Une seconde renaissance

Willston t'envoyait chercher quelques ustensiles nécessaires pour remplacer quelques verres cassés de la veille... Il fallait dire que certains clients pouvaient se montrer plutôt turbulent par moment. Habillé dans ta tenue de bar man les cheveux soignés, tu te dirigeais vers les rues marchandes en cherchant une adresse de verrerie. C'était une histoire de gauche et de droit, puis de droite droite, pour finalement allez à gauche... et... et tu te perdais.


Cela faisait un total d'une demi-heure que tu tournais en rond, ce qui signifiait que tu allais être en retard si tu ne trouvais pas ce fichu endroit ! Alors que tu t'agaçais, dans des ruelles désertes ou du moins... Mais attendez ! Il y a quelqu'un là ! Tu t'approchais en courant:


En regardant de plus près, tu te rendais compte que tu connaissais le personnage !


Tu ne pouvais pas tomber sur mieux selon toi, il devait peut-être connaître cet endroit. Enfin, du moins, tu l'espérais.

Une petite balade dans les quartiers ne te feras pas de mal. Tu étais pour le moins épuisé des derniers jours que tu avais passé à t’entraîner. Une prise de conscience pour le moins admirable, mais autant dire que tu manquais cruellement d’occupation en dehors de ton acharnement à vider tes réserves de chakra. Tu décides de sortir et t’habille de manière sobre, une veste, un t-shirt, un pantalon. Pas de fioritures faisant de toi le paon habituel. Tu prends soin de prendre tes affaires en cas de problèmes, tu avais un certains don pour les attirer et enroule par la même occasion les bandages que tu tentais de maîtriser un peu plus correctement autour de tes avant bras. Une fois prêt, te voilà dehors en moins de temps qu’il n’en faut. Tu passes rapidement dans les quartiers Miwaku saluer ta famille avant de vaquer à tes occupations qui se résument à peu de chose. Le calme plat, le centre ville était d’un calme religieux par rapport au quartier des plaisirs, tu comprenais déjà un peu mieux la raison pour laquelle tu traînais d’avantage dans ce coin au moins maintenant. Tu t’apprêtes à partir quand une voix t’appelle. Tu reconnais l’aura du jeune apprenti d’Azamuku. Le fait d’être appeler Monsieur te fait faire la grimace, mais tu t’habille d’un grand sourire.



Tu le regardes d’un peu plus près des pieds à la tête et remarque sa tenue de serveur. Il était tiré à 4 épingle et pas un cheveux n’était rebel. Ça changeait tout de même pas mal de la dernière fois.



S’il n’y allait pas, il devait y être déjà et probablement faire une commission pour son patron. Ce garçon était bien trop diligent pour se permettre de se dérouter de son objectif sans raison valable.

Nobuhosa ne tardait pas à remarquer ton style vestimentaire et te demandait si tu partais au travail.




Tu marquais un léger temps de pause:


Tu tendais ton morceau de papier à l'adulte avant de remarquer son style vestimentaire décontracté.

Tu rigoles à la mention du petit incident lorsque que vous saccagiez la maison de l’espion impériale. Il tardait à rentrer et tu te demandais bien ce qu’il pouvait trafiquer, l’idée de ne jamais le voir revenir t’effleure et du doute que cela soit possible. Mais d’un autre côté, il n’était pas invincible après tout mais l’idée que quelqu’un puisse lui tenir tête aussi facilement ne présageait rien de bon pour l’empire. Tu te reconcentre sur Law qui explique avoir de nouveau un travail et un toit.



Il faisait bien le larbin pour son patron comme tu l’avais deviné.


Il te tend un morceau de papier avec une adresse écrite dessus. Tu voyais bien dans quelle coin se trouvait cette verrerie en effet. Tu relèves la tête quand il te demande si cela ne t’embête pas car tu à l’air d’être de repos. C’est un fait, tu es en repos, mais tu te ballade bêtement et ne sais pas quoi faire alors autant être utile. Tu lèves la main et fait un signe dans le vent pour dire que tu t’en fiche un peu.



Tu lui fais un signe de tête pour lui faire comprendre de te suivre et pointe à ta droite pour dire qu’il faut se diriger dans cette direction en commençant à marcher. Cela fait à peine une minute que le chemin commence et tu commence déjà à parler.

Si tu devais définir Nobuhisa, tu pouvais en dire qu'il était un ange tombé du ciel. Loué soit dieu auquel tu ne croyais pas !


