de questions à son sujet et certaine le troublé. Non pas qu'elle rester de l'ordre du privé, mais le Kitto roux ne se les était simplement jamais posé.



Riant d'un petit rire gêné, il but une nouvelle gorgée du thé tiédissant avant de répondre.


Prenant une courte pause pour réfléchir. Il est vrai qu'il cumuler le titre de chef des forces de police du village en plus de son grade de jonin et de sa fonction au sein de l'ANBU. Ce qui commençait à faire beaucoup, mais il n'était pas plus gêné que ça au final. Donc pourquoi changer?


Mal à l'aise, il l'était légèrement. Il travailler sur son coté sociable, mais généralement, il chercher à le provoquer pour contrôler la chose. Là, il se trouvait un peu au dépourvus.


Réagir à l'imprévue, c'était valable également dans la vie de tout les jours.

Oh ? Ainsi il n’avait pas fondé de famille ? Bizarre, il avait pourtant une bonne apparence, et je ne pense pas qu’il aurait des problèmes à trouver quelqu’un qui lui conviendrait. Je bus une gorgée de thé, écoutant ses réponses à mes questions. J’espérais qu’il ne les trouvait pas trop personnel. Je faillis avaler de travers lorsqu’il me posa la même question. Une famille ? Je reposais rapidement ma tasse, toussant un peu avant de répondre.



C’est vrai qu’ils me manquaient, mais ils ont eu une belle vie. Il faut laisser les défunts se reposer.



Je me rapproche un peu de lui, me penchant sur la table.



Je me lève pour me diriger vers une petite statue de bois. Un tanto taillé dans le bois, fusionner à même le socle qui le maintient stable. Un simple objet de décoration.



Je tends ma création à Kotaro pour qu’il puisse l’observer plus en détail.

Le nouveau kittodono n'avait donc pas de "famille" au sens propre du terme. bien que chaque clan forme finalement une grande famille avec son propre lot de problème. C'était encore plus vrai pour les Kitto qui sont un clan très hétérogène et accueillant de nouveau membre sans lien de sang à l'occasion.


Dirigée le clan n'était pas dans les aspiration du Kitto roux. Du moins, les idées de se projet germé dans son esprit mais il n'était pas prêt à s'investir dedans. Il manquait encore d'expérience pour jouer un tel rôle dans son propre clan.

Finissant sa tasse de thé, le chef des force de police de Konoha laissa Kazumori finir sa réponse sans l'interrompre. L'homme semblait être bien plus un homme d'action que de ceux qui reste au village à s'occuper de la paperasse. Kotaro correspondait plutôt au second type. Aimant bien le calme et la sérénité même s'il n'avait aucun amour pour la bureaucratie et la paperasse. Surtout que certain devenait rapidement superflus dans ce monde. Mais cela est une autre histoire.

Prenant l'objet tendu, le Kitto pris soin d'observer la réplique en bois sculpté par le dono. C'était un hobby intéressant et, légèrement similaire au sien dans un sens. Il n'était pas doué dans la sculpture mais le dessin était bien plus à sa porté.


Rians légèrement, il remis la sculpture de bois afin qu'elle retourne à sa place.


Entrainement aussi bien physique que social, le Kitto essayait de devenir une meilleur version de lui-même. Ce qui lui prenait, finalement, beaucoups de temps déjà limité par ces fonction au village.

Ainsi, le chef de police savait dessiner. Ce n’était pas une chose que je savais faire, bien que je faisais quelques croquis pour ma manutention, ou mes sculptures. J’aimais bien poser à plat les choses avant de m’y attaquer.



Je me réinstallais confortablement. Mon thé était finit et j’allais me prendre une bière en fin de compte. J’en proposais une à Kotaro, avant de continuer plusieurs minutes sur le cas particulier que j’avais eu.



La larme me monte à l'oeil alors que je raconte. Je me souviens de m’être énervé sur le coup, mais aujourd’hui je pouffe le soir en y repensant.

