La racine n'était pas qu'une famille regroupant des Konohajins, elles regroupaient surtout une véritable famille liée par le sang. Ce détail ne nous échappait pas et il était important de le mettre dans un coin de notre tête. Après de brève présentation, nous ne perdions pas de temps à aller dans la pièce à côté comme nous l'avait indiquer l'homme roux. D'ailleurs, étonnant pour un Uzumaki de se trouver avec les cheveux d'une autre couleur que du rouge, comment faisait Universa ? Il faudra que nous lui posions la question un de ces jours, mais pour l'heure, ce n'était pas le sujet à aborder.
Nous prenions la fillette par la main et elle nous suivait sans broncher à nouveau. Elle ne comprenait probablement pas ce qui l'attendait et pensait s'en sortir parce que ce n'était qu'une enfant. Malheureusement pour elle, ici, les choses ne fonctionnait pas de la même manière qu'au village et elle ne tarderait pas à le savoir. Nous entrions toutes les deux dans la pièce et nous commencions par lui demander la chose suivante:
« Déshabille toi. Nous te donnons ces vêtements de rechange, ça sera plus présentable pour une fillette. »
« J'ai pas besoin... de ton aide ! »
Oh ! Intéressant, elle semblait s'énerver, alors que nous lui tendions la main. Très bien.
« Nous ne sommes pas là pour t'aider, nous avons la conscience bien plus tranquille que toi. Nous ne passons pas par quatre chemins pour dire ce que nous pensons. Si tu tiens vraiment à vivre, obéis et cesse de pleurnicher, fillette. »
Elle se taisait à nouveau et s'exécutais sur chaque demande faite par nos soins. Une lavée, habillée et un peu rassasiée, nous la regardions une dernière fois droit dans les yeux avant d'ajouter:
« Ne joues pas à la plus maligne avec nous, réponds franchement aux questions où nous te tuons. »
Les yeux de l'enfant s'écarquillaient et voyait parfaitement que nous en étions capable. Les tremblait... Il fallait savoir si c'était de peur ou d'excitation à l'incitation à la violence. Nous lui ouvrions la porte pour qu'elle se dirigeait à nouveau vers la salle précédente. Avant de sortir de la pièce pour la laisser se faire interroger, nous demandions à Universa de nous suivre à l'extérieur. Quelque chose chez cette petite nous intriguait et il valait mieux lui en faire part. Bien évidemment, toutes nos actions et nos mots restaient impassible comme la mort.