Il te faisait signe de le suivre et pointait une ruelle du doigt. Tu le suivais alors et alors que vous commenciez à peine à marcher il te disait que tu pouvais le tutoyer. Hum... Disons que tutoyer quelqu'un depuis ton incident avec Hidemi, tu préférais éviter, mais bon, là ce n'était pas le même contexte et il t'autorisait.


Pfiou, c'était du sport. A vrai dire, tu ne connaissais pas grand chose de cet homme. Peut-être était-il temps de mettre en pratique ce que Willston t'apprenait ?


Tu fixais droit devant toi en continuant de le suivre, vous ne tardez pas à voir un panneau où il était indiqué "Verrerie des frère et sœur: Rai et Rei". Ouais, il fallait avouer que les parents ne s'étaient pas fouler pour leur donner un prénom décent. Ils ne changeaient qu'une pauvre voyelle.

Il avait l’air ravi de la proposition en ce qui concerne le fait de faire le guide. IL faut dire que tu avais probablement plus l’habitude de te balader dans les coins obscures de la ville que lui. Et encore, là c’était simplement un emplacement compliqué à trouver et non un de ces traquenards tenu par la pègre, enfin de mémoire, tu n’avais pas souvenir que ce soit le cas. Tu n’avais pas vraiment pris la peine de vérifier une boutique de verre, cela te semblait dérisoire. Tu rigoles simplement quand il peine à te tutoyer, mais il n’est pas si compliquer de comprendre les raisons de ce genre de comportement. En fonction de qui se trouve en face de toi, un simple mot peut t’envoyer faire un tour dans les geôles de Kumo ou juste six pieds sous terre. La discussion suit son court.



Une question compliqué à répondre pour toi puisque tu n’avais pas eu grand chose à faire non plus. Tu as dû prouver que tu n’était pas la sous espèce que les membres de la famille impériale pensaient que tu était, mais en soi, tu avais plutôt la belle vie.



Dès l’instant que Yuhei avait une apparition publique, tu étais dans le coin, il serait compliqué de dire que tu ne le connais pas. Mais l’avantage était que les gens ne te voyait que comme son serviteur plus que son observateur. Les rares personnes qui ne te connaissaient pas finissaient par être au courant de la famille dans laquelle tu travaillais bien assez rapidement. Le fait que tu soit une véritable fouine en revanche, tu te tenais bien discret là dessus. Mais en jouant les idiots et naïf, tu obtenais bien facilement les informations que tu voulais. Vous arrivez enfin devant la verrerie. Il est vrai que le nom était miteux, mais ils n’avaient pas demandez à être nommés de la sorte.

Ouais, c'était vraiment l'adresse qui était noté sur le bout de papier. Tu entrais en premier, car après tout c'était pour ton patron que vous étiez venus.


A peine t'annonçais-tu pour la réception que deux têtes sortaient de nul part derrière le mûr séparant l'espace client à l'arrière boutique.




Oula, les deux personnalités étaient opposées. L'un semblait tirer une tête pas possible tandis que l'autre débordait de jovialité ! Tu te raclais la gorge.








Ok, ces deux là n'étaient pas vraiment nets de ton point de vue et tu tournais la tête vers Nobuhisa haussant les épaules. Le jeune homme partait à la recherche du colis, alors que la demoiselle fixait le grand blond. Tu regardais autour de toi. Pas mal de choses étaient exposées, de plus le raffinement et la qualité semblaient être au rendez-vous. Il y avait autant de décorations que différents style de verres.


Aïe, tu ne pouvais pas tourner ta langue dans ta poche par moment ? Le but n'était pas de converser avec le frère et la sœur, mais de simplement récupérer la verrerie et de retourner au bar.


Disait-elle le regard insistant avant que son frère arrivait avec la commande.

Tu le laisses passer devant pour entrer dans la boutique avant de suivre le pas discrètement. Tu ne prêtes pas plus attention que ça aux produits. Ce qui te fait plus rire est l’apparition des deux petites têtes derrière le comptoir. Le frère et sa sœur vous accueil comme il se doit, voire même un peu plus qu’il ne le faut pour toi. Une remarque qui te fait sourire et tu fais un petit clin d’œil à la jeune fille qui se fait gentiment taire par son… Frère ? Tu t’avances vers le comptoir et t’accoudes d’un air enjôleur, mais avant tout joueur. Ils étaient l’un à côté de l’autre et tu décides tout de même de te poser devant le frère.



Il te regarde, d’un air blasé.