Ainsi, le tout nouveau chef des Kitto avait déjà eu a réprimander certain jeune de de notre clan après son investiture, j'avait un peu de mal à le croire. Les Kitto se faisait assez peu remarqué sous la présence de la prêtresse. Après, c'était peut-être un signe avant-coureur du changement qui s'opérer; La prêtresse n'étant plus parmi nous. le clan devait évolué sans elle surtout après les choix qu'elle avait fait. Certain lui en voulait, d'autre chercher à comprendre son choix. La seul chose certaine, c'était que personne ne savait rien sur elle et sa motivation finalement.


Le Kitto roux déclina alors poliment la proposition de bière. il n'était pas particulièrement friand de ce genre de boisson. l'alcool et lui ne s'entendait pas très bien. L'imitation décrocha un bon sourire au chef de la police. Avec le recule. la situation pouvait paraitre hilarante. Mais il imaginait sans peine qu'il n'avait pas du rire sur le moment. pas le moins du monde même.


En y repensant, il y avait eu le cas de cette homme poisson que Keisan avait souhaiter intégré dans le clan.


Une idée forte saugrenue que Keisan avait souhaiter. heureusement dans un sens, cette dernière n'arriva jamais. il ne savait même pas vraiment ce qu'était devenue se Mitsuna. Il n'était simplement plus à Konoha.

Mon visage rayonnait quand il mentionna l’idée d’intégrer cet homme-poisson au clan Kitto. C’est vraiment une opportunité ratée, mais sans l’avoir vu, je ne saurais pas dire que je l’aurais accepté. Si il était venu ici pour chercher vengeance, ce n’était sans doute pas la meilleure des idées de le garder. Quant aux Kirishitan…



Je tapais de la main sur la table, les tasses claquèrent et manquèrent de se renverser suite à mon coup.



Je me rapprochais de mon interlocuteur, pour lui parler à voix basse.



Je reculais soudainement, riant à plein poumon.



Je regardais l’heure, j’avais des obligations dans la journée, et je ne pourrais pas y échapper. C’est surtout ça, la vie de Dono. On est restreint par l’obligation. Le devoir. Dommage, j’aurais bien aimé discuté plus longtemps avec mon invité. Mais le village avant tout. Je fis cul-sec de mon thé avant me lever. Je devais me préparer pour aller au bâtiment du ministère pour y remplir une quantité inutile, à mes yeux, de papiers en tout genre.



Les au revoir faits, j’accompagnais Kotaro à la porte, avant de me diriger vers la salle de bain pour me changer. Il était temps de travailler.

La spontanéité du Kitto-dono surprenait beaucoups le Kitto roux. Il fallait dire que lui même était plutôt enclin à rester neutre en toute circonstance et à garder ces opinions pour lui. Certain diront que c'était un avantage. Pour d'autre, Kotaro était simplement une personne coincé. De son coté, il comprenait qu'il devrait être plus sociable à l'avenir et faisait des effort en ce sens. Mais les résultat n'était pas pour tout de suite. Honnêtement, le chef de la police ne savait pas à quoi s'attendre de Kazumori. Mais l'impression qu'il lui laissait était globalement positive. C'était un vent nouveau car bien différent des précédent chef. Keisan était certainement plus proche de lui que de Kazumori. Peut-être qu'il serait faire changer les mentalité du clan? En tout cas, il sembler en avoir les motivation.


Certaine légende compter que les Chikara avait fait le cadeau du chakra au autres clans. Vérité ou mythe, il ne pouvait le savoir. Cependant, il se demandait comment les Kirishitan pouvait s'intégrer ou non à cette dernière. Un mystère sur laquelle il se pencherai sans doute un jour s'il prenait le temps de s'y consacré.


Se faisant raccompagner à l'extérieur, Kotaro ne manqua pas de saluer une dernière fois le trentenaire avant de prendre le chemin du commissariat
La rencontre c'était dérouler plus vite qu'il ne l'avait imaginé. Le Kitto roux ne regrettait d'ailleurs pas cette rencontre. Il avait maintenant une meilleur idée de qui était leurs nouveau chef de clan. Finalement, les chose finissait inéluctablement par changer.