Tu prends un grand soin de t’avancer sur le comptoir toujours accoudé et tu lèves une jambe pour réguler ton équilibre. Toujours le sourire aux lèvres, tu glousses en avançant ton visage vers le siens.



C’est accompagner d’un clin d’œil que tu termines ta phrase pour mettre l’ambiance dans la petite échoppe. La jeune fille avait un bon goût en ce qui concerne les physiques, mais elle avait tout de même fait la mauvaise pioche en ce qui te concernes. Son frère n’avait rien d’intéressant non plus à tes yeux, mais c’était un moyen de t’amuser le temps que le blondinet récupère sa commande.

Tu regardais la scène se dérouler sous tes yeux avec un grand dégoût, ce genre de choses là... Tu soutenais le regard du pauvre garçon qui reculait très loin du comptoir, prenant la première chose lui venant à bout de main pour se défendre en cas de besoin. Prenant la commande tu ajoutais:


De l'autre côté de décor, la sœur du jeune homme fantasmait sur la scène qui venait de se produire.




Il partait probablement bouder dans l'arrière fond de la boutique tandis que sa sœur lui courait après pour s'excuser. Tu portais la charge qui te semblait plutôt légère. Après tout les entrainements physique que tu subissais par le passé, tu pouvais dire qu'aujourd'hui cela t'était plus qu'utile pour le coup. Comme à ton arrivée tu prenais la porte en premier pour sortir, mais avant tu ajoutais:

Tu ne restes pas bien longtemps dans ton petit jeu et fini par éclaté de rire en voyant le jeune homme s’éloigner de toi avec un regard qui montrait un certain dégoût. Une réaction qui attise encore plus ton envie de lui faire vivre un enfer, mais Law semble prendre parti et tu tires la langue en reculant et fait la moue d’un enfant à qui on prive de son jouet. Il semblait tout aussi rebuté que le jeune vendeur et tu fais un petit sourire en sautillant vers lui pour le rejoindre.



Tu jettes un dernier regard vers le garçon de la tête aux pieds.



C’est tout sourire que tu fais un signe d’au revoir à la sœur qui ne semblait être déplu du spectacle que tu venais de lui offrir pendant que son frère partait bouder dans l’arrière-boutique. Tu emboîtes le pas au petit blond et chantonnes pendant que tu marches à côté de lui.



Vous marchiez en parlant de tout et rien le temps de faire le trajet. Tu te demandais bien de quel bar, il pouvait s’agir, il avait l’air d’être propre sur lui vu la tenue que portait le jeune Law.

Tu te souviens encore des nombreux coups sur le haut de ton crâne pour ton manque de conduites et de petit rebel.


Encore un autre souvenir qui te donnait des frissons d'effrois terrible ! Ces trois hommes complètement saouls qui te harcelaient au bar pour te demander ton adresse. Tomi alias Willston s'amusait d'autant plus avec eux, avant de les guide à l'arrière du bar pour les défoncer de manière très courtoise et disciplinée. Vous continuez de marcher dans les rues, du moins, tu suivais le grand blond pour ne plus te perdre avant de reconnaître la route. Cette fois-ci, c'était toi qui faisait office de guide.


En désignant la route du regard, car tes mains étaient prises avec ces verres encombrants.

Tu prends mentalement note que le bar est un lieu de “luxe” ou du moins qui cherche à s’en donné les airs. Un protocole y est scrupuleusement appliqué et tu rigoles en l’écoutant parler et sa petite note personnelle à voix haute. Tu ne fait vraiment pas le moindre effort pour retenir ton rire, un peu moqueur et compréhensif.



Tu mets les mains dans les poches et lèves la tête en marchant, regardant le ciel.



Tu n’aimais plus que ça te la jouer incube, mais tu étais loin d’être mauvais pour le faire. Tu prenais tes précautions en allant faire, les premières expériences t’auront rapidement fait comprendre qu’il était bon de s’armer convenablement. Tu ne prenais pas spécialement les avances comme un compliments, aussi flatteur que cela puisse être, les approches de ce genre de personnes étaient pour le moins repoussante pour toi. Tu étais bien sélectif pour tes propres plaisirs. Un des avantages à grandir dans le luxe en quelque sorte.



C’est d’un air faussement idiot que tu lui lances cette réplique en sachant très bien ce qu’il voulait dire. Il t’indique le bar et tu avances un peu plus vite pour lui ouvrir la porte puisqu’il à les mains chargées. Tu entres en faisant un grand sourire au personnel et bloque la porte en libérant la place pour laisser le blondinet rentrer les mains pleine de marchandise.